Mézilhac est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Ardèche.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Géolocalisation sur la carte: Auvergne-Rhône-Alpes
Mézilhac
Géolocalisation sur la carte: Ardèche
Mézilhac
Géolocalisation sur la carte: France
Mézilhac
Géolocalisation sur la carte: France
Mézilhac
modifier
Ses habitants sont appelés les Mézilhacois.
Géographie
Localisation
Le village de Mézilhac se situe au pied de la colline du Moutas, avec un point culminant à 1 160 mètres. On y trouve une table d'orientation d'où l'on peut apercevoir par temps clair la chaîne des Alpes et le mont Blanc, ainsi que le mont Gerbier de Jonc et le mont Mézenc. La route départementale D 122 rejoint Privas au sud par le col des 4 Vios, le col de la Fayolle, le col de l'Escrinet; au nord la D 122 rejoint Marcols-les-Eaux et Saint-Pierreville.
Monument dédié au crash d'un avion.
Vue rapprochée.
Sur le col de Mézilhac.
Communes limitrophes
Mézilhac est limitrophe de huit communes[1], toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante:
Mézilhac - Le Col: lieu-dit battu par les vents, en particulier la bise qui devient la burle par temps de neige. L'hôtel des Cévennes se situe à l’intersection de la route départementale D 578, rejoignant Aubenas et Antraigues-sur-Volane au sud, ainsi que Le Cheylard et Lamastre au nord. La route départementale D 122 rejoint Lachamp-Raphaël, «plus haut village d’Ardèche» à 1 350 mètres, le Mont Gerbier de Jonc et Sainte Eulalie.
Sardiges: hameau situé à environ 775 mètres d'altitude, en contrebas et au nord-ouest de Mézilhac. L'église du XIXesiècle construite en 1846 avec son clocher peigne. Trois ruisseaux le traversent (le ruisseau de Rabeyrieu avec comme affluent le ruisseau de la Coste, le ruisseau d'Arnaudès affluent du ruisseau du Meynis, et le ruisseau de Fond-Martin). Ces trois ruisseaux rejoignent le ruisseau de Sardiges qui se jette plus bas dans la Dorne. Jusqu'à la fin des années 1950, une école élémentaire publique et une école élémentaire privée étaient nécessaires pour accueillir les enfants.
Urbanisme
Typologie
Mézilhac est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubenas, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (91,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (61,8%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31,2%), prairies (6,8%), zones agricoles hétérogènes (0,2%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Dans les temps anciens, les habitants, essentiellement cultivateurs, vivaient en presque totale autarcie. Ils récoltaient le blé à la faucille sur les champs en terrasse (que l'on appelle "faïsses" ou "accols"), puis transportaient les gerbes sur leur dos sur des centaines de mètres par des «calades» (voie empierrée) avec des pierres de gisements locaux. Ces gerbes étaient transportées sur les épaules des paysans sur un coussin maintenu par une lanière de cuir au niveau du front (nommé en patois local «coulassou»), afin de l'amener au lieu de battage («aïre») où le grain était extrait avec un fléau (en patois local «escoussou»). Le grain était moulu au moulin local, dont la pierre était entraînée par l'eau amenée par une béalière ou caniveau depuis le torrent (en patois local «biaou»). La pâte était pétrie à la main dans un pétrin (en patois local «mail»), puis cuite dans un four «banal» à tour de rôle par les habitants tous les 15 jours ou tous les mois selon la saison. Il existe encore un four de ce type, remis en état par les habitants actuels du lieu-dit en juin 2008, en parfait état à l'adret de Sardiges.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2019, la commune comptait 99 habitants[Note 3], en augmentation de 2,06% par rapport à 2013 (Ardèche: +2,47%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 072
1 000
1 215
660
903
1 163
1 233
1 120
1 104
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 086
1 031
1 003
1 033
931
1 004
1 013
978
945
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
855
839
793
749
694
661
579
515
421
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
342
268
191
166
140
108
112
112
102
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
94
99
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
Fête de la myrtille.
Tous les ans au mois de juin, le col de Mézilhac (1 130 m), grimpé depuis Dornas, est franchi par les cyclotouristes et cyclosportifs de l'Ardéchoise sur le parcours de «la Volcanique» (176 km) et les autres parcours plus longs.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église du hameau de Sardiges, datant du XVIIesiècle;
Four à pain du hameau de Sardiges.
Les ailes brisées: monument érigé en hommage aux victimes civiles du Commissariat à l'énergie atomique et militaires, de l'accident aérien du 21 janvier 1971. L'accident fit vingt victimes au total, lors du crash au suc du Pradou[15].
Personnalités liées à la commune
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии