Nogaret est une commune française située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Nogaret (homonymie).
Nogaret | |
La mairie | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Toulouse |
Intercommunalité | Communauté de communes Lauragais Revel Sorezois |
Maire Mandat |
Judith Ardon Pernet 2020-2026 |
Code postal | 31540 |
Code commune | 31400 |
Démographie | |
Gentilé | Nogaretois |
Population municipale |
90 hab. (2019 ![]() |
Densité | 23 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 29′ 38″ nord, 1° 55′ 49″ est |
Altitude | Min. 188 m Max. 273 m |
Superficie | 4 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Revel (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Revel |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
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Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Laudot et par deux autres cours d'eau.
Nogaret est une commune rurale qui compte 90 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 332 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Revel. Ses habitants sont appelés les Nogaretois ou Nogaretoises.
Ses habitants sont les Nogaretois et les Nogaretoises[1].
La commune de Nogaret se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 41 km à vol d'oiseau de Toulouse[2], préfecture du département, et à 7 km de Revel[3], bureau centralisateur du canton de Revel dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Revel[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Montégut-Lauragais (1,7 km), Montgey (2,0 km), Saint-Julia (2,6 km), Roumens (3,2 km), Puéchoursi (3,3 km), Garrevaques (4,2 km), Aguts (4,2 km), Le Cabanial (5,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Nogaret fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc »[5].
Nogaret est limitrophe de cinq autres communes dont deux dans le département du Tarn.
Puéchoursi (Tarn) |
Montgey (Tarn) |
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Saint-Julia | ![]() |
Revel |
Montégut-Lauragais |
La superficie de la commune de Nogaret est de 400 hectares. Son altitude varie de 188 à 273 mètres[7].
Le village de Nogaret est construit sur une cuesta calcaire du Bassin aquitain dominant la plaine de Revel et faisant face à la montagne Noire, qui appartient au Massif central.
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par le Laudot et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 4 km de longueur totale[9],[Carte 1].
Le Laudot, d'une longueur totale de 22,9 km, prend sa source dans la commune des Les Cammazes (81) et s'écoule vers l'ouest puis se réoriente au nord. Il traverse la commune et se jette dans le Sor à Garrevaques (81), après avoir traversé 10 communes[10].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Revel », sur la commune de Revel, mise en service en 1928[16] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[17],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de précipitations de 845,4 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 46 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[20], à 14,1 °C pour 1981-2010[21], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[22].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[23],[24],[25].
Nogaret est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[26],[I 2],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Revel, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (97,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Accès avec les lignes régulières de transport interurbain réseau Arc-en-ciel (anciennement SEMVAT).
Le territoire de la commune de Nogaret est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Laudot. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[31],[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 37 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 37 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[29].
Les formes anciennes sont Nogaretum en 1226, Nogaret-le-Fort en 1367[34].
Nogaret représente l'occitan Nogaret « lieu planté de noyers », qui est issu lui-même du bas latin nucarium « noyer », suivi du suffixe collectif -etum, désignant généralement un « ensemble d'arbre appartenant à la même espèce »[35]. Il semble ici au masculin, la forme féminine étant Nogareda, dont -eda correspond au suffixe moderne -aie en français de même origine et qui s'emploie de la manière analogue (exemple : chênaie, hêtraie, etc.). Le français a emprunté à l'occitan le mot pinède, formé de la même manière.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 0 et 99, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de sept[36],[37].
La commune fait partie de la dixième circonscription de la Haute-Garonne communauté de communes du Lauragais-Revel-Sorèzois et du canton de Revel (Nogaret faisait partie de l'ex-canton de Saint Félix) et de la septième circonscription de la Haute-Garonne jusqu'en 2012.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | 2008 | Norbert Barthes | ||
mars 2008 | 2020 | Jean-Charles Baule | DVG | Cadre |
mars 2020 | En cours | Judith Ardon Pernet | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].
En 2019, la commune comptait 90 habitants[Note 7], en augmentation de 18,42 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
selon la population municipale des années : | 1968[42] | 1975[42] | 1982[42] | 1990[42] | 1999[42] | 2006[43] | 2009[44] | 2013[45] |
Rang de la commune dans le département | 489 | 453 | 493 | 478 | 475 | 507 | 522 | 516 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Nogaret est située dans l'académie de Toulouse.
La scolarité maternelle et primaire est organisée en RPI entre les communes de Montégut-Lauragais, Saint-Julia-de-Gras-Capou, Roumens, Le Cabanial et Nogaret.
Pour faire face au risque de fermeture de leurs écoles communales, quatre communes voisines de Nogaret (Montégut-Lauragais, Saint-Julia-de-Gras-Capou, Roumens et Le Cabanial) se sont engagées dans les années 1980-1990 dans la voie du regroupement pédagogique intercommunal (RPI). Ce regroupement a permis de sauvegarder les écoles et de proposer des services comme un ramassage scolaire financé par le conseil général de la Haute-Garonne. La commune de Nogaret a rejoint le RPI par la suite.
Le succès de cette formule, dû en partie à l'accroissement de la population, a été tel que les municipalités du regroupement ont décidé d'un unique groupe scolaire intercommunal, pour remplacer les locaux actuels. Ce nouveau groupe scolaire, dit « des cinq clochers », est situé sur la commune de Saint-Julia-de-Gras-Capou. Il a ouvert à la rentrée de avec un total de six classes (maternelles et primaires)[46],[47].
Fête locales, salle des fêtes, vide-greniers,
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes du Lauragais-Revel-Sorèzois[48].
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 5] | 11,6 % | 6,8 % | 7,8 % |
Département[I 6] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 7] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 49 personnes, parmi lesquelles on compte 90,2 % d'actifs (82,4 % ayant un emploi et 7,8 % de chômeurs) et 9,8 % d'inactifs[Note 8],[I 5]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Revel, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 8]. Elle compte 13 emplois en 2018, contre 13 en 2013 et 11 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 44, soit un indicateur de concentration d'emploi de 29,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 67,6 %[I 9].
Sur ces 44 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 7 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 91,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 8,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].
8 établissements[Note 9] sont implantés à Nogaret au [I 12]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 50 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 8 entreprises implantées à Nogaret), contre 25,9 % au niveau départemental[I 13].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 10 | 8 | 8 | 5 |
SAU[Note 10] (ha) | 296 | 310 | 298 | 170 |
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (dix en 1988). La superficie agricole utilisée est de 170 ha[51],[Carte 6],[Carte 7].
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Son blasonnement est : D'or à trois pals de sable. |
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