Beaumont-en-Diois est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cet article concerne l'une des trois communes homonymes dans la Drôme. Pour les deux autres communes homonymes drômoises, voir Beaumont-lès-Valence et Beaumont-Monteux.Pour les autres articles homonymes, voir Beaumont.
Le mont l'Adret-de-Chatier est attesté en 1891[2].
Géologie
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Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1]:
la Drôme;
Ravin de Rebinserie;
Ravin des Graves;
Torrent de Nière Gourzine.
Le ruisseau Beaumont, affluent de la Drôme, est formé des ravins de Rebuissière et de Nière-Gouzine (commune de Beaumont). Parcours: 2,05 kilomètres. En 1891, il avait une largeur moyenne de 3,15 m (note: le dict. indique 31,50 m mais cela semble être une coquille), une pente de 35,55 m, un débit ordinaire de 0,24 m3, extraordinaire de 10 m3[3].
Climat
Pour un article plus général, voir Climat de la Drôme.
Voies de communication et transports
La commune est desservie par les routes départementales 93 et 175[1].
Urbanisme
Typologie
Beaumont-en-Diois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Die dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,5% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: forêts (77,4%), zones agricoles hétérogènes (12,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,1%), terres arables (3,8%), prairies (1,9%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
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1683: passe (par mariage) aux Liotaud, derniers seigneurs de Beaumont[3].
Les Liotaud Artaud de Montauban[réf.nécessaire].
Beaumont constituait un site défensif, attesté par les ruines d'un château fort et de sa tour de guet, encore visibles sur une colline appelée « le château »[réf.nécessaire]:
La construction du château date de la première moitié du XIIesiècle.
Il est mentionné dans une bulle du pape Alexandre III datée du 28 mars 1165.
Le château consistait en une simple forteresse, où le seigneur ne résidait pas, mais qui abritait son châtelain et quelques hommes d’armes chargés de surveiller la haute vallée de la Drôme. À l’autre extrémité de la crête supportant le château se trouvait une tour de guet dominant la vallée de la Drôme.
En 1419, après la réunion du Diois à la couronne de France, le guet a été supprimé et le château abandonné.
Beaumont a été un péage jusqu'au XVIIIesiècle[10].
Les cultes[réf.nécessaire]:
Beaumont-en-Diois formait une paroisse de l'archiprêtré de Luc et du diocèse de Die. Outre l'église paroissiale, dédiée à sainte Anne et le prieuré bénédictin de Saint-Martin, la commune comprenait une chapelle Notre-Dame avec son cimetière et une chapelle proche de la ferme Saint-Pierre. Ces derniers édifices n'existent plus au XVesiècle, ou du moins ne présentent plus que des ruines.
Beaumont ne possédait pas de temple avant la révocation de l'Édit de Nantes par le roi Louis XIV. La communauté protestante était une annexe de celle de Poyols.
À partir du XVIesiècle, la population fut divisée presque également entre catholiques et protestants (en 1644 : dix familles catholiques et quinze familles protestantes).
Le lac de Luc:
Au XVesiècle, après l'éboulement des rochers du Claps qui forma le lac de Luc, le village se trouva isolé et le château fut abandonné. La population, qui était alors d’environ 200 personnes, fut périodiquement décimée par les « fièvres malignes et épidémiques » occasionnées par la proximité des marécages du lac. En outre, le village subissait les inondations, lors des crues des torrents qui ne pouvaient s'évacuer dans la plaine du lac.
1752: les Chartreux de Durbon, propriétaires du Grand Lac, décident de l'assécher.
1755: une crue exceptionnelle ouvre une brèche et fait baisser le niveau du lac de plus de deux mètres.
L'assèchement de ce lac (commencé avant la Révolution et continué après) provoqua plusieurs procès entre le seigneur Liotaud Artaud de Montauban et les habitants de la commune, ainsi qu'entre les habitants et les Chartreux. En effet, les habitants utilisaient les atterrissements (zones du lac naturellement comblées par la Drôme) comme pâturages et pour s'approvisionner en saules et en broussailles[11].
Avant 1790, Beaumont était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die. Son église était dédiée à sainte Anne. La cure était de la collation de l'évêque diocésain et les dîmes appartenaient au prieur du lieu (voir Saint-Martin)[3].
Prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, filiation de Cluny, qui était une dépendance de celui de Saint-Marcel de Die, auquel il fut uni dans le cours du XVesiècle et dont le titulaire avait les dîmes de la paroisse de Beaumont.
XIVesiècle: attesté sous le nom prioralus Belli Montis (pouillé de Die).
Saint-Pierre
Saint-Pierre est un quartier de la commune de Beaumont-en-Diois[13]
Le prieuré de Saint-Pierre est en fonction de l'an 800 jusque vers 1600[réf.nécessaire].
Il est situé sur une colline écartée qui serait, d'après Louis Froment (curé de Luc-en-Diois), un ancien site gallo-romain[14].
En 1644, La chapelle est signalée comme « ruinée, sans recteur, patron, revenu ni service »[réf.nécessaire].
En 1709, un extrait du parcellaire de la communauté de Beaumont, établi par Alexandre Borel de la Combe, atteste de la transformation du prieuré en ferme[réf.nécessaire].
Autour de 1975, lors de travaux de réfection de la ferme, huit sépultures sont découvertes à une profondeur de 30 cm à 1 m. Elles sont orientées est-ouest (tête à l'ouest). L'une d'elles, vue par le père Froment, est un coffre au fond non dallé, aux parois de blocs de tuf marquant un rétrécissement vers la tête, à la couverture de dalles.
Dans l'une des tombes, a été trouvé un vase en céramique grise, un pégau (haut de 11 cm, large de 12) à une anse plate, sans bec. Les parois sont très minces et la moitié supérieure du vase est ornée de stries horizontales séparant des bandes de décor à la molette (arêtes de poisson)[15].
De la Révolution à nos jours
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Valdrôme. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la fait entrer dans celui de Luc-en-Diois[3].
1790: délibération du conseil d'administration de Die à propos de la construction d'une route de Luc au col de Cabre, passant par le Grand lac: «[...] Le tracé réalisé en 1777 par mr de la Peyrouze serait d'autant plus facile et commode que ce lac est déjà en grande partie desséché et le sera sans doute ultérieurement [...]»[réf.nécessaire].
Entre 1890 et 1913, le reboisement des collines protégea les champs et le village de l'érosion dévastatrice des torrents[réf.nécessaire].
Politique et administration
Tendance politique et résultats
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Administration municipale
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Liste des maires
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Article connexe: Élections municipales en France.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
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1790
1871
?
Les données manquantes sont à compléter.: depuis la fin du Second Empire
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Politique environnementale
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Finances locales
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Jumelages
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Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
En 2019 , la commune de Beaumont-en-Diois comptait 105 habitants. À partir du XXIesiècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
249
283
302
331
386
359
333
338
332
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
294
281
258
253
264
254
224
200
193
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
173
172
189
129
122
112
100
86
97
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
86
84
61
42
58
75
77
77
87
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
104
105
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique
Services et équipements
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Enseignement
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Santé
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Manifestations culturelles et festivités
Fête: le premier dimanche de juin[10] ou le dernier samedi de juin[réf.nécessaire].
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Médias
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Cultes
L'église catholique Sainte-Anne n'est utilisée que pour de rares cérémonies. En 2021, un mariage y a été célébré. Elle sert parfois pour un service de funérailles[réf.nécessaire].
Il y a actuellement trois cimetières à Beaumont : le cimetière catholique dont le terrain avait été donné à la paroisse le 19 novembre 1733 par le seigneur de Beaumont, Pierre Liotaud Artaud de Montauban ; le cimetière protestant formé de tombes appartenant aux familles ; enfin le cimetière communal basé sur le système des concessions[réf.nécessaire].
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Héraldique, logotype et devise
En 2021, le conseil municipal de Beaumont-en-Diois a proposé un nouveau sceau ou timbre pour la commune qui orne à présent le papier à en-tête et les documents graphiques de la commune[réf.nécessaire].
Beaumont-en-Diois possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN2-7399-5026-8), Beaumont-en-Diois.
Roger Pierre, Libertés et contraintes des communautés villageoises dans les pays de la Drôme à la veille de la Révolution, Études drômoises, (no)64, mars 1985, page 20.
J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 347.
J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 356.
Louis Froment, «le père Froment», sur Lesches-en-Diois, (consulté le ).
auteur1=Michel Colardelle|titre=Sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIesiècle. dans les campagnes des Alpes françaises du nord (Drôme, Isère, Savoie, Haute-Savoie ), contributions de Claude Olive, Marc R. Sauter et Luc Buchet, préface de Michel Bouard. Grenoble, Société alpine de documentation et de recherche en archéologie historique, 1983.
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