Beaumont-lès-Valence est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune est située dans l'agglomération valentinoise.
Cet article concerne l'une des trois communes homonymes dans la Drôme. Pour les deux autres communes homonymes drômoises, voir Beaumont-en-Diois et Beaumont-Monteux.Pour les autres articles homonymes, voir Beaumont.
Citéa 25C Valence Gare Routière - (Ne dessert pas: La tour, Les mottes, Foisonnet) - Montéléger - Montmeyran/le parc - Crest.
Urbanisme
Typologie
Beaumont-lès-Valence est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Elle appartient à l'unité urbaine de Beaumont-lès-Valence, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[4] et 9 891 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,1% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (78,7%), zones urbanisées (9,4%), forêts (7,8%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1%), cultures permanentes (0,4%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
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Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10]:
1226: villa Bellimontis (Columbi, De reb. episc. Valent. et Diens., 56 / archives de l'évêché de Valence et de Die ).
1397: castrum Bellimontis (Ord. des rois de France, VIII, 136).
XIVesiècle: mention du prieuré: prioratus Bellimontis (pouillé de Valence).
1483: mention du prieuré: prioratus Beate Marie Bellimontis (terrier de Beaumont).
1584: Beaulmont en Valentinoys (archives de la Drôme, E 2318).
1615: mention du prieuré: Nostre Dame des Romeziers de Beaumont (rôle de décimes).
1891: Beaumont-lès-Valence, commune du canton de Valence.
Étymologie
Les «Beaumont» sont des toponymes signalant l'intérêt d'un mont par sa hauteur ou la protection qu'il peut apporter aux habitants du lieu[réf.nécessaire].
En français, la préposition lès signifie «près de». D'usage ancien, elle n'est rencontrée que dans les toponymes: il faut donc comprendre « Beaumont près de Valence ».
Histoire
Article connexe: Histoire de la Drôme.
Antiquité: les Gallo-romains
Buste romain, trouvé au quartier de Laye, en 1964
IIesiècle: Restes d'une villa romaine au quartier de Laye / aucune inscription[réf.nécessaire].
Domaine de Laye à l'ouest de la commune: site probable d'une villa romaine de grande importance (plus de 5 000 m2):
En 1885, plusieurs cercueils en pierre calcaire sont découverts, contenant un grand squelette, un plus petit et une boucle de ceinture en or. Trouvés également, des tuyaux de fontaine en plomb, des fragments de statue, monnaie et bagues[11].
En 1964, un buste romain est trouvé au quartier de Laye[réf.nécessaire].
En 1978, le club archéologique Crouzet (M. Guillorit) confirme cette occupation. Il est trouvé des sigillées claires et une statuette de Mercure en alliage cuivré[12].
Avant 1790, Beaumont-lès-Valence était une communauté de l'élection, subdélégation et bailliage de Valence, formant une paroisse du diocèse de Valence. Son église était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît et de la dépendance de l'abbaye de la Chaise-Dieu, en Auvergne, connu dès 1166, et dont le titulaire était décimateur à Beaumont et à Montéléger[10].
De la Révolution à nos jours
Dès 1789, les communautés catholiques et protestantes revendiquent l'église pour l'exercice de leur culte. Les protestants n'avaient plus de temple depuis 1686[réf.nécessaire].
En 1790, Beaumont-lès-Valence est compris dans le canton d'Étoile. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la fait entrer dans celui de Valence[10].
En février 1790, a lieu à Beaumont l'élection du premier maire: le pasteur protestant Jean Abraham Chiron. Le premier officier municipal est Antoine Ollivier, curé de la paroisse et partisan d'un œcuménisme d'avant-garde[réf.nécessaire].
Les catholiques jouissent de l'église entière jusqu'en 1792. Cette même année, le directoire de la Drôme accepte le partage à des heures différentes. En 1793, l'église devient temple de la raison au moment où Robespierre interdit les cultes. Elle servira de maison commune, c'est-à-dire de mairie jusqu'en 1802 où elle retrouve sa vocation première avec le rétablissement des cultes[réf.nécessaire].
En 1804, une nouvelle demande de partage est faite. L'autorisation est donnée par décret du préfet en date du 17 thermidor an XIII (). Le mur de séparation est construit en 1806 afin de séparer la nef et le chœur. Le chœur reste l'église, la nef devient le temple[réf.nécessaire].
Bien que classée monument historique depuis de nombreuses années, les travaux de restauration ne commencent qu'à partir de 1973 avec une première réfection du toit du clocher et la construction d'une terrasse à la place de la toiture[réf.nécessaire].
En 1978, la démolition d'une maison attenante donne au monument un meilleur aspect.
En 1992, s'achèvent les dernières restaurations tant du côté église que du côté temple (avec l'aide des Bâtiments de France)[réf.nécessaire].
Depuis 1990, les deux communautés religieuses s'interrogeaient sur l'ouverture d'une porte dans le mur de séparation. La démolition du mur entre les deux piliers centraux fut commencée le 8 janvier 2008. Aujourd'hui, une belle porte constituée de quatre panneaux amovibles sur rails permet une large ouverture de 4,5 m de large et 6,5 m de haut. Elle permet aux deux communautés de jouir de l'ensemble de l'édifice. L'inauguration s'est déroulée le 25 avril 2008, suivie, le 27, par une célébration œcuménique, avec signature de la charte d'utilisation de cette ouverture[réf.nécessaire].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Articles connexes: Élections municipales de 2014 dans la Drôme et Élections municipales de 2020 dans la Drôme.
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Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 3 500 et 4 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 27.
À la suite de l'élection municipale de 2014, le conseil municipal est composé de 7 adjoints et de 19 conseillers municipaux[13].
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790
1792
Jean Abraham Chiron
1870
1884
Jean-Louis Janoyer
1884
1925
Alcide Chanas
conseiller d'arrondissement (Canton de Valence)
1925
1929
Paul Coupier
1929
1935
Adrien Point
1935
1944
Eugéne Reynaud
1944
1946
Emile Brun
1946
1953
Louis Clot
1953
1959
Emile Brun
1959
1974
Charles Lombard
1974
1983
Venant Martin
PS
1983
2001
Robert Klein
2001
2008
Bernard Curinier
DVD
2008
2014
Jean-Michel Pomarel
DVG
2014
2020
Patrick Prélon
2020
2026
Cyril Vallon
Rattachements administratifs et électoraux
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Politique environnementale
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Finances locales
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Jumelages
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2019, la commune comptait 3 984 habitants[Note 3], en augmentation de 7,59% par rapport à 2013 (Drôme: +4,46%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
907
956
910
1 133
1 200
1 247
1 248
1 338
1 359
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 414
1 468
1 338
1 370
1 315
1 240
1 229
1 135
1 194
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 171
1 206
1 170
1 083
1 121
1 152
1 040
1 047
1 120
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
1 252
1 333
1 873
2 667
3 117
3 679
3 736
3 755
3 796
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 621
3 984
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique
Services et équipements
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Enseignement
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Santé
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Sports
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Médias
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Cultes
La commune a la particularité de posséder une église-temple[19].
Les cultes catholique et protestant se sont partagé l'église-temple. Le culte catholique se pratique dans le chœur; le culte protestant dans une nef[18]. Abritant à la fois les catholiques et les protestants sous le même toit, le bâtiment est à ce jour un monument exceptionnel dans la région[20].
Les remparts (commencés en 1336): la tour reste le seul vestige visible aujourd'hui. À l'origine, elle constituait la porte d'accès au village. Elle était doublée d'une palissade en bois qui assurait un premier système défensif, alors que l'Écoutay (ruisseau se jetant dans la Véore, dont le débit était beaucoup plus important et ses crues très dévastatrices) longeait les ouvrages militaires[réf.nécessaire].
Pendant la période révolutionnaire, la tour devient une «mairie» occasionnelle et la salle du premier étage est aménagée en salle des archives. Par délibération municipale du , sa démolition est votée à l'unanimité, mais les villageois s'élèvent contre cette décision[réf.nécessaire].
Église-temple (classement par arrêté du 22 septembre 1914 au titre des monuments historiques[21]):
Ancienne église construite par les bénédictins de l'abbaye de la Chaise-Dieu au XIesiècle[19] (ou ancien prieuré du XIIesiècle: trois nefs, chapiteaux[18]).
Dès la réforme, l'église est utilisée pour le culte protestant, mais les guerres de Religion sont à l'origine des différentes mutilations et transformations de l'église, très souvent laissée à l'abandon.
Le bâtiment est mis à sac et pillé trois années consécutives de 1559 à 1561. Le , le baron des Adrets et ses troupes ravagent l'église et l'incendient. Elle demeure 36 ans sans toiture[22].
À la suite de la promulgation de l'Édit de Nantes, dès 1598, une première restauration sommaire de la toiture est réalisée[22]. Les protestants construisent un nouveau temple (qui sera détruit lors de la révocation du même édit de Nantes)[19].
En 1603, le clocher est restauré. La toiture, posée en 1598, s'effondre à nouveau en 1665[22].
En 1731, Alexandre Milon de Mesme, évêque de Valence et seigneur de Beaumont, ordonne sa reconstruction à l'occasion d'une visite pastorale. L'église se trouve dans un état très proche de la ruine. Un lambris est posé sur la moitié ouest pour remplacer les voûtes effondrées. On relève un pilier et une partie des voûtes dans la moitié est (plus tard, cette différence d'architecture sera utilisée pour la séparation entre la partie catholique et la partie protestante). Cette importante restauration de 1748 donne à l'église son aspect actuel[22].
Porte fortifiée.
La tour.
Vieille maison à Beaumont-lès-Valence, rue de l'Évêché.
Église-temple de Beaumont-lès-Valence.
Porche du temple.
Pont sur la Véore à Beaumont-lès-Valence.
Ancienne gare, le 9 janvier 2010.
Patrimoine culturel
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Patrimoine naturel
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Personnalités liées à la commune
Paul Jouvet (1882-1981): peintre[réf.nécessaire].
Adrien Borel (1886-1966): psychiatre et psychanalyste, élève de Freud[réf.nécessaire].
François Kiène: artiste-sculpteur sur fer ayant son atelier à Beaumont-lès-Valence[23].
Jean-Michel Peretti (né en 1951): artiste-peintre ayant son atelier à Beaumont-lès-Valence.
Georges Meurdra (né en 1960): artiste-sculpteur sur métal ayant son atelier à Beaumont-lès-Valence.
Sébastien Chabal (né en 1977): joueur de rugby à XV. Il a grandi à Beaumont-lès-Valence.
Héraldique, logotype et devise
Beaumont-lès-Valence possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Viviane Rageau, Laissez-vous conter le territoire de Valence, Valence, Valence agglo-Sud Rhône-Alpes, , 20p., Richesse du patrimoine religieux page 10.
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