Montravers est une commune du centre-ouest de la France, située dans le département des Deux-Sèvres et de la région Nouvelle-Aquitaine. Elle fait partie de la communauté de communes Delta-Sèvre-Argent.
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Montravers | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Deux-Sèvres |
Arrondissement | Bressuire |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Bocage Bressuirais |
Maire Mandat |
Rodolphe Roué 2020-2026 |
Code postal | 79140 |
Code commune | 79183 |
Démographie | |
Population municipale |
373 hab. (2019 ![]() |
Densité | 37 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 49′ 46″ nord, 0° 43′ 01″ ouest |
Altitude | Min. 141 m Max. 198 m |
Superficie | 10,12 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bressuire (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Cerizay |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Les 377 habitants du village de Montravers vivent sur une superficie totale de 10 km2 avec une densité de 38 habitants par km2 et une moyenne d’altitude de 163 m. Depuis le dernier recensement de 1999 à 2008, la population est passée de 286 à 377 et a fortement augmenté de 31,82%.
Les villes voisines sont Saint-Mesmin, Combrand, Cerizay, La Pommeraie-sur-Sèvre et La Petite-Boissière. La grande ville la plus proche de Montravers est Cholet et se trouve à 28,23 kilomètres au sud-est à vol d'oiseau.
La commune de Montravers est située à 3 km au nord-ouest de Cerizay. Elle est séparée de la Vendée par la Sèvre nantaise sur une longueur de 6 km.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nueil-les-Aubiers », sur la commune de Nueil-les-Aubiers, mise en service en 1938[7] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 831,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « La Roche-sur-Yon », sur la commune de La Roche-sur-Yon, dans le département de la Vendée, mise en service en 1984 et à 56 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[11] à 12,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[13].
Montravers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bressuire, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35 %), terres arables (32,3 %), prairies (28,3 %), forêts (4,3 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Montravers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Sèvre Nantaise. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010[22],[20].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[23]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[24]. 46,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[25].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[20].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Montravers est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[26].
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Blason | Taillé: au 1er d'azur à trois pommes de pin d'or, celle de la pointe soutenue d'un croissant d'argent; au 2e d'argent au mont-traverse [combinaison d'un mont de six coupeaux et d'une traverse] de sinople accompagnés à senestre d'un cœur croiseté [sacré-cœur] de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | mars 2008 | Bernard Vion | ||
mars 2008 | mai 2014 (réélection puis décès)[27] | Jean-Claude Garnier[28] | ||
septembre 2014 | Juillet 2018 | David Jean[29] |
À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Montravers, cela correspond à 2005, 2010, 2015[30], etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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503 | 131 | 135 | 286 | 296 | 315 | 332 | 358 | 329 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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374 | 379 | 390 | 438 | 463 | 473 | 478 | 491 | 487 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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497 | 530 | 522 | 452 | 469 | 442 | 443 | 451 | 392 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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347 | 333 | 270 | 291 | 251 | 286 | 356 | 362 | 379 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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373 | 373 | - | - | - | - | - | - | - |
Si le Vieux Deffend (autrefois nommé « Les Deffends ») fut bâti au début du XVIe siècle, on peut certifier cependant qu'une construction antérieure existait à son emplacement. En effet, en 1363, le seigneur de Laval, titre porté par Simon de Thouars ou son fils, possède la seigneurie du Deffend. À la fin du XIVe siècle, cette dernière appartient à Olivier de Clisson qui la transmettra à Marguerite de Clisson devenue princesse de Penthièvre par son mariage avec Jean de Bretagne. Aucune preuve ne permet d'affirmer que le domaine reste en la possession de cette famille au XVIe siècle. Vers 1615, il dépend de la famille Mesnard de Toucheprès puis des Pellot de Trevières autour de 1668.
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