Marcols-les-Eaux est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune demeure essentiellement rurale et se situe à l'écart des grandes voies de communication régionales.
Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Ardèche.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Marcols-les-Eaux | |
![]() Vue aérienne de la commune. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ardèche |
Arrondissement | Privas |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Privas Centre Ardèche |
Maire Mandat |
Bernard Justet 2020-2026 |
Code postal | 07190 |
Code commune | 07149 |
Démographie | |
Gentilé | Marcolais |
Population municipale |
284 hab. (2019 ![]() |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 48′ 54″ nord, 4° 24′ 01″ est |
Altitude | Min. 671 m Max. 1 345 m |
Superficie | 16 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Haut-Eyrieux |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Marcolais[1].
La commune est traversée par la Glueyre et la Veyruègne.
![]() |
Saint-Genest-Lachamp | ![]() | ||
Mezilhac | N | Albon-d'Ardèche | ||
O Marcols-les-Eaux E | ||||
S | ||||
Antraigues-sur-Volane | Genestelle | Issamoulenc et Saint-Julien-du-Gua |
La plus grande partie de la commune est constituée de montagnes et de collines rocailleuses et abruptes. Le point culminant est à une altitude de 1 345 mètres et la très grande majorité du territoire communal est couvert de forêt ou de bois.
Comme pour le reste de l'Ardèche[réf. nécessaire][Information douteuse], le climat est continental avec des hivers rigoureux et des étés chauds et secs. L'altitude élevée de la commune (moyenne de 1 008 mètres) donne également lieu à de longs épisodes neigeux en hiver.
Marcols-les-Eaux est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), zones urbanisées (2,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Connue sous le nom de Marcovolos au XIe siècle[réf. nécessaire][Information douteuse] puis Marcouls au XIIe siècle [réf. nécessaire], la commune devient Saint-Julien-d'Ursival (première mention en 1573)[réf. nécessaire], Saint Julien étant le patron de la commune. En 1464, la paroisse comptait 64 habitants[9]. La commune devient ensuite Marcols en 1790 puis Marcols-les-Eaux en 1912. C'est cette même année que 900 hectares de la commune (soit 36 % de sa superficie d'alors) sont détachés pour être érigés en commune indépendante formant ainsi Albon-d'Ardèche.
Le , un avion de la Royal Air Force effectuant une mission de parachutage d'armes aux maquisards locaux s'écrase sur le rocher du Bourboulas, situé sur le territoire de la commune. Six aviateurs sont tués sur le coup. Cinq d'entre eux seront enterrés ultérieurement dans le cimetière communal. Leurs tombes sont toujours visibles. Le seul survivant, le sergent mitrailleur de queue John Brough, parvint à rejoindre la ferme Sénoulis de la famille Croze. Il sera ensuite pris en charge par Marie Giraud à Marcols-les-Eaux et regagnera l'Angleterre grâce à la Résistance. À sa mort en 1994, ses cendres furent dispersées selon son désir dans le cimetière de Marcols-les-Eaux, près de ses compagnons d'infortune[10].
Le , l'aviation allemande bombarde à plusieurs reprises le village entraînant la mort de trois civils (Emile Chabriol, Julie Chabriol et Louise Souche). Une plaque commémorative rappelant cet épisode sanglant fut posée au cimetière.
Politiquement, la commune penche plutôt à droite lors des élections nationales plaçant Jacques Chirac en tête au premier tour de l'élection présidentielle de 2002 (29 % des voix) puis Nicolas Sarkozy en 2007 (38 %). Au second tour de l'élection de 2007, Nicolas Sarkozy l'emporte sur Ségolène Royal dans la commune avec 54 % des voix contre 46 % à son opposante socialiste[11].
Élue lors des élections municipales de 1945, Marie Giraud est l'une des premières femmes maires de France[12].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1945 | Marie Giraud | |||
avant 1988 | 1990 | Michèle Hilaire | ||
décembre 1990 | mars 2001 | Marcellin Dumas | PCF | Ancien maire du Pouzin (1977-1989) |
mars 2001 | 2014 | François Blache | Agriculteur | |
2014 | mai 2020 | Michel Gemo[13] | Retraité d'une entreprise publique | |
mai 2020 | en cours | Bernard Justet[14] | Ancien Cadre | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2019, la commune comptait 284 habitants[Note 2], en diminution de 8,39 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 683 | 1 643 | 1 715 | 1 604 | 1 773 | 1 855 | 1 889 | 1 976 | 1 955 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 869 | 1 913 | 1 877 | 1 901 | 1 990 | 1 896 | 1 961 | 1 867 | 1 956 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 927 | 1 922 | 1 791 | 823 | 818 | 737 | 692 | 730 | 597 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
601 | 454 | 353 | 325 | 300 | 301 | 326 | 334 | 310 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
287 | 284 | - | - | - | - | - | - | - |
Sur les autres projets Wikimedia :