Montbéliard (/mɔ̃.be.ljaʁ/) est une commune de l'Est de la France, sous-préfecture du département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est située dans le nord-est de la Franche-Comté, à moins d'une vingtaine de kilomètres de la Suisse, aux portes du massif du Jura. Montbéliard et sa proche région (le «Pays de Montbéliard») ont été rattachés à la France en 1793.
Ses habitants, les Montbéliardais, étaient au nombre de 25 806 habitants en 2019. L'unité urbaine, qui comptabilisait pour sa part 113 176 habitants, est la troisième agglomération de la région en nombre d'habitants. Elle est au centre de l'intercommunalité Pays de Montbéliard Agglomération, comprenant 72 communes et 139 970 habitants en 2019, et d'une aire d'attraction de 180 026 habitants en 2019.
Labellisée Ville d'Art et d’Histoire, la ville est connue mondialement pour son marché de Noël, considéré comme l'un des plus beaux de France, mais aussi pour son patrimoine agricole et culinaire, dont les fleurons sont la vache montbéliarde et la saucisse de Montbéliard. Le Pays de Montbéliard est aussi le berceau des automobiles Peugeot.
Géographie
Localisation
Montbéliard, ville de l'Est de la France est situé à l’extrémité nord du département du Doubs.
La ville de Belfort est seulement à une vingtaine de kilomètres au nord et partage d'ailleurs un certain nombre d'investissements avec Montbéliard notamment dans le cadre du pôle métropolitain Nord Franche-Comté. Mulhouse est à 62 km à l'est, Besançon à 81 km vers l'ouest. La frontière suisse n'est qu'à 18 km (point de passage entre Delle et Boncourt sur la Transjurane). La ville suisse la plus proche est Porrentruy, à 30 km de Montbéliard. Bâle est à 70 km à l'est à vol d'oiseau mais accessible plus rapidement par l'autoroute via Mulhouse, ce qui représente une distance de plus de 90 km.
Montbéliard est située dans la Trouée de Belfort et possède un paysage légèrement vallonné dû à la proximité du massif jurassien; le château local est notamment construit sur un éperon rocheux.
Géologie
Le territoire de Montbéliard et des communes voisines est essentiellement recouvert par l'étage kimméridgien. Dans les environs des roches sidérolithiques sont extraites pour leur fer[1].
La commune est située à proximité de deux bassins houillers: le bassin houiller keupérien de Haute-Saône à l'ouest, riche en gypse, sel gemme (sous forme de saumure), houille[2] et le bassin houiller stéphanien sous-vosgien au nord, qui englobe l'est de la Haute-Saône, le Territoire de Belfort et le sud du Haut-Rhin[3],[4].
Hydrographie
Rive de l'Allan.
La ville est arrosée par l'Allan et la Lizaine. En dehors du territoire communal, le Doubs s'écoule au sud, le Rupt à l'ouest et la Savoureuse à l'est.
Climat
La région de Montbéliard connaît un climat semi-continental[5] avéré. L'hiver est froid et apporte des manteaux neigeux d'épaisseur variable, de 5 à 40 cm, et inversement, les températures atteignent jusqu'à 40°C sous abri au plus fort de l'été.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service en 1988 à 2015 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[6]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records MONTBELIARD (25) - alt: 318 m 47° 30′ 12″ N, 6° 48′ 48″ E Statistiques établies sur la période 1988-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1988 au 30-06-2015
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
−0,8
−0,4
2,2
4,8
9,3
12,4
14,3
13,9
10,4
6,9
2,5
−0,1
6,3
Température moyenne (°C)
2,2
3,5
6,9
10
14,7
17,8
19,9
19,6
15,3
11,3
5,7
2,6
10,8
Température maximale moyenne (°C)
5,3
7,5
11,5
15,2
20,1
23,3
25,4
25,3
20,3
15,6
9
5,3
15,4
Record de froid (°C) date du record
−13,5 04.01.1993
−15,5 05.02.12
−15,2 01.03.05
−5,1 11.04.03
0,3 15.05.1995
3,1 03.06.06
6,9 05.07.02
4,8 30.08.1998
0,3 30.09.1995
−6 31.10.1997
−10,3 23.11.1988
−17,3 20.12.09
−17,3 2009
Record de chaleur (°C) date du record
18,4 10.01.1991
21,5 24.02.1990
25 29.03.1989
28,5 29.04.10
32,4 25.05.09
35,5 09.06.14
37,1 27.07.13
38,3 09.08.03
32 01.09.09
29,9 07.10.09
21,5 14.11.10
20,6 16.12.1989
38,3 2003
Précipitations (mm)
66,5
81,7
87,7
74,5
97,7
90
91
93,6
94,2
98,9
98,3
105,6
1 079,7
Source: «Fiche 25388002» [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le: 06/01/2022 dans l'état de la base
Transports
Situation de Montbéliard au sein des voies de communications franc-comtoises.
Montbéliard est le centre névralgique du réseau évolitY. Le pôle multimodal de l'Acropole se situe au pied du château de Montbéliard, à deux pas de la gare. Les deux lignes express «Diam» A et B desservent l'Acropole, ainsi que de nombreuses autres lignes.
Entre 2016 et 2019 la ville est petit à petit desservie par le Bus à haut niveau de service de l'agglomération, baptisé Evolity.
Réseau routier
Montbéliard est desservie par l'autoroute A36 surnommée «La Comtoise»: la sortie 8 dessert directement la ville. Montbéliard est aussi connectée aux routes départementales 34, 37, 390 et 438.
Voie cyclable
Tracé de l'EV6.
Article détaillé: EuroVelo 6.
L'EuroVelo 6 ou EV6, également connue sous le nom d'«Eurovéloroute des Fleuves», est une véloroute de type EuroVelo qui traverse Montbéliard en reliant Saint-Nazaire à Constanţa[7]. C'est la plus célèbre des véloroutes européennes, longue de 3 653 km, elle traverse l'Europe d'ouest en est, de l'océan Atlantique à la mer Noire en passant par dix pays. Elle suit l'itinéraire de trois des plus grands fleuves européens: la Loire, le Rhin et le Danube.
Urbanisme
Typologie
Montbéliard est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montbéliard, une agglomération inter-départementale regroupant 25 communes[11] et 112 634 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15]. Elle compte 180 026 habitants en 2019.
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (64,9% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: zones urbanisées (48,1%), forêts (20%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16,8%), terres arables (8,6%), zones agricoles hétérogènes (5,7%), prairies (0,8%)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].
Morphologie urbaine
Les quartiers de MontbéliardCentre-ville de Montbéliard.
La Citadelle de Montbéliard, Cités-Jardins construites à partir des années 1930 d'après la loi Loucheur.
La Chiffogne bâtie de 1955 à 1960.
La Petite-Hollande et la ZUP à partir de 1965.
Les Grands-Jardins (le «Mont Christ», (les immeubles du Mont-Christ ont été construits en 1955 bien avant la Chiffogne), le «Charmontet», les «Batteries du Parc», 1967-1969).
Logement
Le nombre de logements sur la commune a été estimé à 13 589 en 2007. Ces logements se composent de 12 222 résidences principales, 136 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 1 231 logements vacants[18].
Toponymie
La première mention connue remonte à 985 sous le toponyme Montem beliardae (ou Montem Billiardae)[19]. D'autres variantes telles que Mons Belgardis[20] peuvent être trouvées dans la littérature.
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Mont-Réuni[21].
Le nom germanique de Montbéliard est Mömpelgard: la principauté de Montbéliard (1397-1796) s'appelle en allemand "Grafschaft Württemberg-Mömpelgard". Le lieu de résidence (éventuelle) est le château d'Héricourt.
Gentilé
Les habitants de Montbéliard sont appelés officiellement les Montbéliardaises et Montbéliardais[22].
Histoire
Article détaillé: Histoire de Montbéliard.
De 1042 à 1793, la ville fait partie du Saint-Empire romain germanique et forme le cœur du comté puis de la principauté de Montbéliard (Grafschaft Mömpelgard) fondé par l'empereur Henri III du Saint-Empire. De 1407 à 1793, elle appartient aux comtes de Wurtemberg, sans cesser d'être francophone, même si une cour germanique occupait parfois le château.
Au XVIesiècle, Montbéliard adhéra à la Réforme protestante, à l'instar de la République de Mulhouse et des cités suisses. Le prince de Wurtemberg étant luthérien, en vertu des règles fixées par la paix d'Augsbourg, Montbéliard adopte, volens nolens, le luthéranisme comme religion d’État, seule ville francophone dans ce cas[réf.nécessaire].
Certains survivants du Massacre de Mérindol trouvèrent refuge à Montbéliard[23].
La principauté est annexée par la France en 1793. Montbéliard changea alors plusieurs fois de département. La ville fait d'abord partie de la Haute-Saône, puis en 1797 du département du Mont-Terrible, avant d'être rattachée à l'Alsace en 1800 par son intégration au département du Haut-Rhin. Les pertes territoriales de 1815 entraînent son rattachement définitif au département du Doubs en 1816[24].
Après son rattachement à la France, Montbéliard connaît un développement économique et industriel rapide, illustré par des familles telles que les Peugeot ou les Japy. Elle reste à ce jour marquée par l'industrie automobile (usine Stellantis de Sochaux et ses divers fournisseurs).
Politique et administration
L'hôtel de ville.
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La ville est le chef-lieu de l'arrondissement de Montbéliard du département du Doubs.
Jusqu'en 1973 et avant sa scission, le canton de Montbéliard était composé de vingt et une communes entières, Montbéliard, Aibre, Allondans, Bart, Bavans, Bethoncourt, Beutal, Bretigney, Désandans, Dung, Échenans, Issans, Laire, Lougres, Présentevillers, Raynans, Sainte-Marie, Sainte-Suzanne, Saint-Julien-lès-Montbéliard, Semondans et Le Vernoy. Ce canton est scindé en 1973 et la ville devient le Chef-lieu de deux cantons:
Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune depuis 2014 est le bureau centralisateur d'un unique canton de Montbéliard
Articles détaillés: Liste des cantons du Doubs, Conseil départemental du Doubs et Liste des conseillers départementaux du Doubs.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription du Doubs.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives du Doubs et Liste des députés du Doubs.
Intercommunalité
Montbéliard est le siège de la communauté d'agglomération Pays de Montbéliard Agglomération, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1999 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Cette intercommunalité succédait au district urbain du Pays de Montbéliard (DUPM), créé le avec 23 communes. Depuis l’extension de 2017, Pays de Montbéliard Agglomération regroupe 72 communes et plus de 125 000 habitants et assure de nombreuses tâches comme développement économique, le logement, le développement urbain, le développement touristique, l'environnement…
.
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Doubs.
Au 2d tour de l'élection présidentielle à Montbéliard, Emmanuel Macron (En Marche!) arrive en tête du scrutin, avec 68,51% des suffrages exprimés. Il devance Marine Le Pen (RN) qui récolte 31,49% des voix.
À l'issue du 1er tour à Montbéliard, Emmanuel Macron (En Marche!) était également arrivé en première position avec 22,37% des votes.
Sur l'ensemble des votants, 6,65% ont voté blanc[26].
Avant son rattachement à la France, Montbéliard fut indépendante puis sous souveraineté du Würtemberg, le conseil commun de Montbéliard se composait de neuf maîtres bourgeois et d'un maître bourgeois en chef, élu pour le présider. Le maire était un officier du comte, nommé par lui, accrédité auprès des magistrats municipaux et n'ayant que voix consultative dans les délibérations du conseil[33].
Premier maire du nouveau conseil municipal établit par la Révolution française Nommé par la Convention nationale et Bernard de Saintes, membre du comité de sûreté générale qui prit possession de la Principauté de Montbéliard au nom de la France
1795
1795
Charles-Christophe Verenet
Sous le Directoire, les compétences de maire sont assurées par les présidents de l'administration municipale
1795
1797
Léopold-Frédéric Flamand
Président de l'administration municipale
1797
1798
Charles-Christophe Duvernoy
Président de l'administration municipale
1798
1799
Jean-Jacques Morel Parti=
Président de l'administration municipale Démissionnaire
1799
1799
Christophe Duvernoy
Président de l'administration municipale
1800
1809
Charles-Frédéric Surleau
À partir de 1800, sous le Consulat, la fonction de maire est rétablie
1809
1815
Georges Frédéric Joseph Rossel
Maire sous le Premier Empire, reste en fonction sous la Première Restauration puis révoqué pendant les Cent-Jours
1815
1815
Charles Louis Berger
Maire pendant les Cent-Jours, révoqué sous la Seconde Restauration
Maire pendant la Première Guerre mondiale de la ville, qui, proche de la frontière avec l'Alsace annexée par l'Allemagne, est placée sous protection militaire
Ouvrier mécanicien puis inspecteur d’assurances Conseiller général de Montbéliard (1931 → 1940) Nommé conseiller départemental en 1943[39] Maire pendant la Seconde Guerre mondiale et l'Occupation Révoqué par le gouvernement de Vichy
1944
1944
René-Megnin Bernard
Président de la délégation spéciale nommée par le Gouvernement de Vichy
Enseignant Président du District Urbain du Pays de Montbéliard (1978 → 1983) Vice-président du conseil régional de Franche-Comté (1982 →? ) Commandeur dans l’ordre des Palmes académiques
Ancien cadre de Peugeot Sénateur du Doubs (1980 → 2008) Président de la communauté d'agglomération du pays de Montbéliard (1989 → 2008) Vice-président du conseil régional de Franche-Comté (1982 → 1989)
Assistante sociale Conseillère générale de Montbéliard-Est (2011 → 2015) Vice-présidente de la communauté d'agglomération Pays de Montbéliard Agglomération Conseillère régionale de Bourgogne-Franche-Comté (2021 → en cours) Première femme maire de Montbéliard, réélue pour le mandat 2020-2026[45],[46]
Finances locales
Cette section est consacrée aux finances locales de Montbéliard de 2000 à 2018[Note 5].
Les comparaisons des ratios par habitant sont effectuées avec ceux des communes de 20 000 à 50 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé, c'est-à-dire à la même strate fiscale.
Pour l'exercice 2018, le compte administratif du budget municipal de Montbéliard s'établit à 51 309 500€ en dépenses et 56 035 290€ en recettes:
les dépenses se répartissent en 38 950 880€ de charges de fonctionnement et 12 358 620€ d'emplois d'investissement;
les recettes proviennent des 43 611 200€ de produits de fonctionnement et de 12 424 090€ de ressources d'investissement.
Pour Montbéliard en 2018, la section de fonctionnement[Note 6] se répartit en 38 950 880€ de charges (1 494€ par habitant) pour 43 611 200€ de produits (1 672€ par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 4 660 320€ (179€ par habitant):
le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 7] pour un montant de 20 547 000€ (53%), soit 788€ par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 787€ par habitant en 2018 et un maximum de 847€ par habitant en 2014. Viennent ensuite les groupes des achats et charges externes[Note 8] pour 21%, des subventions versées[Note 9] pour 13%, des charges financières[Note 10] pour 2% et finalement celui des contingents[Note 11] pour des sommes inférieures à 1%;
la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 12] pour une somme de 14 270 000€ (33%), soit 547€ par habitant, ratio inférieur de 12% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (625€ par habitant). Sur la période 2014 - 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 544€ par habitant en 2017 et un maximum de 552€ par habitant en 2014. Viennent ensuite de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 13] pour 9% et des autres impôts[Note 14] pour 13%.
La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2017.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Montbéliard. Ils n'ont pas varié par rapport à 2017:
la taxe d'habitation: 14,90%;
la taxe foncière sur le bâti: 22,22%;
celle sur le non bâti: 29,78%.
Cette section détaille les investissements[Note 15] réalisés par la commune de Montbéliard.
Les emplois d'investissement en 2018 comprenaient par ordre d'importance:
des dépenses d'équipement[Note 16] pour une valeur totale de 8 169 000€ (66%), soit 313€ par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 183€ par habitant en 2016 et un maximum de 313€ par habitant en 2018;
des remboursements d'emprunts[Note 17] pour une somme de 3 817 000€ (31%), soit 146€ par habitant, ratio supérieur de 39% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (105€ par habitant).
Les ressources en investissement de Montbéliard se répartissent principalement en:
nouvelles dettes pour un montant de 2 067 000€ (17%), soit 79€ par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Pour la période allant de 2014 à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 18€ par habitant en 2016 et un maximum de 225€ par habitant en 2014;
subventions reçues pour une valeur totale de 1 469 000€ (12%), soit 56€ par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate.
L'endettement de Montbéliard au peut s'évaluer à partir de trois critères: l'encours de la dette[Note 18], l'annuité de la dette[Note 19] et sa capacité de désendettement[Note 20]:
l'encours de la dette pour une somme de 30 562 000€, soit 1 172€ par habitant, ratio supérieur de 13% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (1 036€ par habitant). Depuis cinq ans, ce ratio diminue de façon continue de 1 510€ à 1 171€ par habitant;
l'annuité de la dette pour une somme de 4 742 000€, soit 182€ par habitant, ratio supérieur de 37% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (133€ par habitant). Depuis cinq ans, ce ratio diminue de façon continue de 238€ à 181€ par habitant;
la capacité d'autofinancement (CAF) pour une valeur totale de 6 824 000€, soit 262€ par habitant, ratio supérieur de 37% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (191€ par habitant). En partant de 2014 et jusqu'à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 176€ par habitant en 2014 et un maximum de 261€ par habitant en 2018. La capacité de désendettement est d'environ quatre années en 2018. Sur une période de 19 années, ce ratio présente un minimum d'environ deux années en 2003 et un maximum d'environ huit années en 2013.
G4a - Capacité d'autofinancement et encours total de la dette de Montbéliard
Valeurs en euros Montbéliard, Par habitant: CAF Encours total de la dette
Jumelages
Le mouvement des jumelages franco-allemands est né au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. La ville de Montbéliard fut la première ville après la Seconde Guerre mondiale à développer un partenariat avec une ville allemande. C'est en 1950, que le maire de Montbéliard Lucien Tharradin, ancien résistant et rescapé de Buchenwald, pose les premières bases d'un jumelage avec Ludwigsburg[47] dans le Bade-Wurtemberg. En Allemand, Montbéliard se dit Mömpelgard ou Mümpelgart[48]. Ce premier jumelage franco-allemand, officialisé en 1962, soit cinq ans après le décès de Lucien Tharradin, garde une valeur de symbole[49].
Le pont reliant le quartier de la Prairie à la zone commerciale du Pied Des Gouttes porte le nom de pont de Ludwigsburg.
Ludwigsburg(Allemagne): il s'agit du premier jumelage franco-allemand.
Greensboro(États-Unis)
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[50],[Note 21]
En 2019, la commune comptait 25 806 habitants[Note 22], en augmentation de 0,42% par rapport à 2013 (Doubs: +2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
3 428
3 693
3 592
4 485
4 767
5 133
5 789
5 829
6 144
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
5 852
6 353
6 484
6 509
8 938
8 784
9 531
9 561
9 799
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
10 034
10 455
10 392
10 063
10 292
12 767
14 217
14 301
17 023
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
21 699
23 908
30 425
31 836
29 005
27 570
26 535
25 974
25 304
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
25 806
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique
La population passe de 3 823 habitants en 1815 à 10 400 en 1913. L'ouverture de la région grâce au canal, le chemin de fer, la route Porrentruy-Montbéliard-Belfort ont permis une immigration. La gare, construite en 1852, va permettre l'essor industriel. L'exode rural devient alors très fort mais aussi des Italiens travaillant dans le bâtiment, les Suisses dans l'horlogerie et les optantes (réfugiés alsaciens) nourrissent la démographie. L'espérance de vie est de 47 ans pour les hommes et 49 ans pour les femmes, la mortalité infantile est de 20%. Le réseau hydrographique dense empêche l'expansion de la ville et provoque des inondations.
Enseignement
Montbéliard compte 32 établissements dont 15 écoles maternelles, 10 écoles primaires, 3 collèges et 3 lycées[52].
Les collèges et lycées de Montbéliard sont[53]: le collège Guynemer, le collège Lou-Blazer et le collège privé Saint-Maimbœuf pour les lycées, la ville dispose des lycées Georges-Cuvier, Lycée Germaine-Tillion, lycée professionnel les Huisselets.
La ville possède également un campus universitaire regroupant de nombreuses formations.
Santé
Articles détaillés: Hôpital Nord Franche-Comté et Ancien hôpital de Montbéliard.
Avant 2017, la commune de Montbéliard accueillait un hôpital. Issu de la fusion des hôpitaux de Belfort et de Montbéliard, l'hôpital Nord Franche-Comté a intégré ses nouveaux locaux à Trévenans en janvier 2017[54]. L’hôpital a une capacité totale de 1 213 lits en et places en 2019. Il s’adresse aux 350 000 habitants du Nord Franche-Comté. Il est composé de plusieurs établissements[55].
Le site des Portes du Jura a comporté une clinique privée de 1997 à 2015.
Sports
La ville est nationalement connue grâce à son club de football évoluant en Ligue 2 pour la saison 2018-2019: le FC Sochaux-Montbéliard. Le club a passé 66 saisons en Ligue 1.
On trouve également à Montbéliard le stade Bonal, où évolue justement le FCSM.
La ville et sa salle de 6 400 places (Axone) sont candidates à l'organisation du championnat du monde de handball masculin 2017 qui se déroulera en France. Finalement, elles n'ont pas été retenues.
Médias
Un seul journal de presse écrite est présent (L'Est républicain) après la disparition du journal Le Pays en 2013.
Un média internet existe depuis 2000 traitant exclusivement de l'actualité montbéliardaise[56].
Les radios Chérie FM, Radio Star et France Bleu Belfort Montbéliard disposent de rédactions à Montbéliard.
En télévision, France 3 Franche-Comté a des bureaux à Montbéliard.
Cultes
Article détaillé: Histoire de Montbéliard.
Montbéliard est une ville historiquement protestante (luthérienne)[57]. Le temple Saint-Martin est d'ailleurs le plus ancien temple protestant en activité en France.
Article détaillé: Les anabaptistes à Montbéliard.
Parmi les nombreuses communautés protestantes en activités dans le Pays de Montbéliard, on peut noter la présence mennonite depuis le XVIIIesiècle[58]. Cette présence dans le pays de Montbéliard est liée à une protection du duc de Wurtemberg à la suite de la demande d'expulsion de tous les mennonites d'Alsace par le chancelier Voysin de La Noiraye (sous Louis XIV).
Le culte catholique est animé par le biais de la paroisse Saint Paul qui regroupe les anciennes paroisses de la ville[59].
Animations
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Montbéliard compte près de 450 associations diverses (sport, loisirs, culture, solidarité, éducation, environnement…), dont 43 associations d'anciens combattants.
Le marché de Noël de Montbéliard ou les «Lumières de Noël», qui se tiennent pendant la période de l'avent, attirent chaque année près de 400 000 visiteurs venus admirer et faire des achats auprès des artisans qui y exposent, ce qui en fait l'un des marchés de Noël les plus importants d'Europe[60]. Plus de cent vingt artisans se blottissent autour du temple Saint-Martin. L'artisanat d'art côtoie la gastronomie régionale. Les maîtres mots du comité de sélection sont tradition et authenticité. Les animations sont nombreuses (conférences, dégustations, ateliers pour enfants, patinoire à ciel étoilé, expositions…) et chaque année un pays invité est à l'honneur.
Tous les deux ans, le réveillon de fin d'année se passe dans la rue…
Marché de Noël de Montbéliard.
Temple Saint-Martin illuminé lors du réveillon «Cité rêvée 2007».
Lumières de Noël à Montbéliard ().
Le réveillon dans les rues (appelé réveillon des Boulons), tous les deux ans, est une tradition déjà ancienne à Montbéliard, mais entièrement renouvelée depuis 2003. Aujourd'hui, il comprend des caravanes d'animaux fantasmagoriques, des spectacles d'acrobaties et de théâtre, des projections sur des façades historiques de la ville, des concerts…
Montbéliard a été récompensée par quatre fleurs au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[61].
Économie
Emplois
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Industrie automobile (usines Stellantis)
Métallurgie
La ville possède une antenne de la chambre de commerce et d'industrie du Doubs.
Secteur primaire
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Industrie
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Commerce
Montbéliard, en 2012, dispose de 21 types de commerce ouverts sur la commune[62].
Services
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château de Montbéliard (XIIIesiècle).
Article détaillé: Liste des monuments historiques de Montbéliard.
Montbéliard est classée ville d'art et d'histoire.
Le château des ducs de Wurtemberg: déjà présent au Xesiècle, alors simple place forte, il fut transformé et agrandi au fil des siècles (Tour Henriette en 1424, Tour Frédéric en 1572 et 1595, logis des gentilshommes au début du XVIIesiècle). Il abrite aujourd’hui entre autres le musée du Château des ducs de Wurtemberg, le musée d'archéologie et d'histoire naturelle de Montbéliard et le conservatoire de musique.
Le musée Cuvier ou musée d'archéologie et d'histoire naturelle de Montbéliard du Château de Montbéliard
Le musée du Château des ducs de Wurtemberg[63] et le musée Beurnier-Rossel présentent les aspects les plus intéressants de l'histoire de l'art propre au comté de Montbéliard. Ces musées présentent entre autres un aperçu des meubles de «style Montbéliard», d'une architecture unique en son genre qui reflète toute l'histoire du Pays et quelques meubles signés Couleru, célèbre ébéniste et enfant du pays. Une exceptionnelle collection (collection Jouffroy) de meubles de ce style est également visible au musée du château de Belvoir.
La Pierre à poissons: monument médiéval qui servait d’étal pour le poisson les jours de marché. Guillaume Farel aurait utilisé cette table de pierre pour prêcher la réforme en 1524.
Le Près-La-Rose: grand parc arboré de 10 hectares et fleuri (+ de 100 variétés) où l'on peut se promener et flâner sur les bords de l'Allan ou se perdre dans le labyrinthe végétal. On peut aussi y pratiquer le sport, avec un skate park. Pavillon des Sciences (Centre de culture scientifique, technique et industrielle), exposition et parc de jeux pour petits. Le parc accueille également une méridienne géante[64] ainsi que plusieurs cadrans solaires[65]
L'Axone Montbéliard, salle de spectacle pouvant accueillir plus de 5 800 personnes.
Port de plaisance au port du canal du Rhône au Rhin, avec capitainerie, location de bateaux et 30 emplacements.
L'église Saint-Maimbœuf, rue Saint-Georges: construite entre 1850 et 1875, elle affirma le retour du catholicisme sur cette terre protestante.
Le temple Saint-Martin, Place Saint-Martin: construit par l’architecte Schickhardt en 1601. Il est achevé en 1608 sur la demande du prince Frédéric. C'est le plus ancien édifice de France (en activité) affecté au culte de la réforme. Proportions parfaites, imposants pilastres toscans, larges baies surmontées de frontons triangulaires… Tout à l'extérieur du temple Saint-Martin évoque la Renaissance italienne.
Le temple Saint-Georges, 35 faubourg de Besançon, construit à partir de 1674, sous les ordres du prince Georges II de Wurtemberg pour pallier l'afflux de fidèles.
Synagogue de Montbéliard.
Église Saints-Pierre-et-Paul, 32 rue Petit Chenois
La chapelle Saint-Léon, 4 rue Comtesse Henriette
Évangélique baptiste, 13 rue Jules Viette
Évangélique mennonite, 3 route Grand Charmont
Évangélique pentecôtiste, 12 rue du Parc
Congrégation de l'armée du Salut, 12 rue de la Chapelle
Salle du royaume des témoins de Jéhovah, 4 rue Jean Zay
Église de Jésus-Christ des Saints Derniers Jours, 9 rue du Port
Personnages liés à la ville
Georges Cuvier au Musée Cuvier du Château de Montbéliard.
Le passé de Montbéliard, longtemps principauté indépendante au développement économique très fort, explique sans doute la richesse de la liste des personnalités liées à la ville.
Noblesse
Renaud de Bourgogne (mort en 1321), comte de Montbéliard, il accorde les franchises et immunités aux bourgeois de la ville (1283)
Henriette d'Orbe-Montfaucon (1387-1444), comtesse de Montbéliard
Frédéric Ier de Wurtemberg (1557-1608), duc de Wurtemberg et comte de Montbéliard
David de Marlot (1593-1680), né à Montbéliard, a donné son nom au quartier de Marlot à la Haye, où il décédé après une brillante carrière au service des Provinces-Unies
Sophie-Dorothée de Wurtemberg (1759-1828), épouse du tsar Paul Ier de Russie (1776) et mère des tsars Nicolas Ier et Alexandre Ier
Ecclésiastiques
Guillaume Farel (1489-1565), premier prédicateur de la Réforme à Montbéliard, qui aurait harangué les Montbéliardais depuis la pierre à poissons
Pierre Toussain (1499-1573), organisateur de l'église luthérienne de Montbéliard
Eugène et Émile Haag (1808-1868) et (1810-1865), théologiens protestants
John Viénot (1859-1933) pasteur et historien
Ingénieurs et entrepreneurs
Heinrich Schickhardt (1558-1635) né à Herrenberg, architecte, urbaniste, ingénieur militaire, durant le règne du prince Frédéric
Jean-Pierre Peugeot (1734-1814), fondateur de la société Peugeot
Pierre Lorillard (1742-1776), émigré aux États-Unis, fondateur de la Lorillard Tobacco Company, la plus ancienne entreprise américaine dans le secteur du tabac
Frédéric Japy (1749-1812), né à Beaucourt, industrialisation de l'horlogerie
Armand Peugeot (1849-1915), fondateur des automobiles et cycles Peugeot
Frédéric Rossel (1871-1940), constructeur automobile du XXesiècle, est à l'origine de l'usine Peugeot de Sochaux
Adolphe Kégresse (1879-1943), né à Héricourt, école d'industrie de Montbéliard, inventeur de la chenille souple
Étienne Œhmichen (1884-1955), premier kilomètre en hélicoptère au monde en circuit fermé de 1 km à Arbouans, le 4 mai 1924
Pierre Marti (1891-1938), sondage des profondeurs sous-marines et détection des sous-marins
Maurice Deloraine (1898-1991), inventeur du système «Huff-Duff» sur la détection des torpilles
Militaires
Joseph Frederick Wallet Desbarres (1721-1824), Académie militaire, conquête du Canada, précepteur de Cook et cofondateur de Sydney
Le colonel Denfert-Rochereau (1823-1878), le «lion de Belfort», inhumé à Montbéliard avec sa belle-famille
Jean Dagnaux (1891-1940), colonel de l’Armée de l’air, as de l’aviation française
Jules André Peugeot (1893-1914), caporal de l’armée française, premier tué de la Grande Guerre
Victor Harnisch (1905-1989), instituteur à Montbéliard, capitaine du 3ebataillon du régiment du Lomont en août 1944
Robert Taurand, né le 9 mars 1919 à Montbéliard, officier supérieur
Enseignants, universitaires et scientifiques
Jean Bauhin né à Bâle (1541-1612), directeur des «Grands-Jardins», précurseur de la pomme de terre
Gaspard Bauhin (1560-1624), frère de Jean Bauhin, naturaliste, réalise une classification naturelle des plantes
Georges Frédéric Parrot (1767-1852), premier recteur élu de l'université de Tartu (Estonie)
Georges Cuvier (1769-1832), paléontologue
Frédéric Cuvier (1773-1838), frère de Georges Cuvier, zoologiste et physicien
Louis Georges Duvernoy (1777-1855), médecin et zoologiste, professeur au Collège de France et au Muséum national d'histoire naturelle, membre libre de l'Académie des sciences
Fanny Durbach (1823-1901) préceptrice de Piotr Ilitch Tchaïkovski
Charles Louis Contejean (1824-1907), botaniste et naturaliste français
Pierre-Henri Mouhot (1826-1861), explorateur et découvreur de la cité d'Angkor au Cambodge
Lucien Quélet (1832-1899), naturaliste et mycologue
Pierre-Henri Hugoniot (1851-1887), mathématicien, physicien. Théorie de Hugoniot sur la mécanique des fluides et onde de choc
René Thom (1923-2002), mathématicien, médaille Fields 1958
Jean Duvernoy (1916-2010), médiéviste et traducteur né à Montbéliard
Bertrand Stern, né en 1948, philosophe
Personnalités politiques
Pierre-Frédéric Dorian (1814-1873), ministre des Travaux publics, président du conseil général de la Loire, député de la Loire, maire d'Unieux
Jules Viette (1843-1894) né à Blamont, député de Montbéliard puis ministre de l'Agriculture en 1889
Lucien Tharradin (1904-1957), homme politique, résistant, maire de Montbéliard et sénateur du Doubs
Georges Reverbori (1907-1992), responsable du mouvement de résistance Libération-Nord pour l’arrondissement de Montbéliard entre 1942 et 1945, conseiller municipal de la ville de 1945 à 1959 et sénateur du Doubs de 1946 à 1948
Edgar Faure (1908-1988), élu député de Montbéliard en 1973 puis président de l'assemblée nationale
André Boulloche (1915-1978), ingénieur, ministre puis député-maire de Montbéliard
Robert Schwint (1928-2011), instituteur et homme politique, maire de Besançon et sénateur du Doubs
Louis Souvet (1931-2020), ancien maire de Montbéliard et sénateur du Doubs
Marcel Bonnot, né en 1946, ancien conseiller régional, maire de Rémondans-Vaivre et président de Pays de Montbéliard Agglomération, député du Doubs (UMP puis LR)
Denis Sommer, né en 1957, député LREM du Doubs
Jacques Hélias, né en 1949, ancien maire de Montbéliard
Pierre Moscovici, né en 1957, ancien ministre, commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, à la Fiscalité et à l'Union douanière au sein la commission Juncker à compter du . Premier président de la Cour des Comptes depuis le 3 juin 2020
Dominique Voynet, née en 1958, médecin, femme politique, ancien ministre, ancien maire et sénateur de Montreuil (parti des Verts), inspecteur général des affaires sociales
Frédéric Barbier, né en 1960, conseiller départemental et député PS du Doubs
Personnalités de l'humanitaire
Louise Blazer (1891-1966), résistante, Juste parmi les nations
Artistes et artisans
François Briot (~1545-1616), orfèvre, potier d'étain, graveur et maître de la monnaie du comte
Adrienne d'Heur (environ 1585 – 1646) orfèvre, brûlée vive le 11 septembre 1646 pour sorcellerie
Les Couleru, menuisiers-ébénistes
Charles Duvernoy (1763-1845), clarinettiste, compositeur et pédagogue français
Frédéric Duvernoy (1765-1838), corniste, compositeur et pédagogue français, frère du précédent
Aurélie Chaboudez, née en 1993, athlète spécialiste du 400 mètres haies et des épreuves combinées
Gastronomie
Saucisse de Montbéliard.
Montbéliard a donné son nom à la saucisse de Montbéliard, souvent servie dans les potées ou avec un accompagnement de lentilles. Cette saucisse fumée pendant dix heures dans un tuyé prend son essor au XIXesiècle (compagnons du Boitchu). On trouve des traces de son existence en 58 av. J.-C. La «Saucisse de Montbéliard» est protégée. Les producteurs doivent suivre un cahier des charges strict pour sa fabrication (les porcs dont elle provient doivent avoir été engraissés au petit lait des fromageries, elle doit être embossée en boyau naturel d'au moins 25 mm de diamètre, épicée au cumin et fumée au bois provenant de résineux). Depuis le 21 juin 2013, ses caractéristiques essentielles sont préservées par l'IGP (Indication Géographique Protégée). Seuls les fabricants du Doubs, de la Haute-Saône, du Territoire de Belfort et du Jura sont habilités à la produire[66]. La saucisse de Montbéliard est utilisée dans la préparation de la choucroute d'Alsace.
On peut également la servir avec de la cancoillotte chaude et du rösti ou fraîche cuite en papillote.
La «friture de carpe», tradition partagée avec le territoire de Belfort et le Sundgau.
La ville a donné son nom à une race de vache laitière, la montbéliarde. Présentée la première fois en 1872, la race fut reconnue officiellement en 1889. Anecdote: avant la guerre de 1870, la vache s'appelait "l'Alsacienne". Elle ne se vendait plus sur le marché français car elle portait le nom d'une province perdue annexée à l'Allemagne. Les éleveurs anabaptistes de l'époque se sont souvenus que leurs ancêtres avaient été bien accueillis par le prince Léopold-Eberhard de Wurtemberg du temps de leur exode au XVIIIesiècle dans le Pays. C'est ainsi qu'après la guerre, ils l'appelèrent la «Montbéliarde».
On doit également citer la pomme de terre, destinée au bétail mais qui fut consommée par la population de la région, pour raison de famine. Ce tubercule fut introduit au XVIesiècle par Jean Bauhin et son frère Gaspard dans le pays de Montbéliard, un siècle avant que Antoine Parmentier ne la «découvre» en 1771.
Le mobilier de style montbéliardais
Lié au duché du Wurtemberg et à la religion luthérienne du XIVe au XVIIIesiècle, le pays de Montbéliard a développé son propre style de meubles (renaissance germanique dit «meuble protestant»), très différent du style franc-comtois[67].
Ensemble des deux corps.
Détail des godrons.
Grive et grappes de raisin.
Détail d'une poignée.
Ce style se caractérise en un meuble (principalement armoire ou buffet (appelé aussi «4 portes» localement) composé de deux corps juxtaposés et identiques. Le plus remarquable, et probablement unique en France, est la présence de poignées de chaque côté de la partie haute et basse, pour un déplacement aisé. À l'origine, le meuble était composé de deux coffres mis l'un sur l'autre, les poignées étaient très utiles pour déménager rapidement chaque élément lors des guerres et invasions très fréquentes du comté de Montbéliard à une certaine époque. Les «coffres» étaient ainsi transportés à l'abri dans les forêts ou les grottes de la région.
Les bois utilisés étaient le chêne, le noyer (pour les meubles les plus riches), mais aussi les arbres fruitiers (pommier, poirier, cerisier, merisier…) plus aisés à sculpter. Les sculptures se composent, sur le fronton, de godron, de grives, de grappes de raisin. Les ferrures sont très travaillées et les poignées sont en acier forgé. L'assemblage est toujours réalisé par chevillage et ne comportait aucun clou. Les meubles les plus riches comportaient des colonnes torsadées pleines ou évidées. Le fond était toujours en bois de sapin.
Une très belle collection se trouve au musée Jouffroy du château de Belvoir, ainsi qu'au musée du château et au musée Beurnier à Montbéliard[68].
Une exceptionnelle collection se trouverait[citation nécessaire] dans une des salles du palais des tsars de Saint-Pétersbourg. Ces meubles furent apportés en Russie par une des descendantes des Wurtemberg, la princesse Sophie-Dorothée de Wurtemberg qui épousa en 1776 le grand-duc Paul (famille des Romanov), devint tsarine sous le nom de Maria-Féodorovna. Le couple eut dix enfants, dont Nicolas Ier et Alexandre Ier, tsars de Russie.
Héraldique
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Brasserie de Montbéliard (bière ARLEN), fermée en 1930.
Brasserie de Sochaux.
Usine Schwander (bois)
Usine Goguel (1850-1960)
Filature Salher des Neufs-Moulins.
Usines Marti et Roux (horlogerie)
Filatures Bourcard
Usine Peugeot (1910), puis le seul établissement qui subsiste aujourd'hui à Sochaux.
Usine l'Épée (Ste Suzanne, 1839-1995)
Construction mécanique Rossel (1902)
Carrosserie Holliger-Leloup
Fabrique de navettes Ferrand (1901).
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Une promenade porte le nom de ce maire: «Inauguration de la Promenade André Lang à Montbéliard», ToutMontbeliard.com, (lire en ligne, consulté le ).
Une école porte le nom de ce maire: Sophie Dougnac, «Louis Souvet offre des livres et des tomates à… Louis Souvet: L’ancien sénateur-maire de la ville, aujourd’hui âgé de 88 ans, a inauguré, ce samedi, la toute nouvelle école qui porte son nom, rue des Batteries du Parc. Entre évocations du passé et projets d’avenir, le baptême a été riche en émotion», L'Est Républicain, (lire en ligne, consulté le ).
La «section de fonctionnement» est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intérêts des emprunts. Elle enregistre également les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
Les «charges de personnel» regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
Le poste «achats et charges externes» regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau, énergie…), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...
Les «subventions versées» rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
Les «charges financières» correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
Les «contingents» représentent des participations obligatoires d'une commune au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
Les «impôts locaux» désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
Les «dotations globales de fonctionnement» désignent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivités territoriales.
Les «autres impôts» couvrent certains impôts et taxes autres que les impôts locaux.
La section «investissement» concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
Les «dépenses d’équipement» servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
Les «remboursements d'emprunts» représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
L'«encours de la dette» représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
L'«annuité de la dette» équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
La «capacité de désendettement» est basée sur le ratio suivant défini par la formule: ratio = encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Montbéliard.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les deux bars adossés sont les armes parlantes adoptées au XIIesiècle par les successeurs de Sophie de Bar et de Louis de Montbéliard. Cf Jean François Louis Jeantin, Les marches de l'Ardenne et des Woëpvres, L. Maison, , p.383.
À la croix d'argent chargée d'une étoile d'azur à six rais et cantonnée au premier et au quatrième d'or à trois demi-ramures de cerf de sable en pal, au deuxième et au troisième de gueules à deux bars adossés d'or.
EV6 c'est quoi? - Eurovelo6.org Site édité par le conseil régional du Centre.L’EuroVelo 6 Atlantique-Mer Noire est l’un des 12 itinéraires du réseau EuroVelo 6 né à l’initiative de la Fédération européenne des cyclistes (ECF) (…). Son objectif est de suivre trois des plus grands fleuves européens, creusets de la civilisation européenne: la Loire, le Rhin et le Danube. Elle traverse donc la France, la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie et la Roumanie.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, , 676p. (ISBN978-2-600-00133-5, lire en ligne), p.988.
La langue allemande en France: Des origines à 1830, Paul Lévy, page 22
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Montbéliard», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
La Citadelle de Montbéliard par Jean-Paul Bourquin, 1993.
Augustin Thierry, Recueil des monuments Inédits de l'histoire du Tiers État: première série, chartes, coutumes, actes municipaux, statuts des corporations d'arts et métiers des villes et communes de France: région du Nord, volume 2, F. Didot, 1853 p. XLIII
L. Wetzel, Recueil mémorable de Hugues Bois-de-Chesne, chronique inédite du XVIIesiècle suivie de la Relation du siège d'Héricourt, en 1637, par Charles Duverney accompagnée de notes historiques et publiée d'après les manuscrits originaux, sous les auspices de la Société d'Émulation de Montbéliard, Charles Deckherr, 1856, p.84.
Solange Brault-Lerch, Les orfèvres de Franche-Comté et de la Principauté de Montbéliard du Moyen Âge, Droz, 1976, p.824.
Mémoires de la Société d'émulation de Montbéliard, volume 3, 1859, p.228.
Solange Brault-Lerch, Les orfèvres de Franche-Comté et de la Principauté de Montbéliard du Moyen Âge, Droz, 1976, p.828.
«André Lang, ancien Maire de Montbéliard, est décédé», ToutMontbeliard.com, (lire en ligne, consulté le )«Arrivé en 1954 à Montbéliard suite à sa première affectation en tant que professeur, il devient Conseiller municipal en 1959 et également en 1965, 1971 et 1977 et même Adjoint avec André Boulloche. À la suite des élections partielles provoquées par le décès accidentel d’André Boulloche, André Lang devient Maire de Montbéliard en 1978 et pendant 11 années. Il fut également Président du District Urbain du Pays de Montbéliard (actuellement Pays de Montbéliard Agglomération) de 1978 à 1983 et en fonction au Conseil Régional de 1976 et Vice-Président en 1982».
Françoise Jeanparis, «Hommage à Louis Souvet: le pays de Montbéliard est en deuil: La Ville, l’Agglomération, le Département, l’Aire urbaine sont en deuil. Louis Souvet «le visionnaire, le bâtisseur», l’élu d’une «grande proximité avec ses concitoyens» est décédé lundi soir. Hommage simple à l’image de l’homme qu’il fut et minute de silence mardi au siège de l’agglomération», L'Est Républicain, (lire en ligne, consulté le )«La minute de silence est suivie d’applaudissements nourris pour l’homme dont le nom demeurera attaché au développement de ce territoire urbain et rural. Qu’il s’agisse du développement économique (Technoland 1 et 2), universitaire (Pôle du Jura), sportif (Bonal), culturel (Bains Douches, Axone), environnemental (Près-la-Rose),etc.».
«Montbéliard: Cuisante défaite pour le maire sortant le socialiste Jacques Hélias: La cité des princes bascule à droite. Large victoire de l'UMP Marie-Noëlle Biguinet malgré une quadrangulaire», France 3 Bourgogne-Franche-Comté, 30/03/2014 mis à jour le 10/06/2020 (lire en ligne, consulté le )«La liste UMP conduite par Marie-Noëlle Biguinet a remporté la mairie avec 50,19% des voix face au sortant Jacques Hélias (PS). Ce dernier subit une cuisante défaite, avec 27,71% des suffrages exprimés, à l'issue d'une quadrangulaire à laquelle participait notamment le Front National».
Hugo Girardot, «Marie-Noëlle Biguinet, maire de Montbéliard, annonce sa candidature aux élections municipales de 2020: Marie-Noëlle Biguinet est officiellement candidate aux municipales de 2020. Une annonce qui s’appuie notamment sur deux arguments: sa proximité avec les habitants ainsi que le retour des investissements ces derniers mois», L'Est Républicain, (lire en ligne, consulté le ).
Sophie Dougnac, «Conseil municipal: Marie-Noëlle Biguinet est réélue maire: L’élue Les Républicains (LR) repart pour un deuxième mandat. Alexandre Gauthier, chargé des affaires scolaires, du sport et de l’attractivité, devient premier adjoint. La crise sanitaire et ses conséquences ont douché, sinon la volonté d’agir, du moins l’enthousiasme de ce début de mandat», L'Est Républicain, (lire en ligne, consulté le )«Très vite, l’ancien maire, seule candidate, est réélu. Avec 28 voix, 6 bulletins blancs et 1 nul (un vote pour Christophe Froppier, le nouvel adjoint au commerce et logement), elle reprend la tête de la ville».
Traduit «mot-à-mot» par le Bourg de Louis
Histoire du pays de Montbéliard de Louis Renard, édition 1950
Charles de Gaulle, président de la République française, et Konrad Adenauer, chancelier de la République fédérale d'Allemagne, signeront en 1963 le traité de l'Élysée pour sceller l'amitié et la coopération franco-allemandes
Daniel Seigneur, Le Roman d'une principauté: Montbéliard du XIVeauXVIIIesiècle, Éditions Cêtre, Besançon, , 408p..
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3), p.780-781: «Montbéliard».
Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région la Franche-Comté
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