La commune de Die se trouve à environ (60 km) à l'est de Valence, préfecture du département. Le territoire de la commune de Die fait partie du parc naturel régional du Vercors et du Pays Diois (communauté de 52 communes englobant 4 cantons).
Marignac-en-Diois Ponet-et-Saint-Auban
Marignac-en-Diois Chamaloc
Romeyer
Ponet-et-Saint-Auban Barsac
N
Laval-d'Aix
ODie (Drôme)E
S
Barsac
Solaure en Diois (ex Aix-en-Diois)
Solaure en Diois (ex Molières-Glandaz)
Relief et géologie
Die se trouve au pied du massif du Vercors au bord de la rivière de la Drôme.
Die et sa vallée sont dominées par la montagne de Glandasse à 2 041 mètres, barrière rocheuse massive et raide composant l'extrémité méridionale du Vercors.
La plate-forme urgonienne de la montagne de Glandasse (dont le Pestel) est un site géologique remarquable de 1 970,37 hectares, qui se trouve sur les communes de Châtillon-en-Diois (aux lieux-dits Montagne du Glandasse et le Pestel), Die, Laval-d'Aix, Romeyer, Treschenu-Creyers et Chichilianne. En 2014, elle a été classée «trois étoiles» à l'«Inventaire du patrimoine géologique»[2].
Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants:
Ensoleillement: Die bénéficie d'une durée d'ensoleillement allant de 90 heures par mois (en décembre) à 330 heures (en juillet).
Températures: la température moyenne annuelle est de 20,8 degrés. Le mois de juillet est le plus chaud avec des températures maximales à 40°C. Le mois de janvier est le plus froid avec une température moyenne de 1,7°C.
Précipitations: elles sont surtout importantes en automne, avec une moyenne de 135 mm en octobre.
Urbanisme
Typologie
Die est une commune rurale (car elle fait partie des communes peu ou très peu denses) au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].
Elle appartient à l'unité urbaine de Die, une unité urbaine monocommunale[13] de 4 621 habitants en 2017, constituant une ville isolée[14],[15].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Die, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,3% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: forêts (57,4%), zones agricoles hétérogènes (15,4%), terres arables (8,8%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7%), prairies (5,4%), zones urbanisées (3,5%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,9%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6%)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
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Projets d'aménagement
Le plan d'urbanisme en cours prévoit l'agrandissement de la zone d'activité économique de Chamarges, située à l'ouest de la ville[19].
Voies de communications et transports
Réseau routier
La commune est accessible par la route départementale 93 (aussi appelée route des Alpes ou de Gap); au nord par la RD 518 depuis Villard-de-Lans, La Chapelle-en-Vercors et le col du Rousset. Côté Gapençais, à l'est, l'accès se fait à partir de la RD 1075 reliant Sisteron à Grenoble (Lus-la-Croix-Haute).
À l'ouest, côté vallée du Rhône, la sortie d'autoroute la plus proche est la sortie 16 Loriol-sur-Drôme de l'A7, à Loriol.
Réseau ferroviaire
La gare de Die est située sur la ligne de Livron à Aspres-sur-Buëch et est desservie par[20],[21],[22]:
le train Intercité de nuit Paris-Austerlitz – Briançon via Valence.
Transports en commun
La commune est desservie par deux lignes de bus régulières, ainsi que par un service de bus à la demande pour les vallées du Diois, non desservies par une ligne régulière:
la ligne 28: Valence - Crest - Die - Luc-en-Diois;
la ligne 29: Beaurières - Luc-en-Diois - Châtillon-en-Diois - Die.
la ligne 64: Valence - Die - Gap
Une nouvelle ligne sera prochainement mise en service: Vallée de Quint - Romeyer - Die[20].
La commune dispose d'un héliport (à Chamarges)[1].
Risques naturels et technologiques
Risques sismiques
Article connexe: Risque sismique dans la Drôme.
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Autres risques
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Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[24]:
Antiquité gallo-romaine: Dea Aug[usta] Andarta (Long, Rech. sur les Vocontiens, 382).
IIIesiècle: col[onia] Dea Aug[usta] Voc[ontiorum] (Long, Rech. sur les Vocontiens, 77).
245: civitas Voc[ontiorum] (Long, Rech. sur les Vocontiens, 381).
325: mention de l'évêque de Die: episcopus Diniensis (Labbe et Cossart, Concilia, I, 319).
333: civitas Dea Vocontiorum (Itinéraire à Burdeg. / Itinéraire de Bordeaux à Jérusalem).
(non daté): venatores Deensium (Long, Rech. sur les Vocontiens, 390).
(non daté): ad Deam Augustam Vocontiorum (Long, Rech. sur les Vocontiens, 403).
Vesiècle: civitas Deensium (Noticia Gall., 169).
VIesiècle: urbs Diensis (Grégoire de Tours, IV, 45).
614: Dea (Éléments jur. can. II, 416).
886: mention du diocèse de Die: in Diensi episcopatu (cartulaire de Saint-Chaffre, 6).
1086: Dia (cartulaire de Romans, 161).
1116: mention de l'évêque de Die: Diensis episcopus (cartulaire des Écouges, 85).
1145: mention de la paroisse (cathédrale): ecclesia Beate Marie Diensis (cartulaire de Die, 33).
1157: Dia (cartulaire de Saint-André-le-Bas, 297).
1159: mention du chapitre de Die: Diensis ecclesie canonici (cartulaire de Die, 44).
1165: civitas Dia (cartulaire de Die, 28).
1168: Diensis civitas (cartulaire de Die, 20).
1178: mention de la paroisse (cathédrale): Sancta Diensis ecclesia (cartulaire de Die, 4).
1203: mention du mandement: mandamentum Die (cartulaire de Die, 42).
1218: cives Diensis (cartulaire de Die, 19).
1276: mention du bailliage épiscopal de Die: curia Diensis (cartulaire de Die, 115).
1291: mention de l'évêque de Die: episcopus Dyenci (cartulaire des dauphins, 7).
1293: mention du bailliage épiscopal de Die: curia episcopalis Dyensis (cartulaire de Die, 122).
XIIIesiècle: mention de la paroisse (cathédrale): la gleisa de Dia (censier de l'évêché de Die).
XIIIesiècle: mention de l'évêque de Die: l'esvesques de Dia et le senor de Dia (censier de l'évêché de Die).
1315: mention de l'évêque et comte de Die: episcopus et comes Diensis (cartulaire de Die, 134).
1321: civitas Diensis (cartulaire de Die, 80).
1325: mention de la paroisse (cathédrale): la gleysa Nostra Dona de Dya (Moutier, Dial. dauph., 31).
1374: Dya (cartulaire de Romans, III, 204).
XIVesiècle: mention du chapitre de Die: capitulum Dyense (pouillé de Die).
1449: mention du diocèse de Die: Dyensis diocesis (pouillé hist.).
1450: mention de l'église Saint-Jean: ecclesia de Sancto Johanne de Dya (terrier de l'évêché de Die).
1509: mention du couvent de dominicains: fratres minores civitatis Dyensis (visites épiscopales).
Pour un article plus général, voir Histoire de la Drôme.
Préhistoire et protohistoire
Dès l'âge néolithique, la présence d'un habitat est attesté, notamment grâce aux fouilles de Chanqueyras[réf.nécessaire].
Une grande statue-menhir gravée accompagnée de deux petits menhirs, découverts près de la coopérative viticole (actuellement conservés au musée de Die), attestent également de la présence de populations[29],[30]. Il s'agit de la plus ancienne statue-menhir connue à ce jour en France, et peut-être en Europe[31].
Les vestiges de l'âge du Bronze final ont été observés à La Roche de Marignac[32].
Quelques tessons ont été retrouvés à Chandillon[33].
Antiquité: les Gallo-romains
Article détaillé: Dea Augusta Vocontiorum.
Une première agglomération semble s'implanter au début de l'époque romaine sur un petit col surplombant la Drôme et le franchissement du vallon de Meyrosse, au carrefour entre la vallée et la voie menant au Trièves. De nombreux indices montrent l'extension de l'urbanisation au Iersiècle[réf.nécessaire].
IIesiècle: la ville de Die compte de nombreux monuments. Capitale des Voconces, elle remplace Luc-en-Diois dans cette fonction. Le titre de colonie (colonia Dea Augusta Vocontiorum) lui est décerné vers la fin du IIesiècle ou dans le courant du IIIesiècle. La ville devient un centre important du culte de Cybèle (attesté par sept inscriptions tauroboliques)[réf.nécessaire].
Nombreuses découvertes gallo-romaines: statues, bijoux, monnaies, stèles, inscriptions, et trois autels tauroboliques (MH) du IIIesiècle[34].
Entre 285 et 305, alors que l'empire montre des signes de faiblesse, la ville s'entoure d'un rempart qui protège une surface urbanisée de 25 hectares. La région est en crise et certains quartiers périphériques sont déjà abandonnés. Le rempart de Die est long de deux kilomètres environ. Lors de l'édification, des fragments de monuments antiques sont réemployés. La ville avait deux portes principales: la porte Saint-Pierre, démolie en 1891, à l'ouest, et la porte Saint-Marcel à l'est. Lors de la construction du rempart, un arc monumental du IIesiècle a été démonté pierre par pierre pour être réinséré dans la fortification du IVesiècle. L'axe reliant les deux portes peut être considéré comme étant le decumanus. Le cardo, s'il existe, n'a pas été localisé. Une route vers Grenoble passait par le massif de Glandasse (sud du Vercors) pour aboutir à Chichilliane. Sur ce plateau ont été retrouvés les fronts de taille de carrières de pierres extraites puis amenées à Die par le Pas de Chabrinel[réf.nécessaire].
325: Le premier évêque attesté est Nicaise. Il est le seul représentant des églises des Gaules au Premier concile de Nicée. Le diocèse sera réuni en 1276 à celui de Valence, puis à nouveau distinct de ce dernier à la fin du XVIIesiècle, avant d'être supprimé à la Révolution[réf.nécessaire].
Du Moyen Âge à la Révolution
XIesiècle: Die passe sous la suzeraineté des empereurs germaniques puis des évêques de Die[34].
XIIIesiècle: le territoire de Die est composé de six paroisses: Notre Dame, Le Château, Saint-Marcel, Saint-Maurice, Saint-Pierre, Justin (voir ces noms)[24].
XVesiècle: le territoire de Die n'est plus composé que d'une paroisse, celle de la cathédrale Notre-Dame. Elle est desservie par deux curés. Elle aura, pendant quelque temps, pour annexe, l'église Saint-Jean, exclusivement destinée aux enfants[24].
XVesiècle: Die est rattachée au royaume de France[34].
Le , la ville de Die obtient la confirmation d'anciens privilèges, par lettres patentes du roi Louis XI (1423-1461-1483)[35].
1474 (démographie): 236 familles roturières, huit familles nobles, 11 exempts ou francs archers et 33 ecclésiastiques[24].
Die est ravagée pendant les guerres de Religion[34].
1604: l'Académie protestante de Die est fondée. Elle sera supprimée par le conseil du roi le [36].
1629 (4 mai): après la bataille du Pas de Suse, le roi Louis XIII, accompagné du cardinal de Richelieu, fait étape avec ses troupes à Die. Il lui sera offert, pour l'occasion, deux charges de vins de muscat[37].
Avant 1685: avant la révocation de l'édit de Nantes, les protestants avaient à Die une académie qui, fondée en 1604 par les synodes du Dauphiné, comprenait une chaire de théologie, une d'hébreu, deux de philosophie et une d'éloquence. Il s'y distribuait chaque année un prix connu sous le nom de prix Marquet[24].
1685: après la révocation de l’Édit de Nantes, les protestants qui restent dans le pays se cachent afin de pratiquer leur culte au Désert; ceux qui sont pris sont condamnés aux galères. De 1685 à 1787, date de l'édit de tolérance, 418 habitants de Die sont ainsi persécutés[38].
Avant 1790, Die était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et le siège d'un évêché, d'un bailliage, d'un gouvernement militaire et d'une maîtrise des eaux et forêts.
L'évêché, qui était suffragant de Vienne, fut uni à celui de Valence de 1276 à 1687. Il remontait, suivant la tradition, à saint Martin, qui vivait en 220, mais plus sûrement à saint Nicaise, un des pères du concile de Nicée (325).
L'évêque de Die, à qui les empereurs germaniques concédèrent, en 1178 et 1214, tous les droits régaliens dans son diocèse, et qui prenait encore en dernier lieu le titre de comte de Die, était seigneur temporel de la ville épiscopale et des terres de Aouste, Aurel, Bourdeaux, Bezaudun, Chamaloc, la Chapelle-en-Vercors, Châtillon-en-Diois, Crupies, Jonchères, Mirabel, Montmaur, Poyols, Saillans, Saint-Agnan-en-Vercors, Saint-Julien-en-Vercors, Saint-Martin-en-Vercors, les Tonils, et en partie de Vassieux et de la vallée de Valdrôme. Il avait en outre des droits de fief sur la plupart des autres terres de son diocèse.
Le chapitre de Die, composé d'un doyen, d'un sacristain et de huit chanoines, était lui-même seigneur de Ausson, Justin, Marignac, Menglon et Romeyer.
Il y avait à Die un couvent de dominicains (fondé en 1272), un de cordeliers (fondé en 1278), un d'ursulines (fondé en 1630), un de religieuses hospitalières (fondé en 1739) et un séminaire.
La justice-mage, ou bailliage épiscopat de Die, était un tribunal composé d'un vibailli ou juge-mage, d'un lieutenant et d'un procureur fiscal connaissait en première instance des causes de la ville de Die et des autres terres épiscopales et, sur appel, de toutes les causes des terres relevant du fief de l'évêque. On appelait de ce tribunal au présidial de Valence (voir introduction du dictionnaire).
Le gouvernement militaire de Die, composé d'un gouverneur et d'un major, ne s'étendait pas au delà de cette ville.
La maîtrise des eaux et forêts de Die, composée d'un maître-particulier, d'un lieutenant, d'un garde-marteau et d'un procureur du Roi, avait pour ressort les élections de Valence et de Montélimar avec la principauté d'Orange (voir introduction du dictionnaire)[24].
Die était en outre une des dix villes du Dauphiné, dont les consuls siégeaient à la tète des députés du tiers état, dans les États généraux de cette province, et faisaient partie de la commission chargée d'assister le Procureur des États dans l'intervalle des sessions[24].
Le mandement de Die ne comprenait autrefois que la partie de la commune de ce nom qui est sur la rive droite de la Drôme, la partie de la rive gauche ayant formé jusqu'au XVesiècle les paroisse et mandement de Justin et, jusqu'à la Révolution, une seigneurie distincte de celle de Die[24].
L'abbaye de Valcroissant
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[39]:
1203: abbatia Vallis Crescensis (cartulaire des Écouges, 15).
1243: monasterium Vallis Crescentis (choix de documents, 3).
1486: Valcreissent (archives de la Drôme, fonds de l'évêché de Die).
1516: abbatia Vallis Crescentis in montibus (rôle de décimes).
1576: l'abbaie de Valcressant (rôle de décimes).
1891: L'Abbaye, ferme et ruines de la commune de Die.
Ancienne abbaye de l'ordre de Cîteaux (de la dépendance de Bonnevaux) fondée vers 1188. Elle a été ruinée pendant les guerres de Religion mais le titre a subsisté jusqu'à la Révolution. L'abbé de Valcroissant était seigneur temporel du lieu et décimateur dans la paroisse de la Chaudière[39].
De la Révolution à nos jours
En 1790, Die devient le chef-lieu d'un district comprenant les cantons de la Chapelle-en-Vercors, Châtillon-en-Diois, Die, la Motte-Chalancon, Luc-en-Diois, Lus-la-Croix-Haute, Pontaix, Saint-Julien-en-Quint, Saint-Nazaire-le-Désert et Valdrôme. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait le chef-lieu d'un arrondissement, comprenant les cantons de Bourdeaux, la Chapelle-en-Vercors, Châtillon-en-Diois, Crest-Nord, Crest-Sud, Die, la Motte-Chalancon, Luc-en-Diois et Saillans[24].
Le diocèse de Die comprenait avec trois cantons du département de l'Isère, l'arrondissement de Die, moins les communes du canton de Crest-Nord qui sont au couchant des montagnes de la Raye, et la plus grande partie du canton de Crest-Sud, plus le canton de Dieulefit et quelques communes des cantons de Grignan et de Nyons (voir introduction du dictionnaire)[24].
Seconde Guerre mondiale
La commune va souffrir des exactions allemandes[40].
Histoire récente
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Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans la Drôme.
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Administration municipale
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Liste des maires
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Article connexe: Élections municipales en France.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.: de la Révolution au Second Empire
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[46].
En 2019, la commune comptait 4 718 habitants[Note 3], en augmentation de 5,9% par rapport à 2013 (Drôme: +4,46%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
3 251
3 978
3 421
3 509
3 555
3 900
3 924
3 865
3 928
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
3 912
3 874
3 762
3 876
3 841
3 703
3 823
3 729
3 681
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
3 638
3 651
3 797
3 232
3 304
3 241
3 175
3 184
3 326
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
3 546
4 048
4 062
3 992
4 230
4 451
4 376
4 387
4 357
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
4 576
4 718
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique
Services et équipements
Plusieurs services publics sont présents sur la commune[49]:
La commune étant chef-lieu d'arrondissement, elle dispose d'un hôtel de sous-préfecture.
D'autres administrations et établissements publics sont représentés: gare SNCF, Hôtel des impôts, La Poste, la gendarmerie.
Elle est également le siège de la communauté de communes du Diois, dont les bureaux sont en centre-ville.
La Maison de services au public du Diois regroupe plusieurs services (Caf, Msa, Conciliateur de justice, Défenseurs des droits, etc.)[50].
Enseignement
Les élèves de Die débutent leurs études au groupe scolaire public Chabestan-Sermant, composé d'une école maternelle[51](5 classes pour 142 enfants) et d'une école primaire[52](10 classes pour 235 enfants).
L'école primaire privée Notre-Dame dispose de cinq classes (41 élèves)[53].
La commune dispose d'un collège et d'un lycée[54] - lycée du Diois[55]. Le collège propose une option cirque (unique en France). Le lycée propose une section Sport-Nature.
Die dispose aussi de deux centre de formations pour adultes: le Greta Viva5 et le CFPPA de Die (centre de formation agricole - singularité: agroécologie)[56].
À la suite de la fermeture des services de maternité et de chirurgie de l'hôpital du centre-ville, l'Agence régionale de santé (ARS) prévoit la construction d'un nouvel hôpital sur zone agricole en périphérie[58].
Manifestations culturelles et festivités
janvier: L'association Écologie au Quotidien organise chaque année, fin janvier, Les Rencontres de Die et de la Biovallée[59].
juin: fête de la transhumance Diois-Vercors (au mois de juin)[60].
juillet: fête patronale: premier dimanche de juillet[34].
juillet: fête Romaine de la Drôme en Pays Diois (au mois de juillet)[61].
Die a été le point de départ de la course de montagne Die-Col de Rousset de 1979 à 2011. La course a accueilli l'épreuve masculine longue du Trophée mondial de course en montagne 1989, remportée par le Colombien Jairo Correa[62].
Le Rallye Terre du Diois, chaque début d'été[réf.nécessaire].
Médias
Journal du Diois et de la Drôme.
Culte
Catholicisme: paroisse Saint Marcel en Diois. Elle comprend 37 communes et dépend du Diocèse de Valence[63].
Protestantisme: l'Église réformé dispose d'un lieu de culte[64]. Le bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1931[65].
La cathédrale Notre-Dame.
Le temple protestant.
Économie
Agriculture
En 1992: vignes, lavandes, arbres fruitiers, céréales, bovins, ovins, caprins[34].
Produits locaux: vin Clairette de Die, fromage Picodon[34].
Marchés (en 1992): les mercredis et samedis[34], (le matin[66].
Foire (en 1992): le 8 avril, la veille du premier dimanche de juillet, le 2 novembre[34].
La Cave coopérative Clairette de Die est le plus gros employeur du Diois; elle a adopté le nom de marque «Jaillance»[réf.nécessaire].
Commerce
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Industrie
La commune dispose d'une zone d'activité économique, à l'ouest de la ville, la ZAE de Chamarges[19].
Die, accrochée dans les années 1960 et 1970 à ses petites industries déclinantes (meuble et chaussure) a raté le tournant historique du tourisme de masse[réf.nécessaire].
Aujourd'hui, Die bénéficie d'un tourisme estival important, populations nordiques et étrangères (Pays-Bas, Belgique) résidant essentiellement dans les campings de la vallée de la Drôme[réf.nécessaire].
Le tourisme hivernal est composé de visiteurs régionaux. Il concerne le ski (championnat de France de ski Handisport), la randonnée en raquettes, les courses de chiens de traîneaux (compétition internationale de l'Alpirush) à la station de ski du col de Rousset (située dans le Massif du Vercors, à 1300-1700 mètres)[réf.nécessaire].
Revenus de la population et fiscalité
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Emploi
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Vestiges des remparts gallo-romains
Remparts gallo-romains des IIIeetIVesiècles: ces murs de 3,60 m d'épaisseur atteignaient 2 km de long. Ils sont classés au titre des monuments historiques[67],[68].
Porte romaine Saint-Marcel (porte principale de la ville) (IIIesiècle). Elle est classée au titre des monuments historiques[69]
Monuments laïcs
De nombreuses inscriptions romaines, des chapiteaux et sculptures médiévales, sont remployées dans les façades des maisons urbaines[réf.nécessaire].
Vieilles demeures avec voûtes du XVesiècle, façades du XVIesiècle au XVIIIesiècle, escalier à vis, plafonds peints[34].
Des maisons d'époque Renaissance, dans le quartier Saint-Vincent[réf.nécessaire].
La maison renaissance dite de Diane de Poitiers[34].
Une tour du XVIesiècle est visible en façade dans la rue de l'Armellerie à Die[70].
Tribunal et mairie installé dans l'ancien palais épiscopal[34].
Le château Saint-Laurent, inscrit au titre des monuments historiques[71].
L'Hôtel Vallentin du Cheylard (actuelle sous-préfecture), construit et luxueusement décoré durant le premier quart du XIXesiècle par Lucien Vallentin du Cheylard (1800-1863) et son épouse Jeanne de Laplane (1807-1898)[réf.nécessaire].
Le Clos des Eglises, route de Romeyer, ancienne maison de campagne de la famille Vallentin du Cheylard (XIXesiècle), érigée sur des fondations plus anciennes[réf.nécessaire].
La Tour de Purgnon: vestige d'un château épiscopal transformé en chapelle mariale au XIXesiècle[réf.nécessaire].
La Maison du notaire Chambron est inscrite au titre des monuments historiques[72].
Cathédrale Notre-Dame, place de l'Horloge: (porche du XIesiècle). Elle est classée au titre des monuments historiques[74]. Ajouts des XIIeetXIIIesiècles. Elle a été détruite par les protestants puis reconstruite au XVIIesiècle: porche avec chapiteaux sculptés du XIIesiècle[34].
Chapelle Saint-Nicolas de l'ancien palais épiscopal (aujourd'hui dans la mairie): mosaïque romane du XIIesiècle donnant une vision du Monde terrestre[34]. Cette mosaïque des quatre fleuves servait de tapis d'autel. Elle est la représentation symbolique de l'univers.
Le palais épiscopal s'appuyait sur l'enceinte gallo-romaine, dont la chapelle occupait une tour. Sa construction date des XIeetXIIesiècles. Des traces d'enduits peints (XIIeetXIIIesiècles) subsistent encore[75][sourceinsuffisante].
Vestiges de l'église des Cordeliers (rue des Cordeliers): abside du XVesiècle[34].
Chapelle (quartier Saint-Laurent): peintures rustiques du XVIIIesiècle[34].
Presbytère de Die, est inscrit au titre des monuments historiques[76]: salon chinois, peintures du XVIIIesiècle[34].
Chapelle de l'hôpital, rue Bouvier[réf.nécessaire].
Chapelle de Purgnon (XIXesiècle)[34], appelée Notre-Dame d'Espérance (chemin de Purgnon)[77].
Chapelle de Sallières[réf.nécessaire].
Temple protestant, rue du Docteur-Amédée-Rousset: ancienne chapelle jésuite du XVIIIesiècle, porte sculptée et chaire du XVIIIesiècle. Classé au titre des monuments historiques[65].
Abbaye de Valcroissant, classée au titre des monuments historiques[78]. Ancienne abbaye cistercienne (MH) du XIIesiècle au XVIesiècle. Une exploitation agricole s'est installée dans les ruines: abside d'origine, voûte en berceau, rosace romane, chaire, boiseries du chœur, maître-autel du XVIIesiècle[34].
Base de la muraille gallo-romaine en matériaux de réemploi (boulevard du Cagnard).
Les remparts de Die.
La porte Saint-Marcel, dernière des trois portes de l'ancienne cité de Die.
La tour de Purgnon.
Le musée de Die.
Patrimoine culturel
Le musée de Die et du Diois (musée de France, municipal) abrite des collections archéologiques et historiques remontant au Néolithique. La période gallo-romaine, la plus riche, s'illustre par les autels tauroboliques, classés au titre des monuments historiques[79]. Sont aussi présentés le Moyen Âge de cette cité épiscopale et les ravages des guerres de Religion[réf.nécessaire].
Le musée se trouve dans un hôtel particulier du XVIIIesiècle dans le centre-ville (ouvert d'avril à octobre)[réf.nécessaire].
Paul Santy (1887 à Die - 1970): chirurgien de Henri Matisse (1941).
Marcel Légaut (1900-1990) a vécu et travaillé à l'abbaye de Valcroissant.
Maurice Vérillon (1906 - 2001 à Die): sénateur de la Drôme de 1959 à 1980 et maire de Die de 1947 à 1974.
Marc Monchal (1935 à Die - 2020): chef d'état major de l'armée de terre française de 1991 à 1996.
Morice Benin (1947 à Casablanca - 2021 à Die): auteur-compositeur-interprète français.
Alain Maurice (né en 1962 à Die): maire de Valence de 2008 à 2014.
André Pitte, né à Pantin: résidant à Die, écrivain, créateur des éditions À Die, directeur de rédaction de la revue l'Alpe, inventeur et organisateur de la fête de la transhumance[82], décédé en 2006[83].
Héraldique, logotype et devise
En 1891, les armoiries de la ville de Die étaient: De gueules au château surmonté de trois tourelles d'argent[24].
Article détaillé: Armorial des communes de la Drôme.
Les armes peuvent se blasonner ainsi:
De gueules au château d'or sommé de trois tours du même, celle du centre plus élevée, le tout crénelé, maçonné, ouvert et ajouré de sable.
1897: André Mailhet: Histoire de Die, collection Monographies des villes et villages de France, éditions Le Livre d'histoire, 1897, réédition 2003 (sans actualisation).
1995: Collectif (sous la direction d'André Pitte): Le guide du Diois, éditions A Die, 1995.
1999: Collectif: Die, histoire d'une cité, article L'époque romaine (par Henri Desaye) p.29-66, éditions Patrimoine de la Vallée de la Drôme, Die, 1999.
2006: Jacques Planchon: Die (Drôme), de la ville ouverte à la ville fortifiée, Gallia, no63, 2006, p.75-79 (sur le site Persée).
2010: Jacques Planchon: Carte archéologique de la Gaule, 26 - La Drôme, article Die, p.245-348, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 2010.
2012: Henri Desaye et Bernard Rémy: Inscriptions Latines de Narbonnaise, VII, les Voconces, 1, Die, article Introduction, p.41-52, Gallia, XLIV suppl. (ILN), CNRS Éditions, Paris, 2012.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
«Géoportail», sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
Inventaire du patrimoine géologique: résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
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A. Beeching, J. L. Brochier et J. Vital, «Une exceptionnelle statue-menhir et deux stèles néolithiques entrent au musée de Die (Drôme)», Archeologia, , p.4.
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