Larnage est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Larnage | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Drôme |
Arrondissement | Valence |
Intercommunalité | Arche Agglo |
Maire Mandat |
Gérard Roberton 2020-2026 |
Code postal | 26600 |
Code commune | 26156 |
Démographie | |
Gentilé | Larnageois, Larnageoises |
Population municipale |
1 057 hab. (2019 ![]() |
Densité | 116 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 05′ 52″ nord, 4° 51′ 52″ est |
Altitude | Min. 135 m Max. 360 m |
Superficie | 9,08 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Valence (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Tain-l'Hermitage |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont dénommés les Larnageois et Larnageoises.
Larnage est situé à 20 km au nord de Valence et à 4 km au nord de Tain-l'Hermitage.
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Crozes-Hermitage | Érôme | Chantemerle-les-Blés | ![]() |
Crozes-Hermitage | N | Chantemerle-les-Blés Mercurol-Veaunes | ||
O Larnage E | ||||
S | ||||
Tain-l'Hermitage | Tain-l'Hermitage Mercurol-Veaunes |
Mercurol-Veaunes |
Sites particuliers :
La composition des sols est diversifiée. La commune se situe sur deux zones présentant des caractéristiques distinctes : une terre granitique à l'ouest, une terre argilo-calcaire à l'est[1].
L'histoire de la composition des sols est marquée par un phénomène qui se produisit durant l'Éocène. Les eaux salées et chaudes de la mer, qui occupait la vallée du Rhône à cette époque, provoquèrent des transformations souterraines. Le feldspath, composante du granite se transforma peu à peu en argile blanche. Le kaolin, ou « terre blanche », se forma[1].
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :
Pour un article plus général, voir Climat de la Drôme.
L'autoroute A7 / E15 passe sur la commune. Le péage le plus proche est situé sur la commune voisine de Mercurol[2].
Larnage est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,1 %), forêts (30,4 %), cultures permanentes (12,9 %), zones urbanisées (6,6 %), prairies (5,9 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Site Géoportail (carte IGN)[2] :
En 2017, on compte 448 résidences dont 408 principales, 14 secondaires et 26 logements vacants[9].
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10] :
Pour un article plus général, voir Histoire de la Drôme.
La seigneurie[10] :
Démographie[10] :
Avant 1790, Larnage était une communauté de l'élection et subdélégation de Valence et du bailliage de Saint-Marcellin.
Elle formait une paroisse du diocèse de Vienne, appelée quelquefois paroisse d'Humilian parce qu'elle dépendait du prieuré de ce nom. Son titulaire avait droit à la dîme et présentait à la cure.
Son église, qui était peut-être celle du prieuré d'Humilian, était dédiée à saint André[10].
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[11] :
Ce prieuré dépendait de l'abbaye de Saint-André-le-Bas (Vienne) dont le titulaire était collateur et décimateur dans la paroisse de Larnage. Ses biens étaient tenus en arrière-fief des barons de Clérieux.
Il existait encore au XVIe siècle mais son emplacement précis, sur la commune de Larnage, était inconnu en 1891[11].
En 1790, la commune fait partie du canton de Tain[10].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire | ||||
1790 | 1871 | ? | ||
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire | ||||
1871 | 1874 | ? | ||
1874 | 1878 | ? | ||
1878 | 1884 | ? | ||
1884 | 1888 | ? | ||
1888 | 1892 | ? | ||
1892 | 1896 | ? | ||
1896 | 1900 | ? | ||
1900 | 1904 | ? | ||
1904 | 1908 | ? | ||
1908 | 1912 | ? | ||
1912 | 1919 | ? | ||
1919 | 1925 | ? | ||
1925 | 1929 | ? | ||
1929 | 1935 | ? | ||
1935 | 1945 | ? | ||
1945 | 1947 | ? | ||
1947 | 1953 | ? | ||
1953 | 1959 | ? | ||
1959 | 1965 | ? | ||
1965 | 1971 | ? | ||
1971 | 1977 | ? | ||
1977 | 1983 | ? | ||
1983 | 1989 | ? | ||
1989 | 1995 | ? | ||
1995 | 2001 | Max Osternaud | DVD | retraité (fonction publique) |
2001 | 2008 | Max Osternaud | maire sortant | |
2008 | 2014 | Max Osternaud | maire sortant | |
2014 | 2020 | Max Osternaud | maire sortant | |
2020 | En cours (au 21 décembre 2020) |
Gérard Roberton[12][source insuffisante] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2019, la commune comptait 1 057 habitants[Note 3], en augmentation de 1,73 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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384 | 521 | 489 | 537 | 645 | 675 | 721 | 741 | 728 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
731 | 737 | 748 | 767 | 771 | 705 | 670 | 706 | 763 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
689 | 703 | 670 | 592 | 602 | 562 | 541 | 542 | 550 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
514 | 526 | 566 | 631 | 663 | 770 | 940 | 965 | 993 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 071 | 1 057 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune dispose d'une bibliothèque. Elle propose environ 700 livres pour les enfants et plus de 1000 pour les adultes. Des livres sont également prêtés par la médiathèque de Saint-Vallier[17].
La commune dispose d'une école allant de la petite section au CP[18].
Le centre communal d'aide social (C.C.A.S.) informe et conseille. Il mène une action générale de prévention et de développement social en lien avec les institutions publiques[19].
L'association Rephuge, crée en 2016, a pour objectif de faciliter l'accueil de la famille Almareï, des réfugiés syriens. Cette association compte une centaine d'adhérents[20].
Fête : le deuxième dimanche de septembre[21].
L'association Larnage Loisir propose des activités. En 2020, un atelier « découverte du travail du bois » a été organisé[22].
L'ACCA est une association regroupant les chasseurs de la commune.
Jusqu'au XXe siècle, les cultures étaient variées et nombreuses. Les habitants possédaient souvent des parcelles pour cultiver la vigne ou s'approvisionner en bois[1].
En 1992 : vignes (vin AOC Crozes-Hermitage et Côtes-du-Rhône), vergers (abricots, cerises), apiculture (miel)[21].
La vigne est cultivée sur la commune depuis longtemps. Les coteaux de Crozes-Hermitage et de Côtes-du-Rhône ont obtenu la certification AOC en 1992
.
L'exposition lumineuse est favorable à l'exploitation viticole. Cet atout est renforcé par les graviers de feldspath qui augmentent la réverbération des rayons lumineux[1].
La culture de l'abricot, sur environ 250 hectares, permet à la commune d'être l'une des plus productives de la Drôme[1].
Des années 1950 à celles 1970, il y avait un marché aux abricots[1].
Aujourd'hui, la production s'est intensifiée et s'organise autour des coopératives de Tain-l'Hermitage (le GIE) et de Tournon (la SCAF), où les producteurs livrent eux-mêmes leurs récoltes[réf. nécessaire].
Sur le territoire de la commune, il y a des carrières de terre réfractaire[21]. La Carrière de Terre Blanche de Larnage est une caractéristique de la commune.
Depuis plusieurs siècles, les terres blanches de Larnage ont marqué l'économie locale.
L'utilisation de la terre de Larnage est attesté en 1552 avec le potier Jehan Delome.
Des tessons de poteries, remontant au milieu du XVIIe siècle, ont été découverts lors de fouilles archéologiques à Lyon et à Vienne[1]. Ils permettent de confirmer le travail de l'argile sur la commune de Larnage.
Au XIXe siècle, l'artisanat fut remplacée par une production industrielle. Trois usines s'installent à Larnage. Elles utilisent une importante main d'œuvre et entrainent une forte exploitation des carrières.
« Jusqu'à la dernière guerre, les carrières de Larnage fournissaient près de la moitié de la France en produits réfractaires, destinés essentiellement à la fabrication de fours à pain. »
Le déclin de l'activité provoque, à la fin du XXe siècle, la fermeture des usines présentes à Larnage. Cependant l'exploitation des carrières et la production de kaolin n'ont jamais cessé[1].
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Larnage possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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