Monthureux-sur-Saône est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.
Pour l’article homonyme, voir Monthureux-le-Sec.
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Monthureux-sur-Saône | |
![]() Au cœur commerçant du village. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Neufchâteau |
Intercommunalité | Communauté de communes des Vosges côté Sud Ouest |
Maire Mandat |
Pierre Sylvestre 2020-2026 |
Code postal | 88410 |
Code commune | 88310 |
Démographie | |
Gentilé | Monthurolais, Monthurolaises |
Population municipale |
909 hab. (2019 ![]() |
Densité | 48 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 01′ 50″ nord, 5° 58′ 23″ est |
Altitude | 253 m Min. 238 m Max. 339 m |
Superficie | 19,02 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Darney |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.monthureux.fr |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Monthurolais.
Le village de Monthureux s'allonge en une rue sur l'échine gréseuse d'un très étroit lobe de méandre de la Saône. De nombreux ponts s'en échappent : pont du Faubourg et pont des Prussiens au sud, pont Colas puis pont de la Perche au nord. La commune se complète des quelques hameaux : Mont de Savillon sur la D 480 en direction de Saint-Julien à l'ouest, le Ricageot, le quartier de la Gare et la zone industrielle à l'est. Vittel est à 28 km, Épinal à 50 km.
Bleurville | Attigny | |
Saint-Julien | ![]() |
Claudon |
Godoncourt | Regnévelle | Martinville |
La forêt s'étend sur 762 ha : bois de la Mause, de Chat Clairey, Bois ban, devant le Château, de la Poste tétiote.
La commune est située dans le bassin versant de la Saône au sein du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par la Saône, la Mause, le fossé Sauvage, le ruisseau de la Deuille, le ruisseau de la Gouine, le ruisseau de la Voivre et le ruisseau de Préfonrupt[Carte 1].
La Saône prend sa source à Vioménil au pied du Ménamont, au sud des monts Faucilles à 405 m d'altitude. Elle conflue avec le Rhône à Lyon, à l'altitude de 163 mètres après avoir traversé le val de Saône[1].
La Mause, d'une longueur totale de 16,7 km, prend sa source dans la commune de Gignéville et se jette dans la Saône sur la commune, après avoir traversé cinq communes[2].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[3].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Monthureux-sur-Saône est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (47,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (47,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,5 %), prairies (29 %), zones agricoles hétérogènes (13,1 %), zones urbanisées (8,3 %), cultures permanentes (2,2 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Le nom de Monasteriolum (petit monastère, église) n'est pas attesté avant la fin du IXe et début du Xe siècle. Ensuite, on trouve les formes Monstreuil au XIVe siècle, puis Montreuil, Montreux, Montureux. La graphie avec H est due à l'erreur d'un copiste sur un document qui, en 1628, écrivit Montheureux.[réf. nécessaire]
L'origine de Monthureux-sur-Saône n'est pas connue avec certitude. Il est probable qu'à l'époque gauloise, l'emplacement qu'il occupe aujourd'hui était recouvert par la forêt[11].
Lorsque l'on évoque Monthureux, on se réfère souvent au cimetière gallo-romain et au château féodal. En fait, le site était habité depuis longtemps lorsque les Romains firent la conquête de la Gaule[12]. Le territoire de Monthureux est bordé au nord par celui de Bleurville sur lequel fut découvert au XIXe siècle, au centre du village actuel, une importante villa gallo-romaine dotée de bains de grandes dimensions.
Le territoire des Lingons, capitale Langres, auquel appartenait Monthureux, s'étendait jusqu'à la Saône supérieure et l'immense forêt de Darney.
L'armée romaine fit construire de nombreuses voies militaires (une voie romaine venant de Langres passait par Monthureux et se dirigeait vers Baccarat). Peu à peu, les indigènes celtes se romanisèrent pour devenir des Gallo-romains.
Au Bas Empire commence l'installation de lètes et de colons germaniques, puis la conquête proprement-dite par les Francs et les Burgondes qui se disputent la région. Les noms en -court, puis en -ville, -velle de la région par exemple, montre l'emprise croissante de ces Francs qui se romanisent.
Il est probable qu'à l'époque, le seul endroit habité devait être les plateaux et les pentes de la Vignotte.
Il faut s'arrêter et flâner le long des rues ou des ruelles pour découvrir un autre aspect du bourg. : les vestiges de son passé lointain qui racontent une histoire vieille de près de 2000 ans.
C'est dans le hall de la mairie que l'on peut voir les témoins de cette époque : des stèles gallo-romaines datant du Ier siècle de notre ère. Des fouilles faites à la Vignotte au début du siècle, ont mis au jour des sarcophages recelant des objets précieux (collection privée et musée d'Epinal). On trouve encore des traces de voies romaines et le Pont du diable au pied de la côte Sainte-Anne.
Après un grand saut dans le temps, nous trouvons le souvenir du monastère qui a donné son nom à la bourgade : Monasteriolum (devenu Monstreuil) puis Montreux et enfin Monthureux, il pourrait remonter à l'époque carolingienne.
L'église actuelle, qui fut celle du prieuré, a été agrandie et entièrement refaite au XVIe siècle. Cependant on distingue encore le tracé de grandes arcades romanes (XIe) sur le mur extérieur nord qui domine la rue.
Du prieuré lui-même, il ne subsiste plus que deux piliers ronds et massifs qu'encadrent la porte-cochère située au pied du vieil escalier de pierre conduisant à l'ancien cimetière.
Dépendant de l'abbaye de Luxeuil, le prieuré bénédictin possédait la partie est de Monthureux, la plus ancienne, où l'on peut encore voir le puits qui a donné son nom à la "rue du Puits-Châné" (puits à chaîne), la maison du guetteur avec sa fenêtre d'angle et de très belles portes à frontons.
La rue du Gros-Tilleul a un ensemble de fermes bien lorraines avec portes de granges et œils de bœuf, sans oublier la goulotte de la pierre à eau et le traditionnel usoir entre maison et rue.
Du pont près de la place (ancien pont-levis), on voit encore très bien la base des trois tours qui furent démantelées par les Suédois en 1635. Au pied du château se pressaient des petites maisons en partie troglodytes dont plusieurs cavités sont encore visibles dans la roche. La place toute fleurie, forme un ensemble autour de sa fontaine ronde à étages. Elle se prolonge par une allée bordée de tilleuls qui fut le promenoir des Moines au XVIIe. Tout au bout de cette allée, le couvent des Tiercelins a gardé de beaux vestiges.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1862 | 1873 | Édouard Bresson | Propriétaire d'une filature. | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mai 1876 | mars 1911 | Édouard Bresson | Centre gauche (1876-1885) Union des gauches (1885-1889) puis proche Républicains progressistes |
Député des Vosges (1876-1889) Conseiller général du canton de Darney (1870-1907) |
1911 | 1919 | Théophile Cœurdacier (1869-1934) | ||
1919 | 1923 | Bernard Bliquez | ||
1923 | 1925 | Henri Gérard | ||
1925 | 1929 | Théophile Cœurdacier (1869-1934) | Conseiller général du canton de Monthureux-sur-Saône (1928-1934) | |
1929 | 1937 | Léon Poupé | ||
1937 | 1947 | Robert Bellin (1894-1980) | Radical | Conseiller général du canton de Monthureux-sur-Saône (1945-1949) |
1947 | 1959 | Léon Lambert | ||
1959 | mars 1977 | Jean Cayotte (1902-2001) | DVD | Médecin Conseiller général du canton de Monthureux-sur-Saône (1961-1979) Conseiller régional (1974-1979) |
mars 1977 | mars 1983 | Rolande Lambert (1915-2012) | DVG | Retraitée de l'Éducation nationale (proviseur dans l'Orne) |
mars 1983 | mars 2008 | Henri Didier (1940-) | UDF-PR | Chef d'entreprise Conseiller général du canton de Monthureux-sur-Saône (1979-1992) Conseiller régional (1985-1991) |
mars 2008 | En cours (au 18 février 2015) |
Raynald Magnien | Modem | Conseiller en gestion et management |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2019, la commune comptait 909 habitants[Note 3], en augmentation de 3,53 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1856 |
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1 340 | 1 351 | 1 414 | 1 424 | 1 618 | 1 795 | 1 781 | 1 693 | 1 594 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 601 | 1 656 | 1 516 | 1 534 | 1 508 | 1 588 | 1 514 | 1 511 | 1 364 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
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1 353 | 1 284 | 1 156 | 1 217 | 1 103 | 1 110 | 1 093 | 1 086 | 1 085 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 |
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1 166 | 1 156 | 1 111 | 1 065 | 1 004 | 959 | 948 | 938 | 854 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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909 | - | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blasonnement :
D'azur, à trois losanges d'or, ordonnés 2 - 1 et chargés d'un M antique de gueules.
Commentaires : Ce sont les armes de Guillaume, sire de Monstreuil, que l'on peut déjà voir sur un sceau de 1321. |
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