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Die est une commune française, sous-préfecture du département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Die

Vue générale depuis l'est.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
(sous-préfecture)
Arrondissement Die
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes du Diois
(siège)
Maire
Mandat
Isabelle Bizouard (DVG)
2020-2026
Code postal 26150
Code commune 26113
Démographie
Gentilé Diois, Dioises
Population
municipale
4 718 hab. (2019 )
Densité 82 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 45′ 13″ nord, 5° 22′ 13″ est
Altitude Min. 367 m
Max. 1 841 m
Superficie 57,28 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Die
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton du Diois
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Die
Géolocalisation sur la carte : France
Die
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Die
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Die
Liens
Site web mairie-die.fr

    Ses habitants sont dénommés les Diois et Dioises.


    Géographie


    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Localisation


    La commune de Die se trouve à environ (60 km) à l'est de Valence, préfecture du département.
    Le territoire de la commune de Die fait partie du parc naturel régional du Vercors et du Pays Diois (communauté de 52 communes englobant 4 cantons).

    Marignac-en-Diois
    Ponet-et-Saint-Auban
    Marignac-en-Diois
    Chamaloc
    Romeyer
    Ponet-et-Saint-Auban
    Barsac
    N Laval-d'Aix
    O    Die (Drôme)    E
    S
    Barsac Solaure en Diois
    (ex Aix-en-Diois)
    Solaure en Diois
    (ex Molières-Glandaz)

    Relief et géologie


    Dent de Die.
    Dent de Die.

    Die se trouve au pied du massif du Vercors au bord de la rivière de la Drôme.

    Die et sa vallée sont dominées par la montagne de Glandasse à 2 041 mètres, barrière rocheuse massive et raide composant l'extrémité méridionale du Vercors.

    Sites particuliers[1] :


    Géologie

    La plate-forme urgonienne de la montagne de Glandasse (dont le Pestel) est un site géologique remarquable de 1 970,37 hectares, qui se trouve sur les communes de Châtillon-en-Diois (aux lieux-dits Montagne du Glandasse et le Pestel), Die, Laval-d'Aix, Romeyer, Treschenu-Creyers et Chichilianne. En 2014, elle a été classée « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[2].


    Hydrographie


    La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :


    Climat


    Météo-France[9] :


    Urbanisme



    Typologie


    Die est une commune rurale (car elle fait partie des communes peu ou très peu denses) au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].

    Elle appartient à l'unité urbaine de Die, une unité urbaine monocommunale[13] de 4 621 habitants en 2017, constituant une ville isolée[14],[15].

    La commune fait partie de l'aire d'attraction de Die, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,4 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), terres arables (8,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7 %), prairies (5,4 %), zones urbanisées (3,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].


    Morphologie urbaine


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    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN)[1] :


    Logement


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    Projets d'aménagement


    Le plan d'urbanisme en cours prévoit l'agrandissement de la zone d'activité économique de Chamarges, située à l'ouest de la ville[19].


    Voies de communications et transports



    Réseau routier

    La commune est accessible par la route départementale 93 (aussi appelée route des Alpes ou de Gap) ; au nord par la RD 518 depuis Villard-de-Lans, La Chapelle-en-Vercors et le col du Rousset. Côté Gapençais, à l'est, l'accès se fait à partir de la RD 1075 reliant Sisteron à Grenoble (Lus-la-Croix-Haute).

    À l'ouest, côté vallée du Rhône, la sortie d'autoroute la plus proche est la sortie  16 Loriol-sur-Drôme de l'A7, à Loriol.


    Réseau ferroviaire

    La gare de Die est située sur la ligne de Livron à Aspres-sur-Buëch et est desservie par[20],[21],[22] :


    Transports en commun

    La commune est desservie par deux lignes de bus régulières, ainsi que par un service de bus à la demande pour les vallées du Diois, non desservies par une ligne régulière :

    Une nouvelle ligne sera prochainement mise en service : Vallée de Quint - Romeyer - Die[20].

    La commune dispose d'un héliport (à Chamarges)[1].


    Risques naturels et technologiques



    Risques sismiques

    Article connexe : Risque sismique dans la Drôme.
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    Autres risques

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    Toponymie



    Attestations


    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[24] :


    Étymologie


    Le nom de la ville dérive du latin dea « déesse ». Il s'agit de la déesse gauloise Andarta.

    Die, Diá en occitan vivaro-alpin, tire son nom du culte de la déesse voconce Andarta qui fut adoptée par les Romains[25].

    Transposition Die en français[26],[27],[28].


    Histoire



    Préhistoire et protohistoire


    Dès l'âge néolithique, la présence d'un habitat est attesté, notamment grâce aux fouilles de Chanqueyras[réf. nécessaire].

    Une grande statue-menhir gravée accompagnée de deux petits menhirs, découverts près de la coopérative viticole (actuellement conservés au musée de Die), attestent également de la présence de populations[29],[30]. Il s'agit de la plus ancienne statue-menhir connue à ce jour en France, et peut-être en Europe[31].

    Les vestiges de l'âge du Bronze final ont été observés à La Roche de Marignac[32].

    Quelques tessons ont été retrouvés à Chandillon[33].


    Antiquité : les Gallo-romains


    Article détaillé : Dea Augusta Vocontiorum.
    La porte Saint-Marcel.
    La porte Saint-Marcel.

    Une première agglomération semble s'implanter au début de l'époque romaine sur un petit col surplombant la Drôme et le franchissement du vallon de Meyrosse, au carrefour entre la vallée et la voie menant au Trièves. De nombreux indices montrent l'extension de l'urbanisation au Ier siècle[réf. nécessaire].

    IIe siècle : la ville de Die compte de nombreux monuments. Capitale des Voconces, elle remplace Luc-en-Diois dans cette fonction. Le titre de colonie (colonia Dea Augusta Vocontiorum) lui est décerné vers la fin du IIe siècle ou dans le courant du IIIe siècle. La ville devient un centre important du culte de Cybèle (attesté par sept inscriptions tauroboliques)[réf. nécessaire].

    Nombreuses découvertes gallo-romaines : statues, bijoux, monnaies, stèles, inscriptions, et trois autels tauroboliques (MH) du IIIe siècle[34].

    Entre 285 et 305, alors que l'empire montre des signes de faiblesse, la ville s'entoure d'un rempart qui protège une surface urbanisée de 25 hectares. La région est en crise et certains quartiers périphériques sont déjà abandonnés. Le rempart de Die est long de deux kilomètres environ. Lors de l'édification, des fragments de monuments antiques sont réemployés.
    La ville avait deux portes principales : la porte Saint-Pierre, démolie en 1891, à l'ouest, et la porte Saint-Marcel à l'est. Lors de la construction du rempart, un arc monumental du IIe siècle a été démonté pierre par pierre pour être réinséré dans la fortification du IVe siècle.
    L'axe reliant les deux portes peut être considéré comme étant le decumanus. Le cardo, s'il existe, n'a pas été localisé.
    Une route vers Grenoble passait par le massif de Glandasse (sud du Vercors) pour aboutir à Chichilliane. Sur ce plateau ont été retrouvés les fronts de taille de carrières de pierres extraites puis amenées à Die par le Pas de Chabrinel[réf. nécessaire].

    325 : Le premier évêque attesté est Nicaise. Il est le seul représentant des églises des Gaules au Premier concile de Nicée. Le diocèse sera réuni en 1276 à celui de Valence, puis à nouveau distinct de ce dernier à la fin du XVIIe siècle, avant d'être supprimé à la Révolution[réf. nécessaire].


    Du Moyen Âge à la Révolution


    XIe siècle : Die passe sous la suzeraineté des empereurs germaniques puis des évêques de Die[34].

    XIIIe siècle : le territoire de Die est composé de six paroisses : Notre Dame, Le Château, Saint-Marcel, Saint-Maurice, Saint-Pierre, Justin (voir ces noms)[24].

    XVe siècle : le territoire de Die n'est plus composé que d'une paroisse, celle de la cathédrale Notre-Dame. Elle est desservie par deux curés. Elle aura, pendant quelque temps, pour annexe, l'église Saint-Jean, exclusivement destinée aux enfants[24].

    XVe siècle : Die est rattachée au royaume de France[34].

    Le , la ville de Die obtient la confirmation d'anciens privilèges, par lettres patentes du roi Louis XI (1423-1461-1483)[35].

    1474 (démographie) : 236 familles roturières, huit familles nobles, 11 exempts ou francs archers et 33 ecclésiastiques[24].

    Die est ravagée pendant les guerres de Religion[34].

    1604 : l'Académie protestante de Die est fondée. Elle sera supprimée par le conseil du roi le [36].

    1629 (4 mai) : après la bataille du Pas de Suse, le roi Louis XIII, accompagné du cardinal de Richelieu, fait étape avec ses troupes à Die. Il lui sera offert, pour l'occasion, deux charges de vins de muscat[37].

    Avant 1685 : avant la révocation de l'édit de Nantes, les protestants avaient à Die une académie qui, fondée en 1604 par les synodes du Dauphiné, comprenait une chaire de théologie, une d'hébreu, deux de philosophie et une d'éloquence. Il s'y distribuait chaque année un prix connu sous le nom de prix Marquet[24].

    1685 : après la révocation de l’Édit de Nantes, les protestants qui restent dans le pays se cachent afin de pratiquer leur culte au Désert ; ceux qui sont pris sont condamnés aux galères. De 1685 à 1787, date de l'édit de tolérance, 418 habitants de Die sont ainsi persécutés[38].

    1688 (démographie) : 4100 habitants[24].

    Avant 1790, Die était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et le siège d'un évêché, d'un bailliage, d'un gouvernement militaire et d'une maîtrise des eaux et forêts.

    Die était en outre une des dix villes du Dauphiné, dont les consuls siégeaient à la tète des députés du tiers état, dans les États généraux de cette province, et faisaient partie de la commission chargée d'assister le Procureur des États dans l'intervalle des sessions[24].

    Le mandement de Die ne comprenait autrefois que la partie de la commune de ce nom qui est sur la rive droite de la Drôme, la partie de la rive gauche ayant formé jusqu'au XVe siècle les paroisse et mandement de Justin et, jusqu'à la Révolution, une seigneurie distincte de celle de Die[24].


    L'abbaye de Valcroissant

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[39] :

    Ancienne abbaye de l'ordre de Cîteaux (de la dépendance de Bonnevaux) fondée vers 1188. Elle a été ruinée pendant les guerres de Religion mais le titre a subsisté jusqu'à la Révolution. L'abbé de Valcroissant était seigneur temporel du lieu et décimateur dans la paroisse de la Chaudière[39].


    De la Révolution à nos jours


    Die au XIXe siècle illustrée par Alexandre Debelle (1805-1897).
    Die au XIXe siècle illustrée par Alexandre Debelle (1805-1897).

    En 1790, Die devient le chef-lieu d'un district comprenant les cantons de la Chapelle-en-Vercors, Châtillon-en-Diois, Die, la Motte-Chalancon, Luc-en-Diois, Lus-la-Croix-Haute, Pontaix, Saint-Julien-en-Quint, Saint-Nazaire-le-Désert et Valdrôme. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait le chef-lieu d'un arrondissement, comprenant les cantons de Bourdeaux, la Chapelle-en-Vercors, Châtillon-en-Diois, Crest-Nord, Crest-Sud, Die, la Motte-Chalancon, Luc-en-Diois et Saillans[24].

    Le diocèse de Die comprenait avec trois cantons du département de l'Isère, l'arrondissement de Die, moins les communes du canton de Crest-Nord qui sont au couchant des montagnes de la Raye, et la plus grande partie du canton de Crest-Sud, plus le canton de Dieulefit et quelques communes des cantons de Grignan et de Nyons (voir introduction du dictionnaire)[24].


    Seconde Guerre mondiale

    La commune va souffrir des exactions allemandes[40].


    Histoire récente

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    Politique et administration


    La mairie.
    La mairie.

    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2020 dans la Drôme.
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    Administration municipale


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    Liste des maires


    Article connexe : Élections municipales en France.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1799  ?    
    1799 1801 François-René Reboul[41][source insuffisante]   nommé par arrêté préfectoral du 28 germinal an VIII
    1801 1804 monsieur Lamorte-Félines fils[41]   22 messidor an IX au 2 fructidor an XII
    1804 1806  ?    
    1806 1815 Calixte Gueymard de Roquebeau[41]   nommé en 1806 et suspendu le 26 avril 1815
    1815 1817  ?    
    1817 1819 Jean-Pierre Chevandier[41]    
    1819 1822 Étienne Delamorte-Félines[41]    
    1822 1823 Louis Long[41]    
    1823 1829 François-René Chevandier de Valdrome[41]    
    1830 1832 Paul Jean-Pierre Jullien[41]    
    1832 1838 Pierre Plan[41]    
    1838 1848 Adrien Joubert[41]    
    1848 1849 Frédéric Coursange[41]   mort en cours de mandat
    1849 1851
    (dissolution)
    Fortuné Lagier de Vaugelas    
    1851 1852 Adrien Joubert[41]    
    1853 1870 Émile Laurens[41]    
    1870 1871 Ernest Joubert[41]    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874 Ernest Joubert   maire sortant
    1874 1876 Ernest Joubert   maire sortant
    1876
    (élection ?)
    1876 Auguste Audriffret[41]    
    1876
    (élection ?)
    1877 Ernest Joubert[41]    
    1878 1878 Louis Coursange[41]    
    1878
    (élection ?)
    1884 Félix Germain[41]    
    1884 1885 Félix Germain   maire sortant
    1885
    (élection ?)
    1888 Adolphe Ferrier[41]    
    1888 1892 Adolphe Ferrier   maire sortant
    1892 1894
    (révocation)
    Adolphe Ferrier   maire sortant
    1894
    (élection ?)
    1896 Auguste Barnaud[41]    
    1896 1900 Joseph Reynaud[41]    
    1900 1904 Joseph Reynaud   maire sortant
    1904 1908 Joseph Reynaud   maire sortant
    1908 1909 Joseph Reynaud   maire sortant
    1909
    (élection ?)
    1912 Auguste Daspres[41]    
    1912 1913 Auguste Daspres   maire sortant
    1914 1918 Auguste Simon[41]    
    1918
    (élection ?)
    1919 Paul Coursange[41]    
    1919 1922 Paul Coursange   maire sortant
    1923
    (élection ?)
    1925 Amédée Rousset[41]    
    1925 1929 Amédée Rousset   maire sortant
    1929 1935 Amédée Rousset   maire sortant
    1935 1940 Jules Plan[41]    
    1941
    (élection ?)
    1942 Marie Tardif[41]    
    1942
    (élection ?)
    1944 Maurice Vérillon[41]    
    1944 1944 Jules Plan[41]    
    1945 1946 Charles Lambert[41]    
    1946
    (élection ?)
    1947 Élie Brochier[41]    
    1947 1953 Maurice Vérillon[41] SFIO puis PS conseiller général du canton de Die (1949-1979)
    1953 1959 Maurice Vérillon   maire sortant
    1959 1965 Maurice Vérillon   maire sortant
    sénateur de la Drôme (1959-1980)
    1965 1971 Maurice Vérillon   maire sortant
    1971 1974
    (démission)
    Maurice Vérillon   maire sortant
    1974
    (élection ?)
    1977 Marcel Bonniot[41] PS député suppléant de Rodolphe Pesce (1978-1986)
    1977 1983 Marcel Bonniot   maire sortant
    1983 1989 Marcel Bonniot   maire sortant
    1989 1995 Jean-Pierre Rambaud[41] PCF conseiller général du canton de Die (1979-1992 et 1998-2004)
    1995 2001 Isabelle Bizouard[41] apparentée PS conseillère générale du canton de Die (1992-1998)
    2001 2008 Isabelle Bizouard   maire sortante
    2008 2014 Georges Berginiat DVD  
    2014 2020 Gilbert Tremolet MoDem[42] retraité
    2020 En cours
    (au 12 décembre 2020)
    Isabelle Bizouard[43][source insuffisante] DVG  

    Rattachements administratifs et électoraux


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    Politique environnementale


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    Finances locales


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    Jumelages


    Wirksworth
    Varallo Sesia
    Frankenau
    Kiskunfélegyháza

    La ville de Die est jumelée avec cinq villes[44] :


    Population et société



    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[46].

    En 2019, la commune comptait 4 718 habitants[Note 3], en augmentation de 5,9 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 2513 9783 4213 5093 5553 9003 9243 8653 928
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 9123 8743 7623 8763 8413 7033 8233 7293 681
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 6383 6513 7973 2323 3043 2413 1753 1843 326
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    3 5464 0484 0623 9924 2304 4514 3764 3874 357
    2015 2019 - - - - - - -
    4 5764 718-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Services et équipements


    Plusieurs services publics sont présents sur la commune[49] :

    La Maison de services au public du Diois regroupe plusieurs services (Caf, Msa, Conciliateur de justice, Défenseurs des droits, etc.)[50].


    Enseignement


    Les élèves de Die débutent leurs études au groupe scolaire public Chabestan-Sermant, composé d'une école maternelle[51] (5 classes pour 142 enfants) et d'une école primaire[52] (10 classes pour 235 enfants).

    L'école primaire privée Notre-Dame dispose de cinq classes (41 élèves)[53].

    La commune dispose d'un collège et d'un lycée[54] - lycée du Diois[55]. Le collège propose une option cirque (unique en France). Le lycée propose une section Sport-Nature.

    Die dispose aussi de deux centre de formations pour adultes : le Greta Viva5 et le CFPPA de Die (centre de formation agricole - singularité : agroécologie)[56].


    Santé


    La commune possède un hôpital public[57].

    À la suite de la fermeture des services de maternité et de chirurgie de l'hôpital du centre-ville, l'Agence régionale de santé (ARS) prévoit la construction d'un nouvel hôpital sur zone agricole en périphérie[58].


    Manifestations culturelles et festivités



    Loisirs



    Sports


    La commune possède un complexe sportif[34].


    Manifestations sportives


    Médias



    Culte



    Économie


    Champs de lavandin, près de Die.
    Champs de lavandin, près de Die.
    Clairette de Die tradition.
    Clairette de Die tradition.

    Agriculture


    En 1992 : vignes, lavandes, arbres fruitiers, céréales, bovins, ovins, caprins[34].

    La Cave coopérative Clairette de Die est le plus gros employeur du Diois ; elle a adopté le nom de marque « Jaillance »[réf. nécessaire].


    Commerce


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    Industrie


    La commune dispose d'une zone d'activité économique, à l'ouest de la ville, la ZAE de Chamarges[19].


    Tourisme


    Die, accrochée dans les années 1960 et 1970 à ses petites industries déclinantes (meuble et chaussure) a raté le tournant historique du tourisme de masse[réf. nécessaire].

    Aujourd'hui, Die bénéficie d'un tourisme estival important, populations nordiques et étrangères (Pays-Bas, Belgique) résidant essentiellement dans les campings de la vallée de la Drôme[réf. nécessaire].

    Le tourisme hivernal est composé de visiteurs régionaux. Il concerne le ski (championnat de France de ski Handisport), la randonnée en raquettes, les courses de chiens de traîneaux (compétition internationale de l'Alpirush) à la station de ski du col de Rousset (située dans le Massif du Vercors, à 1300-1700 mètres)[réf. nécessaire].


    Revenus de la population et fiscalité


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    Emploi


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    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments



    Vestiges des remparts gallo-romains


    Monuments laïcs


    Monuments religieux

    Le palais épiscopal s'appuyait sur l'enceinte gallo-romaine, dont la chapelle occupait une tour. Sa construction date des XIe et XIIe siècles. Des traces d'enduits peints (XIIe et XIIIe siècles) subsistent encore[75][source insuffisante].

    Patrimoine culturel


    Le musée se trouve dans un hôtel particulier du XVIIIe siècle dans le centre-ville (ouvert d'avril à octobre)[réf. nécessaire].

    Gastronomie


    Patrimoine naturel



    Personnalités liées à la commune



    Héraldique, logotype et devise


    En 1891, les armoiries de la ville de Die étaient : De gueules au château surmonté de trois tourelles d'argent[24].

    Article détaillé : Armorial des communes de la Drôme.

    Les armes peuvent se blasonner ainsi : De gueules au château d'or sommé de trois tours du même, celle du centre plus élevée, le tout crénelé, maçonné, ouvert et ajouré de sable.



    Annexes


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    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références


    1. « Géoportail », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    2. Inventaire du patrimoine géologique : résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
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    4. fiche de la Drôme sur le site du SANDRE.
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    8. Sandre, « Ruisseau de valcroissant [V4230560] - Cours d'eau selon la version Carthage 2017 », sur www.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
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    20. Transports à Die.
    21. Fiche de la gare sur la SNCF.
    22. Gare de Die.
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    81. Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine
    82. Denis Chevallier « Les chemins d’André », sur L'Alpe (consulté le ).
    83. Pierre-Antoine Landel « Disparition : André Pitte, inventeur de rêves, tisseur de liens », sur Persée (consulté le ).

    На других языках


    [de] Die

    Die [.mw-parser-output .IPA a{text-decoration:none}di] ist eine französische Gemeinde mit 4718 Einwohnern (Stand: 1. Januar 2019) im Département Drôme.

    [en] Die, Drôme

    Die (French pronunciation: [di] (listen); Occitan: Diá; Arpitan: Dia) is a commune, former episcopal see, and subprefecture of the Drôme department in southeastern France.[2] The region around Die is known as the Diois.
    - [fr] Die (Drôme)

    [ru] Ди (Франция)

    Ди (фр. Die) — коммуна на юго-востоке Франции в департаменте Дром, административный центр округа Ди и кантона Ди.



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