Mialet (nom officiel), ou Miallet (orthographe locale), est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.
Géographie
Généralités
En Périgord vert, tout au nord du département de la Dordogne, la commune de Mialet, arrosée par la Dronne, la Côle, et son affluent le Coly, est limitrophe de trois communes du département de la Haute-Vienne: La Chapelle-Montbrandeix, Pensol et Dournazac.
Au carrefour des routes départementales (RD) 77 et 79, le bourg de Mialet est situé, en distances orthodromiques, 13 kilomètres au sud-ouest de Châlus et 15 kilomètres au nord de Thiviers, entre la Côle et le Coly.
La commune est également desservie par la RD 6b qui au nord-ouest, sert de limite avec La Chapelle-Montbrandeix et par la RD 82. À proximité, la principale voie d'accès à la commune reste la route nationale 21, axe Limoges - Périgueux situé quatre kilomètres à l'est du bourg.
Communes limitrophes
Carte de Mialet et des communes avoisinantes.
Mialet est limitrophe de huit autres communes dont trois dans le département de la Haute-Vienne. Au sud-est, le territoire de Chalais est limitrophe sur environ 550 mètres.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Mialet est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées à l'ère primaire, antérieurement au Carbonifère[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques et magmatiques. La formation la plus ancienne, notée ξ1, se compose de micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no711 - Châlus» et «no735 - Thiviers» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Carte géologique de Mialet.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Alt :
Altérites de socle: arènes sableuses, argiles sableuses, isaltérites, allotérites
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
Permien (252.17 - 298.9)
non présent
Carbonifère (298.9 - 358.9)
Pennsylvanien
Q :
Quartz stérile, en filons (Carbonifère sup. à Jurassique inférieur)
Mississippien
non présent
Dévonien (358.9 - 419.2)
non présent
Silurien (419.2 - 443.8)
non présent
Ordovicien (443.8 - 485.4)
non présent
Cambrien (485.4 - 541.0)
ocζλ3b :
UIG ((Unité inférieure des gneiss) - Complexe quartzo-feldspathique: gneiss leptyniques ocellés (complexe volcano-détritique acide), à biotites coplanaires (Cambrien à Ordovicien)
oγ3 :
UIG ((Unité inférieure des gneiss) - Complexe quartzo-feldspathique: leptynites ocellées ou non (complexe volcano-détritique acide), à muscovite et parfois biotite (Cambrien à Ordovicien)
oγ3a :
UIG ((Unité inférieure des gneiss) - Complexe quartzo-feldspathique: gneiss amygdalo-rubanés ou œillés (protolithe granitique calco-alcalin), à biotite, muscovite et microcline (Cambrien à Ordovicien)
oλ3m :
UIG ((Unité inférieure des gneiss) - Complexe quartzo-feldspathique: leptynites rubano-œillées et œillées-stratifiées (protolithe plutono-volcano-détritique acide), à muscovite et biotite accessoire (Cambrien à Ordovicien)
oζ3 :
UIG ((Unité inférieure des gneiss) - Complexe quartzo-feldspathique: gneiss œillé massif (métagranite) à gros grains, à biotite rouge en paquets et filets quartzeux (Cambrien à Ordovicien)
ξ1 :
UPA: Micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien)
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 250 m à l'extrême sud, là où la Côle quitte le territoire communal et pénètre sur celui de Saint-Jory-de-Chalais, au sud du lieu-dit Boissonnie et 391 m à l'extrême nord, au lieu-dit le Petit Trois Cerisiers, en limites de Dournazac et de La Chapelle-Montbrandeix[6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune est dans l'unité paysagère du «Périgord limousin» qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[9],[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 37,30 km2[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 38,36 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située pour partie dans le bassin de la Dordogne et pour partie dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Dronne, la Côle, la Queue d'Âne, le Coly, le Dournaujou, le ruisseau de Jalinie, le ruisseau de Vergne Nègre et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 60 km de longueur totale[15],[Carte 1].
La Dronne, d'une longueur totale de 200,56 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette en rive droite de l'Isle —dont elle est le principal affluent— à Coutras en Gironde, au lieu-dit la Fourchée, face à la commune de Sablons[16],[17]. Elle arrose le territoire communal du nord-est à l'ouest sur neuf kilomètres, formant de nombreux méandres, dont près de cinq kilomètres marquent la limite territoriale à l'ouest, face à Saint-Saud-Lacoussière.
La Côle, d'une longueur totale de 51,53 km, prend sa source dans la commune de Firbeix et se jette dans la Dronne en rive gauche, en limite de Brantôme en Périgord et de Condat-sur-Trincou[18]. Elle baigne la commune de l'est au sud-ouest sur sept kilomètres, lui servant de limite naturelle sur un kilomètre et demi, face à Saint-Jory-de-Chalais et format le plan d'eau de Miallet, une retenue de 88 hectares partagée avec La Coquille.
Le Coly, d'une longueur totale de 12,16 km, prend sa source dans la commune de Firbeix et se jette dans la Côle en rive droite à Mialet[19]. Il arrose la commune du nord au sud sur près de huit kilomètres, formant une retenue de quatorze hectares, l'étang de Vivale 700 mètres à l'ouest du bourg.
La Queue d'Âne, ou ruisseau de la Queue d'Âne, d'une longueur totale de 18,61 km, prend sa source dans la commune de Mialet et se jette dans la Côle en rive droite à Saint-Jean-de-Côle au pont de Lavaud[20]. Elle arrose la commune à l'ouest sur plus d'un kilomètre dont 500 mètres en limite de Saint-Saud-Lacoussère.
Deux autres affluents de rive droite de la Dronne arrosent la commune: le ruisseau de Vergne Nègre dans le nord-ouest sur 1,8 kilomètre dont 700 mètres en limite de Saint-Saud-Lacoussère, et le Dournaujou qui borde la commune dans le nord sur 50 mètres, face à Dournazac.
Affluent de rive droite du Touroulet, le ruisseau de Jalinie prend sa source dans le sud-est, en limite de Chalais et de Mialet, et leur sert de limite naturelle sur près de 400 mètres.
La Dronne au pont de la RD 77.
Le plan d'eau de Mialet alimenté par la Côle.
Réseaux hydrographique et routier de Mialet.
Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal de Mialet.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Charente» et «Isle - Dronne». Le SAGE «Charente», dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[21]. Le SAGE «Isle - Dronne», dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[22]. Il définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [23].
La quasi-intégralité du territoire communal dépend du SAGE Isle - Dronne. Seule une infime zone au nord-ouest, au sud des Trois Cerisiers, est rattachée au SAGE Charente.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[24]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[25].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[24]
Moyenne annuelle de température: 11,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 14,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[28] complétée par des études régionales[29] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «La Coquille», sur la commune de La Coquille, mise en service en 1982[30] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[31],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 11,9°C et la hauteur de précipitations de 1 199 mm pour la période 1981-2010[32].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Limoges-Bellegarde», sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 43 km[33], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[34], à 11,4°C pour 1981-2010[35], puis à 11,8°C pour 1991-2020[36].
Urbanisme
Typologie
Mialet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[37],[38],[39].
La commune est en outre hors attraction des villes[40],[41].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (41,6%), prairies (36,7%), zones agricoles hétérogènes (14,9%), terres arables (3,4%), eaux continentales[Note 8] (2%), zones urbanisées (1,4%)[42].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Mialet est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier: le risque de radon[43]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[44].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Côle, la Dronne, le Coly et la Queue d'âne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988 et 1999[45],[43].
Mialet est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[46]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[47],[48].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mialet.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[49]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[50]. 52,9% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[51].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[43].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Mialet est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[52].
Toponymie
La commune s'orthographie localement Miallet[53] (notamment sur les panneaux d'entrée du bourg ainsi que tous les panneaux indiquant le «plan d'eau de Miallet[54]»), même si, ni son appellation en occitan[55], ni son nom officiel en français[56], ne doublent la consonne.
Histoire
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Politique et administration
Intercommunalité
Fin , la commune de Mialet adhère à la communauté de communes du Périgord vert qu'elle quitte au , pour rejoindre la communauté de communes du Pays de Jumilhac-le-Grand[57]. Celle-ci est renommée le en communauté de communes des Marches du Périg'Or Limousin Thiviers-Jumilhac[58] puis en en communauté de communes Périgord-Limousin[59].
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[60],[61].
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Jumelages
Huit des neuf communes de l'ancienne communauté de communes du Pays de Jumilhac-le-Grand, dont Mialet, sont jumelées avec la municipalité allemande de Romrod depuis 2012, La Coquille l'étant depuis 1990[66].
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[68].
En 2019, la commune comptait 628 habitants[Note 11], en diminution de 5,71% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 485
1 457
1 426
1 809
1 863
1 823
1 905
2 007
1 989
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 830
1 763
1 790
1 768
1 777
1 872
2 027
2 033
2 096
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 191
2 092
2 021
1 676
1 601
1 532
1 454
1 414
1 369
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
1 287
1 094
1 006
888
795
717
692
684
662
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
626
628
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[69] puis Insee à partir de 2006[70].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
Les «Bisonnades», fête de l'élevage des bisons et de la musique country, le dernier dimanche de juillet (10eédition en 2015)[71].
Au mois d'août, la fête des moissons et du cheval (10eédition en 2014)[72].
Économie
L'un des rares élevages français de bisons pour la viande de boucherie est implanté depuis 2003 sur la commune, au lieu-dit les Parcs[73].
Emploi
En 2015[74], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 216 personnes, soit 34,5% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-sept) a légèrement diminué par rapport à 2010 (vingt-huit) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,5%.
Établissements
Au , la commune compte 70 établissements[75], dont trente-quatre au niveau des commerces, transports ou services, quatorze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, dix dans la construction, sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et cinq dans l'industrie[76].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château de Lambertie, détruit et reconstruit à plusieurs reprises sur le site d'un repaire remontant au XIIesiècle[77], propriété privée. Chapelle dans une tour portant le millésime 1591[78].
Manoir de la Congerie (ou château de la Congerie), XVIIIesiècle, propriété privée.
Manoir de Feyte, XVIIesiècle, propriété privée.
Manoir de Mialet, XVIesiècle, propriété privée.
Église Notre-Dame-du-Scapulaire[78], d'origine romane. Autrefois, un pèlerinage à Notre-Dame du Mont-Carmel y était célébré le [78].
Barrage et retenue de Miallet[54] sur la Côle pouvant alimenter la Dronne en cas de sécheresse.
Cité Découverte Nature: Lieu de visite interactif et ludique pour découvrir la nature de la région et repasser le Certif' dans la salle de classe reconstituée. Animations en été[79].
Un dolmen dit «dolmen de Vaure», est signalé sur la commune, deux kilomètres à l'ouest du bourg[80].
L'église Notre-Dame-du-Scapulaire.
Maison dans le village.
Le plan d'eau de Miallet.
Patrimoine naturel
Parc naturel régional Périgord-Limousin
Depuis sa création en 1998, le parc naturel régional Périgord-Limousin intègre la commune de Mialet.
Natura 2000
De sa source jusqu'au bourg de Saint-Pardoux-la-Rivière, sur une cinquantaine de kilomètres (dont huit pour la seule commune de Mialet), la Dronne et ses rives constituent une zone Natura 2000, composée de landes, de prairies humides, de cultures et de forêts[81]. C'est le plus remarquable site de France pour la moule perlière (Margaritifera margaritifera) qui s'y reproduit[82]. D'autres espèces européennes menacées s'y rencontrent également: un amphibien, le sonneur à ventre jaune (Bombina variegata), une libellule, l'agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), un papillon, le damier de la succise (Euphydryas aurinia), l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), deux sortes de poissons, le chabot (Cottus gobio) et la lamproie de Planer (Lampetra planeri) ainsi que plusieurs mammifères dont la loutre (Lutra lutra) et trois espèces de chauves-souris[81].
ZNIEFF
La commune présente trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I.
Dans une zone essentiellement boisée, les huit kilomètres du parcours de la Dronne sur la commune de Mialet s'effectuent parmi des gorges où selon l'exposition des versants, la flore méditerranéenne alterne avec la flore atlantique. On y trouve de nombreuses espèces de fougères[83],[84].
Les vallées de la Côle et de son affluent le Coly sont, en grande partie, préservées, notamment la quasi-totalité du cours du Coly sur la commune, où l'on peut rencontrer une rare linaigrette, l'Eriophorum gracile[85],[86].
Au nord de la commune, les étangs de Maison Rouge présentent sur 25 hectares de marais et de tourbières des espèces botaniques rares[87],[88].
Espace naturel sensible
Le département de la Dordogne a reconnu en tant qu'espace naturel sensible le plan d'eau de Miallet (77 hectares) et ses rives qui sont fréquentés par de nombreux oiseaux aquatiques. Sa rive orientale est préservée comme zone de nidification[54].
Personnalités liées à la commune
Léonce Bourliaguet, (1895-1965), écrivain, fut instituteur à Mialet de 1919 à 1923[89].
Gustave Saussot (1900-1987) est un homme politique né à Mialet.
Héraldique
Blason
D’azur aux deux chevrons d’or accompagnés de trois pins cousus de sinople[90]
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[26].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[27].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Décédé en fonction.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
https://maitron.fr/spip.php?article23252, notice DUGUET Alcide [DUGUET Élie, Alcide], version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 25 octobre 2008.
«Voici vos 557 maires», édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p.21.
Elles ont basculé au premier tour, Sud Ouest édition Dordogne du 31 mars 2014, p.16.
Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, p.149, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN2-87901-221-X).
Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884: Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p.240.
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