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Montbéliard (/mɔ̃.be.ljaʁ/) est une commune de l'Est de la France, sous-préfecture du département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est située dans le nord-est de la Franche-Comté, à moins d'une vingtaine de kilomètres de la Suisse, aux portes du massif du Jura. Montbéliard et sa proche région (le « Pays de Montbéliard ») ont été rattachés à la France en 1793.

Montbéliard
De haut en bas, de gauche à droite : Le château des ducs de Wurtemberg (XIIIe siècle), quartier de l'église Saint-Maimbœuf et vue générale du centre.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
(sous-préfecture)
Arrondissement Montbéliard
(chef-lieu)
Intercommunalité Pays de Montbéliard Agglomération
(siège)
Maire
Mandat
Marie-Noëlle Biguinet (LR)
2020-2026
Code postal 25200
Code commune 25388
Démographie
Gentilé Montbéliardais
Population
municipale
25 806 hab. (2019 )
Densité 1 719 hab./km2
Population
agglomération
113 176 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 47° 30′ 37″ nord, 6° 47′ 56″ est
Altitude Min. 311 m
Max. 454 m
Superficie 15,01 km2
Unité urbaine Montbéliard
(ville-centre)
Aire d'attraction Montbéliard
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Montbéliard
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Montbéliard
Géolocalisation sur la carte : France
Montbéliard
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Montbéliard
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Montbéliard
Liens
Site web montbeliard.fr

    Ses habitants, les Montbéliardais, étaient au nombre de 25 806 habitants en 2019. L'unité urbaine, qui comptabilisait pour sa part 113 176 habitants, est la troisième agglomération de la région en nombre d'habitants. Elle est au centre de l'intercommunalité Pays de Montbéliard Agglomération, comprenant 72 communes et 139 970 habitants en 2019, et d'une aire d'attraction de 180 026 habitants en 2019.

    Labellisée Ville d'Art et d’Histoire, la ville est connue mondialement pour son marché de Noël, considéré comme l'un des plus beaux de France, mais aussi pour son patrimoine agricole et culinaire, dont les fleurons sont la vache montbéliarde et la saucisse de Montbéliard. Le Pays de Montbéliard est aussi le berceau des automobiles Peugeot.


    Géographie



    Localisation


    Montbéliard, ville de l'Est de la France est situé à l’extrémité nord du département du Doubs.

    La ville de Belfort est seulement à une vingtaine de kilomètres au nord et partage d'ailleurs un certain nombre d'investissements avec Montbéliard notamment dans le cadre du pôle métropolitain Nord Franche-Comté. Mulhouse est à 62 km à l'est, Besançon à 81 km vers l'ouest. La frontière suisse n'est qu'à 18 km (point de passage entre Delle et Boncourt sur la Transjurane). La ville suisse la plus proche est Porrentruy, à 30 km de Montbéliard. Bâle est à 70 km à l'est à vol d'oiseau mais accessible plus rapidement par l'autoroute via Mulhouse, ce qui représente une distance de plus de 90 km.


    Communes limitrophes


    Laire
    Raynans
    Issans
    Vyans-le-Val, Héricourt
    (Haute-Saône)
    Bethoncourt
    Grand-Charmont
    Allondans
    Sainte-Suzanne
    N Sochaux
    O    Montbéliard    E
    S
    Courcelles-lès-Montbéliard Arbouans Exincourt
    Audincourt

    Topographie


    Montbéliard est située dans la Trouée de Belfort et possède un paysage légèrement vallonné dû à la proximité du massif jurassien ; le château local est notamment construit sur un éperon rocheux.


    Géologie


    Le territoire de Montbéliard et des communes voisines est essentiellement recouvert par l'étage kimméridgien. Dans les environs des roches sidérolithiques sont extraites pour leur fer[1].

    La commune est située à proximité de deux bassins houillers : le bassin houiller keupérien de Haute-Saône à l'ouest, riche en gypse, sel gemme (sous forme de saumure), houille[2] et le bassin houiller stéphanien sous-vosgien au nord, qui englobe l'est de la Haute-Saône, le Territoire de Belfort et le sud du Haut-Rhin[3],[4].


    Hydrographie


    Rive de l'Allan.
    Rive de l'Allan.

    La ville est arrosée par l'Allan et la Lizaine. En dehors du territoire communal, le Doubs s'écoule au sud, le Rupt à l'ouest et la Savoureuse à l'est.


    Climat


    La région de Montbéliard connaît un climat semi-continental[5] avéré. L'hiver est froid et apporte des manteaux neigeux d'épaisseur variable, de 5 à 40 cm, et inversement, les températures atteignent jusqu'à 40 °C sous abri au plus fort de l'été.

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service en 1988 à 2015 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[6]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records MONTBELIARD (25) - alt : 318 m 47° 30′ 12″ N, 6° 48′ 48″ E
    Statistiques établies sur la période 1988-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1988 au 30-06-2015
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −0,8 −0,4 2,2 4,8 9,3 12,4 14,3 13,9 10,4 6,9 2,5 −0,1 6,3
    Température moyenne (°C) 2,2 3,5 6,9 10 14,7 17,8 19,9 19,6 15,3 11,3 5,7 2,6 10,8
    Température maximale moyenne (°C) 5,3 7,5 11,5 15,2 20,1 23,3 25,4 25,3 20,3 15,6 9 5,3 15,4
    Record de froid (°C)
    date du record
    −13,5
    04.01.1993
    −15,5
    05.02.12
    −15,2
    01.03.05
    −5,1
    11.04.03
    0,3
    15.05.1995
    3,1
    03.06.06
    6,9
    05.07.02
    4,8
    30.08.1998
    0,3
    30.09.1995
    −6
    31.10.1997
    −10,3
    23.11.1988
    −17,3
    20.12.09
    −17,3
    2009
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    18,4
    10.01.1991
    21,5
    24.02.1990
    25
    29.03.1989
    28,5
    29.04.10
    32,4
    25.05.09
    35,5
    09.06.14
    37,1
    27.07.13
    38,3
    09.08.03
    32
    01.09.09
    29,9
    07.10.09
    21,5
    14.11.10
    20,6
    16.12.1989
    38,3
    2003
    Précipitations (mm) 66,5 81,7 87,7 74,5 97,7 90 91 93,6 94,2 98,9 98,3 105,6 1 079,7
    Source : « Fiche 25388002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Transports


    Situation de Montbéliard au sein des voies de communications franc-comtoises.
    Situation de Montbéliard au sein des voies de communications franc-comtoises.

    Chemin de fer et réseau routier

    La gare de Montbéliard est établie sur la ligne de Dole-Ville à Belfort, et a des liaisons fréquentes vers Belfort et Besançon-Viotte. La LGV Rhin-Rhône passe au nord de la ville, qui est desservie par la gare de Belfort - Montbéliard TGV (située à 10 km).


    Transports urbains

    Montbéliard est le centre névralgique du réseau évolitY. Le pôle multimodal de l'Acropole se situe au pied du château de Montbéliard, à deux pas de la gare. Les deux lignes express « Diam » A et B desservent l'Acropole, ainsi que de nombreuses autres lignes.

    Entre 2016 et 2019 la ville est petit à petit desservie par le Bus à haut niveau de service de l'agglomération, baptisé Evolity.


    Réseau routier

    Montbéliard est desservie par l'autoroute A36 surnommée « La Comtoise » : la sortie 8 dessert directement la ville. Montbéliard est aussi connectée aux routes départementales 34, 37, 390 et 438.


    Voie cyclable

    Tracé de l'EV6.
    Tracé de l'EV6.
    Article détaillé : EuroVelo 6.

    L'EuroVelo 6 ou EV6, également connue sous le nom d'« Eurovéloroute des Fleuves », est une véloroute de type EuroVelo qui traverse Montbéliard en reliant Saint-Nazaire à Constanţa[7]. C'est la plus célèbre des véloroutes européennes, longue de 3 653 km, elle traverse l'Europe d'ouest en est, de l'océan Atlantique à la mer Noire en passant par dix pays. Elle suit l'itinéraire de trois des plus grands fleuves européens : la Loire, le Rhin et le Danube.


    Urbanisme



    Typologie


    Montbéliard est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montbéliard, une agglomération inter-départementale regroupant 25 communes[11] et 112 634 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[12],[13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15]. Elle compte 180 026 habitants en 2019.


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (64,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (48,1 %), forêts (20 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16,8 %), terres arables (8,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), prairies (0,8 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].


    Morphologie urbaine


    Les quartiers de Montbéliard
    Les quartiers de Montbéliard
    Centre-ville de Montbéliard.
    Centre-ville de Montbéliard.

    Logement


    Le nombre de logements sur la commune a été estimé à 13 589 en 2007. Ces logements se composent de 12 222 résidences principales, 136 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 1 231 logements vacants[18].


    Toponymie


    La première mention connue remonte à 985 sous le toponyme Montem beliardae (ou Montem Billiardae)[19]. D'autres variantes telles que Mons Belgardis[20] peuvent être trouvées dans la littérature.

    Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Mont-Réuni[21].

    Le nom germanique de Montbéliard est Mömpelgard : la principauté de Montbéliard (1397-1796) s'appelle en allemand "Grafschaft Württemberg-Mömpelgard". Le lieu de résidence (éventuelle) est le château d'Héricourt.


    Gentilé


    Les habitants de Montbéliard sont appelés officiellement les Montbéliardaises et Montbéliardais[22].


    Histoire


    Article détaillé : Histoire de Montbéliard.

    De 1042 à 1793, la ville fait partie du Saint-Empire romain germanique et forme le cœur du comté puis de la principauté de Montbéliard (Grafschaft Mömpelgard) fondé par l'empereur Henri III du Saint-Empire. De 1407 à 1793, elle appartient aux comtes de Wurtemberg, sans cesser d'être francophone, même si une cour germanique occupait parfois le château.

    Au XVIe siècle, Montbéliard adhéra à la Réforme protestante, à l'instar de la République de Mulhouse et des cités suisses. Le prince de Wurtemberg étant luthérien, en vertu des règles fixées par la paix d'Augsbourg, Montbéliard adopte, volens nolens, le luthéranisme comme religion d’État, seule ville francophone dans ce cas[réf. nécessaire].

    Certains survivants du Massacre de Mérindol trouvèrent refuge à Montbéliard[23].

    La principauté est annexée par la France en 1793. Montbéliard changea alors plusieurs fois de département. La ville fait d'abord partie de la Haute-Saône, puis en 1797 du département du Mont-Terrible, avant d'être rattachée à l'Alsace en 1800 par son intégration au département du Haut-Rhin. Les pertes territoriales de 1815 entraînent son rattachement définitif au département du Doubs en 1816[24].

    Après son rattachement à la France, Montbéliard connaît un développement économique et industriel rapide, illustré par des familles telles que les Peugeot ou les Japy. Elle reste à ce jour marquée par l'industrie automobile (usine Stellantis de Sochaux et ses divers fournisseurs).


    Politique et administration


    L'hôtel de ville.
    L'hôtel de ville.

    Rattachements administratifs et électoraux


    Rattachements administratifs

    La ville est le chef-lieu de l'arrondissement de Montbéliard du département du Doubs.

    Jusqu'en 1973 et avant sa scission, le canton de Montbéliard était composé de vingt et une communes entières, Montbéliard, Aibre, Allondans, Bart, Bavans, Bethoncourt, Beutal, Bretigney, Désandans, Dung, Échenans, Issans, Laire, Lougres, Présentevillers, Raynans, Sainte-Marie, Sainte-Suzanne, Saint-Julien-lès-Montbéliard, Semondans et Le Vernoy. Ce canton est scindé en 1973 et la ville devient le Chef-lieu de deux cantons :

    Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune depuis 2014 est le bureau centralisateur d'un unique canton de Montbéliard

    Articles détaillés : Liste des cantons du Doubs, Conseil départemental du Doubs et Liste des conseillers départementaux du Doubs.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription du Doubs.

    Articles détaillés : Liste des circonscriptions législatives du Doubs et Liste des députés du Doubs.

    Intercommunalité


    Montbéliard est le siège de la communauté d'agglomération Pays de Montbéliard Agglomération, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1999 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Cette intercommunalité succédait au district urbain du Pays de Montbéliard (DUPM), créé le avec 23 communes. Depuis l’extension de 2017, Pays de Montbéliard Agglomération regroupe 72 communes et plus de 125 000 habitants et assure de nombreuses tâches comme développement économique, le logement, le développement urbain, le développement touristique, l'environnement… .


    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans le Doubs.

    Au 2d tour de l'élection présidentielle à Montbéliard, Emmanuel Macron (En Marche!) arrive en tête du scrutin, avec 68,51 % des suffrages exprimés. Il devance Marine Le Pen (RN) qui récolte 31,49 % des voix.

    À l'issue du 1er tour à Montbéliard, Emmanuel Macron (En Marche!) était également arrivé en première position avec 22,37 % des votes.

    Sur l'ensemble des votants, 6,65 % ont voté blanc[26].


    Récapitulatif de résultats électoraux récents

    Scrutin 1er tour 2d tour
    1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e % 4e %
    Municipales 2014 UMP 41,29 PS 24,40 FN 16,92 SE 10,46 UMP 50,19 PS 27,71 FN 12,00 SE 10,08
    Européennes 2014[27] UMP 26,48 FN 23,19 PS 14,30 UDI 7,79 Tour unique
    Régionales 2015[28] FN 30,21 PS 27,23 UDI 24,04 DLF 3,94 PS 39,89 UDI 31,72 FN 28,38 Pas de 4e
    Présidentielle 2017[29] EM 22,37 LFI 21,70 LR 20,69 FN 20,62 EM 68,51 FN 31,49 Pas de 3e ni de 4e
    Législatives 2017[30] LREM 37,78 LR 19,21 FN 17,41 FI 10,19 LREM 59,57 LR 40,43 Pas de 3e ni de 4e
    Européennes 2019[31] RN 22,02 LREM 21,31 LR 10,87 EELV 10,43 Tour unique
    Municipales 2020 DVD 54,52 PS 27,40 DVC 13,88 EXG 4,18 Pas de 2d tour
    Présidentielle 2022[32] LFI 29,85 LREM 25,19 RN 19,51 REC 7,42 LREM 62,61 RN 37,39 Pas de 3e ni de 4e

    Ancien Régime


    Avant son rattachement à la France, Montbéliard fut indépendante puis sous souveraineté du Würtemberg, le conseil commun de Montbéliard se composait de neuf maîtres bourgeois et d'un maître bourgeois en chef, élu pour le présider. Le maire était un officier du comte, nommé par lui, accrédité auprès des magistrats municipaux et n'ayant que voix consultative dans les délibérations du conseil[33].

    Liste des maîtres bourgeois en chef
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1633   Gerson Parrot[34]    
    1689   Jules-Frédéric Scharffenstein[35]    
    1678   George Euvrard[36]    
    1728   Pierre Scharffenstein[37]    
    1767   Jean-Jacques Parrot   Père de Georges Frédéric Parrot

    Liste des maires


    Liste des maires successifs[réf. nécessaire]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1965 1978 André Boulloche[40] PS Compagnon de la Libération, ingénieur général des Ponts et Chaussées
    Député du Doubs (2e circ.) (1967 → 1978)
    Ministre (1958 → 1959)
    Décédé en fonction
    1978 1989 André Lang[41],[Note 3]   Enseignant
    Président du District Urbain du Pays de Montbéliard (1978 → 1983)
    Vice-président du conseil régional de Franche-Comté (1982 → ? )
    Commandeur dans l’ordre des Palmes académiques
    1989 2008 Louis Souvet[42],[Note 4] RPR puis UMP Ancien cadre de Peugeot
    Sénateur du Doubs (1980 → 2008)
    Président de la communauté d'agglomération du pays de Montbéliard (1989 → 2008)
    Vice-président du conseil régional de Franche-Comté (1982 → 1989)
    2008 avril 2014[43] Jacques Hélias[44] PS Conseiller général de Montbéliard-Est (1998 → 2011)
    Président de la communauté d'agglomération Pays de Montbéliard Agglomération (2012 → 2014)
    avril 2014 En cours
    (au 2 novembre 2020)
    Marie-Noëlle Biguinet UMP → LR Assistante sociale
    Conseillère générale de Montbéliard-Est (2011 → 2015)
    Vice-présidente de la communauté d'agglomération Pays de Montbéliard Agglomération
    Conseillère régionale de Bourgogne-Franche-Comté (2021 → en cours)
    Première femme maire de Montbéliard, réélue pour le mandat 2020-2026[45],[46]

    Finances locales


    Cette section est consacrée aux finances locales de Montbéliard de 2000 à 2018[Note 5].

    Les comparaisons des ratios par habitant sont effectuées avec ceux des communes de 20 000 à 50 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé, c'est-à-dire à la même strate fiscale.

    Pour l'exercice 2018, le compte administratif du budget municipal de Montbéliard s'établit à 51 309 500  en dépenses et 56 035 290  en recettes :

    Pour Montbéliard en 2018, la section de fonctionnement[Note 6] se répartit en 38 950 880  de charges (1 494  par habitant) pour 43 611 200  de produits (1 672  par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 4 660 320  (179  par habitant) :

    La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2017.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Montbéliard. Ils n'ont pas varié par rapport à 2017 :

    Cette section détaille les investissements[Note 15] réalisés par la commune de Montbéliard.

    Les emplois d'investissement en 2018 comprenaient par ordre d'importance :

    Les ressources en investissement de Montbéliard se répartissent principalement en :

    L'endettement de Montbéliard au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 18], l'annuité de la dette[Note 19] et sa capacité de désendettement[Note 20] :

    G4a - Capacité d'autofinancement et encours total de la dette de Montbéliard
    Valeurs en euros
    Montbéliard, Par habitant : CAF Encours total de la dette

    Jumelages


    Le mouvement des jumelages franco-allemands est né au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. La ville de Montbéliard fut la première ville après la Seconde Guerre mondiale à développer un partenariat avec une ville allemande. C'est en 1950, que le maire de Montbéliard Lucien Tharradin, ancien résistant et rescapé de Buchenwald, pose les premières bases d'un jumelage avec Ludwigsburg[47] dans le Bade-Wurtemberg. En Allemand, Montbéliard se dit Mömpelgard ou Mümpelgart[48]. Ce premier jumelage franco-allemand, officialisé en 1962, soit cinq ans après le décès de Lucien Tharradin, garde une valeur de symbole[49].

    Le pont reliant le quartier de la Prairie à la zone commerciale du Pied Des Gouttes porte le nom de pont de Ludwigsburg.

     Ludwigsburg (Allemagne) : il s'agit du premier jumelage franco-allemand.  Greensboro (États-Unis)


    Population et société



    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[50],[Note 21]

    En 2019, la commune comptait 25 806 habitants[Note 22], en augmentation de 0,42 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 4283 6933 5924 4854 7675 1335 7895 8296 144
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 8526 3536 4846 5098 9388 7849 5319 5619 799
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    10 03410 45510 39210 06310 29212 76714 21714 30117 023
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    21 69923 90830 42531 83629 00527 57026 53525 97425 304
    2019 - - - - - - - -
    25 806--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population passe de 3 823 habitants en 1815 à 10 400 en 1913. L'ouverture de la région grâce au canal, le chemin de fer, la route Porrentruy-Montbéliard-Belfort ont permis une immigration. La gare, construite en 1852, va permettre l'essor industriel. L'exode rural devient alors très fort mais aussi des Italiens travaillant dans le bâtiment, les Suisses dans l'horlogerie et les optantes (réfugiés alsaciens) nourrissent la démographie. L'espérance de vie est de 47 ans pour les hommes et 49 ans pour les femmes, la mortalité infantile est de 20 %. Le réseau hydrographique dense empêche l'expansion de la ville et provoque des inondations.


    Enseignement


    Montbéliard compte 32 établissements dont 15 écoles maternelles, 10 écoles primaires, 3 collèges et 3 lycées[52].

    Les collèges et lycées de Montbéliard sont[53] : le collège Guynemer, le collège Lou-Blazer et le collège privé Saint-Maimbœuf pour les lycées, la ville dispose des lycées Georges-Cuvier, Lycée Germaine-Tillion, lycée professionnel les Huisselets.

    La ville possède également un campus universitaire regroupant de nombreuses formations.


    Santé


    Articles détaillés : Hôpital Nord Franche-Comté et Ancien hôpital de Montbéliard.

    Avant 2017, la commune de Montbéliard accueillait un hôpital. Issu de la fusion des hôpitaux de Belfort et de Montbéliard, l'hôpital Nord Franche-Comté a intégré ses nouveaux locaux à Trévenans en janvier 2017[54]. L’hôpital a une capacité totale de 1 213 lits en et places en 2019. Il s’adresse aux 350 000 habitants du Nord Franche-Comté. Il est composé de plusieurs établissements[55].

    Le site des Portes du Jura a comporté une clinique privée de 1997 à 2015.


    Sports


    La ville est nationalement connue grâce à son club de football évoluant en Ligue 2 pour la saison 2018-2019 : le FC Sochaux-Montbéliard. Le club a passé 66 saisons en Ligue 1.

    On trouve également à Montbéliard le stade Bonal, où évolue justement le FCSM.

    La ville et sa salle de 6 400 places (Axone) sont candidates à l'organisation du championnat du monde de handball masculin 2017 qui se déroulera en France. Finalement, elles n'ont pas été retenues.


    Médias


    Un seul journal de presse écrite est présent (L'Est républicain) après la disparition du journal Le Pays en 2013.

    Un média internet existe depuis 2000 traitant exclusivement de l'actualité montbéliardaise[56].

    Les radios Chérie FM, Radio Star et France Bleu Belfort Montbéliard disposent de rédactions à Montbéliard.

    En télévision, France 3 Franche-Comté a des bureaux à Montbéliard.


    Cultes


    Article détaillé : Histoire de Montbéliard.

    Montbéliard est une ville historiquement protestante (luthérienne)[57]. Le temple Saint-Martin est d'ailleurs le plus ancien temple protestant en activité en France.

    Article détaillé : Les anabaptistes à Montbéliard.

    Parmi les nombreuses communautés protestantes en activités dans le Pays de Montbéliard, on peut noter la présence mennonite depuis le XVIIIe siècle[58]. Cette présence dans le pays de Montbéliard est liée à une protection du duc de Wurtemberg à la suite de la demande d'expulsion de tous les mennonites d'Alsace par le chancelier Voysin de La Noiraye (sous Louis XIV).

    Le culte catholique est animé par le biais de la paroisse Saint Paul qui regroupe les anciennes paroisses de la ville[59].


    Animations


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    Montbéliard compte près de 450 associations diverses (sport, loisirs, culture, solidarité, éducation, environnement…), dont 43 associations d'anciens combattants.

    Le marché de Noël de Montbéliard ou les « Lumières de Noël », qui se tiennent pendant la période de l'avent, attirent chaque année près de 400 000 visiteurs venus admirer et faire des achats auprès des artisans qui y exposent, ce qui en fait l'un des marchés de Noël les plus importants d'Europe[60]. Plus de cent vingt artisans se blottissent autour du temple Saint-Martin. L'artisanat d'art côtoie la gastronomie régionale. Les maîtres mots du comité de sélection sont tradition et authenticité. Les animations sont nombreuses (conférences, dégustations, ateliers pour enfants, patinoire à ciel étoilé, expositions…) et chaque année un pays invité est à l'honneur.

    Tous les deux ans, le réveillon de fin d'année se passe dans la rue…

    Le réveillon dans les rues (appelé réveillon des Boulons), tous les deux ans, est une tradition déjà ancienne à Montbéliard, mais entièrement renouvelée depuis 2003. Aujourd'hui, il comprend des caravanes d'animaux fantasmagoriques, des spectacles d'acrobaties et de théâtre, des projections sur des façades historiques de la ville, des concerts…

    Montbéliard a été récompensée par quatre fleurs au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[61].


    Économie



    Emplois


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    Secteur primaire


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    Industrie


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    Commerce


    Montbéliard, en 2012, dispose de 21 types de commerce ouverts sur la commune[62].


    Services


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    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Château de Montbéliard (XIIIe siècle).
    Château de Montbéliard (XIIIe siècle).
    Article détaillé : Liste des monuments historiques de Montbéliard.

    Montbéliard est classée ville d'art et d'histoire.

    Dans les proches environs :


    Patrimoine religieux



    Personnages liés à la ville


    Georges Cuvier au Musée Cuvier du Château de Montbéliard.
    Georges Cuvier au Musée Cuvier du Château de Montbéliard.

    Le passé de Montbéliard, longtemps principauté indépendante au développement économique très fort, explique sans doute la richesse de la liste des personnalités liées à la ville.


    Noblesse


    Ecclésiastiques


    Ingénieurs et entrepreneurs


    Militaires


    Enseignants, universitaires et scientifiques


    Personnalités politiques


    Personnalités de l'humanitaire


    Artistes et artisans


    Sportifs


    Gastronomie


    Saucisse de Montbéliard.
    Saucisse de Montbéliard.

    On peut également la servir avec de la cancoillotte chaude et du rösti ou fraîche cuite en papillote.

    La ville a donné son nom à une race de vache laitière, la montbéliarde. Présentée la première fois en 1872, la race fut reconnue officiellement en 1889. Anecdote : avant la guerre de 1870, la vache s'appelait "l'Alsacienne". Elle ne se vendait plus sur le marché français car elle portait le nom d'une province perdue annexée à l'Allemagne. Les éleveurs anabaptistes de l'époque se sont souvenus que leurs ancêtres avaient été bien accueillis par le prince Léopold-Eberhard de Wurtemberg du temps de leur exode au XVIIIe siècle dans le Pays. C'est ainsi qu'après la guerre, ils l'appelèrent la « Montbéliarde ».

    On doit également citer la pomme de terre, destinée au bétail mais qui fut consommée par la population de la région, pour raison de famine. Ce tubercule fut introduit au XVIe siècle par Jean Bauhin et son frère Gaspard dans le pays de Montbéliard, un siècle avant que Antoine Parmentier ne la « découvre » en 1771.


    Le mobilier de style montbéliardais


    Lié au duché du Wurtemberg et à la religion luthérienne du XIVe au XVIIIe siècle, le pays de Montbéliard a développé son propre style de meubles (renaissance germanique dit « meuble protestant »), très différent du style franc-comtois[67].

    Ce style se caractérise en un meuble (principalement armoire ou buffet (appelé aussi « 4 portes » localement) composé de deux corps juxtaposés et identiques. Le plus remarquable, et probablement unique en France, est la présence de poignées de chaque côté de la partie haute et basse, pour un déplacement aisé. À l'origine, le meuble était composé de deux coffres mis l'un sur l'autre, les poignées étaient très utiles pour déménager rapidement chaque élément lors des guerres et invasions très fréquentes du comté de Montbéliard à une certaine époque. Les « coffres » étaient ainsi transportés à l'abri dans les forêts ou les grottes de la région.

    Les bois utilisés étaient le chêne, le noyer (pour les meubles les plus riches), mais aussi les arbres fruitiers (pommier, poirier, cerisier, merisier…) plus aisés à sculpter. Les sculptures se composent, sur le fronton, de godron, de grives, de grappes de raisin. Les ferrures sont très travaillées et les poignées sont en acier forgé. L'assemblage est toujours réalisé par chevillage et ne comportait aucun clou. Les meubles les plus riches comportaient des colonnes torsadées pleines ou évidées. Le fond était toujours en bois de sapin.

    Une très belle collection se trouve au musée Jouffroy du château de Belvoir, ainsi qu'au musée du château et au musée Beurnier à Montbéliard[68].

    Une exceptionnelle collection se trouverait[citation nécessaire] dans une des salles du palais des tsars de Saint-Pétersbourg. Ces meubles furent apportés en Russie par une des descendantes des Wurtemberg, la princesse Sophie-Dorothée de Wurtemberg qui épousa en 1776 le grand-duc Paul (famille des Romanov), devint tsarine sous le nom de Maria-Féodorovna. Le couple eut dix enfants, dont Nicolas Ier et Alexandre Ier, tsars de Russie.


    Héraldique


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    Galerie



    Industries d'hier



    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Une promenade porte le nom de ce maire : « Inauguration de la Promenade André Lang à Montbéliard », ToutMontbeliard.com, (lire en ligne, consulté le ).
    4. Une école porte le nom de ce maire : Sophie Dougnac, « Louis Souvet offre des livres et des tomates à… Louis Souvet : L’ancien sénateur-maire de la ville, aujourd’hui âgé de 88 ans, a inauguré, ce samedi, la toute nouvelle école qui porte son nom, rue des Batteries du Parc. Entre évocations du passé et projets d’avenir, le baptême a été riche en émotion », L'Est Républicain, (lire en ligne, consulté le ).
    5. Cette section est réalisée à partir des données des données du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global du ministère de l'Économie et des Finances. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 3.0.0 : Yin Yang Sigma a effectué la synthèse des tableaux du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global concernant Montbéliard. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    6. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intérêts des emprunts. Elle enregistre également les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
    7. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
    8. Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau, énergie…), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...
    9. Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
    10. Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
    11. Les « contingents » représentent des participations obligatoires d'une commune au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
    12. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
    13. Les « dotations globales de fonctionnement » désignent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivités territoriales.
    14. Les « autres impôts » couvrent certains impôts et taxes autres que les impôts locaux.
    15. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    16. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
    17. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    18. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    19. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
    20. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Montbéliard.
    21. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    22. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    23. Les deux bars adossés sont les armes parlantes adoptées au XIIe siècle par les successeurs de Sophie de Bar et de Louis de Montbéliard. Cf Jean François Louis Jeantin, Les marches de l'Ardenne et des Woëpvres, L. Maison, , p. 383.
    24. À la croix d'argent chargée d'une étoile d'azur à six rais et cantonnée au premier et au quatrième d'or à trois demi-ramures de cerf de sable en pal, au deuxième et au troisième de gueules à deux bars adossés d'or.

    Références


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    5. « Climat | Bourgogne-Franche-Comté | Régions », sur groupe-mercure.fr (consulté le ).
    6. « Fiche du Poste 25388002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le )
    7. EV6 c'est quoi ? - Eurovelo6.org Site édité par le conseil régional du Centre. L’EuroVelo 6 Atlantique-Mer Noire est l’un des 12 itinéraires du réseau EuroVelo 6 né à l’initiative de la Fédération européenne des cyclistes (ECF) (…). Son objectif est de suivre trois des plus grands fleuves européens, creusets de la civilisation européenne : la Loire, le Rhin et le Danube. Elle traverse donc la France, la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie et la Roumanie.
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    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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    17. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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    19. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne), p. 988.
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    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Montbéliard », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
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    26. « Montbéliard (25200) : Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur LExpress.fr (consulté le ).
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    28. « Résultats des élections régionales 2015 », sur interieur.gouv.fr.
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    31. « Résultats des élections européennes 2019 », sur interieur.gouv.fr.
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    33. Augustin Thierry, Recueil des monuments Inédits de l'histoire du Tiers État : première série, chartes, coutumes, actes municipaux, statuts des corporations d'arts et métiers des villes et communes de France : région du Nord, volume 2, F. Didot, 1853 p. XLIII
    34. L. Wetzel, Recueil mémorable de Hugues Bois-de-Chesne, chronique inédite du XVIIe siècle suivie de la Relation du siège d'Héricourt, en 1637, par Charles Duverney accompagnée de notes historiques et publiée d'après les manuscrits originaux, sous les auspices de la Société d'Émulation de Montbéliard, Charles Deckherr, 1856, p. 84.
    35. Solange Brault-Lerch, Les orfèvres de Franche-Comté et de la Principauté de Montbéliard du Moyen Âge, Droz, 1976, p. 824.
    36. Mémoires de la Société d'émulation de Montbéliard, volume 3, 1859, p. 228.
    37. Solange Brault-Lerch, Les orfèvres de Franche-Comté et de la Principauté de Montbéliard du Moyen Âge, Droz, 1976, p. 828.
    38. Gilles Morin, « BERMONT Armand [BERMONT Jules, Armand] : Né le 26 mai 1882 à Seloncourt (Doubs), mort le 15 octobre 1946 à Montbéliard (Doubs) ; ouvrier mécanicien puis inspecteur d’assurances ; maire socialiste de Montbéliard (1929-1940 ; 1945-1947) et conseiller général (1931-1940) ; membre du Comité départemental de Libération », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
    39. Journal officiel de la République française. Lois et décrets, parution 26 mars 1943, (en ligne).
    40. Bruno Poucet, « BOULLOCHE André, François, Roger, Jacques : Né le 7 septembre 1915 à Paris (VIIe arr.), mort accidentellement le 16 mars 1978 à Marzell (Allemagne, Forêt noire) ; ingénieur général des Ponts et chaussées ; résistant ; déporté ; membre du comité directeur du Parti socialiste ; ministre délégué à la Présidence du Conseil, chargé de la fonction publique et des marchés de l’État ; ministre de l’Éducation nationale ; député SFIO, puis PS du Doubs, maire de Montbéliard ; membre du conseil régional de Franche-Comté, membre du conseil de l’Europe ; membre du syndicat FO des ingénieurs des Ponts et chaussées », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
    41. « André Lang, ancien Maire de Montbéliard, est décédé », ToutMontbeliard.com, (lire en ligne, consulté le ) « Arrivé en 1954 à Montbéliard suite à sa première affectation en tant que professeur, il devient Conseiller municipal en 1959 et également en 1965, 1971 et 1977 et même Adjoint avec André Boulloche. À la suite des élections partielles provoquées par le décès accidentel d’André Boulloche, André Lang devient Maire de Montbéliard en 1978 et pendant 11 années. Il fut également Président du District Urbain du Pays de Montbéliard (actuellement Pays de Montbéliard Agglomération) de 1978 à 1983 et en fonction au Conseil Régional de 1976 et Vice-Président en 1982 ».
    42. Françoise Jeanparis, « Hommage à Louis Souvet : le pays de Montbéliard est en deuil : La Ville, l’Agglomération, le Département, l’Aire urbaine sont en deuil. Louis Souvet « le visionnaire, le bâtisseur », l’élu d’une « grande proximité avec ses concitoyens » est décédé lundi soir. Hommage simple à l’image de l’homme qu’il fut et minute de silence mardi au siège de l’agglomération », L'Est Républicain, (lire en ligne, consulté le ) « La minute de silence est suivie d’applaudissements nourris pour l’homme dont le nom demeurera attaché au développement de ce territoire urbain et rural. Qu’il s’agisse du développement économique (Technoland 1 et 2), universitaire (Pôle du Jura), sportif (Bonal), culturel (Bains Douches, Axone), environnemental (Près-la-Rose), etc. ».
    43. « Montbéliard : Cuisante défaite pour le maire sortant le socialiste Jacques Hélias : La cité des princes bascule à droite. Large victoire de l'UMP Marie-Noëlle Biguinet malgré une quadrangulaire », France 3 Bourgogne-Franche-Comté, 30/03/2014 mis à jour le 10/06/2020 (lire en ligne, consulté le ) « La liste UMP conduite par Marie-Noëlle Biguinet a remporté la mairie avec 50,19% des voix face au sortant Jacques Hélias (PS). Ce dernier subit une cuisante défaite, avec 27,71 % des suffrages exprimés, à l'issue d'une quadrangulaire à laquelle participait notamment le Front National ».
    44. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
    45. Hugo Girardot, « Marie-Noëlle Biguinet, maire de Montbéliard, annonce sa candidature aux élections municipales de 2020 : Marie-Noëlle Biguinet est officiellement candidate aux municipales de 2020. Une annonce qui s’appuie notamment sur deux arguments : sa proximité avec les habitants ainsi que le retour des investissements ces derniers mois », L'Est Républicain, (lire en ligne, consulté le ).
    46. Sophie Dougnac, « Conseil municipal : Marie-Noëlle Biguinet est réélue maire : L’élue Les Républicains (LR) repart pour un deuxième mandat. Alexandre Gauthier, chargé des affaires scolaires, du sport et de l’attractivité, devient premier adjoint. La crise sanitaire et ses conséquences ont douché, sinon la volonté d’agir, du moins l’enthousiasme de ce début de mandat », L'Est Républicain, (lire en ligne, consulté le ) « Très vite, l’ancien maire, seule candidate, est réélu. Avec 28 voix, 6 bulletins blancs et 1 nul (un vote pour Christophe Froppier, le nouvel adjoint au commerce et logement), elle reprend la tête de la ville ».
    47. Traduit « mot-à-mot » par le Bourg de Louis
    48. Histoire du pays de Montbéliard de Louis Renard, édition 1950
    49. Charles de Gaulle, président de la République française, et Konrad Adenauer, chancelier de la République fédérale d'Allemagne, signeront en 1963 le traité de l'Élysée pour sceller l'amitié et la coopération franco-allemandes
    50. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    51. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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    61. Villes et Villages Fleuris.
    62. « Ville de Montbéliard, la Mairie de Montbéliard et sa commune (25200) », sur Annuaire-Mairie (consulté le ).
    63. musée du Château
    64. La méridienne géante du parc de Prés-la-Rose
    65. Les cadrans solaires du parc de Prés-la-Rose
    66. « Site officiel de la Saucisse de Montbéliard », sur Saucisse de Montbéliard (consulté le ).
    67. « Musée du château des ducs de Wurtemberg à Montbéliard - Doubs (25) – Franche-Comté », sur musees-franchecomte.com (consulté le ).
    68. « Le Château de Montbéliard », sur agglo-montbeliard.fr (consulté le ).

    Pour approfondir


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    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes



    На других языках


    [de] Montbéliard

    Montbéliard (deutsch Mömpelgard) ist eine französische Stadt mit 25.806 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Doubs in der Region Bourgogne-Franche-Comté.

    [en] Montbéliard

    Montbéliard[2] (French pronunciation: ​[mɔ̃beljaʁ]; traditional German: Mömpelgard) is a town in the Doubs department in the Bourgogne-Franche-Comté region in eastern France, about 13 km (8 mi) from the border with Switzerland. It is one of the two subprefectures of the department.
    - [fr] Montbéliard

    [ru] Монбельяр

    Монбельяр (фр. Montbéliard), историческое название Мёмпельгард нем. Mömpelgard) — французская коммуна, расположенная в департаменте Ду региона Бургундия — Франш-Конте. Монбельяр является одной из двух супрефектур департамента Ду и административным центром двух кантонов. Монбельяр расположен на расстоянии 13 километров от границы со Швейцарией.



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