Muille-Villette est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Le village, desservi par la RD 932, se trouve à 3 km au sud de Ham, 28 km de Péronne, son chef-lieu d'arrondissement et 64 km d'Amiens.
La commune de Muille-Villette fait partie de l'agglomération de Ham avec les communes de Ham, Eppeville et Brouchy.
Géographie physique
Nature du sol et du sous-sol
Le sol et le sous-sol de la commune sont de nature argileuse.
Relief, paysage, végétation
Le relief de la commune est celui d'un plateau.
Hydrographie
Le territoire de la commune est en partie arrosé par l'Allemagne, affluent de la rive gauche de la Somme.
Climat
Le climat de la commune est tempéré océanique.
Géographie humaine
Urbanisme et aménagement du territoire
La commune de Muille-Villette est composée de trois agglomérations:
Muille, le chef-lieu de la commune, est un village rue situé le long de l'ancienne route nationale de Paris à Saint-Quentin;
le hameau de Flamicourt situé au nord-est de la commune à proximité de la voie ferrée Amiens-Tergnier;
le hameau de Villette, situé au sud-est de la commune.
Voies de communication
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La gare de Ham se trouve au lieu-dit Flamicourt, sur le territoire communal. Cette gare est situé sur la ligne d'Amiens à Laon.
Elle est traversée par l'ex-RN 32, dans son tracé initial de Senlis à la frontière franco-belge (actuelle RD 932).
Transports en commun routiers
La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no50, Péronne - Matigny - Ham, ligne no51, Mesnil-Bruntel - Saint-Christ-Briost - Ham, lignes no52 et no53)[1].
Muille-Villette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Elle appartient à l'unité urbaine de Ham, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[5] et 7 258 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ham dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,2% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (73,3%), zones urbanisées (16%), forêts (5,8%), zones agricoles hétérogènes (4,9%)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Toponymie
Forme latinisée, Murmiliacum est cité en 982 dans un diplôme du roi Lothaire[12].
Histoire
Antiquité
À la fin des années 1970, un atelier de potiers fut mis au jour au nord et au sud du village de Muille, le long de l' ancienne voie romaine reliant l'actuel village de Cuts à Ham. Ces céramiques réalisées aux IIeetIIIesiècles à Muille, appartiennent aux céramiques du groupe du Noyonnais. Un nom de potier nous est parvenu, il s'agit de Quintus Valerius Veranius qui marquait sa production d'une estampille. Sa production fut exportée jusqu'en Bretagne, l'actuelle Angleterre[13].
Moyen Âge
L'existence d'un lieu nommé Muille nous est connu au Moyen Âge par un diplôme du roi Lothaire de 982[14].
La dîme de Muille appartenait à l'hôtel-dieu de Noyon et à l'abbaye de Prémontré[15].
Époque moderne
En 1541, Charles de Bovelles, était seigneur de Muille-lez-Ham[15].
Époque contemporaine
Révolution française
Pendant la Révolution française, en 1789, fut instituée la commune de Muille. Cette commune absorba entre 1790 et 1794 celle de Villette, et la nouvelle commune devint Muille-Villette[16].
XIXesiècle
Le chemin de fer arrive à Ham et à Muille-Villette en 1867, par la Compagnie des chemins de fer du Nord, grâce à la mise en service de la ligne d'Amiens à Laon, puis la ligne de Saint-Quentin à Ham, une ligne de chemin de fer secondaire à voie normale de la compagnie des chemins de fer départementaux de l'Aisne, et enfin de deux lignes secondaires à voie métrique, celle reliant Albert à Ham des chemins de fer départementaux de la Somme et celle de Guiscard à Ham de la compagnie des Chemins de fer de Milly à Formerie et de Noyon à Guiscard et à Lassigny.
Première Guerre mondiale
La commune est longuement occupée par l'armée allemande. Elle est considérée comme détruite après l'Armistice[17].
Elle a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918, le [18].
Articles détaillés: Occupation de la France du Nord-Est par l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale et Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme.
Entre-deux-guerres, la reconstruction
La reconstruction est menée pendant l’entre-deux-guerres.
Les frères Paul et Octave Noé construisent en 1925, entre la voie ferrée et la rue de Flamicourt, une minoterie qui prend en 1928 le nom des Grands Moulins de la Somme, qui transformaient alors en farine 350 quintaux de blé et les livraient aux boulangers de la Somme, de l'Aisne, l'Oise, la Seine Maritime et Paris.
Article détaillé: Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Seconde Guerre mondiale
Le , au cours de la Bataille de France, la gare de Ham, située sur le territoire de la commune de Muille-Villette, fut victime d'un bombardement aérien de l'armée allemande qui coupa la route de Paris[19].
La minoterie de Muille est partiellement détruite au cours de la Seconde Guerre mondiale et rétablie en 1943, agrandie durant le 4equart du XXesiècle.
Fin du XXesiècle
La minoterie fonctionne jusqu'en 1985, puis ne sert qu'au stockage de blé de 1985 à 1994, année de sa fermeture définitive[20].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
La commune fait partie depuis 1793 du canton de Ham[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune fait toujours partie, est modifié, passant passe de 19 à 67 communes.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Hamois, qui succédait au district de Ham, créé en 1960, que Brouchy avait rejoint en 1961.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[21], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il «s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants»[22].
La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[23],[24].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].
En 2019, la commune comptait 851 habitants[Note 3], en augmentation de 1,79% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
147
174
179
192
251
269
262
331
345
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
331
344
314
335
330
324
310
356
379
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
383
381
367
376
543
608
630
654
645
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
804
816
822
800
745
785
791
830
823
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
851
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
L'école primaire (maternelle et élémentaire) compte 104 élèves à la rentrée 2018[34].
Équipements
La mairie a été déplacée en 2017 dans les locaux d'une ancienne maison d'habitation et ses bâtiments d'exploitation agricole. L'ancienne mairie est réhabilitée pour servir de cantine aux enfants des écoles[35].
Économie
La commune a perdu une grande partie de son activité industrielle dans la secteur de l'agro-alimentaire: minoterie et conserverie de légumes. Elle a gardé[Quand?] une usine spécialisée dans la fabrication de caoutchouc synthétique[réf.nécessaire].
Les activités commerciales se sont développés notamment dans le secteur de l'alimentation et des produits de consommation courantes[réf.nécessaire].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Médard. Initialement du XVIesiècle, elle a été ruinée et reconstruite à différentes reprises.
Ancienne minoterie, 11 rue de Flamicourt. Construite en béton armé à six étages carrés, après les destructions de la Première Guerre mondiale en 1928 et 1835, elle comptait plus de vingt salariés en 1962[36]. Fermés depuis 1994, les Grands Moulins de la Somme sont démolis en 2017, dans le cadre de la revitalisation du centre-bourg de Ham et de son pôle gare[37].
Conserverie Gaillard, puis SICA du Vermandois, 5 rue de Paris, construite au milieu du XXesiècle, probablement d'abord sous la raison sociale chacun, puis SICA du Vermandois. Elle comptait 65 salariés en 1893[38].
Huilerie Lefrant et Rigaud, actuellement puis Lefrant Rubco S.A., 64 rue de Paris, initialement fabrique d'huile pour éclairage à base d'oeillette connue en 1850, et disposant alors d'une machine à vapeur, de deux fourneaux et une forge avec au total 21 salariés. Elle est transformée en usine de caoutchouc vers 1902. Reconstruite vers 1920 après les destructions de la Première Guerre mondiale avec 5 cheminées et de nombreux appareils à vapeur vers 1930, elle subit d'importantes destructions au début de la Seconde Guerre mondiale, en 1940.
Les ateliers, magasins et entrepôts ont été achevés avant 1955; l'usine poursuit son activité (caoutchouc expansé, factices) sous la raison sociale Lefrant Rubco et compte 45 salariés en 1983[39],[40].
Cimetière militaire allemand de Muille-Villette.
Cimetière militaire britannique: il jouxte le cimetière allemand.
L'église Saint-Médard.
Autre vue de l'église.
L'école.
Le monument aux morts.
Arrière du monument aux morts.
Chapelle.
Personnalités liées à la commune
Guy Lefrant (1923-1993), cavalier, médaillé olympique lors de trois olympiades et dans trois épreuves différentes. Né à Muille-Villette.
Héraldique
Blason
De gueules au pal d'or accosté de quatre demi-vols du même, adossés deux à deux.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Bibliographie
Abbé Paul Decagny, Ham et ses environs, réédition partielle de Histoire de l'arrondissement de Péronne (1867), Paris, Le Livre d'histoire Lorisse, 1996 (ISBN2-84178-073-2)
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, t.2, Amiens, Archives départementales de la Somme, , p. 90, vue 51/267.
Cyrille Chaidron, De l’argile à la poterie: Une archéologie de la céramique dans le nord de la France, Amiens, Ed. Conseil Général de la Somme-Samara, , 16p..
Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, t.2, Amiens, Archives départementales de la Somme, .
Paul Decagny, L'arrondissement de Péronne, ou recherches sur les villes, bourgs, villages et hameaux qui le composent, J. Quentin, , 607p. (lire en ligne), p.605.
Comité d'organisation pour la commémoration du cinquantenaire de la Bataille de la Somme dans le secteur de Ham, Ham: mai/juin 1940, 20 jours contre les panzers, Amiens, Conseil général de la Somme, 1990
Arnaud Brasseur, Cercle cartophile de la région hamoise, «Les Grands moulins de la Somme, d'hier à aujourd'hui», Le Journal de Ham, nos8/2017, , p.6.
V.F.; C.La., «Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur», Le Courrier picard, (lire en ligne)«Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle».
«Dernière réunion pour les élus du pays hamois», Le Journal de Ham, no50, , p.5«Éric Legrand peut conclure: «Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme: une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle».
«Bruno Delhaye médaillé», Le Journal de Ham, nos2/2017, , p.8.
«Le premier adjoint de Muille-Villette se présente face au maire», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Toutes les écharpes ont trouvé preneur», Le Journal de Ham, nos15/2014, , p.2 (ISSN0755-1398).
Benjamin Merieau, «À Muille-Villette, trois années marquées par les chantiers: Jean-Claude Chasselon a lancé de nombreux travaux depuis son élection en 2014», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Après un mandat dans l’ombre du maire de Muille-Villette Patrick Souply, en tant que premier adjoint, Jean-Claude Chasselon n’a pas hésité à se présenter contre son ex-ami en politique, il y a trois ans».
«Une mairie flambant neuve à Muille-Villette: La mairie a déménagé d'une centaine de mètres pour se moderniser», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Vincent Fouquet, «Les grands Moulins de Muille-Villette entrent dans leur phase finale de démolition: Les travaux ont débuté il y a deux semaines. Et ils devraient être spectaculaires encore au moins deux semaines», Le Courrier picard, (lire en ligne).
Justine Esteve, «La maison Lefrant abandonnée: Avant elle était la base d’une entreprise solide», Le Journal de Ham, nos51/2017, , p.10«Durant les deux guerres (14-18 et 39-45), la famille Lefrant est touchée par la destruction de sa société. Mais deux fois, elle sera reconstruite et son activité pourra perdurer. Après avoir changé de nom de nombreuses fois, l’entreprise de Muille-Villette a adopté le nom de Lefrant-Rubco SA depuis 1982».
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