Le Cheylard, en occitan Lo Chailar, est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Le Cheylard | |
![]() La ville depuis la route de Saint-Christol (D 264). | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ardèche |
Arrondissement | Tournon-sur-Rhône |
Intercommunalité | Communauté de communes Val'Eyrieux (siège) |
Maire Mandat |
Jacques Chabal 2020-2026 |
Code postal | 07160 |
Code commune | 07064 |
Démographie | |
Gentilé | Cheylarois |
Population municipale |
2 877 hab. (2019 ![]() |
Densité | 214 hab./km2 |
Population agglomération |
3 253 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 54′ 22″ nord, 4° 25′ 23″ est |
Altitude | Min. 404 m Max. 927 m |
Superficie | 13,45 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Le Cheylard (ville-centre) |
Aire d'attraction | Le Cheylard (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Haut-Eyrieux (bureau centralisateur) |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-lecheylard.fr |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Cheylarois.
La ville est le siège de la communauté de communes Val'Eyrieux.
Le Cheylard est située au confluent de deux rivières : la Dorne et l'Eyrieux.
Elle est sur le rebord oriental du Massif Central.
On appelle aussi cette partie du territoire ardéchois « les Boutières » (nom venant probablement de « boutes », tonneaux dans lequel le vin de la vallée du Rhône rejoignait la région du Velay).
![]() |
Jaunac | Saint-Jean-Roure | Saint-Cierge-sous-le-Cheylard | ![]() |
Arcens | N | Saint-Michel-d'Aurance | ||
O Le Cheylard E | ||||
S | ||||
Accons | Saint-Genest-Lachamp | Saint-Christol |
Ancienne voie ferrée.
Chemin vélo rénové en voie verte alternant avec des sections de routes en voie partagée très roulant dans l'aval de l'Eyrieux, se dégradant vers l'amont (nids de poules et bacs à graviers) Dolce Via .
Points d'eau potable et quelques haltes de camping équipés autorisés en libre accès.
Les transports Le Sept assurent une navette du Cheylard à Valence et le retour en passant par la vallée de l'Eyrieux en s’arrêtant à toutes les villes et village de sa route.
Le Cheylard est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine du Cheylard, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 3 253 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Cheylard, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
Auparavant, Le Cheylard était le centre d'une unité urbaine de 4 142 habitants[9] composée de trois communes[10] et d'une aire urbaine de dix communes[11] et 5 631 habitants en 2012[12], dans les zonages définis en 2010 par l'Insee.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,2 %), zones urbanisées (17,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %), prairies (1 %), eaux continentales[Note 3] (0,1 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Le nom vient du latin castellum, « château », évolué en castellarum[15]. En 1239, on trouve la mention « La Chailar », puis vers 1464 « Le Chailar », en 1483 la forme latine « Chaylarium ».
L'histoire locale au Cheylard est très marquée par l'industrialisation et le développement d'une activité essentielle au XIXe siècle : la tannerie. Aujourd'hui encore, Le Cheylard exporte dans le monde entier ses productions, dans les domaines du textile, des bijoux et de la mécanique de pointe.
Le château de La Chèze appartient actuellement à la commune du Cheylard. Il a été construit au XIIIe siècle par les seigneurs de la Chèze apparentés à la famille de Tournon. Il est en restauration depuis 1989, il fait l'objet de chantiers internationaux de jeunes bénévoles.
Les temples de l'église réformée de Saint-Christol et du Cheylard rappellent la place considérable du protestantisme dans l'histoire locale. À Saint-Christol, le temple est une ancienne église catholique dédiée à saint Christophe (il a donc gardé une architecture romane) qui fut annexé par la Réforme dès le XVIe siècle. Après une période de répression visant les protestants et commémorée par la pierre du serre de la Palle, le temple est officialisé par Napoléon, en 1807.
La vieille ville du Cheylard est aussi un élément important du patrimoine bâti à caractère historique (visites guidées) : on trouve des maisons avec leurs linteaux sculptés et leurs fenêtres à meneaux, de nombreuses placettes, escaliers, passages ouverts et les remparts du vieux château dont il subsiste deux tours remaniées.
L'hôpital est créé sur l'initiative de M. Just Saléon-Terras, alors maire du Cheylard, dans l'acquisition le 14 novembre 1867 d'un établissement privé appartenant à la paroisse et géré par la communauté de Sainte Philomène de Crémieu[16].
Le chemin de fer arrive au Cheylard en 1891, avec l'ouverture de la ligne de La Voulte par la vallée de l'Eyrieux. En 1902, la ligne de Saint-Agrève à Dunières est connectée par les Boutières. En 1903, la ligne de Lamastre à Tournon est raccordée par les Nonières. La gare du Cheylard devenait le centre du réseau du Vivarais de la compagnie de chemins de fer départementaux (CFD). Le 31 octobre 1968, ce réseau est fermé et le chemin de fer disparaît.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1866 | 1873 | Just Saléon-Terras | ||
1873 | 1885 | |||
1885 | 1903 | Just Saléon-Terras | ||
1903 | 19xx | Joseph Saléon-Terras | Fils de Just | |
19xx | 1945 | André Saléon-Terras | Fils de Joseph | |
1945 | 1959 | |||
mars 1959 | mars 1965 | Frédéric Vernet | ||
mars 1965 | mars 1989 | Robert Donnadieu | UDR puis RPR | Horloger |
[Note 4] | En cours (au ) |
Jacques Chabal[19] | RPR puis UMP-LR | Médecin généraliste Conseiller général du canton du Cheylard (1992-2015) Président de la communauté de communes du Pays du Cheylard puis de la Communauté de communes Val'Eyrieux |
Weilmünster (Allemagne) depuis 1963.
La démographie est donnée dans ce tableau en population municipale[20] et non en population totale[21] qui est la somme de la population municipale et de la population comptée à part[22].
Cette comptabilisation fait partie des nouvelles règles de recensement mise en place depuis le décret no 2003-485 publié au Journal officiel du 8 juin 2003.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2019, la commune comptait 2 877 habitants[Note 5], en diminution de 5,3 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 717 | 1 722 | 2 024 | 2 008 | 2 252 | 2 542 | 2 353 | 2 512 | 2 498 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 257 | 3 755 | 3 422 | 3 224 | 3 242 | 3 059 | 3 054 | 3 228 | 3 198 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 373 | 3 507 | 3 478 | 3 078 | 3 098 | 3 296 | 3 288 | 3 515 | 3 502 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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3 735 | 3 979 | 4 262 | 4 239 | 3 833 | 3 514 | 3 341 | 3 285 | 3 038 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 914 | 2 877 | - | - | - | - | - | - | - |
La ville est dotée depuis 1998 d'une cité scolaire, réunissant collège des deux vallées et lycée polyvalent. Le lycée propose des formations générales, ainsi qu'une préparation au baccalauréat STI2D (Sciences et Technologie de l'Industrie et du Développement Durable)[27].
Le Cheylard dispose également d'une école primaire publique, ainsi que de deux établissements privés : le collège Saint Louis et l'école Saint François-Régis.
La commune abrite le siège social de quatre grandes entreprises[29] réalisant plus de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Le niveau de vie médian de la commune se chiffre à 18 246 € annuels, un résultat moins haut (-8,43 %) que le revenu médian de la France (19 785 €)[Quand ?].
La commune affiche un taux de pauvreté de 8,6 %, nettement moins important que celui de la France (13,9 %).
44,5 % de foyers fiscaux sont non imposables.
La commune obtient une fleur au concours des villes et villages fleuris en 2015[31].
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Blason | De gueules à l'aigle bicéphale d'or. |
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Détails | Le blason de la ville est celui des seigneurs de Lamothe-Brion. Il a en son centre un Aigle bicéphale, comprendre une aigle à deux têtes. Reste de l'époque ou la ville était vassale du Saint-Empire romain germanique (avant que celle-ci ne soit rattachée au royaume de France). Cet écu est entouré de deux léopards. Une représentation de ce blason est visible sur la façade de la mairie. |
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