Brouchy est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Le village est situé à quatre kilomètres au sud de Ham, à la limite du département de la Somme, vers l'Aisne et l'Oise, au milieu de prairies[1].
Limité au nord par la ligne d'Amiens à Laon, il est aisément accessible par les anciennes routes nationales RN 337 (actuelle RD 937) et RN 32 (actuelle RD 932).
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no53, Roye - Esmery-Hallon - Ham)[2].
Le village est baigné par le ruisseau de Bayne ou Beyne, affluent de la rive gauche de la Somme, dans laquelle il se jette à Ham.
Urbanisme
Typologie
Brouchy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ham, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,4% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (89,1%), zones urbanisées (7,6%), forêts (2,1%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1%), zones agricoles hétérogènes (0,3%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Brouchy, Brociacum et Bruciacum, est désigné sous la dénomination de Bruci en 1135, Broci en 1169. Brouci en 1355, puis Bruchy et Brouchi dans les siècles suivants.
L'origine de ce lieu appartiendrait à l'époque gauloise, si l'on peut en rapporter l'étymologie au mot celtique Bruch, qui signifie marécage, endroit bas et humide[1].
Histoire
Le premier monument historique où il soit fait mention de Brouchy est une charte du concernant une terre et une hostise accordées à l'abbaye Saint-Éloi de Noyon au village de Brouchy: terram et hospitem unum apud Bruci[1].
En 1170, Raoul de Brouchy, chevalier, confirme à l'abbaye de Ham la terre de Brouchy[1].
Mort en 1305, Jean, sire d'Aubigny, repose dans l'église comme en atteste la pierre tombale sculptée d'un heaume rabattu et ajouré[10],[11],[12]
Première Guerre mondiale
Pendant une partie de la guerre, la commune est occupée par l'armée allemande, qui y installe une Kommandantur[13]. L'occupant détruit systématiquement le village[14],[15],[16].
À la fin de la guerre, la commune est considérée comme totalement détruite[17]. Elle a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [18].
Articles détaillés: Occupation de la France du Nord-Est par l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale, Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Seconde Guerre mondiale
Brouchy a été également décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze, par décret du [19].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
La commune fait partie depuis 1793 du canton de Ham[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune fait toujours partie, est modifié, passant passe de 19 à 67 communes.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Hamois, qui succédait au district de Ham, créé en 1960, que Brouchy avait rejoint en 1961.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[21], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le 30 mars 2016 prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il «s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants»[22].
La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[23],[24].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].
En 2019, la commune comptait 497 habitants[Note 3], en diminution de 7,28% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
474
442
531
442
482
503
461
487
540
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
539
560
600
585
559
547
552
541
552
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
557
571
528
450
495
410
454
488
554
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
559
612
618
634
635
578
594
588
572
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
524
497
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
En 2012, les enfants du village sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal géré par le syndicat intercommunal qui regroupe Brouchy et Eppeville[32].
Manifestations culturelles et festivités
La ché 10 km ed'Brouchy (course des 10 km de Brouchy) est organisée depuis 2014. Sa 4eédition a eu lieu en juin 2017[33].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin[34] comporte des ouvertures romanes, la nef en constitue la partie la plus ancienne.
Elle contient un christ en croix, en bois du XIXesiècle[35], un autel avec gradin, tabernacle et retable en bois, dont la partie la plus ancienne date de la fin du XVIIesiècle[36] et un tableau de retable représentant l'adoration des Mages, de la fin du XVIIeou du début duXVIIIesiècle[37].
Oratoire dédié à la Vierge, de 1958, année mariale[38].
L'église Saint-Martin.
L'église, sous un autre angle
Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Blason
De gueules à deux chevrons d'argent accompagnés de trois trèfles d'or.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
dessin dans Société des antiquaires de Picardie. Fondation Edmond Soyez, La Picardie historique et monumentale. tome 6.arrondissement d'Amiens, Amiens, Imprimerie Yvert et Tellier, 1893-1899, 380-490p. (lire en ligne).
«Brouchy (80): Ordre allemand, réquisition d'œufs et de beurre:», Académie de Lille: Témoignages divers. Récits et expériences d'instituteurs, d'élèves et d'anciens soldats, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
V.F.; C.La., «Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur», Le Courrier picard, (lire en ligne)«Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle».
«Dernière réunion pour les élus du pays hamois», Le Journal de Ham, no50, , p.5«Éric Legrand peut conclure: «Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme: une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle».
«Brouchy et le Pays Hamois pleurent Michel Fagart», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Son engagement l’a logiquement amené à occuper des fonctions exécutives. D’abord comme maire où il aura notamment permis la réalisation d’une salle des fêtes. Mais aussi comme président du District Urbain du Pays Hamois, de 1989 à 1995, l’ancêtre de la communauté de communes».
«Marc Barbier parraine Macron», Le Journal de Ham, nos10/2017, , p.19«Habitué à soutenir les candidats écologistes lors de chaque présidentielle, Marc Barbier (maire de Brouchy) a offert son parrainage à Emmanuel Macron. «De toute façon, je ne suis plus membre d’Europe Écologie Les Verts depuis deux ans, ils sont trop compliqués.».
«Marc Barbier sera épaulé par quatre adjoints à Brouchy», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Sans surprise, Marc Barbier, 70 ans, retraité et vainqueur des municipales du 15 mars, a été reconduit dans ses fonctions de maire pour un troisième mandat».
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.276 (ASINB000WR15W8).
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