Paillart est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
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Paillart | |
![]() L'église Saint-Denis. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Clermont |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Oise Picarde |
Maire Mandat |
Xavier Tripet 2020-2026 |
Code postal | 60120 |
Code commune | 60486 |
Démographie | |
Population municipale |
575 hab. (2019 ![]() |
Densité | 41 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 40′ 03″ nord, 2° 19′ 28″ est |
Altitude | Min. 62 m Max. 135 m |
Superficie | 14,18 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Breteuil (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Just-en-Chaussée |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairie-paillart.fr |
modifier ![]() |
Paillart se situe à 4 km de Breteuil, et à 30 km de Beauvais et d'Amiens. La commune est traversée par le méridien de Paris, matérialisé par la méridienne verte.
Hallivillers Somme |
La Faloise Somme |
Folleville Somme |
Bonneuil-les-Eaux | ![]() |
|
Esquennoy | Breteuil | Rouvroy-les-Merles |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouvroy-les-Merles », sur la commune de Rouvroy-les-Merles, mise en service en 1989[7] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 656,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 27 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].
Paillart est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Breteuil dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,5 %), forêts (6,3 %), zones humides intérieures (3,6 %), zones urbanisées (3,1 %), prairies (1,5 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
La commune s'est appelée Paliartus en 1189[réf. nécessaire].
La présence humaine est attestée à Paillart depuis au moins l’époque Romaine. Le croisement de deux voies de ce peuple est un élément favorable de cette présence. La voie Romaine Amiens – Beauvais, restaurée au VIe siècle par la Reine Brunehaut, d’où l’appellation Chaussée Brunehaut, traverse la commune du Nord au Sud. Une deuxième voie Romaine reliait Vendeuil-Caply à Paillart via le Chemin de Beauvais. La construction de ces voies vers cet emplacement a été favorisée par des passages à gué sur la Noye. Des découvertes ont même permis de remonter au-delà de l’époque romaine, c’est-à-dire plusieurs siècles avant Jésus-Christ. On nous décrit au moins une vingtaine de sites où ont été constatés des vestiges de l’époque protohistorique au haut Moyen âge soit pendant les Mérovingiens. Parmi ces sites un bon nombre de villas romaines, notamment aux lieux-dits, la Ferme, Les Vignes, La Vallée Jean-Jouanne, sur le site de la Chapelle Saint-Lugre, le Fief… A la suite de la présence de ces peuplades, il n’y a pas beaucoup d’ombre dans l’Histoire de Paillart car une première mention apparait en 822. Oppidum Paliortus en 870, ce qui pourrait déjà indiquer la présence d’un lieu fortifié. Les terres de Paillart faisaient partie du domaine de Corbie. L’époque féodale qui suit est assez riche en histoire et la seigneurie a appartenu à de puissantes familles. L’un des premiers seigneurs connus est Gauthier de Paillart qui donne aux religieux de Bellefontaine quelques biens avant de partir en croisade. Bellefontaine de Saint-Nicolas était un couvent sur le territoire de Paillart. Des écrits datant de 1189 mentionnent le nom du village sous la dénomination Paliartus. Au XIVe siècle, la seigneurie entre dans la maison de Coucy puis de Clermont-Nesle. Puis au XVIe siècle c’est la famille de Lannoy qui règne sur le territoire de Paillart. C’est à cette famille qu’est due la construction de l’église. Ce sont souvent les mariages qui apportent des terres d’un village dans d’autres familles, c’est ainsi qu’après les Lannoy, ce sont les Gondi puis au Duc de Retz et en 1644 chez les Monchi. En dernier lieu, les descendants de cette famille vendent le domaine, en 1757, à Charles Dumoulin. La présence des marais a permis d’exploiter des tourbières. D’importants souterrains ont été visités sous le village. Une maladrerie avec chapelle a existé à Paillart. Avant 1900, Il y avait un moulin à vent et quatre moulins à eau pour la farine. Un de ces quatre moulins était très ancien et appartenait à la seigneurie du lieu donc à M. Dumoulin. C’était le plus important. Le moulin Quotry fut construit en 1793, par la famille Sellier. Le moulin du Pont-de-Moreuil fut bâti en 1791 par M.Portemer. Celui de Visigneux, fut construit en 1757. Il y avait aussi un moulin à huile appartenant aussi à M. Dumoulin. Une tourbière. Des carrières Une usine hydraulique à aiguiser. Une papeterie fut établie, en 1775, à l’emplacement d’un moulin à foulon. Une usine de lacets créée en 1890, convertie en 1920, en usine de production de câbles électriques, aujourd’hui entreprise Nexans.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Breteuil[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune rejoint le canton de Saint-Just-en-Chaussée.
La commune faisait partie de la communauté de communes des Vallées de la Brèche et de la Noye créée fin 1992.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[22], le préfet de l'Oise a publié en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités[23], et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de 27 196 habitants[24].
Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés[25], cette intercommunalité dénommée communauté de communes de l'Oise picarde et dont la commune est désormais membre, est créée au [26].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1983[27] | En cours (au 11 avril 2016) |
René Leuwers | Chef d'entreprise retraité Réélu pour le mandat 2014-2020[28] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].
En 2019, la commune comptait 575 habitants[Note 8], en diminution de 3,04 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
725 | 686 | 779 | 650 | 718 | 765 | 773 | 763 | 722 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
666 | 682 | 702 | 692 | 662 | 685 | 714 | 700 | 704 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
657 | 659 | 635 | 596 | 614 | 573 | 543 | 566 | 573 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
554 | 523 | 531 | 511 | 510 | 619 | 626 | 622 | 602 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
589 | 575 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,4 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 277 hommes pour 301 femmes, soit un taux de 52,08 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 1,3 |
8,0 | 75-89 ans | 7,4 |
16,7 | 60-74 ans | 21,4 |
20,3 | 45-59 ans | 19,4 |
21,4 | 30-44 ans | 16,7 |
14,9 | 15-29 ans | 14,0 |
18,8 | 0-14 ans | 19,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
La ville abrite une usine du groupe Nexans[34].
La commune possède un monument historique sur son territoire, l'église Saint-Denis (XVe et XVIe siècles) : datant majoritairement du XVIe siècle, elle possède un chœur polygonal voûté à nervures en pendentifs. Le clocher est latéral au chœur, le portail est de style Renaissance. L'église est classée monument historique depuis 1992[35].
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On peut également noter les édifices suivants :
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Blason | Écartelé : au 1er d'azur à trois fleurs de lis d'or, au 2e d'argent au lion de gueules, au 3e d'argent à l'oiseau contourné, la tête tournée vers le chef regardant une araignée pendue à un fil mouvant du trait du coupé à senestre, le tout de sable, au 4e d'azur à l'épi de blé d'or posé en barre[36]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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