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Palasca est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève d'Ostriconi.

Palasca

Vue de Palasca depuis la route du col de San Colombano.
Administration
Pays France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Haute-Corse
Arrondissement Calvi
Intercommunalité Communauté de communes de l'Île-Rousse - Balagne
Maire
Mandat
Jean-Paul Guerrieri
2020-2026
Code postal 20226
Code commune 2B199
Démographie
Population
municipale
184 hab. (2019 )
Densité 3,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 35′ 24″ nord, 9° 02′ 36″ est
Altitude 350 m
Min. 0 m
Max. 794 m
Superficie 49,56 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction L'Île-Rousse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales L'Île-Rousse
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Palasca
Géolocalisation sur la carte : France
Palasca
Géolocalisation sur la carte : Corse
Palasca
Géolocalisation sur la carte : Corse
Palasca

    Géographie



    Localisation


    Palasca est avec Novella l'une des deux communes issues de la piève d'Ostriconi, située immédiatement à l'est de la Balagne, au nord du parc naturel régional de Corse et en limite de celui-ci.


    Communes limitrophes


    Belgodère Mer Méditerranée San-Gavino-di-Tenda
    Belgodère N Novella
    O    Palasca    E
    S
    Belgodère Olmi-Cappella Novella

    Géologie et relief


    Vue du littoral.
    Vue du littoral.

    Palasca occupe le nord de la dépression centrale de l'île, que les géologues définissent en « un sillon étroit au relief adouci dont les sommets les plus élevés ne dépassent pas les 700 m d'altitude, constitué pour l'essentiel de terrains sédimentaires secondaires et tertiaires. Cette dépression coupe l'île du nord-ouest au sud-est, depuis l'Ostriconi jusqu'à Solenzara »[1]. Son territoire est enserré entre ceux de Novella à l'est et de Belgodère à l'ouest. Il s'étale du sud, depuis un chaînon de moyennes montagnes ne dépassant pas les 800 mètres qui le sépare de la commune d'Olmi-Cappella, en direction du nord jusqu'à la mer Méditerranée. Ce chaînon est accroché à l'importante chaîne qui sépare la Balagne du Giussani, depuis le lieu-dit San Antonio où se trouvent sur la commune limitrophe de Belgodère les ruines d'un ancien oratoire proche d'une borne à 813 m d'altitude. Sa ligne de crête passe par la chapelle de l'Annunciata (347 m), le Capo Niello (436 m), le Monte Negro (300 m), Bocca di Cento Chiave (250 m), la Punta d'Arco (320 m) et ses dolmens ruinés, pour atteindre la mer au nord-est de la plage de Losari.

    Le chaînon partage la commune en deux zones collinaires :

    Au nord, au-delà du fiume Ostriconi, la commune possède la partie occidentale des Agriates avec le site remarquable de l'Ostriconi.

    Le point le plus haut de la commune se situe au sud de la commune, à un sommet de 794 mètres dominant Bocca di u Prunu, col franchi par la route D963.

    La commune possède deux parties « plaine » :

    Façade maritime

    Palasca possède une façade maritime d'environ 10 km de côtes :

    Sa plage de sable blanc et fin est l'une des plus remarquables de l'île. Les forts vents d'ouest dominants balayent ce sable jusque sous les flancs de Punta Liatoggiu (222 mètres).
    Ce secteur comporte une zone protégée propriété du Conservatoire du littoral d'environ 2,3 km de côtes, autour du lieu-dit « Funtana di Licciola », délimitée à l'ouest par le ravin de Valla Mozza et par un point à environ 550 m à l'est de la Punta d'Arco (320 m).

    Hydrographie


    Embouchure de l'Ostriconi (avril 2010).
    Embouchure de l'Ostriconi (avril 2010).

    Compte tenu de la morphologie du terrain fait de nombreuses collines, le réseau hydrographique est dense. Citons les deux principaux cours d'eau :


    Climat et végétation


    Le climat est dans l'ensemble doux et tempéré par l'action de la mer Méditerranée. L'ensoleillement est important et la pluviométrie en général, relativement élevée en automne et entre les mois de février et mars. Les précipitations sont parfois importantes selon les secteurs. Durant les mois d'été, la sécheresse est forte, brunissant rapidement les cistes du maquis. Il gèle rarement sur le littoral.

    La végétation se répartit différemment selon les étages. Au plus haut, c'est-à-dire sur les flancs de montagnes, il n'y a pas de forêt mais un haut et dense maquis composé essentiellement de bruyères, d'arbousiers et de chênes verts. Sous le village, le paysage se présente comme un ensemble de collines arrondies dont les sommets dépassent rarement les 400 mètres, couvertes d'un tapis végétal de maquis méditerranéen classique (cystes, lentisques, arbousiers, genêts, filaires à feuilles étroites (Phillyrea angustifolia), myrte clairsemé d'où émergent de petits chênes verts et des oliviers nains, sauvages.


    Voies de communication et transports


    La route D 363 reliant le village à Lozari.
    La route D 363 reliant le village à Lozari.

    Accès routiers

    La commune est traversée au Nord par la RN 197, portion dite « Balanina ». Celle-ci a détourné l'important trafic routier qui passait auparavant par l'ancienne RN 197 renommée RN 2197 en franchissant le col de San Colombano (692 mètres).

    La RN 2197 qui dessert le village, traverse la commune entre le col de Caselle (407 mètres) et le col de San Colombano.

    Le village est aussi desservi par la D 363 qui relie la RN 2197 entre Belgodère et Palasca, à la RN 197 à Lozari.

    La D 163 est une bretelle partant de la D 363 au nord du village pour se rendre à la gare de Palasca. Elle s'y termine en cul-de-sac.


    Transports

    Article détaillé : Gare de Palasca.

    Avec pas moins de cinq tunnels, la voie des Chemins de fer de Corse Ligne Ponte-Leccia - Calvi traverse la commune. La gare de Palasca seul point d'arrêt sur la commune est située à 285 mètres d'altitude, au Nord-est du village.

    Quoique possédant une façade maritime, Palasca ne possède pas de port. Le port le plus proche est celui de L'Île-Rousse L'aéroport le plus proche est celui de Calvi-Sainte-Catherine.


    Toponymie


    Dans un texte de 1447 le village est déjà nommé Palasca. On y remarque notamment le suffixe ligure -asca qui rappelle que ce peuple fut présent dans l'île au carrefour de la Proto-Histoire et de l'Antiquité.


    Urbanisme



    Typologie


    Palasca est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de L'Île-Rousse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[13]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[14],[15].

    Palasca est situé à km (distance orthodromique) à l'est de Belgodère. Le village actuel est construit au creux de la montagne, à une altitude moyenne de 400 mètres, avec des maisons de caractère. Sa population longtemps regroupée au village même, se répartit aujourd'hui avec les hameaux de Lozari et de l'Ostriconi qui se développent rapidement en raison d'un tourisme sans cesse croissant.

    En arrière du V.V.F. de Lozari qui porte aujourd'hui le nom « Club vacances Belgodère - Club Belambra », des hameaux d'habitations nouvelles surgissent de terre ; beaucoup sont destinées à la location estivale.

    Jadis, existait le village E Spelonche avec la chapelle San Giusto delle Spelonche à environ km au Nord-ouest du village. Il a probablement été déserté au XVIe siècle en raison de l'épidémie de peste qui a ravagé l'île. De nos jours il n'en reste que des vestiges.


    Occupation des sols


    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (78,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (11,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), prairies (4,4 %), terres arables (0,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %), eaux maritimes (0,1 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].


    Histoire


    Col de San Colombano.
    Col de San Colombano.

    Moyen Âge


    Article détaillé : Marquis de Massa.

    Au XIe siècle, la pieve d'Ostricone appartenait aux marquis de Massa di Corsica, descendants des comtes Bonifacio et Adalbert (son fils) qui avaient été chargés de la défense de la Corse respectivement en 825 et en 845. Marquis en Italie, ils conservèrent cette fonction. Ils étaient défenseurs de la Corse comme l'empereur était défenseur de Rome[18].

    À l'époque, leur part s'étendait sur tout l'« En-Deçà-des-Monts ». Les marquis de Massa sont les descendants directs du marquis Alberto qui, au XIe siècle, aurait chassé les Sarrasins de Rome et contribué à la défense de la Corse.
    Bien que leur château de San-Colombano ait été incendié par le peuple, les révolutions populaires du XIVe siècle ne ruinèrent pas leurs privilèges féodaux. Ils firent des donations aux églises, ne conservant que le château de San-Colombano réparé ou reconstruit. L'implacable populaire Gottifredo da Zoagli qui vouait sa haine pour la noblesse, semble n'avoir pas été étranger à l'incendie et au pillage du château de San-Colombano par les populaires[18].

    Au XVIe siècle Palasca s'écrivait Palasia. Vers 1520, Artacha, Lama, Novella, Cruscani, Pochina, Palasia, Spelonche étaient les lieux habités de la pieve d'Ostricone[19]. Spelonche est un village depuis longtemps ruiné de Palasca. On peut en voir les ruines sur une hauteur (194 m) sur la rive gauche du ruisseau de Lozari, en empruntant la route D363.


    Temps modernes


    Au XVIIIe siècle Palasca qui était dans la pieve d'Ostricone (devenue pieve de Canale sous administration militaire française en 1768, deviendra avec la Révolution française en 1789, le canton de Lama), passe dans la piève de Paraso.


    Palasca dans la Grande Révolte des Corses contre Gênes 1729- 1769

    Le 8 janvier, prises à nouveau dans la tempête, les six compagnies du régiment de Cambraisis font naufrage à Punta di a Civula, à 11 h du soir. Les occupants de deux tartanes sont faits prisonniers à l'embouchure de l'Ostriconi. Le colonel de Villemur, commandant pour la Balagna, obtiendra leur libération. Les rescapés de quatre bâtiments débarqueront à San Fiurenzu »[20].


    Palasca sous administration française

    Palasca se trouve dans la pieve de Paraso.


    Époque contemporaine



    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 en Haute-Corse.
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    Liste des maires


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    maire en 1911  ? Roland Monti-Rossi    
    Maire en 1977 2001 Alexandre Vincenzini      Instituteur
    mars 2001 En cours Jean-Louis De Marco DVG Cadre supérieur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société



    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].

    En 2019, la commune comptait 184 habitants[Note 4], en augmentation de 17,2 % par rapport à 2013 (Haute-Corse : +6,41 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    406461481478496524505523519
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    529516525528513640557571568
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    422421401377300264209152124
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    728485115117131131142162
    2019 - - - - - - - -
    184--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement


    L'école primaire publique la plus proche se situe à Belgodère, distante de km environ. Le collège Pascal-Paoli et lycée de Balagne de L'Île-Rousse sont les plus proches établissements, distants de 18 km.


    Santé


    Le médecin le plus proche se trouve à Belgodère (km) où se situe une pharmacie. Le cabinet médical Taddei de L'Île-Rousse est distant de 17 km.
    Les plus proches hôpitaux sont :

    Les ambulanciers les plus proches se trouvent à Ponte-Leccia (32 km), de même que les masseurs kinésithérapeutes. Les infirmiers les plus proches se trouvent à Belgodère.


    Culte


    La paroisse (Église Santa Maria Assunta) relève du diocèse d'Ajaccio.


    Manifestations culturelles et festivités


    La fête de la commune a lieu le .


    Sports



    Randonnées


    Économie


    Rangs de plantations d'immortelles d'Italie.
    Rangs de plantations d'immortelles d'Italie.

    Récemment encore, les habitants vivaient de l'agriculture et de l’artisanat. Les plantations d'oliviers, d'amandiers, de cédrat et de vigne, et le pastoralisme, élevage de brebis et chèvres, procuraient l'essentiel des revenus. De nos jours il n'y a plus de vigne, les dernières plantations venant d'être arrachées. L'immortelle d'Italie est plantée à la place de la vigne dans la fertile plaine de l'Ostriconi. Des cultures maraîchères et fruitières se développent également pour répondre à la demande croissante des consommateurs.

    Palasca se trouve sur A strada di l'Artigiani (la Route des Artisans) pour son atelier de forgeron d'art.


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments



    San Colombano de Giussani

    Ce château depuis longtemps ruiné, a été construit sur un piton calcaire escarpé, à 738 m d'altitude, surplombant le col de San Colombano 692 m, surveillant un point de passage stratégique[25] entre la vallée du Golo, la Balagne et la mer. Il était une des positions stratégiques et militaires optimales pour le contrôle de l'espace, pour les marquis de Massa. En effet, il domine à la fois la Balagne orientale et la « cuvette » de Ponte-Leccia, soit directement les pièves d'Ostriconi, de Giussani, de Tuani et de Caccia.

    Le castello de San Colombano de Giussani[Note 5] fut la forteresse principale des marquis de Massa et de Corse d'après les chroniques de la fin du Moyen Âge. Il est mentionné pour la première fois en 1289[1]. Il était la propriété de Roberto de Massa. Le , en guerre contre Roberto de Massa révolté contre les Génois, Luchetto Doria s'empare de sa forteresse de San Colombano de Giussani.

    Concernant la structure matérielle et le plan de la fortification, Daniel Istria en donne les informations suivantes :

    « Bien que les parements de cette construction aient été arrachés durant les deux derniers siècles, on peut encore observer à la base des murs des blocs de calcaire liés à la chaux, parfaitement taillés à la broche et au ciseau droit. Outre cet appareillage de qualité, on notera ici la forme circulaire du donjon, d'une superficie intérieure d'environ 5,75 m2, dont les murs atteignent 2 à 2,20 m d'épaisseur. Le seul accès possible à la fortification semble être, d'après l'analyse des photographies aériennes, défendu par un large fossé[Note 6]. Autour du donjon sont visibles une petite pièce rectangulaire et une citerne ainsi que plusieurs fragments de murs appartenant à un rempart qui délimite une superficie d'environ 450 m2. Tous ces éléments nous renvoient à un modèle de fortification très bien connu aujourd'hui, caractéristique de la Lunigiana et plus particulièrement du Val di Magra d'où sont, justement, originaires les marquis, supposés promoteurs du château. L'originalité de cet ensemble tient avant tout à son isolement par rapport au réseau d'habitat médiéval et à sa position clé dans ce secteur du nord-ouest de l'île. Le piton rocheux sur lequel il est installé apparaît comme un point de référence dans le paysage, matérialisant la limite entre plusieurs pièves. Sa position perchée et de vigie permettant le contrôle d'un très large territoire lui confère une valeur militaire et stratégique indéniable, mais dont l'impact symbolique n'est sans doute pas à négliger, comme en témoigne aussi l'utilisation de la pierre de taille dans la construction du donjon ; fait relativement exceptionnel dans l'île. Le caractère particulier de cet établissement nous pousse à le rapprocher, par sa position des forteresses « judicales » de Sardaigne et par ses structures des églises romanes construites dans l'île aux XIe et XIIe siècles. Il pourrait donc être, comme le castrum Sant' Angelo, l'un des premiers points d'appui de l'autorité « marquisale » et/ou pisane dans l'île. »

     Daniel Istria in Pouvoirs et fortifications dans le nord de la Corse : du XIe au XIVe siècle, Éditions Alain Piazzola, 1 rue Sainte-Lucie 20000 Ajaccio, p. 164-165

    .

    La tour au sommet du site, occupe l'une des extrémités de l'ensemble fortifié et est liée à l'enceinte. Des fouilles dans le château ont mis au jour un sceau représentant un lion entouré de l'inscription Guglielmo marchiones Massa et Corsice, qui pourrait appartenir à Guglielmo de Massa. Dans ce cas, le château serait antérieur à 1190[1].


    Autres patrimoines civils


    Église Santa Maria Assunta

    Clocher de l'église Santa Maria Assunta.
    Clocher de l'église Santa Maria Assunta.

    L'église Santa Maria Assunta (Notre-Dame de l'Assomption), édifice baroque avec un clocher-campanile de quatre étages, son mobilier et ses orgues. Elle recèle des œuvres classées Monuments historiques :


    Autres patrimoines religieux


    Patrimoine naturel



    Espaces protégés


    Arrêté de protection de biotope, d’habitat naturel ou de site d’intérêt géologique

    La commune est concernée par deux arrêtés de protection de biotope :

    Étang de Cannuta (FR3800143)
    Créé le , le site couvre une superficie officielle de 8,896 ha[32].
    Étang de Foce et dunes de l'Ostriconi (FR3800142)
    Le site d'une superficie qui a pour code national : FR3800142, a une superficie officielle de 87,73 ha[33].

    Conservatoire du Littoral

    Article détaillé : Vallée de l'Ostriconi.
    Agriate (FR1100014)
    Ce site, qui fait l'objet de la fiche Agriate (FR1100014), concerne les deux communes de Palasca et de Saint-Florent. Il a une surface calculée de 1 105,711 ha[34].
    Vallée de l'Ostriconi est le nom donné au site naturel classé occupant la basse vallée de l'Ostriconi, depuis l'étang de Cannuta jusqu'à son embouchure. Il inclut l'étang de Foce et les dunes de l'Ostriconi.
    Le site d'une superficie de 71 ha, appartient au Conservatoire du Littoral. Il se situe au sud-ouest des Agriates, site naturel inscrit couvrant 5 300 ha acquis par le Conservatoire, auxquels s'ajoutent 5 000 ha de terrains communaux.
    Comme tous les autres sites du Conservatoire du Littoral, cet espace est géré par la Collectivité territoriale de Corse (Office de l'Environnement de la Corse), et entretenu par les collectivités locales avec le concours du département.
    Il est aussi le point de départ (ou d'arrivée) du sentier du littoral des Agriates (trois jours de randonnées) qui mène à Saint-Florent.

    ZNIEFF

    Palasca est concernée par trois ZNIEFF de 2e génération :

    Basse vallée du Regino et terrasse sablo-graveleuse de Lozari

    La zone couvre 32 ha des communes de Belgodère et de Palasca. Le site est constitué d'une vaste terrasse sablo-graveleuse largement ouverte sur la mer et de la basse plaine du Fiume Regino, celui-ci est bordé d’une roselière et d’une ripisylve discontinue entre le pont de la RN 197 et la mer. Le site fait l'objet de la fiche ZNIEFF 940030084 - Basse vallée du Regino et terrasse sablo-graveleuse de Lozari[35].

    Désert des Agriate
    Ciste de Crête.
    Ciste de Crête.

    La zone concerne 5 communes pour une superficie de base de 11 850 ha. Palasca est concernée par la vallée de l'Ostriconi à l'ouest des Agriate, soit la dépression de l'Ostriconi, limite ouest du territoire, drainée par le cours inférieur de l'Ostriconi. L'intérêt écologique, faunistique et floristique de cette zone naturelle repose sur les nombreuses espèces animales (oiseaux, reptiles, batraciens, insectes) et végétales recensées, reproducteurs et endémiques[36].

    Dunes, plage et zone humide de l'Ostriconi

    La zone couvre 373 ha communaux. Elle correspond à la zone d'embouchure de la rivière de l'Ostriconi et est composée principalement d'une grande plage à végétation éparse traversée par l'embouchure de l'Ostriconi, d'un petit étang communiquant avec l'embouchure de l'Ostriconi et d'un vaste complexe dunaire et de terrasses sableuses. Le site fait l'objet de la fiche ZNIEFF 940004143 - Dunes, plage et zone humide de l'Ostriconi[37].


    Natura 2000

    Sites d'Intérêt Communautaire (Dir. Habitat)
    Agriates
    Ce SIC de la directive "Habitats, faune, flore", d'une superficie de 29 670 ha, est inscrit à l'Inventaire national du patrimoine naturel sous la fiche FR9400570 - Agriates[38].

    Personnalités liées à la commune



    Voir aussi



    Articles connexes



    Liens externes


    Les coordonnées de cet article :

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    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. La loi du 28 pluviôse an VIII (19 février 1800) porte sur l'administration locale. Elle conserve les départements hérités de la Révolution mais elle redécoupe les divisions intérieures. Les districts deviennent des arrondissements, la commune est définie et le canton créé. À chaque niveau on trouve un fonctionnaire public (nommé) ainsi qu'une assemblée consultative (élue)
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    5. San Colombano de Giussani pour le distinguer du château San Colombano de Rogliano.
    6. Note de l'auteur : L'idée de la présence de ce fossé, invisible actuellement en surface, a été suggérée par la présence d'une importante tache sombre visible sur les photographies aériennes de l'IGN à haute altitude.

    Références


    1. Daniel Istria in Pouvoirs et fortifications dans le nord de la Corse : du XIe au XIVe siècle, Éditions Alain Piazzola, 1 rue Sainte-Lucie 20000 Ajaccio.
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau d'Erbaiola (Y7610600) » (consulté le ).
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Casa Zoppa (Y7611600) » (consulté le ).
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau de Valle Cave (Y7611580) » (consulté le ).
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau de Truita (Y7611500) » (consulté le ).
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau de Valle Lunghe (Y7611540) » (consulté le ).
    7. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau de Morta (Y7611560) » (consulté le ).
    8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin », sur insee.fr (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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    На других языках


    [de] Palasca

    Palasca ist eine Gemeinde auf der französischen Insel Korsika. Sie gehört zur Region Korsika, zum Département Haute-Corse, zum Arrondissement Calvi und zum Kanton L’Île-Rousse.

    [en] Palasca

    Palasca (French pronunciation: ​[palaska]) is a commune in the Haute-Corse department of France on the island of Corsica.
    - [fr] Palasca

    [ru] Паласка

    Паласка (фр. Palasca, корс. Palasca) — коммуна во Франции, находится в регионе Корсика. Департамент коммуны — Верхняя Корсика. Входит в состав кантона Бельгодер. Округ коммуны — Кальви.



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