Saint-Drézéry est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault en région Occitanie. Jusqu'au XXesiècle, la commune s'appelait Saint-Drézéry de Courbessac
Saint-Drézéry
Vue générale du village avec l'église Saint-Didier
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Carte
Saint-Drézéry est une commune rurale qui compte 2 735 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Drézéry et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Saint-Drézériens ou Saint-Drézériennes.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Bérange, le Valantibus et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 14,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 17,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 6,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 2,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1980 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[6]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records ST DREZERY (34) - alt: 71 m 43° 43′ 42″ N, 3° 59′ 36″ E Statistiques établies sur la période 1981-2009 - Records établis sur la période du 01-06-1980 au 31-12-2019
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
1,7
1,7
4,4
7
10,8
14,2
16,7
16,5
13
10,3
5,3
2,5
8,7
Température moyenne (°C)
6,3
6,9
10,1
12,7
16,6
20,7
23,7
23,3
19,2
15,1
9,7
6,8
14,3
Température maximale moyenne (°C)
10,8
12,1
15,8
18,3
22,4
27,3
30,8
30,1
25,3
19,9
14,2
11,1
19,9
Record de froid (°C) date du record
−12,6 09.01.1985
−10,2 14.02.1999
−10 02.03.05
−3 14.04.1998
2,5 01.05.04
6 03.06.06
9 17.07.00
8,5 30.08.1993
4,2 16.09.08
−2 25.10.03
−8 24.11.1998
−11 20.12.09
−12,6 1985
Record de chaleur (°C) date du record
22 28.01.02
23,4 28.02.19
28,5 21.03.02
30 25.04.02
36 29.05.01
43,9 28.06.19
39,5 23.07.06
40 26.08.07
36 04.09.04
31,5 02.10.1997
23,2 01.11.1981
20,5 06.12.01
43,9 2019
Précipitations (mm)
62,2
57,1
39,9
64,3
54,6
34,5
20,2
39,1
108,8
119,7
85,8
82,2
768,4
Source: «Fiche 34249002» [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le: 06/01/2022 dans l'état de la base
Milieux naturels et biodiversité
Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 3] est recensée sur la commune[7]:
les «plaines et garrigues du Nord Montpelliérais» (13 097ha), couvrant 25 communes dont six dans le Gard et 19 dans l'Hérault[8].
Urbanisme
Typologie
Saint-Drézéry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[9],[I 1],[10].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Drézéry, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 2 526 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,5% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
cultures permanentes (63,8%), zones agricoles hétérogènes (17,7%), zones urbanisées (14,2%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,7%), forêts (0,5%)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Drézéry est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Bérange. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 2003, 2014 et 2015[14],[12].
Saint-Drézéry est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[15].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Drézéry.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (59,3% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 867 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 867 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 85% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[18].
Héraldique
Les armes de Saint-Drézéry se blasonnent: «d'argent à un saint Drézéry de gueules tenant une palme de sinople»[19].
Propriété de l'évêché de Maguelone au Moyen Âge, le prieuré de Saint-Drézéry est un petit hameau qui grandit lentement. À la fin du XVIesiècle, il ne compte que 25 feux, soit quelques dizaines d'habitants.
Au XVIIesiècle, Le domaine de Saint-Drézéry comprend un château transformé en monastère (partiellement détruit par un incendie le ), ainsi que des bâtiments, terres labourables, vignes et bois, appartenant au chapitre de la cathédrale de Montpellier, il est le lieu de villégiature du clergé montpelliérain.
Pendant sa jeunesse, Jean-Jacques-Régis de Cambacérès y séjourne de nombreuses fois en vacances avec son oncle, Étienne-François de Cambacérès, archidiacre de Montpellier. En 1791, le domaine est vendu comme bien national par la municipalité de Montpellier (estimation 22 736 livres 10 sols). Vice-président du conseil municipal, Jean-Jacques-Régis de Cambacérès ne peut se porter acquéreur de Saint-Drézéry, il se sert donc d'un prête-nom pour acheter le domaine. Saint-Drézéry est adjugé 50 100 livres le au sieur Claris, procureur à Montpellier, qui le revend à Cambacérès le pour la même somme. À sa mort, Cambacérès lègue le château à la cathédrale de Montpellier.
Au XIXesiècle, la croissance démographique s'accélère et le village, essentiellement agricole (la vigne est la culture principale), s'étend au-delà de son périmètre d'origine.
Le texte ci-dessus contient des extraits du site d'Emmanuel Prunaux consacré à Jean-Jacques-Régis de Cambacérès
Politique et administration
Liste des maires successifs[réf.nécessaire]
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1892
1896
François Caussel
NC
Maire
1896
1897
François Caussel
NC
Maire
1897
1897
Théophile Soulier
NC
Maire
1897
1899
Polydore Ricome
NC
Maire
1899
1904
Jacques Durand
NC
Maire
1904
1904
Louis Caussel
NC
Maire
1904
1919
Paul Saumade
NC
Maire
1919
1925
Jean Saumade
NC
Maire
1925
1929
Jean Berger
NC
Maire
1929
1935
Paul Bonbonous
DVG
Maire
1935
1944
Louis Caussel
DVD
Maire
1944
1945
Jacques Ricard
PCF
Maire
1945
1971
Adrien Cardonnet
UDR
Maire
1971
1995
Gaston Sueur
UDR puis RPR
Maire
1995
1999
Yvon Berger
RPR
Maire
1999
2008
Michèle Déplanques
DVD
Maire
2008
En cours
Jacqueline Galabrun-Boulbes
DVD
Maire
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2019, la commune comptait 2 735 habitants[Note 7], en augmentation de 20,48% par rapport à 2013 (Hérault: +7,63%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
247
191
301
311
320
346
352
347
374
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
401
467
535
587
502
503
505
510
556
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
575
592
602
597
649
627
513
501
504
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
523
555
574
1 017
1 329
1 754
2 096
2 093
2 156
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 319
2 735
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Activités économiques
Viticulture: Les vins de Saint-Drézéry (AOC) (classé en AOC Languedoc);
Le domaine viticole de château Puech-Haut.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 012 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 2 751 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 25 480 €[I 7] (20 330 € dans le département[I 8]). 61% des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (45,8% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 666 personnes, parmi lesquelles on compte 81,9% d'actifs (74,6% ayant un emploi et 7,3% de chômeurs) et 18,1% d'inactifs[Note 10],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 292 emplois en 2018, contre 311 en 2013 et 233 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 260, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,2% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 65,9%[I 13].
Sur ces 1 260 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 157 travaillent dans la commune, soit 12% des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 89,4% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4% les transports en commun, 4,4% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
247 établissements[Note 11] sont implantés à Saint-Drézéry au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 16].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
247
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
9
3,6%
(6,7%)
Construction
52
21,1%
(14,1%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
39
15,8%
(28%)
Information et communication
8
3,2%
(3,3%)
Activités financières et d'assurance
13
5,3%
(3,2%)
Activités immobilières
11
4,5%
(5,3%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
50
20,2%
(17,1%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
40
16,2%
(14,2%)
Autres activités de services
25
10,1%
(8,1%)
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,1 % du nombre total d'établissements de la commune (52 sur les 247 entreprises implantées à Saint-Drézéry), contre 14,1% au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[24]:
Puech Haut, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (19 014 k€)
SASU Transacap, commerce de gros (commerce interentreprises) non spécialisé (1 912 k€)
MGB Gestion, activités des sociétés holding (887 k€)
Ad Invest, services administratifs combinés de bureau (204 k€)
Anahi.b, réparation d'articles d'horlogerie et de bijouterie (158 k€)
Agriculture
La commune est dans le «Soubergues», une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[25]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 55 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 22 en 2000 puis à 20 en 2010[27] et enfin à 13 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 76% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67% de ses exploitations[28],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 446 ha en 1988 à 457 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 35 ha[27].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château du XVIIesiècle;
Le parc du Château: le parc, aujourd'hui municipal, a été acquis par la commune, en 1950, grâce à la réalisation d'un emprunt contracté auprès des habitants de Saint-Drézéry.
La tour du château, pompe et poids public: carte postale (1ère moitié du XXe siècle).
L'église Saint-Didier du XIIesiècle
De l'église primitive, construite au XIIesiècle, il ne reste que la nef, devenue le chœur actuel (en 1455 le chœur, le couvert et un mur latéral se sont écroulés). Elle fut agrandie en 1851 sur l'emplacement de l'ancien cimetière.
La nef gauche: l'autel du Saint-Sacrement est une œuvre contemporaine. Le tabernacle est inséré dans une fresque de Nicolas Greschny, réalisée en 1975, qui représente la Cène. L'icône de Notre-Dame, du même auteur, fait l'objet de la vénération des paroissiens. Quant au vitrail, le plus ancien de l'église, il représente saint Didier;
Le chœur: au fond, une autre fresque de Greschny: Le Christ Docteur. Y sont inscrits: «Voie, Vérité et Vie» (en occitan). À droite, la croix et le Christ argenté. L'autel est en chêne massif, une croix du Languedoc y est sculptée. L'ambon est constitué de l'ancien motif de la chaire de vérité, à savoir l'Annonciation;
La nef de droite: y figure la troisième fresque de Nicolas Greschny, inspirée par le chapitre 12 de l'Apocalypse. Faisant le pendant de l'autel du Saint-Sacrement, le baptistère, réalisé selon la même conception;
L'orgue: électronique, de marque Viscount(en), il a été complété par M. Edmond Grand. De part et d'autre du chœur, appuyées sur deux piliers de l'église, six enceintes acoustiques asservies: en bas, deux correspondent aux jeux du pédalier, celles du milieu aux jeux du premier clavier, celles du haut au positif. Au fond du chœur, derrière l'autel, un caisson de basses, lui aussi asservi, permet de simuler des tuyaux de 32 pieds, conférant à cet instrument une excellente sonorité. Cet orgue fut béni dans les années 90 par l'abbé De Bock, curé de la paroisse;
La cloche: fondue le par le sieur Poutignon, maître fondeur à Montpellier. Son poids s'élève à «six quintaux et soixante-quatorze livres». Elle fut bénie le par monsieur le curé Bigorre. On lui imposa alors les noms de Saint-Paul et de Sainte-Marguerite. Y est inscrite cette devise, extraite du psaume CII: « In conveniendo populos in unum et reges ut serviant domina »: «Au son de cette cloche, les peuples et les rois s'assembleront pour servir le Seigneur». Les noms de monsieur Bigorre, curé, de la marraine et de Jean Ribeyrolles sont inscrits à côté de cette devise[29];
Le Cimetière actuel: fut béni le , par monsieur l'abbé Maraval, curé de Saint-Drézéry[30].
Personnalités liées à la commune
Jean-Jacques-Régis de Cambacérès, homme politique français;
Ricoune, auteur-compositeur-interprète;
Louis de La Roque, historien.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[26].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Armorial des communes de l'Hérault, Didier Catarina, Jean-Paul Fernon, avec le concours de Jacky David, éd. Artistes en Languedoc, 2004, (ISSN1264-5354), p. 62.
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