Combrand est une commune du centre-ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.
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Combrand
Vue de Combrand.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Deux-Sèvres
Arrondissement
Bressuire
Intercommunalité
Communauté d'agglomération du Bocage Bressuirais
Maire Mandat
Anne-Marie Reveau 2020-2026
Code postal
79140
Code commune
79096
Démographie
Population municipale
1 144 hab. (2019 )
Densité
46 hab./km2
Géographie
Coordonnées
46° 51′ 54″ nord, 0° 41′ 18″ ouest
Altitude
Min. 140 m Max. 222 m
Superficie
24,62 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Bressuire (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Cerizay
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Combrand
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Combrand
Géolocalisation sur la carte: Deux-Sèvres
Combrand
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Combrand
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Géographie
Combrand se situe dans le nord-ouest des Deux-Sèvres, proche de la ville de Cerizay (5 km), Mauléon (10 km) et Bressuire (18 km).
Communes limitrophes
Les communes limitrophes de Combrand sont: Cerizay, Montravers, La Pommeraie-sur-Sèvre, Le Pin, Rorthais (Mauléon) et La Petite Boissière
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 11,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Nueil-les-Aubiers», sur la commune de Nueil-les-Aubiers, mise en service en 1938[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,7°C et la hauteur de précipitations de 831,8 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «La Roche-sur-Yon», sur la commune de La Roche-sur-Yon, dans le département de la Vendée, mise en service en 1984 et à 60 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,2°C pour la période 1971-2000[11] à 12,1°C pour 1981-2010[12], puis à 12,4°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Combrand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bressuire, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,9% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (38,8%), zones agricoles hétérogènes (30,6%), prairies (26,5%), zones urbanisées (2,8%), forêts (1,3%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Combrand est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier: le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Argenton et l'Ouin. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1995, 1999 et 2010[22],[20].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Combrand.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[23]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[24]. 31,5% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[25]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[20].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Combrand est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[27].
Histoire
Les premières traces humaines connues sur le territoire de Combrand remontent au Paléolithique et au Néolithique. Des outils de chasse et de la vie courante de cette époque ont été retrouvés en bon état notamment au village du Puy Gazard.
Le nom même de Combrand apparaît dans une série de chartes du XIIesiècle sous sa forme latine. C'est d'ailleurs à cette époque qu'est bâtie la première église dont il reste certains vestiges. Elle est placée sous le vocable de saint Jean-Baptiste.
Le Moyen Age a laissé d'autres traces comme le château de la Pâtellière datant essentiellement du XVesiècle.
En 1794, lors de la première guerre de Vendée, le général Marigny, un des chefs vendéens, fut fusillé par les siens au logis de la Girardière de Combrand. Il repose aujourd'hui au cimetière communal.
Au XIXesiècle, l'artiste peintre et député des Deux-Sèvres, Charles Le Roux, possédait une propriété à Combrand: le château du Soulier.
À partir du XXIesiècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Combrand, cela correspond à 2007, 2012, 2017[29], etc. Les autres dates de «recensements» (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
605
380
595
723
770
754
793
867
878
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
967
983
1 058
1 084
1 178
1 260
1 269
1 305
1 324
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 303
1 326
1 315
1 136
1 069
1 075
1 029
1 081
1 020
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
1 016
1 043
1 014
1 039
1 079
1 122
1 133
1 135
1 164
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 161
1 144
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
L'économie combranaise est très dynamique. En effet, plus de 250 emplois existent dans l'industrie à Combrand, tournées notamment autour du travail du bois. La commune dispose de plus d'une unité de méthanisation avec injection du biométhane pour digérer les déchets des élevages des alentours, opérationnelle en 2018, financée notamment par Cap Vert Énergie et Terra Énergie[32].
On y compte aussi différents commerces, qui permettent de mettre de la vie dans la commune. Comme une boucherie, un boulanger ou encore un bar restaurant. Le commerce à l'échelle locale est aussi de parti, on y trouve Légumes & Co, producteurs de légumes bio avec une vente directe, qui regroupe aussi différents autres producteurs bio (laitier, fromager, etc).
Lieux et monuments
Chapelle des Arcis.
Église Saint-Jean de Combrand. Certains soubassements de l'église datent du XIe – XIIesiècles. Le transept, quant à lui, fut reconstruit au XVIesiècle.
Château de la Pastellière (fin (XVesiècle - début (XVesiècle), construit par la famille de La Pastellière qui le possède encore en 1641[33], il fut acheté vers 1706, par Charles Durant[33] (fils de Philippe Durant, seigneur de La Touche et de Jeanne Merlet)[34], marchand de droguet (tissu)[35], qui avait acheté en 1703 pour 4 000 livres l'office de maire perpétuel de Bressuire[36]. La famille Durant ajouta alors le nom de la seigneurie au sien. Acheté en 1889 par la famille Savary de Beauregard, le domaine est morcelé en 1953 et, après sa vente sur saisie en 2003, il a fait l'objet d'une restauration[33].
Château de La Girardière où a été fusillé Marigny. Enterré au cimetière où il a son cénotaphe.
Cité de l'étang.
Personnalités liées à la commune
Charles Durant, seigneur de La Pastellière (1654-1736), premier maire de Bressuire et son fils Charles Durant de la Pastellière, second maire de Bressuire, enterrés dans l'église de Combrand.
Gaspard de Bernard de Marigny (1754-1794), général vendéen fusillé au logis de la Girardière.
Charles Le Roux (1814-1895), était député et artiste peintre. Il a animé une activité artistique dans les environs de Nantes en invitant régulièrement ses amis Théodore Rousseau, Camille Corot, Gustave Doré, Louis Cabat, etc. dans ses propriétés du Soullier à Combrand.
Henry Savary de Beauregard (1862-1913), député, y est décédé.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Notes de type "Carte"
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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