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Montvendre est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Montvendre

La mairie.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Valence Romans Agglo
Maire
Mandat
Bruno Servian
2020-2026
Code postal 26120
Code commune 26212
Démographie
Gentilé Montvendrois, Montvendroises
Population
municipale
1 200 hab. (2019 )
Densité 70 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 52′ 21″ nord, 5° 01′ 24″ est
Altitude Min. 157 m
Max. 646 m
Superficie 17,24 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Valence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Crest
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Montvendre
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Montvendre
Géolocalisation sur la carte : France
Montvendre
Géolocalisation sur la carte : France
Montvendre

    Géographie



    Localisation


    Le village de Montvendre est situé à 11 km de Valence et à km au sud de Chabeuil, au pied des contreforts du Vercors.

    Malissard Chabeuil Chabeuil
    Barcelonne
    Beaumont-lès-Valence N Barcelonne
    Combovin
    O    Montvendre    E
    S
    Beaumont-lès-Valence
    Montmeyran
    Montmeyran
    La Baume-Cornillane
    La Baume-Cornillane
    Combovin

    Relief et géologie


    La commune de Montvendre est située dans la plaine de Valence[1].

    Sites particuliers :

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    Géologie

    Montvendre est composé de sols argileux[2].


    Hydrographie


    Le village est au confluent de deux rivières, le Riousset et le Bost, qui prennent leur source toutes les deux sur la commune de Barcelonne. Leurs eaux se jettent dans la Véore.


    Climat


    Article connexe : Climat de la Drôme.

    La commune de Montvendre jouit, avec sa partie plaine, d'un climat chaud en été de 25 à 40 degrés en période de canicule, plutôt sec de juin à septembre.
    Elle bénéficie d'un ensoleillement important (plus de 200 jours par an en moyenne). Le brouillard est rare.
    En hiver, les contreforts du Vercors sont plus enneigés que la plaine et plus froid (-5 à -15 degrés).
    Le vent du nord, le mistral, peut être fort (le village est protégé de ce dernier par un coteau). Le vent du sud est annonciateur de nuages, voire de la pluie[réf. nécessaire].


    Voies de communications et transports


    La commune est desservie par la RN 538.

    La commune est traversée (à l'ouest) par le TGV Méditerranée. La gare TGV la plus proche est celle de Valence-Alixan.


    Urbanisme


    Vue de Montvendre depuis le calvaire.
    Vue de Montvendre depuis le calvaire.

    Typologie


    Montvendre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,4 %), forêts (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), prairies (2,5 %), zones urbanisées (1,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].


    Morphologie urbaine


    Le village est situé au pied d'une colline calcaire, à l'abri du vent du nord[réf. nécessaire].


    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN, ordre alphabétique)[9] :

    Autre liste des quartiers[10] :

    Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

    en 1430 : crosus de Blanhiaco (terrier de l'évêché de Valence)[13].
    en 1483 : in Blanaco (terrier de Beaumont)[13].
    au XIXe siècle : jas de Blagnat (Carte d'état-major)[13].
    en 1891 : Blagnat : quartier des communes de Montvendre et Montmeyran[13].
    en 2004-2021 : il est mentionné dans une liste des quartiers[10].
    en 1677 : la grange des Ferranz (terrier de l'évêché de Valence).
    en 1891 : Les Ferrands.
    en 1508 : terra Romyorum (terrier de l'évêché de Valence).
    en 1547 : la terre des Romyeulx (terrier de l'évêché de Valence).
    en 1891 : Les Romieux, hameau de la commune de Montvendre.
    en 1508 : Chiranova seu Loberia (terrier de l'évêque de Valence)[16].
    au XVIIIe siècle : Laubarie (Carte de Cassini)[16].
    en 1891 : L'Obérie[16].
    vers 2020 : L'Oberie[9].
    Le toponyme dériverait soit de laub ou lub (feuillage ou arbre) soit de aubière (lieu planté de peupliers blancs, auba)[réf. nécessaire].

    Logement


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    Projets d'aménagement


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    Risques naturels et technologiques


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    Toponymie



    Attestations



    Étymologie


    La première partie du toponyme provient du latin mons « montagne, mont, élévation » qui peut désigner une simple colline, en pays de plaine.

    La deuxième partie viendrait du latin Venus (génitif Veneris) :


    Histoire


    Article connexe : Histoire de la Drôme.

    Préhistoire


    Paléolithique moyen : des éclats levallois épais ont été trouvés près du pont de Chaillard, sur la Véore, par monsieur Garnier[31],[32].

    Le premier âge du Fer est attesté sur les marges orientales de la plaine de Valence, notamment sur les communes de Montélier, de Chabeuil et de Montvendre[33].
    Des fouilles ont été faites lors de la construction de la ligne TGV Méditerranéen entre Lyon et Marseille. À Chabeuil, il ne s'agit que de mobilier épars ; en revanche, les sites des Claveysonnes (Montélier) et des Châtaigniers-nord (Montvendre) ont livré quelques structures[34].
    Un habitat hallstattien a été découvert, avec plusieurs tessons de céramique[35].


    Protohistoire


    La plaine de Valence fait partie du territoire de la tribu gauloise des Segovellaunes[36].


    Antiquité: les Gallo-romains


    L'origine latine du toponyme laisse penser à la présence d'un temple de Vénus sur la commune. Certains historiens pensent à une reconversion romaine d'un ancien lieu de culte gaulois[réf. nécessaire].
    Aucune trouvaille archéologique n'a été faite concernant un lieu de culte quelconque[20].

    Lors de la construction de la ligne TGV Méditerranéen, au quartier Les Châtaigniers, les fouilles ont permis la découverte des plus anciennes productions kaolinitiques du secteur (dans un lot daté provisoirement du milieu du Ier siècle avant notre ère). La moitié du vaisselier est constituée de céramiques communes grises dont le répertoire s'apparente en partie à celui des pâtes rouges[37].

    Des pièces de monnaie romaines ont été trouvées au Champ du Pin près du hameau des Ferrands[réf. nécessaire].
    Sur ce même lieu a été mis au jour, lors d'un aménagement de la ferme équestre Les Pialoux, un moulin de type pompéien associé à une probable villa[38].

    La plus grande partie de la plaine de Valence était divisée en lots carrés distribués aux vétérans de l'armée.
    Le long de l'ancienne voie gauloise, devenue romaine, de Vienne à Cavaillon, on suppose l'existence de villae, de riches propriétés, avec des allées plantées d'arbres perpendiculaires à la voie. Ces villas avaient souvent des cimetières dans leur voisinage, ce qui expliquerait les toponymes Grand Ossel et Petit Ossel bien que l'on n'ait jamais retrouvé d'ossements[20].

    Vers 440 : des Alains sont installés dans la plaine de Valence par les autorités romaines[20].


    Du Moyen Âge à la Révolution


    Lors du partage de l'empire carolingien, Montvendre fait partie du royaume de Lothaire. Le territoire passe ensuite au royaume d'Arles puis au Saint-Empire romain germanique[20].

    La première mention du village date de 1100 (document de l'abbaye de la Collégiale Saint-Barnard de Romans-sur-Isère, preuve que cette dernière y avait certains droits féodaux[20].

    Le village est bâti au pied de la colline où se dresse le château fort (dont il ne reste que la motte castrale)[réf. nécessaire].

    La seigneurie
    Humbert de Montvendre (fils de Pierre)[20], « croyant racheter ses fautes », donne Montvendre et Beaumont à Oddon de Chaponnay, évêque de Valence[réf. nécessaire]).
    Histoire détaillée

    En 1157, l'empereur Frédéric I Barberousse donne pouvoir à l'évêque de Valence sur un certain nombre de places, dont Montvendre[20].

    En 1178 : en Arles, Guillaume Ier de Poitiers, comte de Valentinois, intervient en faveur des chanoines de Saint-Ruff pour leurs possessions à Montvendre et à Montmeyran[41].

    XIIe siècle : un prieuré de moines bénédictins dédié à Saint-Pierre-aux-Liens était situé sur le promontoire au centre de la commune. Ce prieuré dépendait de Beaumont et, par delà, de la puissante abbaye de la Chaise-Dieu (Haute-Loire). L'église du prieuré était probablement paroissiale ; ses desservants (deux ou trois) percevaient les dîmes. Un cimetière devait exister à côté de la chapelle (mais il ne sera attesté qu'en 1305 avec une donation de Briande Ebrand demandant à y être inhumée[20].

    En 1283, l'évêque de Valence Jean de Genève est impliqué dans le conflit sanglant (débuté en 1189) entre les comtes de Poitiers-Valentinois et les évêques de Valence et de Die[réf. nécessaire].
    Il fait construire un véritable système fortifié (château, remparts, porte, donjon et garnison). la construction en est confiée aux chanoines augustins de Saint-Ruf de Valence[20]. Il n'en reste aujourd'hui que la porte fortifiée[réf. nécessaire]. L'évêque ordonne aussi la construction d'une chapelle dédiée à Sainte-Marie. On ne sait pas s'il faut confondre ce sanctuaire avec l'église Saint-Blaise construite par la suite en dehors des murs, à côté de la porte[20].
    Un capitaine-châtelain est chargé de la défense, de l'administration et de la justice épiscopale. Il perçoit les droits sur la cuisson du pain (four banal), sur la mouture des grains (moulin)[20].
    Les chanoines reçoivent les deux-tiers des dîmes, le prieuré Saint-Pierre le tiers restant[20]. Aucun document ne permet de savoir comment fonctionnaient les consuls qui représentaient les habitants[20].

    En 1288, le couvent de Saint-Ruff achète à Arnaud le lieu Basterii (près du château de Montvendre) afin d'y construire une grange, une maison plane ou forte, une bastide avec oratoire[42].

    En 1289, un acte de cession mentionne le château de Montvendre. Le monastère de Sainte-Croix de Quint tombait en décadence et ne pouvait se relever seul. Afin d'y remédier, Jean de Genève, évêque de Die (par un acte du 4 des calendes de novembre () 1289, donné dans le château de Montvendre et ratifié par le chapitre de Die) céda le prieuré et ses dépendances aux Hospitaliers de Saint-Antoine-de-Viennois[43].

    Les XIVe et XVe siècles sont marqués par les ravages des bandes de pillards (les routiers) et les conflits. Au cours de cette période instable, les habitants de Montvendre doivent composer avec les villages alentour afin d'organiser leur protection. Chaque communauté participait en fournissant de l'argent pour l'achat d'armes et en fournissant des soldats[20].
    En 1311, Montvendre est envahi par les mercenaires d'Arnaud du Peloux[réf. nécessaire].

    Près du cimetière et de l'actuelle église Saint-Pierre, un lieu-dit la Confrérie" rappelle la confrérie du Saint-Esprit qui était chargée de venir en aide aux pauvres en période de disette[20].

    L'histoire de Montvendre est influencée par la présence des papes installés en Avignon en 1309.

    XIVe siècle : un nouveau château est construit par les évêques de Valence. Le corps de logis est flanqué d'une tour ronde et d'une tour carrée[réf. nécessaire].

    Vers 1419, Montvendre est momentanément rattaché aux possessions du duc Amédée VIII de Savoie[20].

    En 1430, le terrier (ou rôle de taxe de l'évêque de Valence) nous donne de nombreuses informations sur les propriétés et leurs détenteurs[20] :

    Les noms Dorcinas, Ferrand, Romieux font référence aux fondateurs des hameaux des XIIe et XIIIe siècles.

    En 1432, les habitants de Montvendre se rebellent contre l'évêque de Valence. Ils contestent les distances de plus en plus importantes qui leur sont imposées pour aller chercher des meules :

    Après 1472, les remparts, l'église et la tour sont réparés[20].

    Début XVIe siècle : Montvendre bénéficie de la prospérité générale du royaume[20] :

    L'évêque de Valence choisissait, pour administrer sa seigneurie, ses châtelains parmi les riches familles de la région : les seigneurs d'Urre (Eurre), la famille d'Allard (arrivée peu après) et un certain Jean de Flotte (cousin d'un gouverneur de Romans) qui tenait ses droits des Castellane. La maison-forte de Jean de Flotte se trouvait au milieu de la plaine ; elle était dite Molières (de molle, mouille « marécages »[20].

    Jean Allard fut anobli par Louis II, roi de Naples, comte de Provence en 1386. Les Allard-Montvendre sont une branche de cette famille, passée en Dauphiné et fixée dans le Valentinois. Noble Gabriel Allard, écuyer, seigneur de Montvendre, au diocèse de Valence, eut un fils Gaspard Allard, seigneur de Montvendre, qui continua la lignée. De lui, descendait noble Pierre Allard, marié en 1730 avec Marguerite du Faur de Montjeau.
    Il existe encore de nos jours un quartier nommé Allard où se trouve une belle bâtisse seigneuriale[réf. nécessaire].

    Cette stabilité prospère prend fin avec les guerres de Religions. Contrairement à ses voisins comme Beaumont, La Baume-Cornillane et Montmeyran qui se convertissent au protestantisme, Montvendre reste catholique (à l'exception des bordures vers ces trois dernières communes). Montvendre subit à nouveau le passage des soldats.

    Montvendre a conservé ses registres paroissiaux depuis 1600[20].

    Le XVIIe siècle (a part le règne d'Henri IV) n'est pas une bonne période ; Montvendre souffre des épidémies de peste et d'un climat froid et humide. Des informations sont disponibles dans quelques terriers épiscopaux (non encore dépouillés en 1979)[20] :

    Démographie[17] :

    Avant 1790, Montvendre était une communauté de l'élection, subdélégation et bailliage de Valence.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Valence, dont les dîmes appartenaient au chapitre de Valence[17].


    Villeplat

    Ancienne propriété gallo-romaine[51].

    Le château de Villeplat est attesté en 1891. Le lieu est dénommé Vileplan au XVIIIe siècle (Carte de Cassini)[52] :

    1741 : Louis Starot (né en 1690) achète Villeplat pour en faire sa résidence secondaire. Il descend d'un chamoiseur suisse (Soleure) ; il est le fils d'un maître d'escrime de Romans-sur-Isère. Louis Starot s'est enrichi dans l'immobilier et a acheté, à Valence, une charge de receveur des décimes ecclésiastiques[51],[53].

    Son fils, Claude (né en 1728) est docteur de l'université de Valence et inspecteur général des postes. Il aspire à la noblesse et ajoute à son patronyme le nom de l'une de ses terres ; le patronyme devient « Starot de Saint-Germain ». Il achète les seigneuries de Montmeyran (en 1780) et, en partie, de Montvendre (en 1783). Il restaure Villeplat, conserve les cuisines avec leur grande cheminée, construit le bâtiment actuel dont le rez-de-chaussée est de style Louis XVI, organise la terrasse, la pièce d'eau et le verger[51].

    En cette veille de Révolution, le château accueille la haute société valentinoise.
    Claude a un frère, Louis, propriétaire de l'Obérie, et deux sœurs mariées chez les Lacroix-Saint-Pierre (Chabeuil) et les Bachasson de Montalivet (Montmeyran).
    Il a surtout une fille, Louise-Françoise-Adélaïde (née à Versailles en 1769) que fréquente le jeune Napoléon Bonaparte (en garnison à Valence). Claude refusera tout projet de mariage, considérant que ce jeune officier n'avait aucun avenir[51].

    Claude devient l'un des quatre fermier généraux institués en 1786 par Louis XVI. Cette fonction lui vaudra d'être guillotiné en 1794[51] à Paris.


    De la Révolution à nos jours


    En 1790, la commune de Montvendre est comprise dans le canton de Chabeuil[17].

    Le budget de la commune est de 89 livres (ou francs) : six pour la « maison commune », six pour le cierge pascal, douze pour le « valet de ville » (garde champêtre), quinze pour la « planche de Véore » (passerelle de Chialat), cinquante pour le maître d'école. Les textes parlent d'un « remonteur de l'orologe » mécanique (localisation inconnue)
    . Les recettes viennent essentiellement du « vingt-quatrième » sur les grains et le vin (132 livres 10 sols en 1789)[54].

    Le four banal était affermé contre une rente à monsieur de Saint-Germain. Les habitants décident de la création d'une régie directe[55]. Béranger des Ferrands et Rochette avance la somme de 200 livres de rente à la municipalité à recouvrer sur les usagers sous la forme d'une livre de pâte sur 36.
    Le moulin banal était affermé par l'évêque aux Visitandines de Valence. Il devient municipal et la part du meunier Liotard est réduite du 24ème au 36ème[54].

    Le moulin (et domaine attenant) est vendu aux enchères à des hommes de paille de monsieur de Saint-Germain.
    La ferme de Panette (possession des Visitandines) passe à Charles Chirouze et François Combe (des Romieux).
    Riousset (possession des Allard) passe à Victor Terras (dont le frère avait déjà acquis l'Alary). Les Saint-Germain, Claude et Louis, gardent leurs domaines qu'ils transmettront à leurs héritiers[54].

    En ces périodes de troubles, les conseillers se réunissent souvent dans l'ancienne maison consulaire au pied du coteau. Il faut fournir des grains à Valence qui crève de faim, ainsi que des hommes, des chevaux, des harnais et des charrettes à l'armée. Les hommes ont droit à une prime. Les réquisitions de matériel sont payés par les plus aisés[54].

    La commune possède une dizaine de riches propriétaires (sur les 220 habitants assujettis à l'impôt)[54] :

    La moitié des journaliers et des artisans ne payait pas plus d'une livre d'impôt. Un ouvrier agricole gagne un franc par jour en hiver, et 1 franc 16 sous en été. Un faucheur gagne deux francs. Un conducteur de charrue gagne 135 à 150 francs par an, une servante 54 à 72[54].

    Le , Gimbert, curé de Montvendre, prête serment pur et simple. Le , trois semaines après la publication de la bulle papale, il se rétracte. Il adresse au directoire la lettre suivante : « Montvendre, le 22 mars 1791. Messieurs, s'il existe une propriété sacrée et inviolable, c'est celle de la conscience. La liberté dont nous avons le bonheur de jouir ne saurait exclure la liberté de conscience. La blesser, à cet égard, quand elle est droite, c'est s'exposer aux plus cruels remords. C'est ce que j'ai éprouvé moi-même depuis la prestation du serment. Ne pouvant plus résister à ces remords, pour me mettre à couvert de peines encourues et infligées par notre Saint Père le pape à tous les assermentés, j'ai cru, pour plus de sûreté, devoir rétracter ce matin, à l'issue de la messe paroissiale, en présence du maire et autres officiers municipaux et notables, et un grand nombre de personnes réunies dans l'église, ledit serment condamné par le pape dans sa bulle ou bref du 13 avril 1791. J'espère, Messieurs, de votre justice, que vous ne désapprouverez pas cette démarche, qui ne peut que contribuer à mon salut sans donner la plus légère atteinte à ma soumission à la loi, à la nation et au roi, ni à mon patriotisme. »[56].

    Le curé Dorée fait défection ; le culte s'arrête (1793-1801) ; les biens ecclésiastiques sont vendus ; une cérémonie à la déesse Raison a lieu[54].


    Le Premier Empire

    En 1805, le nouveau curé est l'abbé Lacroix-Saint-Germain, héritier des Saint-Germain et propriétaire du château. Ce dernier est transformé en presbytère[57].

    Le premier cadastre est élaboré (il sera terminé le 17 janvier 1822 sous la Restauration)[57] :
    La commune a une superficie de 1680 hectares : 68,36 % sont en terre labourables, 18,76 en taillis (ou futaies), 11 en prés et pâtures, 4,63 en vignes. Aux Ferrands, la moitié de la surface est occupée par des bois. La plaine réunit la moitié des terres labourables. Les Dourcines réunit le tiers des vignes, bien exposées au sud. Des landes et pâtures sont présentes sur les terrains communaux, autour du village, dont ceux du Bois de la Cour.

    Ces terres sont partagées entre 272 propriétaires (202 de Montvendre, 70 des communes voisines).
    Le plus important est Jean-Pierre de Montalivet (1766-1823), ministre de l'intérieur en 1809. Il avait épousé Adélaïde de Saint-Germain le 16 août 1797, entrant ainsi en possession de 225 hectares (Villeplat, l'Obérie, une partie des terres de Molières, le Moulin, les Garennes, les Mèges, le Pré du Roi)[57]. Le 15 mai 1812, le comte de Montalivet, alors ministre de l'intérieur, attribue la somme de 500 francs à Montvendre pour calmer le soulèvement des pauvres[58][source insuffisante].

    Six habitants de la commune sont morts dans les guerres napoléoniennes : Joseph Duc (1809), Jean Serpeille (1811), François Rossignol (1812), Joseph Lagrange (1813), Pierre Mirabel (1813), François Vieux (1814)[59].


    Restauration, Monarchie de Juillet, Deuxième République

    En 1822, la commune est partagée entre 208 propriétaires. Les 13 principaux possèdent 41 % des terres. Les 90 les moins aisés ont moins de deux hectares ; ils vivent chichement sur de simples lopins, louent leurs services comme ouvrier agricole ou sont artisans en entretenant un jardin potager[57].

    Après 1823, les héritiers de Montalivet ne conservent pas les terres. Elles sont vendues, en partie, à François Bénistant, le second plus gros propriétaire, administrateur rigoureux et maire de la commune (de 1808 à sa mort en 1831). Le domaine de ce dernier comprend désormais les Châtaigniers, les Dourcines, les Romieux, et des écarts et dépendances aux Garennes, aux Mèges, à Mornas, Valensayes, Meillasolle, Pré du Roi, Théolets, Fond d'Armand, Auches, Cordières, Paluts, les Chirouzes, Chassagne. Il possède aussi des bois à Blagnat, au Bois de la Guerre, aux Crotes, etc. En 1831, il possède 500 sétérées.
    Son fils étant décédé, son héritage passe à ses quatre filles : Sophie est l'épouse de Frédéric Sayn (des Romieux), Julie est celle de Henri Delpuech (de la Rolière), Geneviève est celle d'Antoine Sauzet (de Villeplat), Rosalie est celle de François Sauzet (de Lobérie ; frère d'Antoine). Les Sayn, les Sauzet et les Delpuech deviennent les principaux notables[57].

    En 1836, est fait le premier recensement exact avec état nominatif : Montvendre compte 1005 habitants (soit une augmentation de 400 environ en 50 ans). En 1848, on compte 1100 habitants[57].

    Le patrimoine de la commune va se réduire : de 72 hectares (pâtures, landes, bois et taillis), il tombe à 51 en 1845, 23 en 1848, 9 en 1850 et 4 en 1858. Ces terrains qui servaient au bétail des plus pauvres vont être vendus à Laurent Terras, Antoine Girard, Joseph Hugon, Napoléon Morin et quelques autres, pour financer les travaux municipaux, essentiellement la construction de l'église Saint-Blaise (inaugurée en 1848) qui a coûté plus de 40 000 francs[57].

    La municipalité (maire Joseph Moulier) achète le château (presbytère) pour y mettre l'école des filles. Devant les difficultés, le maire garde le bâtiment pour lui, à ses frais.
    La mairie et l'école des garçons restent dans l'ancienne maison consulaire jusqu'en 1879[57].

    Sur le plan politique, la commune est conservatrice et respectueuse des notables : Joseph Moulier (de Lorient), Frédéric Sayn (des Dourcines); Antoine Sauzet (à l'Obérie), François Sauzet (à Villeplat).
    Il y a quelques esprits plus « avancés » : l'instituteur Cellone, venu de Briançon vers 1835, est surveillé par les autorités. Il sera révoqué en 1849. Un Chaix fera un séjour à la tour de Crest (devenu prison) en 1851[57].

    Sur le plan religieux :


    Le Second Empire

    En 1851, le 4 décembre, le coup d'état de Louis Napoléon Bonaparte déclenche un soulèvement dans la Drôme de 5 à 7000 républicains[61].
    Les protagonistes de l'insurrection sont des paysans, ouvriers, artisans et bourgeois. La répression sera forte. Les prisonniers s'entassent dans la vieille tour de Crest qui devient le symbole de la résistance républicaine dans la Drôme[62].
    Quatre Montvendrois sont condamnés : Chirouze (Pierre), cultivateur ; Clément (Jean-Louis), cordonnier ; Decès (Henri), cultivateur ; Eyme (François), tuilier[63].

    En 1856, la commune compte 1003 habitants[57].

    En 1860, à côté des agriculteurs, la commune compte[57] :


    La République

    Fin XIXe siècle

    Après 1875, la commune devient libérale. L'ancien maire Jean-André Bellier dit Rozier (propriétaire de Riousset) est un partisan de la Troisième République.

    Le village se développe[57] :

    Les tisserands sont installés rue du Four (ou du Char du Roi) : Louis Sardaillon, Pierre Boissieu (sa femme et sa fille), Pierre Lagrange, Jean Girard.
    À la Croix, réside François Sylvestre (maçon), Pierre Chambon (tailleur, avec ses deux ouvriers), Jean-Louis Clément (cordonnier, avec son fils Louis).
    La commune compte deux auberges-cabarets, en face l'une de l'autre, particulièrement fréquentés : celle de Vacher (maison Chambre actuelle) et celle de Vincent Gay (maison Bruyère) avec épicerie. Cette dernière sera transférée à la Croix par la suite[57].

    Vie quotidienne[57] :

    Les fêtes sont mal connues[57]:

    Fin XIXe siècle : Montvendre possède deux foires, les et [64]

    Début XXe siècle

    Le , le réseau téléphonique est ouvert sur Montvendre et La Baume-Cornillane[65].

    Au début du XXe siècle, une certaine aisance permet la construction (ou l'amélioration) de nombreuses maisons : un deuxième étage est ajouté ; certaines maisons traditionnelles sont remplacées par des bâtisses cubiques ; les toitures rouges de tuiles plates (venues du nord du département) apparaissent dans la plaine ; les murs de molasse laissent la place aux murs en « crapier » (mélange de gravier de rivière et de ciment)[66].

    En 1904, la Villa des Cèdres est construite par Gustave Sayn (né en 1862) à quelques pas de la maison familiale. Il y réserva toute une aile à ses collections, son laboratoire et sa remarquable bibliothèque. Ce sont d'abord ses observations sur le Crétacé inférieur qui l'on fait connaître. Il réalise une note sur le Néocomien de la chaîne de la Raye et découvre à Barcelonne un gisement urgonien extrêmement riche en gastéropodes et en rudistes[2],[67],[68]. C'est un spécialiste des ammonites[66].
    Par ailleurs, il fonde le syndicat agricole et conseille les paysans[66]. Dans ce cadre, il développe la vie culturelle en promouvant la pièce de théâtre en patois Loù Nouananto qui fût jouée à Crest, Grane, Montvendre, Étoile, et même à Valence en 1987[69].

    Vie quotidienne[66] :


    Première Guerre mondiale

    Lors de la mobilisation d'août 1914 (Première Guerre mondiale), l'instituteur de l'époque écrit que lorsque le tocsin sonne le , les paysans courbés au travail, se relèvent et consultent l'horizon. Leur première idée est qu'un incendie a éclaté. La plupart des pompiers accourent revêtus de leur costume. Sur le perron de la mairie, lecture est donnée par le maire de l'ordre de mobilisation générale. Jusqu'à onze heures du soir, les habitants défilent devant les affiches en silence[70].

    Quarante habitants de la commune sont morts pour la patrie[59].


    Entre-deux-guerres

    On constate le déclin des notables. L'Obérie et Villeplat n'ont plus de propriétaire résident. Aux Dourcines, les premiers essais de culture mécanisée, onéreux, ne donnent pas de bons résultats[71].

    Le , au confluent des deux rivières, le monument aux morts est inauguré. Est chanté un poème écrit par le maire Élie Clément (agriculteur) et mis en musique par Léonce Granier (professeur au conservatoire de Montpellier) (voir le texte)[59].

    Le , par testament olographe, Joseph Gustave Sayn (de Montvendre) lègue à la faculté des sciences de Lyon ses collections de géologie du Crétacé et du Tertiaire[72]. Il décède en 1935 et ne sera pas remplacé aux Dourcines[71]. Il lègue sa collection du Jurassique à l'université de Grenoble[2].


    Seconde Guerre mondiale

    Trois habitants de la commune sont morts pour la patrie : Marcel Descombes, André Charras, Ernest Clément[59].


    Histoire récente

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    Politique et administration



    Tendance politique et résultats


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    Administration municipale


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    Liste des maires


    Article connexe : Élections municipales en France.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1791 Claude Sauzet[26]    
    1791 1794 Pierre Bénistant[26]    
    1794 1801 Jean Decez[26]   agent municipal
    1801 1806 Laurent Terras[26]    
    1806 1808 Jean-Pierre Grégoire[26]    
    1808 1831 François Bénistant[26]    
    1831 1835 Frédéric Sayn[26]    
    1835 1835 François Vincent[26]    
    1835 1842 Antoine Sauzet[26]    
    1842 1848
    révoqué (raisons politiques)
    Joseph Moulier[26]    
    1848 (mars) 1848 (août)
    révoqué (raisons politiques)
    Jean-André Bellier
    dit Rozier[26]
       
    1848 1853 Antoine Sauzet[26]    
    1853 1865 Joseph Moulier[26]    
    1865 1871 Jean-André Bellier[26]    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874
    révoqué (raisons politiques)
    Simon Surel[26]    
    1874 1876 Paul Sauzet[26]    
    1876
    (élect. partielle ?)
    1878 Simon Surel[26]    
    1878 1884 Simon Surel   maire sortant
    1884 1888 Simon Surel   maire sortant
    1888 1919 Francis Duc[26] Radical conseiller d'arrondissement
    puis conseiller général
    du Canton de Chabeuil (1907-1913)
    1892 1896 Francis Duc   maire sortant
    1896 1900 Francis Duc   maire sortant
    1900 1904 Francis Duc   maire sortant
    1904 1908 Francis Duc   maire sortant
    1908 1912 Francis Duc   maire sortant
    1912 1919 Francis Duc   maire sortant
    1919 1925 Élie Clément[26]   agriculteur
    1925 1929 Eugène Panaye[26]    
    1929 1935 Eugène Panaye   maire sortant
    1935 1945 Charles Chirouze père[26]    
    1945 1965 Charles Chirouze fils[26]    
    1947 1953 Charles Chirouze fils   maire sortant
    1953 1959 Charles Chirouze fils   maire sortant
    1959 1965 Charles Chirouze fils   maire sortant
    1965 1971 François Boudillon[26]    
    1971 1977 François Boudillon   maire sortant
    1977 1983 Jean Imbert[26]    
    1983 1989 Jean Imbert   maire sortant
    1989 1995 Bernard Bret[26]    
    1995 2001 Bernard Bret   maire sortant
    2001 2008 Léo Chovin    
    2008 2014 François-Bernard Petit    
    2014 2020 Bruno Servian (sans étiquette) agriculteur
    2020 En cours
    (au 24 décembre 2020)
    Bruno Servian[73][source insuffisante]   maire sortant

    Rattachements administratifs et électoraux


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    Politique environnementale


    La déchèterie du canton de Chabeuil est située à l'entrée du village[réf. nécessaire].


    Villes et villages fleuris

    En 2014, la commune de Montvendre a bénéficié du label « ville fleurie » avec « une fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[74].


    Finances locales


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    Jumelages


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    Population et société



    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[75]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[76].

    En 2019, la commune comptait 1 200 habitants[Note 3], en augmentation de 10,6 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7775257288381 0151 0059759821 015
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 003987945912934895874873868
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    816834762678668632633636641
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    6526296006347438579921 0721 167
    2019 - - - - - - - -
    1 200--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[77] puis Insee à partir de 2006[78].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Services et équipements



    Enseignement



    Santé


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    Manifestations culturelles et festivités


    En 1979-1992[82] :

    En 1992[1] :


    Loisirs



    Sports



    Médias


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    Cultes


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    Paroisse catholique : liste des curés[86] :


    Économie



    Agriculture


    En 1992 : céréales, fruits, volailles[1].

    Foires et marchés :

    Depuis 1977, l'association locale des « Amis de Montvendre » organise une « Foire aux Fleurs » le dernier dimanche d’avril et une « Foire aux arbres » le premier dimanche de novembre[87].


    Commerce


    Un vide-greniers est organisé le deuxième dimanche de mai[réf. nécessaire].


    Artisanat


    Une zone artisanale a été créée en 2003[88].


    Industrie


    La commune possède un certain nombre d'entreprises : mécanique de précision, travaux publics, bâtiment[réf. nécessaire].


    Tourisme



    Revenus de la population et fiscalité


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    Emploi


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    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    La porte de Florence est le seul vestige du château détruit pendant les guerres de Religion. Datée du XIIIe siècle, elle est composée d'une tour carrée et massive, construite sur le modèle d'une ancienne porte de Florence. Elle est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1926. Les douves sont aujourd'hui comblées[réf. nécessaire].
    Seul vestige de l'ancienne église construite en dehors des remparts. C'est aujourd'hui une habitation privée[réf. nécessaire].

    Patrimoine culturel


    Le patois

    Deux textes sont rapportés : La grossa sarpint et Quitan la tante Noemie[89].

    Associations

    Patrimoine naturel


    Montvendre est le dixième village botanique de la Drôme avec pour thème les plantes d'Extrême-Orient (250 espèces en 2014, plus 150 au Jardin Zen)[réf. nécessaire].

    Le Jardin Zen est une copie architecturale du jardin sec du Ryōan-ji de Kyoto (Japon) en 1500, avec les lapiaz du Vercors et les kaolin de Larnage ; il est gratuitement ouvert au public[90].


    Personnalités liées à la commune


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    Héraldique, logotype et devise


    Montvendre possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.



    Annexes


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Bibliographie


    (non datés) :


    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références


    1. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), p. Montvendre.
    2. Frédéric Roman, « L'œuvre scientifique de Gustave Sayn », Travaux et Documents des Laboratoires de Géologie de Lyon, vol. 1, no 1, , p. 3–22 (lire en ligne, consulté le ).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. https://www.geoportail.gouv.fr/
    10. https://www.annuaire-mairie.fr/rue-montvendre.html
    11. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 2 (Advenant).
    12. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 6 (Allard).
    13. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 40 (Blagnat).
    14. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 143 (Les Ferrands).
    15. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 317 (Les Romieux).
    16. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 249 (L'Obérie).
    17. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 235.
    18. Archives de l'Isère : titres de la Grande Chartreuse. Bulletin de la société de statistique, des sciences naturelles et des arts industriels du département de l'Isère ; de la société scientifique du Dauphiné, 1884
    19. Valence Société d'archéologie et de statistique de la Drôme, Bulletin d'archéologie et de statistique de la Drôme, Valence, (lire en ligne).
    20. Jacques Lovie, Association des amis de Montvendre, 2e édition, 1992, page 1 à 5,
    21. (it) R. deputazione sovra gli studi di storia patria per le antiche provincie e la Lombardia, MIscellanea di storia italiana. 3a serie, Torino : Fratelli Bocca, (lire en ligne), page ?.
    22. (it) Benedetto Tromby, Storia critico-cronologica diplomatica del patriarca S. Brunone e del suo ordine Cartusiano, Presso Vincenzo Orsino, (lire en ligne) (texte en latin)
    23. archives de l'Isère B.2633 (Homag. Valent. Dieu.), inventaire Valentinois, I, 485
    24. Chamoine Ulysse Chevalier, Répertoire chronologique et analytique des imprimés et manuscrits relatif à l'histoire du Dauphiné des origines chrétiennes à l'année 1349, article 13325, archives de la Drome, Saint-Ruf Repertorium 82.
    25. Archives départementales de la Drôme - A. Lacroix (archiviste), Archives civiles (série E 2671 à 4706, tome III), Valence Chenevier et Pessieux, (lire en ligne) : inventaire sommaire (antérieur à 1790)
    26. Jacques Lovie, Association des amis de Montvendre, 2ème édition, 1992, page 15-16,
    27. J. Sautel, Forma Orbis Romani, Drôme, XI, Paris, CNRS, 1957, p. 81, n° 106.
    28. Société départementale d'archéologie de la Drôme, année 1910, Bibliothèque nationale de France
    29. Pierre Richelet, Abrégé du dictionnaire universel françois et latin (vulgairement appelé dictionnaire de Trévoux), (lire en ligne).
    30. La vie des saints et ce qui nous en est resté, , tome 4, page 94.
    31. « inventaire6 », sur aimebocquet.com (consulté le ).
    32. Gallia-Préh., numéro 980, tome 23, fasc. 2, p. 499
    33. Réthoré, in Collectif 2002, p. 633 ; Billaud, ibid., p. 359- 366 ; Saintot, ibid., p.367-374
    34. Rapport final d’opération d'archéologie préventive, volume I/III – Textes sous la direction de Thierry Argant, Ministère de la culture et de la communication. Préfecture de la région Rhône-Alpes. Direction Régionale des Affaires Culturelles. Service Régional de l'Archéologie. Archeodunum SAS, , 282 p., page 38.
    35. G. Rochas, Thèse Université Lyon 2 (lire en ligne), chapitre 7 page 253.
    36. Ernest Will, « Les origines de la colonie romaine de Valence », Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, vol. 1996, no 1, , p. 92–102 (DOI 10.3406/bsnaf.1999.10071, lire en ligne, consulté le ).
    37. Christine Bonnet et Cécile Batigne-Vallet, « Céramiques culinaires de la fin du IIe siècle au milieu du Ve siècle ap. J.-C. De la plaine valentinoise au Tricastin, d'après le mobilier issu des fouilles du TGV Méditerranée », Revue archéologique de Narbonnaise, vol. 35, no 1, , p. 321–360 (DOI 10.3406/ran.2002.1112, lire en ligne, consulté le ).
    38. Gilles Fumey et Pierre Raffard, « Atlas de l’alimentation, Paris, CNRS éditions », Histoire & Sociétés Rurales, : Association d'histoire des sociétés rurales, , p. 212.
    39. Amis du vieux Beaumont, présidente Mme Gancel
    40. Ulysse Chevalier (1841-1923), Regeste dauphinois, ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés et manuscrits relatifs à l'histoire du Dauphiné, des origines chrétiennes à l'année 1349, , p. 311.
    41. Chevalier Jules (1845-1922), Mémoires pour servir à l'histoire des comtés de Valentinois et de Diois. les anciens comtes de Die et de Valence, les comtes de Valentinois de la maison de Poitiers (1897), Bibliothèque nationale de France.
    42. Archive départemental de la Drome, St Ruff, vid. de l'official de Valence, , article 13531.
    43. abbé L. Fillet, curé d'Allex, Histoire religieuse de Pont en Royans,, Librairie Lantheaume (place des Clercs, Valence), .
    44. R.V. 162, f ° 172 ; R. Av 74, f ° 285 Bulletin de l’académie delphinale 1908-1909, Bibliothèque nationale de France
    45. GRAEFF Clément VI et la province de Vienne no 1012.
    46. Les meulières médiévales, Belmont 85 AD 26, 26 H 32, fonds de Notre-Dame de Valence, titres et inventaires du moulin de Montvendre, arbitrage du 30/10/1432.
    47. Steyert André (1830-1904), Armorial général de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes, 1982, Bibliothèque nationale de France
    48. André Mailhet, La vallée de la Drôme Histoire de la vie de Die, Paris, Buttner-Thierry, , 324 p., page 118.
    49. Jules Chevalier, Mémoires des frères Gay de Die pour servir à l'histoire des guerres de religion en Dauphiné et spécialement à Die au XVIe siècle, Montbéliard, P Hoffman, note en bas de la page 15.
    50. Jean Denis Long, La réforme et les guerres de religion en Dauphiné, de 1560 à l'édit de Nantes, Slatkine, (lire en ligne).
    51. Jacques Lovie, Association des amis de Montvendre, 2ème édition, 1992, page 6,
    52. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 417 (Villeplat).
    53. Société d'archéologie, d'histoire et de géographie de la Drôme, Bulletin de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme. 1870, Étymologie des noms de la Drôme, page 263
    54. Jacques Lovie, Association des amis de Montvendre, 2e édition, 1992, page 7,
    55. Procès-verbaux du conseil municipal
    56. François-Alphonse Autard (dir.), La Révolution française, revue historique, 40, 1899/07 (A18-19,T37,N1-6), 1881-1936
    57. Jacques Lovie, Association des amis de Montvendre, 2e édition, 1992, page 8-11,
    58. (it) Cavagna Sangiuliani, « IMPERO francese », Giornale italiano, maggio 1815, p. 586.
    59. Jacques Lovie, Association des amis de Montvendre, 2ème édition, 1992, page 16-17,
    60. Société évangélique de Genève, Récits et souvenirs de quelques-uns de ses ouvriers 1831-1881, E. Beroud & Cie, (lire en ligne), page 116.
    61. philippe Vigier, « le coup d'état », association 1851, date ?.
    62. « Le coup d'état de Louis Napoléon Bonaparte », sur www.lhistoire.fr (consulté le ).
    63. Adolphe Auteur du texte Robert, Statistique pour servir à l'histoire du 2 décembre 1851, Paris et les départements, (lire en ligne).
    64. Dictionnaire géographique, historique, industriel et commercial de toutes les communes de la France et de plus de 20,000 hameaux en dépendant, illustré de 100 gravures de costumes coloriés, plans et armes des villes, Gallica bibliothèque numérique / BnF,, , page 689.
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    66. Jacques Lovie, Association des amis de Montvendre, 2ème édition, 1992, page 12-13,
    67. « Gustave Sayn (1862-1933) », sur data.bnf.fr (consulté le ).
    68. « Sayn, Gustave - Persée », sur www.persee.fr (consulté le ).
    69. Hyacinthe de Gailhard-Bancel, Les syndicats agricoles aux champs et au Parlement : 1884-1924, source BnF Gallica, pages 62 et 63.
    70. « Annales de l'Université de Grenoble », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
    71. Jacques Lovie, Association des amis de Montvendre, 2e édition, 1992, page 13,
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    На других языках


    [de] Montvendre

    Montvendre ist eine Gemeinde mit 1.200 Einwohnern (Stand: 1. Januar 2019) in Frankreich. Sie gehört zur Region Auvergne-Rhône-Alpes (vor 2016 Rhône-Alpes), zum Département Drôme, zum Arrondissement Valence und zum Kanton Crest (bis 2015 Chabeuil).

    [en] Montvendre

    Montvendre (French pronunciation: ​[mɔ̃vɑ̃dʁ]) is a commune in the Drôme department in southeastern France.
    - [fr] Montvendre



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