Montaud [mɔ̃.tɔ] (en occitan Montaut [mun.'tawt]) est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault en région Occitanie. Les habitants de Montaud, sont appelés les Montaudois.
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Montaud | |
![]() Le château de Montlaur. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Montpellier |
Intercommunalité | Montpellier Méditerranée Métropole |
Maire Mandat |
Joël Raymond 2020-2026 |
Code postal | 34160 |
Code commune | 34164 |
Démographie | |
Gentilé | Montaudois |
Population municipale |
1 028 hab. (2019 ![]() |
Densité | 80 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 45′ 07″ nord, 3° 57′ 23″ est |
Altitude | 110 m Min. 51 m Max. 210 m |
Superficie | 12,92 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Crès |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cadoule, le Brau, le ruisseau de Cecelés et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « hautes garrigues du Montpelliérais ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Montaud est une commune rurale qui compte 1 028 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Montaudois ou Montaudoises.
Montaud est un village situé à 16 km de Montpellier, dans son aire urbaine. Situé au cœur des garrigues montpelliéraines, il est pourtant situé à la limite avec l'arrondissement de Lodève qui recouvre tout le nord du département.
Saint-Bauzille-de-Montmel | Buzignargues | |
Saint-Mathieu-de-Tréviers | ![]() |
Saint-Hilaire-de-Beauvoir, Saint-Jean-de-Cornies |
Guzargues | Castries | Saint-Drézéry |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Drezery », sur la commune de Saint-Drézéry, mise en service en 1980[6] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,3 °C et la hauteur de précipitations de 768,4 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et à 16 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[12].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « hautes garrigues du Montpelliérais »[14], d'une superficie de 45 444 ha, abritant trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30 % des effectifs régionaux[15].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensée sur la commune[16] : les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » (13 097 ha), couvrant 25 communes dont six dans le Gard et 19 dans l'Hérault[17].
Montaud est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[18],[I 1],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (36,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31,6 %), zones agricoles hétérogènes (17,4 %), forêts (10,5 %), zones urbanisées (4,1 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Montaud est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Cadoule. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1994, 2002, 2003, 2005, 2006 et 2014[23],[21].
Montaud est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 8],[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 87,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 381 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 295 sont en en aléa moyen ou fort, soit 77 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].
Occitan : mont aut = mont haut[28].
La commune est dominée par les ruines du château de Montlaur, édifié au XIe siècle. Le château voit, entre autres, la naissance, en 1120, de Jean Ier de Montlaur[réf. nécessaire], évêque de Maguelone, qui fera condamner par le Pape l'hérésie des cathares qui déclenchera la croisade contre les Albigeois.
En 1573, lors de la quatrième guerre de Religion, les troupes protestantes, descendant des Cévennes, assiègent sans succès le château qui est situé sur une position stratégique.
Redevenu possession du parti catholique, il est assiégé pendant la première rébellion huguenote, en 1622, par Henri, duc de Rohan. Le château tombe après une semaine de siège, le lundi de Pâques ; les défenseurs sont massacrés. Les vainqueurs enverront le baron de Montlaur dans les geôles protestantes du château de Sommières et le libéreront après paiement d'une importante rançon. Les fortifications du château seront démolies et le château démantelé. Montaud est un village né de ce démantèlement.
En 1664, Louis XIV fera ajouter aux armoiries des Montlaur sept fleurs de lys d'argent pour récompenser la résistance du château lors du siège de 1622[29][réf. à confirmer].
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Blason | D'or à Sainte Marguerite de carnation, habillée d'azur et de gueules, foulant aux pieds un dragon de sinople qu'elle tient attaché à sa dextre par une chaîne d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1977 | mars 2014 | Pierre Combettes | ||
mars 2014 | En cours | Joël Raymond | LREM | Fonctionnaire, suppléant de la députée Coralie Dubost |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2019, la commune comptait 1 028 habitants[Note 9], en augmentation de 6,42 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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201 | 162 | 167 | 284 | 206 | 227 | 280 | 261 | 298 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
279 | 279 | 280 | 283 | 268 | 228 | 202 | 230 | 218 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
249 | 260 | 272 | 263 | 268 | 304 | 284 | 315 | 306 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
292 | 290 | 298 | 413 | 545 | 616 | 819 | 848 | 949 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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991 | 1 028 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 396 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 1 018 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 940 €[I 4] (20 330 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 5,1 % | 6 % | 7,1 % |
Département[I 7] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 614 personnes, parmi lesquelles on compte 78 % d'actifs (70,9 % ayant un emploi et 7,1 % de chômeurs) et 22 % d'inactifs[Note 11],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 139 emplois en 2018, contre 99 en 2013 et 95 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 443, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,4 %[I 10].
Sur ces 443 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 78 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 91,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,5 % les transports en commun, 3,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
71 établissements[Note 12] sont implantés à Montaud au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 71 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 6 | 8,5 % | (6,7 %) |
Construction | 21 | 29,6 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 12 | 16,9 % | (28 %) |
Information et communication | 4 | 5,6 % | (3,3 %) |
Activités immobilières | 2 | 2,8 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 11 | 15,5 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 6 | 8,5 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 9 | 12,7 % | (8,1 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,6 % du nombre total d'établissements de la commune (21 sur les 71 entreprises implantées à Montaud), contre 14,1 % au niveau départemental[I 14].
Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[34] :
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de légumes ou champignons[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 40 | 37 | 26 | 21 |
SAU[Note 15] (ha) | 367 | 429 | 273 | 450 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 40 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 37 en 2000 puis à 26 en 2010[37] et enfin à 21 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 47 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[38],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 367 ha en 1988 à 450 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à 21 ha[37].
L’origine du château, berceau de cette ancienne maison, n'est pas connu. Il appartenait déjà aux seigneurs de ce nom quand, en l’année 1095, Pons et Bernard de Montlaur se croisèrent avec Raymond comte de Toulouse pour délivrer les lieux saints en conséquence du concile de Clermont. Il fut transmis de père en fils depuis lors jusqu’à Hector de Montlaur commandant pour le roi en 1424 la garde de Montpellier, dont le fils Antoine sans héritier mâle, transmit tous ses biens à son cousin Jean III de Montlaur Baron de Murles (arrêt du parlement de Toulouse en date du ).
En 1592, le château et la baronnie appartenaient à Marthe de Montlaur. Elle les cède à son proche parent Jean de Bousquet-Verlhac, de cette maison du Quercy ayant donné un cardinal au XIIIe siècle, qui venait d’épouser en 1590 une petite-fille de Jean V de Montlaur. Pour sa descendance le fief sera érigé en marquisat en vertu de lettres patentes données par Louis XIV à Saint-Germain-en-Laye le , enregistré en 1680.
En 1748, Jacques-Josèphe-Toussaint-Hercule 2e marquis de Montlaur meurt sans enfant laissant son héritage à sa petite-nièce, fille d'Étienne de Montlaur et de Marie de Faur, mariée en 1740 à Henri-Joseph-Eugène de Villardi, comte de Quinson, de cette maison originaire du Milanais, possessionné en Provence avant 1350 qui rend hommage cette même année 1748, comme 3e marquis de Montlaur. Son fils Gabriel-Joseph-Raymond, baron des États de Languedoc en 1784 fera substituer son nom et armes à celles de Montlaur et Louis XVI ré-érigera pour lui en marquisat par lettres patentes données à Versailles en 1782, enregistrées en 1787. Depuis cette époque le château n’a pas cessé d’appartenir à la même famille.
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