La commune est traversée par la route départementale 93 (axe de Valence à Gap) et possède une gare sur la ligne de Livron à Aspres-sur-Buëch.
Urbanisme
Typologie
Luc-en-Diois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Die dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,6% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (64,5%), zones agricoles hétérogènes (11,5%), terres arables (8%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,2%), prairies (4%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,9%), zones urbanisées (1,7%), cultures permanentes (1,3%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
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Toponymie
Attestations
77: Lucus Augusti (Pline l'Ancien, Naturalis Historia, III, 37)[8],[9].
106-109: Lucus municipium Vocontiorum est (Tacite, Historiae, I, 66)[8],[9].
333: mansio Luco (Anonyme de Bordeaux)[réf.nécessaire].
1891: Luc-en-Diois, chef-lieu de canton de l'arrondissement de Die[8].
Étymologie
Plusieurs hypothèses:
Lucus serait le mot latin pour désigner un bois sacré: Lucus Augusti (« Bois sacré d'Auguste »).
Histoire
Article connexe: Histoire de la Drôme.
Antiquité: les Gallo-romains
Luc-en-Diois et Vaison-la-Romaine sont les deux capitales de la cité de la tribu gauloise des Voconces.
Les fouilles ont révélé les restes d'un grand temple, construit sur le même modèle que le temple d'Auguste et de Livie de Vienne. Un bras de statue monumentale (plus de 4 m de haut) et de nombreuses inscriptions sont visibles au musée de Die et du Diois.
Pour des raisons inconnues, la capitale des Voconces est transférée vers Die au début du IIesiècle. Peu à peu, la ville va se dépeupler. L'itinéraire appelé l'Anonyme de Bordeaux la cite en 333 comme mansio Luco sur la voie romaine. Un fortin est installé à la même époque au sommet du pic de Luc[10], afin de surveiller la voie stratégique passant par la vallée de la Drôme, entre la Durance et le Rhône. Cette voie est la plus praticable en hiver pour relier Milan à Cologne sur le Rhin où combattent les armées romaines.
En 1442, une partie du Pic de Luc, la montagne dominant le village, se détache du flanc opposé au village et se brise en blocs énormes, barrant la Drôme en amont de l'agglomération. L'amas rocheux reçut le nom de Claps[11]. Ainsi se formèrent deux lacs, l'un —le Grand Lac (5 km de long environ, 300 hectares de surface)— en amont de la montagne, et l'autre au pied du Pic de Luc, le Petit Lac (6 hectares)[réf.nécessaire].
L'assèchement du Grand Lac par le percement du « saut de la Drôme », commencé avant la Révolution et continué après, provoqua plusieurs procès entre les chartreux, propriétaires des terres, et les habitants qui utilisaient les atterrissements (zones du lac naturellement comblées par la Drôme) comme pâturages et pour s'approvisionner en saules et broussailles[12].
Avant 1790, Luc-en-Diois était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die, formant une paroisse du diocèse de Die dont l'église, dédiée à la sainte Vierge, était celle d'un prieuré de bénédictins de la filiation d'Aurillac, connu dès le XIVesiècle, et dont le titulaire avait la collation de la cure et les dîmes[8].
Le mandement de Luc-en-Diois comprenait la commune de ce nom et peut-être celle de Miscon[8].
De la Révolution à nos jours
En 1790, Luc-en-Diois est devenu le chef-lieu d'un canton comprenant les municipalités de Barnave, Jansac, Luc-en-Diois, Miscon, Montlaur, Montmaur, Pennes, Poyols et Recoubeau. La réorganisation de l'an VIII a distrait de ce canton la commune de Montlaur mais y a joint en retour celles de Aucelon, la Bâtie-Cramezin, la Bâtie-des-Fonts, Beaurières, Beaumont, Charens, Fourcinet, Jonchères, Lesches, le Pilhon et les Prés[8].
Politique et administration
Tendance politique et résultats
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Administration municipale
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Luc-en-Diois était le chef-lieu du canton. À la suite du redécoupage des cantons du département, la commune fait désormais partie du canton du Diois[15].
Politique environnementale
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Finances locales
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Jumelages
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Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
En 2019 , la commune de Luc-en-Diois comptait 538 habitants. À partir du XXIesiècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
468
483
503
547
697
745
800
906
922
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 026
1 046
1 005
909
932
1 042
1 141
1 124
1 015
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
920
869
785
705
716
712
679
673
577
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
545
518
452
450
478
490
526
532
422
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
527
538
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique
Luc-en-Diois a été victime de l'exode rural.
Enseignement
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Services et équipements
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Sports
Luc-en-Diois est un des plus anciens sites d'envol pour le parapente. Le championnat de France 1991 se déroula sur le site du Clamontard du 25 au [18].
Georges Saint-Bonnet, homme d’affaires, journaliste, écrivain et haut fonctionnaire puis guérisseur et maître spirituel, né en 1899 dans une famille protestante de la Drôme, mort en 1963 et enterré à Luc-en-Diois dans un cimetière familial à proximité du cimetière municipal.
Héraldique, logotype et devise
Luc-en-Diois possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN2-7399-5026-8), Luc-en-Diois.
J. Planchon, Y. Teyssonneyre, « Deux exemples de fortifications romaines dans les Alpes occidentales », Dialogues d'Histoire Ancienne, no37/1, 2011, p.61-91.
Terme occitan clap ou clapas, « bloc de rocher ». La même origine se retrouve dans le mot provençal « clapier »: amoncellement de débris rocheux au pied d'une paroi; éboulis, tas de pierres.
Roger Pierre, «Libertés et contraintes des communautés villageoises dans les pays de la Drôme à la veille de la Révolution», Études drômoises, no64, mars 1985, p.20.
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