Ottrott est une commune française, située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
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Ottrott
Vue depuis le Mont Sainte-Odile, Ottrott s'étire autour de l'arborétum du Windeck. Au premier plan, les carrières d'Ottrott-Saint-Nabor.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Ottrott est réputée pour son rouge d'Ottrott, un vin rouge qui se singularise dans la famille des cépages d'Alsace. La commune est connue aussi pour être l'étape habituelle des promeneurs en route vers le Champ du Feu à 20 km par la route et des marcheurs qui partent à l'ascension du mont Sainte-Odile à 4,4 km à travers la forêt.
Ses habitants sont appelés les Ottrottois (Ottrotter en alsacien).
Géographie
Ottrott est située sur la route des vins d'Alsace, à moins de 5 km à l'ouest de la ville d'Obernai et environ 30 km au sud-ouest de Strasbourg. C'est un village touristique situé au pied de l'Elsberg (700 m) et du mont Sainte-Odile (764 m).
Le territoire de la commune est principalement occupé par la forêt (2 500 ha). Il est bordé du côté du massif des Vosges par le mont Sainte-Odile et du côté de la plaine d'Alsace par la vallée de l'Ehn.
Le hameau de Klingenthal, qui s'étire au fond du vallon de l'Ehn, est rattaché à Ottrott, pour la partie du hameau située sur la rive droite de la rivière, et de la commune de Bœrsch pour la majeure partie située sur l'autre versant.
À la limite des communes d’Ottrott et de Saint-Nabor se situent les carrières d'Ottrott-Saint-Nabor dont on extrayait les roches pyroclastiques (porphyre).
Le territoire communal s’étend sur un dénivelé important: 230 m en bordure de plaine - 1 050 m près du Champ du Feu.
Lieux-dits et écarts
Ottrott-le-Haut;
Ottrott-le-Bas;
Roedel, lieu-dit du ban d'Obernai, situé l'entrée est de la commune;
Eichwaeldel (littéralement petite forêt de chênes), quartier résidentiel créé en 1974 entre Ottrott-le-Haut et Klingenthal;
Klingenthal, annexe de la commune qui s'étire au nord-ouest dans la vallée de l'Ehn;
Kupferhammer, lieu-dit, situé entre Ottrott et le Klingenthal;
Mont Sainte-Odile, annexe de la commune située à 2,5 km à vol d'oiseau et à 764 mètres d'altitude, au sud-ouest d'Ottrott-le-Haut.
Communes limitrophes
Ottrott étant adossée au massif des Vosges, les communes à l'ouest sont des communes de montagne situées autour de 500 mètres d'altitude, alors qu'à l'est ce sont des communes de la plaine d'Alsace situées à une altitude d'environ 200 mètres. Les communes du canton de Rosheim apparaissent dans le tableau ci-dessous en gras.
Ottrott est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bœrsch, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[5] et 4 468 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: forêts (91%), zones urbanisées (3,6%), cultures permanentes (2,6%), prairies (1,2%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1%), mines, décharges et chantiers (0,6%)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Toponymie
Détails de la façade de la mairie.
La première mention écrite date d'un document de l'an 1059, rédigé en latin, à la suite de l'ordonnance du roi Heinrich IV (roi et empereur germanique) envers l'évêque Hezel de Strasbourg, qui cite la «villa Otonis, quae dicitur Ottenroden». Il semble donc qu'un certain chevalier Oton ou Otton s'était installé dans cette contrée alors sauvage et recouverte de forêts («Rode» en langage haut allemand). D'autres[Lesquels?] estiment que ce nom vient de Ot-Trott (cave ou cellier d'Oton). Selon une autre hypothèse[réf.nécessaire], Ottenroden signifierait «auf der roten Erde» (sur la terre rouge).
Niederottrott (1793), Ottrott-le-Bas (1801).
Histoire
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Ottrott est née en 1858 de la fusion de deux anciennes communes: Ottrott-le-Bas et Ottrott-le-Haut[12]. En souvenir de cet évènement, la mairie, construite en 1861, porte sur sa façade les armoiries des deux communes primitives. Le premier conseil municipal est élu le , et le premier maire de la nouvelle commune est Théodore de Dartein.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes du Bas-Rhin.
Les armes d'Ottrott se blasonnent ainsi: «Parti: au premier d'argent au lion de gueules, au chef d'or, au second d'argent à l'arbre de sinople sommé de trois oiseaux de sable.»[13].
Les armoiries actuelles symbolisent la réunion des armes d'Ottrott-le-Bas et d'Ottrott-le-Haut qui fusionnèrent en .
Ottrott est le point de départ de nombreux itinéraires pédestres balisés par le Club Vosgien vers le massif des Vosges avec parmi d'autres le sentier des chasseurs, le sentier des pèlerins et le sentier des merveilles.
Ottrott donne un aperçu de l'architecture alsacienne, de ses maisons à pans de bois, de son riche artisanat et de la gastronomie locale.
Le Club Vosgien vous guide dès la place des Tilleuls.
La fontaine de la place des Tilleuls.
Rue Principale, l'entrée du château du Windeck, aujourd'hui Foyer de Charité.
Séquoia géant (hauteur 43 m, diamètre 4 m) dans le parc du Windeck.
Le symbole du chemin de Saint-Jacques de Compostelle, rue Principale.
La mairie d'Ottrott.
La musique municipale va jouer la Marseillaise au soir du .
Le mont Sainte-Odile en hiver.
Politique et administration
Le conseil municipal de la commune d'Ottrott est actuellement constitué de 19 élus dont 4 adjoints[15].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2019, la commune comptait 1 537 habitants[Note 3], en diminution de 1,91% par rapport à 2013 (Bas-Rhin: +2,76%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
733
686
838
1 009
1 073
1 953
1 887
1 898
1 877
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1871
1875
1880
1885
1890
1895
1 822
1 776
1 806
1 692
1 663
1 664
1 706
1 605
1 548
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1900
1905
1910
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 416
1 459
1 371
1 275
1 214
1 186
1 183
1 171
1 115
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
1 043
1 074
1 115
1 303
1 501
1 513
1 622
1 649
1 567
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 543
1 537
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
L'évolution démographique d'Ottrott suit le même profil que celui de la plupart des communes du canton, à savoir:
Une croissance de la population qui atteint son apogée entre 1840 et 1865, limitée par les conditions économiques de l'époque;
De 1870 à 1910, une baisse liée à l'exode rural et à l'émigration des Alsaciens-Lorrains qui ont opté pour la France;
De 1910 à 1921, on constate les ravages de la Première Guerre mondiale;
De 1921 à 1936, stabilisation;
En 1941, l'exode, les expulsions par les nazis et les victimes de la Deuxième Guerre mondiale font à nouveau baisser la démographie;
À partir de 1960 - année où la population atteint son niveau le plus bas avec environ 1 000 habitants - la croissance démographique reprend grâce au développement des voies de communication, des transports, de l'installation d'entreprises en zone rurale et à la création successive de lotissements en 1969, 1971 et 1974.
Économie
Jusqu'au début du vingtième siècle, les activités de la commune sont restées traditionnelles.
En 1922, les Établissements Frédéric Jacquel de Neuviller-Natzwiller, fleuron de l'industrie textile de la vallée de la Bruche, créent un atelier de tissage à Ottrott, au lieu cadastré Bachscheid[24]. Le long bâtiment, au toit d'usine à sheds abritant l'atelier, compte une superficie de plus de 2 300 m2. Du fait de la crise du textile des années 1960, l'entreprise propriétaire du tissage fusionne dans un premier temps avec la société Sincotex, puis est reprise par le groupe textile Willot. L'atelier d'Ottrott est définitivement fermé en 1969, l'activité et les emplois étant partiellement transférés vers l'établissement de Dinsheim-sur-Bruche[25]. Les locaux existent toujours, situés derrière le Domaine des Naïades.
Dans les années 1960, la municipalité a renoncé à l'implantation d'activités industrielles afin de préserver son cadre rural exceptionnel et a fait le choix du tourisme en favorisant l'installation d'établissements hôteliers et de restaurants. Le tourisme est devenu le moteur de l'activité de la commune[19].
Services de proximité et activités
Services de proximité
Hôtels-restaurants, restaurants, alimentation supérette, boulanger, pâtissier-chocolatier, coiffeur, associations locales, banque mutualiste, La Poste, Les Naïades aquarium, office de tourisme, Ottrott Tennis Club, Foyer de Charité.
La ville d'Ottrott est également le terminus de la voie verte Rosheim-Ottrott ouverte en 2019. Elle possède une station de gonflage pour les pneus de vélo ainsi que d'anciennes installations ferroviaires non loin de l'ancienne gare: quatre verrins, une grue de soulevage et une plateforme de pesée de wagons.
Vie locale
Les associations locales et la municipalité d'Ottrott organisent des événements tout au long de l'année:
Le Gala de la Confrérie et les Sangliers à la broche de la Confrérie de la Corne, confrérie bachique qui promeut le Rouge d'Ottrott;
La Randonnée gourmande ottrottoise, pédestre et conviviale dans le village et ses environs (ASO);
La Course des Châteaux, circuits de course à pied de 5 et 10 km dans le village et le vignoble (CLDO);
Le Circuit des myrtilles, circuits cyclistes sur route et VTT en forêt (CLDO);
Ottrott en fête, toutes les années impaires (ACSO);
La commémoration de la fête nationale et la retraite aux flambeaux;
Les soirées du Théâtre alsacien;
Les aubades de la Musique municipale d'Ottrott;
Les Visites guidées de l'Office de tourisme;
...
Lieux et monuments
Les carrières d'Ottrott-Saint-Nabor.
Le château d'Altkeller.
Le château du Birkenfels, XIIIesiècle.
Le château de Dreistein, XIIIesiècle.
Le château du Hagelschloss, XIIIesiècle.
Le château du Kagenfels, XIIIesiècle.
Le château de Koepfel.
Le château du Bas-Ottrott, motte castrale surmontée d'une tour en maçonnerie[26], dans le parc d'une demeure du XVIIIesiècle.
Le château de Lutzelbourg, XIIIe – XVesiècle.
Le château de Rathsamhausen, XIIIe – XVesiècle.
Le château de Windeck, milieu du XVIIesiècle, agrandi au XIXesiècle.
Le monument «Lancaster» à la Saegmuhlmatt[Note 4], érigé à la mémoire de l'équipage du bombardier Avro Lancaster noNE 164 abattu dans la nuit du au [27].
Le mur païen.
La pierre druidique d'Ottrott, mégalithe.
La basilique du mont Sainte Odile et Ottrott en contrebas.
Le couvent du mont Saint Odile vu du jardin.
Une portion de l'énigmatique mur païen, qui entoure le mont Sainte-Odile.
Le château d'Altkeller.
Le château du Birkenfels.
Le château de Dreistein.
Le château du Hagelschloss.
Le château du Kagenfels en cours de restauration.
Le château de Lutzelbourg.
Le château de Rathsamhausen, sur les hauteurs dominant le village d'Ottrott.
Le château de Windeck.
L'église Saint-Simon-et-Jude à Ottrott-le-Haut.
Personnalités liées à la commune
Armand Théodore de Dartein: officier, conseiller général, maire d'Ottrott, propriétaire du château du Windeck dont il aménagea le parc en arboretum (1799-1884).
Charles Greyenbühl: artiste peintre, graveur et imprimeur, élève de Charles Spindler à Saint-Léonard. Il publia des recueils de ses gravures sur bois portant sur divers sujets alsaciens. Il illustra en 1954 l'étude de Frédéric Koritké sur la manufacture d'armes de Klingenthal (né à Ottrott 27/1/1900, Rosheim 3/6/1962).
Louis Laurent-Atthalin: artiste auteur de 48 croquis remarquables sur Ottrott et ses environs initialement publiés dans Bleistiftsskizzen von Laurent Atthalin aus dem Jahre 1836 (1818-1893).
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Désiré Dalloz, Jurisprudence générale: Recueil périodique et critique de jurisprudence, de législation, et de doctrine en matière civile, commerciale et criminelle, administrative et de droit public, Paris, Bureau de la Jurisprudence, (lire en ligne), «Réunion de commune, Ottrott», p.32.
Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), photographies de Petit, Lucien Roy, archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région Alsace
Bibliographie
Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d'Alsace, Strasbourg, la Nuée bleue, , 676p. (ISBN2-7165-0250-1)
Charles-Laurent Salch, Ottrott et Adrano, donjons palais d’Alsace et de Sicile, Strasbourg, Castrum Europe, Châteaux-forts d’Europe, (ISSN1253-6008, lire en ligne)
Editions du Centre d'étude des châteaux-forts, n° 8
Dominique Demenge, Au pays de sainte Odile Louis Laurent-Atthalin, Strasbourg, Editions Coprur, , 96p. (ISBN978-2-84208-168-3)
Communauté de Communes du Canton de Rosheim: D'un millénaire à l'autre, le Canton de Rosheim, Strasbourg, ID l'éd., , 80p. (ISBN2-913302-32-7)
Fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie d'Alsace, Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, 1983-2007 (ISBN978-2-85759-005-7 et 2-85759-005-9)
49 volumes
Philippe Dollinger, Histoire de l'Alsace, , 528p. (ISBN2-7089-1661-0)
Francis Mantz, Le mur païen du Mont Sainte Odile, Strasbourg,
René Dinkel, L'Encyclopédie du patrimoine (Monuments historiques, Patrimoine bâti et naturel: Protection, restauration, réglementation: Doctrines: Techniques: Pratiques), Paris, éditions Les Encyclopédies du patrimoine, , 1512p. (ISBN2-911200-00-4)
La conservation intégrée: Le site du Mont Sainte Odile à Ottrott: La technique de fixation des assises du mur païen, par Daniel Gaymard, architecte en chef des monuments historiques (pp. 164-165)
D'r Ottrotter Revue municipale d'information, Ottrott, Commission communication - Information (ISSN1268-4430)
Parution trimestrielle
Bœrsch, Klingenthal, Saint-Léonard lieux d'histoire, vol.2ème édition, Strasbourg, Société d'histoire, , 88p. (ISBN978-2-913302-65-5 et 2-913302-65-3)
Danielle Fèvre, Ottrott: château de bois, château de pierre, XIe et XIIe siècle, Centre d'archéologie médiévale, , 99p. (ISSN0992-8014, lire en ligne)
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