Vittel est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est, connue mondialement pour son eau minérale.
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Vittel
De haut en bas et de gauche à droite: panorama de la ville; la source Hépar; l'Hôtel-de-Ville; publicité lors du Tour de France; le casino; l'église St-Rémy; le Grand-Hôtel; l'usine d'embouteillage.
Vittel se trouve dans une région vallonnée en bordure du Plateau lorrain à quelques dizaines de kilomètres du massif des Vosges.
La ville est située à quelques kilomètres du bassin houiller keupérien des Vosges[1],[2].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Petit Vair, le ruisseau de Belle Fontaine, le ruisseau de They, le ruisseau de la Malmaison et le ruisseau du Pre Janneton[3],[Carte 1].
Le Petit Vair, d'une longueur totale de 15,6 km, prend sa source dans la commune de Thuillières et se jette dans le Vair à Saint-Remimont, en limite avec Belmont-sur-Vair, après avoir traversé six communes[4].
Réseaux hydrographique et routier de Vittel.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Nappe des Grès du Trias Inférieur». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[5].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Vittel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[6],[7],[8].
Elle appartient à l'unité urbaine de Vittel, une unité urbaine monocommunale[9] de 5 071 habitants en 2017, constituant une ville isolée[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,8% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (25,7%), prairies (24,5%), forêts (22,5%), zones urbanisées (13,2%), espaces verts artificialisés, non agricoles (10,2%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2%), zones agricoles hétérogènes (0,6%)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Morphologie urbaine
La ville possède un centre historique construit pendant le développement du thermalisme. Le reste de l'aglomération est essentiellement composé de lotissements pavillonnaires tels que: le Gros Buisson, le Brahaut ou la Petite Fin.
Voies de communication et transports
Vittel est desservie par l'autoroute A31, connecté au contournement de la ville, inauguré en 1998, et se situe entre l'autoroute A31 et Épinal.
Les rues principales sont la rue de Verdun où l'on trouve une grande partie des commerces de proximité, ainsi que l'avenue Bouloumié située dans le quartier Thermal de la ville.
Vittel est sur la ligne de Merrey à Hymont - Mattaincourt, à double voie, inaugurée en 1881. Du fait du mauvais entretien et d'une fréquentation faible, le service voyageurs a été interrompu le 17 décembre 2016.
Le trafic voyageurs a repris en avril 2019, à raison d’un train tous les vendredis dans le sens Paris - Vittel et un train tous les dimanches dans le sens Vittel - Paris.
In pasturis Vitelli (1195); Vitel (XIe ou XIIesiècle); Apud Vytel villam (1218); De Witello (1250); Vittel (1256); Viltel (1295); Vitels (1299); Vitelz (1298); Viteilz (XIVesiècle); Viteil (1335); Vitello (1402).
Histoire
Vittel était partagée en deux sections par le Petit Vair. Sur la rive gauche était le Grand-Ban et sur la rive droite, le Petit-Ban, au duc de Lorraine. Ainsi, bien que compact, le village avait deux justices et deux paroisses. Le Grand-Ban avait pour patron saint Remi, fêté le 1er octobre, et le Petit-Ban, saint Privat, honoré le 21 août. Pour couper court aux querelles, l'évêque de Toul accorda, en 1734, deux fêtes patronales à Vittel[16]. La Révolution mit fin à cette division en faisant de Vittel un chef-lieu de canton.
Station thermale fréquentée par les Romains, elle n'est exploitée à l'époque contemporaine qu'à partir de 1854.
La commune de Vittel voit son destin irrémédiablement lié au thermalisme dès 1854 lorsqu’une fontaine fut achetée par un curiste originaire de Rodez, Louis Bouloumié, avocat convaincu par les bienfaits de l’eau de Vittel.
L’eau issue de la fontaine de Gérémoy, du nom du territoire où elle est située, soignera officiellement dès 1855 la goutte, la gravelle, le diabète, la vessie et les voies urinaires.
L’établissement thermal autorisé par le gouvernement sera la première pierre d’un grand édifice que formera rapidement la station thermale de Vittel.
Un encart de réclame en 1905.Plaque émaillée de la bière de Vittel.
Seconde Guerre mondiale
Du au , un camp d'internement dénommé «camp d'accueil», le Camp d'internement de Vittel, fut instauré par l'occupant allemand dans le parc thermal. Il rassembla environ deux mille femmes britanniques, canadiennes puis américaines destinées à servir de monnaie d'échange.
En janvier 1943 s’y ajoutèrent trois cents juifs venus de Drancy, d'URSS et de Pologne. Parmi les internés venus du ghetto de Varsovie figurait Mary Berg. Elle fut échangée contre des prisonniers allemands et partit pour les États-Unis où elle arriva le 16 mars 1944. Elle rédigea un journal, Warsaw Ghetto: A Diary. Elle y décrit un camp destiné à rassurer la Croix-Rouge, où les conditions étaient donc bonnes.
Parmi les autres internés, Sofka Skipwith, et Hillel Seidman.
Madeleine Steinberg, internée britannique, parle également du camp de Vittel dans ses mémoires, Les Camps de Besançon et de Vittel.
Parmi les internés figuraient aussi le poète yiddish Ytshak Katzenelson et son fils Zvi, déportés le 29 avril 1944 à Auschwitz, et gazés dès leur arrivée, le 1er mai 1944, comme le furent presque tous les internés polonais. Katzenelson avait eu le temps d'enterrer son poème Le Chant du peuple juif assassiné, écrit à Vittel.
Édouard Herriot fut interné à la villa Suzanne du 12 avril au 2 août 1943.
La ville fut libérée par la division Leclerc le 12 septembre 1944[17].
Depuis 1945
1998: Le contournement de Vittel est inauguré, il contourne la ville par le sud.
2009: Création de la communauté de communes de Vittel-Contrexéville.
Politique et administration
Budget et fiscalité 2014
Hôtel de ville de Vittel.
En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[18]:
total des produits de fonctionnement: 16 811 000 €, soit 3 032 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 15 064 000 €, soit 2 717 € par habitant;
total des ressources d’investissement: 5 044 000 €, soit 910 € par habitant;
total des emplois d’investissement: 4 972 000 €, soit 897 € par habitant;
endettement: 10 166 000 €, soit 1 834 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d’habitation: 19,38%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 10,53%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 17,86%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 38,75% ;
cotisation foncière des entreprises: 20,10%.
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans les Vosges.
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Médecin, directeur de laboratoire d'analyses médicales Député de la 4e circonscription des Vosges (2017 → ) Conseiller général du canton de Vittel (2007 → 2015) Président de la CC de Vittel-Contrexéville (2014 → 2016)
juillet 2017
En cours
Franck Perry (1970- )
DVD-LR
Chef d'entreprise Conseiller régional du Grand Est (2017 → ) 5e vice-président de la CC Terre d'Eau (2017 → )
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2019, la commune comptait 4 832 habitants[Note 4], en diminution de 7,93% par rapport à 2013 (Vosges: −2,86%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1856
1 221
1 385
1 425
1 301
1 426
1 405
1 413
1 404
1 240
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1 303
1 345
1 326
1 342
1 575
1 612
1 658
1 683
1 713
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
2 250
2 530
2 445
2 784
3 347
3 588
3 705
4 040
5 012
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2014
6 343
6 791
6 440
6 296
6 117
5 783
5 684
5 434
5 177
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
4 832
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Thermalisme: très axée sur des activités sportives, Vittel, confinée jadis dans le traitement des problèmes rénaux et hépatiques, a connu le début d'un renouveau avec l'implantation du Club Méditerranée en 1973. Le lancement du «passeport forme» a confirmé son nouvel envol.
Tourisme.
Vittel est également la marque d'eau minérale commercialisée dans le monde entier. Elle fait partie du groupe Nestlé depuis 1992.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine thermal
La maison du patrimoine permet de se documenter sur l'histoire de Vittel et notamment sur son histoire thermale. L'ensemble des constructions thermales ont été inscrites aux monuments historiques en 1990.
Les thermes accueillent des œuvres des architectes Charles Garnier, Fernand César et Auguste Bluysen. On y trouve un édicule qui abrite la source des Demoiselles (1859), l'établissement thermal (1884), le hall de l'établissement thermal (1905), la grande galerie (1897 à 1938), le palmarium avec sa piscine couverte (1911 à 1936), et le pavillon de la Grande-Source (1930). Les thermes sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [25].
Source des Demoiselles.
Panneau sur le pavillon de la Source des Demoiselles.
Grande galerie.
Grande galerie.
Grande galerie.
Source Hépar.
Source Hépar.
Palmarium.
Pavillon de la Grande Source.
Panneau du pavillon de la Grande Source.
Grande Source.
Grande Source.
Le parc Thermal abrite non seulement les thermes mais également un ensemble de petits éléments et d'édicules dessinés par l'architecte Fernand César pour la Société générale des eaux minérales de Vittel au début du XXesiècle qui sont tous inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [26]:
le Grand escalier (1902),
le Tea-Room ou rotonde (1912),
le pavillon Heudebert (1923) construit pour la vente de produits de régime dont les biscuits Heudebert,
le chalet d'Aisance (1923) avec des carreaux de faïence montrant des oiseaux lacustres,
le chalet des Ânes (1923),
le chalet des Enfants (1925),
le pavillon des Jouets (1925) avec son décor en panneaux de céramique,
le pavillon Émeraude (1925) avec son lanterneau en forme de casque turco-persan,
des lampadaires de style Art déco (1928),
l'exèdre à musique (1935).
Parc thermal (juillet 2008).
Roseraie du parc thermal.
Grand escalier.
Chalet d'Aisance.
Chalet des Ânes.
Pavillon Émeraude.
Exèdre à musique.
Les infrastructures sportives des thermes ont été créées pour la station thermale dans la première moitié du XXesiècle. Elles comprennent des constructions des architectes Fernand César et André Colin: le champ de courses avec la tribune (1904), le pavillon de lawn-tennis (1911), le chalet PMU (1923), l'institut d'éducation physique (1926) avec ses deux pavillons d'escrime sous hangar, le pavillon des cadets (1930) et le pavillon de pesage de (1935). Cet ensemble d'infrastructures sportives est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [27].
Hippodrome.
L'ensemble hôtelier thermal regroupe trois édifices représentatifs de l'hôtellerie de la station thermale: l'hôtel Vittel-Palace (construit par Fernand Nachon en 1900, agrandi par Fernand César de 1932 à 1934) qui possède une coupole vitrée avec des motifs géométriques par le maître-verrier nancéien André Lemoine, le Grand-Hôtel (édifié par Georges Walwein de 1912 à 1920), et l'hôtel Ermitage (construit par Fernand César en 1929). L'ensemble est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [28].
Grand Hôtel.
Grand Hôtel.
Grand Hôtel.
Grand Hôtel (avec le grand escalier).
Un ensemble de plusieurs villas: la villa Nino (1886-1887 par Charles Garnier pour son fils Christian Garnier), la villa Saint-Pierre (ancienne villa Debrousse de 1893 par Charles Garnier pour Pierre Bouloumié), la villa Minima qui est une extension de la villa Nino (1905) et les villas jumelles Sainte-Marie et Saint-Louis (1912 par André Colin). Cet ensemble est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [29].
Villa Sainte-Marie.
Villa Saint-Louis.
Le casino de Vittel, créé en 1882 dans le parc thermal, a été reconstruit par Auguste Bluysen en 1929-1930. Il conserve les murs de l'ancien théâtre du casino construit par Fernand Nachon en 1908 et incendié en 1920. Les fontaines et luminaires datent de 1934 et 1937. Le casino été réhabilité dans un décor plus contemporain en 2009. On peut y jouer aux machines à sous, au jackpot, au black jack, à la roulette anglaise et au Texas hold’em poker. Le casino, ainsi que les terrasses avec la fontaine et les luminaires, sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [30].
Casino.
Casino à la fin du xixesiècle, dessiné par Charles Garnier.
La gare de Vittel a été construite en 1926 par la compagnie des chemins de fer de l'Est pour remplacer le bâtiment originel de 1881 construit lors de l'ouverture de la ligne de Merrey à Hymont - Mattaincourt. De style néoclassique pour l'extérieur, elle possède un grand porche d'entrée à colonnes doriques avec deux ailes de part et d'autre de celui-ci. À l'intérieur, le mobilier est de style Art déco avec notamment un sol carrelé imitant celui d'un établissement de bains. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis l'arrêté du [31].
Gare (façade principale).
Gare (entrée).
Gare (façade arrière sur les quais).
Gare (détail du hall d'entrée).
Gare (hall d'entrée).
Gare (verrière du hall d'entrée).
Monuments religieux
L'église Saint-Remy, dite du «Grand-Ban», inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [32], dont la nef et les bas-côtés datent des XVeetXVIesiècles,
L'église Saint-Privat, dite du «Petit-Ban», érigée avant le XVIesiècle, à une date inconnue et inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1926[35].
L'église Saint-Louis, érigée à partir de 1910 et dénommée en mémoire de Louis Bouloumié, fondateur de la station thermale[36].
La chapelle Saint-Éloi.
Temple protestant de l'Église réformée, construit vers 1905, situé rue du Docteur-Fournier[37].
Synagogue; 211 rue Croix-Pierrot, édification d'une synagogue, style «rétro» 1925/1930. Restaurée dans sa situation actuelle, la synagogue a été inaugurée le 14 juillet 1988[38],[39].
Église Saint-Rémy (clocher).
Église Saint-Rémy (nef, vers le chœur).
Église Saint-Rémy (nef, vers l'entrée).
Église Saint-Rémy (chœur).
Église Saint-Rémy (orgue).
Église Saint-Privat.
Église Saint-Louis.
Église Saint-Louis (porche).
La chapelle Saint-Éloi.
Le temple.
La synagogue.
Enceintes sportives et de loisirs
L'hippodrome de Vittel.
Le centre Pierre-de-Coubertin, créé pour accueillir la délégation française pour sa préparation des Jeux olympiques d'été de 1972, couvre une superficie couverte d'un hectare. Le centre se compose d'une grande halle des sports (avec un indoor d'athlétisme et une salle multisports pour le handball, le basket-ball, le volley-ball, le badminton et le tennis), deux piscines de 25 et 50 mètres et 4 salles spécialisées (pour la musculation, l'haltérophilie, l'escrime et les arts martiaux).
Le gymnase Roger-Lefèbvre accueille la salle Émili-Lepennec (pour la gymnastique) et la salle Richar-Dacoury (pour le basket-ball, le volley-ball et le tennis de table).
Le stade Jean-Bouloumié regroupe quatre terrains de football ou de rugby, une piste d’athlétisme et des aires de lancers et de sauts. Il peut accueillir 7 500 spectateurs.
L'hippodrome de Vittel, créé par la Société Générale des Eaux Minérales de Vittel en 1904, est l'un des deux seuls hippodromes de Lorraine avec celui de Nancy-Brabois.
Le golf de Vittel-Ermitage s'étend sur 600 hectares. Il propose trois parcours: le Peulin créé en 1986 (18 trous), le Mont Saint-Jean créé en 1905 (18 trous) et l'Île Verte (9 trous compact).
Le Club Méditerranée possède deux villages (Vittel Golf Ermitage et Vittel Le Parc).
Espaces culturels
Le Musée du patrimoine et du thermalisme: grande exposition sur le l'évolution de Vittel, visite guidée de la station thermale.
Les Jardins de la Terre: trois hectares de jardin naturel.
La Vigie de l'eau: un espace de culture scientifique, technique et industrielle dédié à l'eau.
Cinéma L'Alhambra: salle climatisée de 313 places.
Palais des congrès: un amphithéâtre de 1200 places ainsi que de multiples salles.
Cadre de vie
Ville fleurie: quatre fleurs attribuée par le Conseil national des Villes et Villages fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris.
Personnalités liées à la commune
Claude Bassot, peintre religieux, né à Vittel vers 1580. Son père, Mengin Bassot, fut le maire de Vittel en 1567.
Henri Auguste Varroy, ingénieur des Ponts et chaussées, homme politique[43].
Louis Bouloumié
Jean Bouloumié
Germaine Bouloumié
Paul Gauffre (1910-1944), Compagnon de la Libération, mort pour la France à Vittel dans la rue qui porte aujourd'hui son nom.
Rodolphe Jaeger (1920-1944), Compagnon de la Libération, mort pour la France à Vittel.
Héraldique
Blasonnement:
Écartelé aux 1 et 4 losangé d'or et de sable qui est de Lignéville, aux 2 et 3 de gueules à deux clefs d'argent en sautoir qui est de Remiremont, sur le tout de gueules taillé ondé d'or.
Commentaires: le blason, associant les armes de deux suzerains, rappelle la partition des deux bans. La devise «Fonte revivisco» («je revis par une source») évoque la prospérité récente de Vittel depuis la découverte des eaux minérales en 1854.
Pierre Bernard Bouloumié, Création d'une ville thermale. Histoire de Vittel (pour mes petits-enfants), A. Maloine et fils, éditeurs, Paris, 1925, 376 p.
Le Camp des Internés de Vittel, de Claude Poinsot (bulletin spécial no22 de la Maison du Patrimoine).
Le Camp des internés civils de Vittel (Britanniques-Américains-Juifs Polonais...) du 1er mai 1941 au 25 octobre 1944 de Claude Poinsot à la Maison du Patrimoine et du Thermalisme de Vittel
Le camp de Vittel – 1941-1944. Camp allemand pour civils anglo-saxons “privilégiés” mais piège mortel pour Juifs polonais du Cercle d'étude de la déportation et de la Shoah-Amicale d'Auschwitz, Petit Cahier N°16.
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Vittel p. 1247
Des sources au thermalisme: Actes des Journées d'études vosgiennes, Contrexéville, Vittel, 2002, 414 p.
(fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine
Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
R. Dormois, Houille triasique du département des Vosges, BRGM, (lire en ligne[PDF]).
J. Ricours et G. Minoux, Projet complémentaire de recherche de houille triasique dans la région de Vittel-Mirecourt (Vosges), BRGM, (lire en ligne[PDF]).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
A. Fournier. Bulletin de la Société philomatique vosgienne, 1897-1898
«Gare de Vittel», notice noPA00107332, base Mérimée, ministère français de la Culture.
«Eglise du Grand-Ban», notice noPA00107318, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677p. (ISBN2-87692-093-X), p.633 à 635
Présentation des orgues de l’église Saint-Rémy à Vittel
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