Cuts est un bourg rural de la vallée de l'Oise situé dans la région naturelle du Soissonnais, à 8 km au sud-est de Noyon, proche du département de l'Aisne, à 26 km au nord-est de Compiègne et à 28 km au nord-ouest de Soissons, traversé par l'ancienne route nationale 334 (actuelle RD 934).
Le sud du territoire communal est occupé par la Bois de Cuts dont le faitage se trouve à 152 m d'altitude et le Mont de Choisy, qui culmine, lui, à 128 m d'altitude.
Louis Graves indiquait en 1851 que le territoire communal «constitue une plaine assez vaste, découverte.,bornée vers le sud par le mont de Choisy, au pied duquel est situé le chef-lieu[1]».
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 10,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Chauny», sur la commune de Chauny, mise en service en 1988[8] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11°C et la hauteur de précipitations de 724,4 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Saint-Quentin», sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 32 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10°C pour la période 1971-2000[12] à 10,3°C pour 1981-2010[13], puis à 10,8°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Cuts est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Noyon dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,8% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (37,8%), forêts (22,2%), zones agricoles hétérogènes (19,3%), prairies (12,7%), zones urbanisées (8%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 440, alors qu'il était de 415 en 2013 et de 407 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 84,9% étaient des résidences principales, 8,3% des résidences secondaires et 6,7% des logements vacants. Ces logements étaient pour 96% d'entre eux des maisons individuelles et pour 3% des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cuts en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (8,3%) supérieure à celle du département (2,5%) et à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,9% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (79,9% en 2013), contre 61,4% pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
8,3
2,5
9,7
Logements vacants (en%)
6,7
7,1
8,2
Toponymie
La localité a été désignée comme Cus, Cutz, Cuz, Culz, Cust (Cuhuca en 1010 , Cultia, Cusia)[1].
Histoire
Antiquité
Des structures gallo-romaines ont été découvertes en 1974 le long de la RN 334, ancienne voie romaine reliant Amiens à Reims et elle-même tronçon de la voie Milan-Boulogne-sur-Mer, connue localement sous le nom de Chaussée Brunehaut. Les vestiges sont orthogonaux à celle-ci sur plus de 800 m de long, et laissent penser qu'il s'agirait d'un vicus, abritant peut-être une garnison à l'entrée du plateau du Soissonnais et datable du Iersiècle[22]. Ces fouilles ont également mis en évidence deux zones dépotoirs et plusieurs fours d'un atelier de potier datant du IIIesiècle. Le vaisselier retrouvé correspond à de la céramique culinaire et de stockage visible au Musée du Noyonnais[23]: série de plats et cruche à bec tréflé en terre cuite (dépôt archéologique de Noyon), petits pots (MN1187 et MN1194), pichet (MN1192) et coupe (MN1193) en terre cuite.
Moyen Âge
Le Trésor de Cuts est constitué de 1 107 monnaies d'argent ((deniers de Paris et d'Hugues Capet, du comté de Champagne, oboles de Lothaire, de Robert II de Quentovic, comtale d'Amiens,...) émises de la fin du Xe au début du XIesiècle. Découvert en 1998 par deux chasseurs de vestiges de la Première Guerre mondiale, il est déposé depuis 2016 à la Bibliothèque nationale de France[24],[25].
Temps modernes
Émile Coët indique «Cuts eut beaucoup à souffrir pendant les guerres de religion. Les troubles de la Fronde, obligèrent les habitants aisés à se retirer dans les villes fortes. Les fermiers continuaient à jouir des terres sans bail, et pour des prix modiques. Un arrêt du conseil du ordonna aux détenteurs des terres qui n'avaient pas de baux, à laisser leurs terres; elles étaient cultivées alors aux frais des anciens détenteurs. Mais les nouveaux fermiers étaient exposés à voir leurs fermes brûlées, ainsi que leurs instruments aratoires. Dans cette situation les champs restèrent sans culture. De là une des causes de la famine qui régna en 1709, à Cuts et dans tous les environs. Le blé valut jusqu'à vingt livres les cinquante litres. La misère était profonde et beaucoup de personnes moururent de faim. En 1773, une épizootie régna sur les bêtes à cornes, d'après le rapport de l'artiste vétérinaire, la maladie était déterminée par la présence d'une espèce de ver appelé: Crinon, qui se trouvait dans les intestins des animaux. Le claveau causa aussi en 1784, une grande mortalité dans la race ovine. Il tomba cette année une énorme quantité de neiges dont la fonte amena des inondations. L'été fut d'une grande sécheresse et la récolte fut mauvaise. Une maladie épidémique vint en 1786, frapper les habitants de Cuts; suivant le rapport du chirurgien Dolignon, cette épidémie aurait été une fièvre putride (typhoïde) Le , une grêle épouvantable tomba sur le territoire de Cuts et anéanti les récoltes dans un grand rayon. Les pertes furent considérables; quelques secours, bien insuffisants, furent distribués aux sinistrés. Ce fléau fut une des causes de la disette qui régna en 1789, on faisait du pain avec moitié de farine d'avoine, un quart de blé et des féverolles ou des vesces. Cette mauvaise nourriture causa des maladies, et malgré tous les soins du chirurgien Lepage, l'épidémie fit beaucoup de victimes[26]».
A la fin de l'Ancien Régime, la seigneurie de Cuts, réunie à celle de Camelin appartient aux Berthe de Pommery[1]. Elle faisait alors partie du bailliage de Chauny, de l'élection de Noyon et de l'intendance de Soissons[26].
Époque contemporaine
En 1851, la commune possède un presbytère, une école, une carrière et quelques parcelles de friches. On y comptait alors une carrière, un
moulin à vent, deux filatures de coton. Les cultures concernaient essentiellement du chanvre, du lin, des pommes à cidre. De nombreux tisserands y travaillaient[1].
Cuts au tout début du XXesiècle
Vue générale.
La mairie.
La place de la mairie.
Le château.
Le château.
Le château et le clocher de l'église
Première Guerre mondiale
Cuts est largement concernée par la Première Guerre mondiale: elle est envahie par l'armée allemande dès le et est le siège d'importants combats
Les destructions de la Première Guerre mondiale
Le château
Le château
Pommiers coupés à Cuts, le
Tombe d'un officier allemand Photo prise le
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[27] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [28].
Articles connexes: Occupation du Nord-Est de la France par l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise. Elle fait partie depuis 1802 du canton de Noyon[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la composition de ce canton est modifié et regroupe désormais 42 communes.
Intercommunalité
La commune fait partie de la communauté de communes du Pays Noyonnais, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Caisnes dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI).
À la rentrée 2021/2022 les 131 élèves fréquentent l'école maternelle de Cuts (2 classes), l'école primaire de Cuts (2 classes) et l'école de Caisnes (2 classes). Habituellement, ils poursuivent leurs études au collège Louis-Pasteur de Noyon[37].
Postes et télécommunications
Cuts dispose d'une agence postale communale, ouverte le matin[38].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[40].
En 2019, la commune comptait 981 habitants[Note 8], en augmentation de 4,7% par rapport à 2013 (Oise: +1,72%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 159
1 209
1 365
1 304
1 448
1 454
1 463
1 428
1 449
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 407
1 319
1 170
1 106
998
915
830
794
791
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
751
763
739
589
717
709
667
614
667
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
669
667
641
689
736
858
945
941
969
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
981
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,8%, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,0% la même année, alors qu'il est de 22,8% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 485 hommes pour 498 femmes, soit un taux de 50,66% de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[42]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
4,8
5,7
75-89 ans
10,8
15,2
60-74 ans
15,0
23,8
45-59 ans
19,7
20,3
30-44 ans
18,7
13,9
15-29 ans
13,4
20,7
0-14 ans
17,6
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[43]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,3
5,3
75-89 ans
7,5
15,1
60-74 ans
15,8
20,9
45-59 ans
20,1
19,5
30-44 ans
19,4
17,9
15-29 ans
16,5
20,8
0-14 ans
19,4
Manifestations culturelles et festivités
Le concours international d'attelage de tradition s'est tenu au château de Cuts de 1986 à 2018[44],[45]
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La nécropole nationale de Cuts, créé en 1920, au bord de la RD 934, en direction de Gournay. Sur une superficie de plus d'un hectare, elle contient 3 296 corps, dont 1 770 en ossuaires. Elle regroupe les tombes issus d'une dizaine de cimetières militaires provisoires des batailles de l'Oise de la Première Guerre mondiale, auxquels s'ajoutent des tombes, essentiellement musulmanes, de soldats de la Seconde Guerre mondiale tombés le 5 juin 1940, lors de la bataille de France de la Seconde Guerre mondiale[46],[47],[48]
La nécropole nationale de Cuts
Le château de Cuts[49] a été construit en 1636 à l'emplacement d'un édifice plus ancien sur l'ordre de Jean Vielsmaisons, gentilhomme de la chambre du Roi et seigneur de Cuts. L'édifice est entièrement remanié à la fin du XIXesiècle: charpentes refaites, exhaussement d'un étage, aménagement d'un pavillon en façade sud, et d'une galerie en façade nord. En 1914, quand la guerre éclate, le château est la propriété de la famille Girot de Langlade. Les bâtiments sont endommagés dès mi-septembre, lors de la contre-attaque française. À la suite de la prise de Cuts par les Allemands, il est réquisitionné par l'armée qui y installe sa Kommandantur. Des animations y sont également organisées pour divertir les soldats qui reviennent du front situé à quelques kilomètres. Le château connaît par la suite un sort funeste: lors du repli stratégique opéré par l'armée allemande en 1917, les Allemands l'incendient et détruisent le pigeonnier avant de quitter les lieux. Resté en ruine jusqu'en 1926, sa restauration, effectuée à l'identique (hormis la création de douves), a respecté le parti architectural du XVIIesiècle: un corps de logis central surmonté d'un fronton triangulaire et accosté de deux ailes en retour d'équerre. Les abords et les jardins sont également réaménagés à cette période, dans un style traditionnel teinté d'Art déco.
Le château de Cuts
Le château et son parc
Façade du château.
On peut également signaler:
L'église Notre-Dame, adossée au parc du château et largement reconstruite à l'identique après la Première Guerre mondiale. Elle remonte aux XIIIe, XVIeetXIXesiècles. Les fenêtres des chapelles sont garnies de vitraux réalisés vers 1925 par le maître verrier Raphaël Lardeur et consacrés essentiellement à des saints[50]
Monument aux morts des soldats de l'archipel des Comores du 1erbataillonde tirailleurs somalis (1918).
Le village est traversé par un sentier de randonnée de pays (GRP) qui le relie au sentier de grande randonnée GR 12A.
L'église.
Le monument aux morts.
Le monument aux morts du du 1erbataillonde tirailleurs somalis, réédifié en 2014 et succédant à un monument de 1961.
Base d'un calvaire commémorant les soldats tués pendant les batailles de cuts (1914) et du Mont de Choisy (1918).
Personnalités liées à la commune
Pierre de La Ramée (1515-1572), logicien et philosophe français converti au calvinisme et assassiné durant les massacres de la Saint-Barthélemy, est né à Cuts.
Baronne Pierre Girot de Langlade, née Lucie Stern (1882-1944), châtelaine de Cuts[51],[52]
L. Gasching, «Le château de Cuts et ses seigneurs - La communauté des habitants: Essai d'histoire locale», Comité Historique et Archéologique de Noyon, Comptes-rendus et mémoires, t.XXV (deuxième partie), , p.9-122 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
Frédérique Duyrat (dir.), Bruno Foucray, Marc Bompaire et Jean-Yves Kind, «Le trésor de Cuts (Oise).», dans Trésors monétaires XXVII: Monayage de France, des derniers Carolingiens aux premiers Capétiens, Paris, OpenEdition, (ISBN9782717727708, DOIhttps://doi.org/10.4000/books.editionsbnf.2980, lire en ligne).
Carte spéciale des régions dévastées: 22 SO, Laon [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Noyon, arrondissement de Compiègne (Oise), Beauvaix, Achille Desjardins, , 236p. (lire en ligne), p.63-65, sur Google Books.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jean Pierre Angot et André Rapin, «Cuts: canton de Noyon (Oise)», Revue archéologique de l'Oise, vol.14, no1, , p.4-5 (lire en ligne), sur Persée.
Émile Coët, Notice historique et statistique sur les communes de l'arrondissement de Compiègne, Compègne, A. Mennecier, , 462p. (lire en ligne), p.249-255, sur Gallica.
L. G., «Après vingt-trois ans d'attente, la maternelle va voir le jour», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne)«En 1982, une classe maternelle voit le jour dans les locaux municipaux, tandis que la petite école du village abrite trois classes de primaire. «A l'installation de cette classe maternelle dans la mairie, il y a vingt-trois ans, l'inspecteur d'académie de la circonscription s'adressant au maire de l'époque, Charles Poggioli, avait déclaré à l'inauguration: C'est à titre provisoire et exceptionnel, mais il est du provisoire qui dure, et nous ne serons peut-être
tous les deux plus là quand vous aurez une nouvelle école», rappelle Guy Godefroy, l'actuel maire de Cuts».
L.G., «René Blancke se succède à lui-même: Le maire avait démissionné le 29 janvier», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne).
«Michel Marchand repart», Le Courrier picard, (lire en ligne)«L'élu, qui avait annoncé dans nos colonnes, en décembre, qu'il briguerait un deuxième mandat en mars, a évoqué la récente rénovation des vitraux de l'église».
Réélu pour le mandat 2014-2020: «Cuts», Cartes de France (consulté le ).
S.L.B., «Un collectif d’élus mécontents émerge au Pays noyonnais», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Premier magistrat de Cuts, Guy Godefroy appuie: «Lors de la première conférence des maires du Pays noyonnais, lundi dernier, le point sur l’aide aux travaux des communes a été balayé, soi-disant par manque de temps…».
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