Menton (/mɑ̃.tɔ̃/, en mentonasqueMentan) est une commune française du département des Alpes-Maritimes située à la frontière franco-italienne, proche de la principauté de Monaco (7 km). C'est une station touristique balnéaire de la Côte d'Azur, connue notamment pour sa fête du citron.
Ancien poste frontière du pont Saint-Ludovic (bord de mer).
Localisation
Menton est située à la frontière franco-italienne (la ville frontière du côté italien est Vintimille) et elle est surnommée «Perle de la France» (cette appellation est due au géographe Élisée Reclus dans sa Géographie universelle).
La ville est ouverte sur la mer Méditerranée et possède un campanile.
Vintimille est à 11 km de Menton.
1 082 km séparent, à vol d'oiseau, Menton de la presqu'île Saint-Laurent en Bretagne dans le Finistère et c'est donc la plus grande distance possible à vol d'oiseau de France continentale (par la route, au plus rapide, 1 500 km sont à parcourir pour rejoindre cette presqu'île depuis la Porte de France).
le Careï[2], qui a une zone d'activités en haut de sa vallée et a son embouchure sous le casino;
le Fossan, qui passe dans la vieille ville, et se jette près du nouvel espace Jean-Cocteau, et à l'ouest du Bastion.
La première amenée d'eau à Menton date de 1779[3].
Menton dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 80 000 équivalent-habitants[4].
Climat
Menton dispose d'un climat méditerranéen avec des hivers doux et ensoleillés et des étés chauds et secs. Variant de 8 degrés en janvier à 28 en août, Menton dispose d'un microclimat qui la protège des vents froids venus des Alpes. On dit souvent que Menton dispose d'un climat quasi subtropical avec des températures élevées, un taux d'humidité fort (chaleur étouffante l’été) et des orages assez rares mais violents.
Températures et précipitations moyennes
Minimum
Maximum
Précipitations (mm)
Janvier
8
13
80.3
Février
8
14
70.7
Mars
10
16
66.8
Avril
13
19
72.0
Mai
17
23
52.3
Juin
20
26
35.8
Juillet
22
28
13.1
Août
22
28
28.3
Septembre
18
25
68.9
Octobre
15
21
106.5
Novembre
12
18
109.6
Décembre
8
14
84.7
Annuel
13.4
19.4
789.0
Urbanisme
Typologie
Menton est une commune urbaine[Note 1],[5]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[6],[7].
Elle appartient à l'unité urbaine de Menton-Monaco (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 9 communes[8] et 70 439 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Monaco - Menton (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[13]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[14],[15].
Le vieux Menton et son enchevêtrement de toitures en tuiles rondes vus depuis le début du boulevard de Garavan.
Menton, fenêtre décorée.
Cathédrale Saint-Michel, maison de la vielle ville et promenade des Sablettes.
La ville dispose d'un plan local d'urbanisme[17] et d'un Plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) adopté en 2003 et dont les deux révisions ont été annulées par le Tribunal administratif de Nice en 2014 et 2018.
Le Schéma de cohérence territoriale (SCOT)[18] de la Communauté d'agglomération de la Riviera française en cours d’élaboration[19],[20].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (46,3% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (26,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (44,9%), forêts (31,3%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,5%), zones agricoles hétérogènes (10,4%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4%), eaux maritimes (0,5%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Quartiers
Centre historique:
La vieille Ville, ses ruelles et façades colorées, et murs, linteaux[23] et enseignes gravés[24], la basilique Saint-Michel.
La rue Longue et ses ateliers D'art(Source de la liste des quartiers)[25]
En bord de mer de l'ouest à l'est:
Madone-Carnolès,
Biovès-Casino, avec les jardins Biovès et le casino,
Hôtel de Ville,
Saint-Paul Garavan, surtout notable par les propriétés et les jardins qui les entourent. Les fruits tropicaux y parviennent à maturité grâce à son climat, le plus tempéré de France[réf.nécessaire].
Vallée de Gorbio, conduisant au village de Gorbio,
Haut Borrigo du nom de la petite rivière du Borrigo, canalisée et recouverte,
Careï Monti, du nom de Careï une autre petite rivière canalisée et recouverte et de Monti un hameau sur la route de Sospel,
Mont-Gros, du nom du sommet (229 m) proche de même nom[27],
Ciappe - Fossan, avec les hauteurs des Ciappes et la vallée du Fossan.
Super Garavan, du nom de Garavan sur ses hauteurs.
Espaces verts
Serre de la Madone.
Le Palais de Carnolès: ancienne demeure d'Antoine Ier de Monaco, aujourd'hui musée des beaux-arts et dont le jardin abrite la principale collection d'agrumes de France.
Les jardins Biovès[28]: jardins situés sur une grande allée (remontant le Carei) où se déroule chaque année la fête du Citron.
Le parc du Pian[29]: jardin situé sur le boulevard Garavan. Ce jardin a la particularité d'être en pente, et de n'avoir que des oliviers comme plantation.
Hawaï, première plage de France lorsque l'on arrive de l'Italie. Petite, elle est souvent exposée à la houle.
Rondelli, première plage de sable, au niveau du supermarché dans le quartier de Garavan.
Les Sablettes, qui avant 1969 était une toute petite plage de sable, agrandie artificiellement entre 1968 et 1969. Protégées des houles et des vents d'est par 3 digues, elle est très fréquentée des touristes.
Marché (ou Bastion), proche des anciennes halles et du nouveau musée Jean-Cocteau.
Casino, à l'extrémité des jardins de Biovès.
Borrigo, cette plage et les deux précédentes ont fait dans les années 1995 l'objet de profonds travaux structurels qui, notamment grâce à la construction d'une digue sous marine de plus de 1 kilomètre, limitant leur érosion par les courants et coups de mer, ont permis leur élargissement à, au moins 30 mètres.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 29 135, alors qu'il était de 26 766 en 2013 et de 26 150 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 50% étaient des résidences principales, 42,9% des résidences secondaires et 7,1% des logements vacants. Ces logements étaient pour 10,2% d'entre eux des maisons individuelles et pour 89,1% des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Menton en 2018 en comparaison avec celle des Alpes-Maritimes et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (42,9%) supérieure à celle du département (25,3%) et à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 55,3% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (57,3% en 2013), contre 55,3% pour les Alpes-Maritimes et 57,5 pour la France entière[I 3].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
42,9
25,3
9,7
Logements vacants (en%)
7,1
8,4
8,2
Voies de communication et transports
La commune de Menton est également desservie par autobus, depuis Nice via Monaco.TER Monaco en gare de Menton.Vieille ville et port.
Voies routières
La ville est desservie:
par la RD 6098 dans les Alpes-Maritimes;
par l'autoroute A8, sortie 59 Menton, Sospel.
Transports en commun
Réseau urbain de la communauté de la Riviera Française Zest.
Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
Bus Zou! ligne 608 de Menton à Monaco pour 1,5 euro le trajet.
Lignes ferroviaires
Gare de Menton. Liaison régulière avec vintimille, Nice via Monaco.
Gare de Menton-Garavan à l'est de Menton et la plus proche du port nouveau de Menton Garavan
Gare de Carnolès sur le territoire de la commune de Roquebrune-Cap-Martin, juste à l'entrée ouest de Menton et à quelques centaines de mètres du bord de mer.
Le nom de la localité est attesté sous la forme Mentonum en 1262[37].
Albert Dauzat et Charles Rostaing hésitent entre un nom de personne latin Mento, -onis, pris absolument, et un thème préceltique men-t- «rocher», suivi du suffixe -onem[38]. Par «préceltique», sans doute entendent-ils le ligure, langue mal connue, mais qui a laissé de nombreuses traces dans la toponymie provençale jusqu'aux Alpes et même dans la manière de nommer les habitants mentonasque, avec le suffixe -asque, considéré comme ligure par les spécialistes. L'homonymie avec Menthon (Haute-Savoie, sans forme ancienne) renforce cette hypothèse, les toponymes ligures étant généralement cantonnés à la partie sud-est de la France jusqu'aux Alpes.
Ernest Nègre reprend leur première proposition et explication par le nom propre romain Mento[39].
L'hypothèse *Mons Othonis basée sur le nom de l'empereur Othon ne se justifie pas, car tout d'abord, il n'y a aucune forme ancienne pour évoquer cette possibilité, ensuite, *Mons Othonis, ou plutôt sa forme bas latine, aurait abouti à *Montodon. Elle relève juste d'une tentative d'expliquer des faits linguistiques par des faits historiques.
La ville est appelée, en mentonasque, [meⁿˈtaⁿ], que l'on écrit localement Mentan (occitan: Menton en norme classique ou Mentan en norme mistralienne). Le gentilé (singulier) est ou mentounasc (norme mistralienne, la seule utilisée localement[40]).
En italien, le nom s’écrit Mentone ([menˈtone]), le e final étant prononcé comme un éfrançais au lieu d'être muet. Le gentilé est au pluriel, plus souvent mentonaschi, rarement mentonesi.
Mentona est une forme attestée en russe (de l’italien). Une église orthodoxe et le cimetière russe de Menton témoignent de la présence russe dans la région vers 1900.
Ses habitants sont appelés les Mentonnais, ou bien Mentonasques, appellation traditionnelle et littéraire telle qu'employée par Guillaume Apollinaire[41].
Histoire
Article détaillé: Histoire de Menton.
Le Bastion bâti en 1636-1639
Les fouilles des Balzi Rossi (grottes de Grimaldi), à la frontière italienne, attestent une présence humaine dès le paléolithique supérieur.
La via Julia Augusta, (ancienne voie romaine qui reliait Vintimille à Nice-Cimiez et à Rome), devait traverser Menton[42]. On n'a jamais pu identifier de traces archéologiques dans la ville, même si l'on a pensé qu'elle pouvait suivre la rue Longue.
C’est sur la colline de Pépin, à l’ouest de la ville actuelle, que se groupait sans doute l’agglomération primitive, autour de son château fondé sous l’impulsion du comte de Vintimille[43]. La seigneurie de Puypin (Podium Pinum) échut avec celle de Menton au XIIIesiècle aux Vento, famille génoise qui y construisit un autre château: celui-ci donna naissance à la ville actuelle. La première mention de la ville date du , dans le traité de paix entre Charles d'Anjou et Gênes. Sa position à la limite du comté provençal angevin et de la république de Gênes - qui revendiquait alors Monaco comme sa limite occidentale - en fait une position relativement convoitée.
Acquise en 1346 par Charles Grimaldi de Monaco, Menton resta sous la suzeraineté des princes monégasques (cf. la liste des souverains de Monaco) pendant cinq siècles, jusqu’en 1848, époque où elle se proclama Ville Libre avec sa voisine Roquebrune, en se plaçant sous la protection du roi de Sardaigne. Menton n’a jamais fait partie du comté de Nice historique.
Menton fut annexée à la France durant la Révolution et le Premier Empire et fit alors partie du département des Alpes-Maritimes (qui incluait alors Monaco et Sanremo). Elle faisait partie de l’arrondissement de Sanremo.
La principauté de Monaco fut reconstituée en 1814, mais passa en 1815 sous le protectorat des rois de Sardaigne et les princes durent rendre l’hommage féodal pour Menton à ces rois — de façon anachronique (mais non pour Monaco proprement dit).
Rue piétonne, rue Saint-Michel vue dans le sens est-ouest.
1848 fut l’année des révolutions en Europe, Menton (tout comme Roquebrune) fit sécession de la principauté de Monaco avec sa voisine. Il est vrai que le prince Florestan Ier de Monaco s’obstinait à percevoir une taxe sur l'exportation des citrons, principale ressource de la ville.
Les deux cités se constituèrent alors en Villes libres, demandèrent la protection du Royaume de Sardaigne et furent administrées de fait par la maison de Savoie. Ces deux villes libres devinrent françaises un an après le rattachement du comté de Nice, en 1861.
Au plébiscite organisé cette année-là, Menton se prononça massivement en faveur du rattachement à la France. La ville s'agrandit à l'est du quartier de Garavan, qui bien qu'appartenant à la commune de Vintimille et n'ayant pas participé au plébiscite devient également français en 1861[44].
Napoléon III paya un dédommagement d’un montant de 4 millions de francs au prince Charles III pour le préjudice territorial causé à la principauté.
Port de Menton, par Eugène Trutat. Document conservé au Muséum de Toulouse
À la suite de l’armistice du 24 juin 1940, les deux tiers du territoire de la commune sont annexés à l’Italie de l’été 1940 jusqu’au date de l'armistice de Cassibile. L'évacuation des habitants français avait été organisée dès le et se fait à partir du , d'abord vers Antibes et Cannes, puis à partir du vers les Pyrénées-Orientales où les 15 700 mentonnais sont répartis entre 83 communes, la mairie s'installant à Prades. Il y restent jusqu'au mois d'octobre avant d'être envoyés pour la plupart dans le Var jusqu'à la fin de la guerre[45].
Les italiens occupent Menton dès le et italianisent la ville en Mentone, notamment par le changement des panneaux de signalisation. À partir de , la ville est occupée par les Allemands jusqu’à leur départ le , tout en continuant plusieurs semaines à bombarder les positions adverses. Les troupes américaines et canadiennes ont libéré Menton dès le [46].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
Hôtel de ville de Menton.Médaille de la ville de Menton par Gaston Bigard (1953), bronze 67 mm.Revers de la médaille.
La commune se trouve depuis son rattachement à la France en 1862 dans l'arrondissement de Nice du département des Alpes-Maritimes.
Elle était depuis cette date le chef-lieu du canton de Menton, qui est scindé en 1997 entre le canton de Menton-Est et le canton de Menton-Ouest[47]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Menton
Articles détaillés: Liste des cantons des Alpes-Maritimes, Conseil départemental des Alpes-Maritimes et Liste des conseillers départementaux des Alpes-Maritimes.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription des Alpes-Maritimes.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives des Alpes-Maritimes et Liste des députés des Alpes-Maritimes.
Intercommunalité
Menton est le siège de la communauté d'agglomération de la Riviera française, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales
Tendances politiques et résultats
Au second tour des élections municipales de 2014 dans les Alpes-Maritimes marqué par une quadrangulaire, la liste UMP-UDI menée par le maire sortant Jean-Claude Guibal obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 5 720 voix (44,47%, 26 conseillers municipaux élus dont 14 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[48]:
- Lydia Schénardi (FN, 3 427 voix, 26,64%, 5 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires);
- Pascale Gerard (PS-PRG-EELV), 1 974 voix, 15,34%, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire);
- Patrice Novelli (DVD, 1 740 voix, 13,52%, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire);
Lors de ce scrutin, 37,94% des électeurs se sont abstenus.
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans les Alpes-Maritimes.
Au second tour des élections municipales de 2020 dans les Alpes-Maritimes[49], la liste LR menée par le maire sortant Jean-Claude Guibal obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 4 918 voix (55,69%, 28 conseillers municipaux élus dont 14 communautaires), devançant largement la liste CNIP-RN menée par Olivier Bettati —qui bénéficiait de la fusion de la liste UDI du 1ertour menée par Patrice Novelli— qui a recueilli 3 912 voix (44,30%, 7 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires). Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 57,17% des électeurs se sont abstenus[50].
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans les Alpes-Maritimes.
Après la mort en octobre 2021 de Jean-Claude Guibal, maire de Menton depuis 1989, le conseil municipal a élu par 18 voix le son successeur, Yves Juhel, jusqu'alors deuxième adjoint, et n'a accordé que 17 voix à l'ancienne première adjointe, Sandra Paire[51]. Celle-ci et ses 16 colistiers ont annoncé leur démission[52],[53]. Au terme du second tour de l'élection municipale qui a donc été organisée les et , la liste menée par le maire sortant Yves Juhel obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 43,18% des suffrages exprimés, devançant l'ancienne première adjointe Sandra Paire, qui a recueilli 40,24%, et Anthony Malvault (16,65% des voix).
Lors de ce scrutin qui a conclu une campagne électorale particulièrement tendue et mouvementée, 48,34 des électeurs se sont abstenus[54],[55].
Récapitulatif de résultats électoraux récents
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour: 2019)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
Fonctionnaire territorial Député des Alpes-Maritimes (4ecirc.) (1958 → 1968) Sénateur des Alpes-Maritimes (1971 → 1985) Conseiller général de Menton (1958 → 1985) Président du conseil général des Alpes-Maritimes (1961 → 1964 et 1967 → 1973)
Général de brigade aérienne Député des Alpes-Maritimes (4ecirc.) (1968 → 1995) Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur Vice-Président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (1986 → 1988) Vice-président du conseil général des Alpes-Maritimes (1986 → 1988)
Énarque, ancien dirigeant d'organisations professionnelles Député des Alpes-Maritimes (4ecirc.) (1997 → 2017) Président de la CA de la Riviera française (2001 → 2008 et 2017 → 2021) Vice-président de la mission opérationnelle transfrontalière[59] Décédé en fonction
Président de la CA de la Riviera française (2021 → ) Réélu pour le mandat 2022-2026[60].
Distinctions et labels
Menton est classée régulièrement 4 fleurs depuis plusieurs années et est également régulièrement lauréate du Grand prix national du fleurissement depuis 1990[réf.nécessaire].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[64],[Note 3]
En 2019, la commune comptait 30 525 habitants[Note 4], en augmentation de 8,63% par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes: +1,25%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1858
1861
1866
1872
1876
1881
3 060
3 289
3 336
4 837
4 904
5 699
6 644
7 819
11 000
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1886
1891
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
9 387
9 050
9 044
9 944
13 029
18 001
18 645
22 604
23 417
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1936
1946
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
21 703
13 864
17 109
19 904
25 040
25 143
25 086
29 141
28 812
Évolution de la population [modifier], suite (3)
2006
2011
2016
2019
-
-
-
-
-
27 655
28 926
28 486
30 525
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[65].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est plus âgée que celle du département. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,7%, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (31,3%). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (32,2%) est supérieur au taux départemental (30,6%).
En 2018, la commune comptait 13 890 hommes pour 16 341 femmes, soit un taux de 54,05% de femmes, supérieur au taux départemental (52,72%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit:
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 6]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,1
90 ou +
2,7
10,0
75-89 ans
14,2
17,4
60-74 ans
18,4
20,8
45-59 ans
20,3
18,3
30-44 ans
17,1
15,2
15-29 ans
13,1
17,3
0-14 ans
14,2
Pyramide des âges du département des Alpes-Maritimes en 2018 en pourcentage[66]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1
90 ou +
2,5
9,2
75-89 ans
12
17,4
60-74 ans
18,7
20,4
45-59 ans
19,9
18,5
30-44 ans
17,6
16,6
15-29 ans
14,7
17
0-14 ans
14,6
Manifestations culturelles et festivités
Fête du Citron, décoration des jardins Biovès.Fête du Citron, entrée des jardins Biovès (2019).
La Fête du Citron (qui se passe durant les trois derniers week-end de février) où des motifs sont réalisés avec des citrons et des oranges .
Le Festival de musique de Menton, qui se déroule chaque année de fin juillet à mi-août sur le parvis de la basilique Saint-Michel. [67]
Les Colloques de Menton, cycle de conférences en octobre au palais de l'Europe[68].
Le Championnat du Pur-Sang Arabe de la Méditerranée et des Pays Arabes se déroulant chaque année à la fin du mois de juin au stade Rondelli.[69]
La Saint-Pierre le premier dimanche de juillet, où une barque est brûlée.
Depuis 2017, le Festival du Film Fantastique à l'automne[70].
Sports et loisirs
La ronde des plages, qui se déroule à Menton en général mi-mai (course à pied)
Kilomètre vertical Mer et Montagne (trail)
Triathlon de Castellar, dont le départ est donné à Menton-Garavan
La ville dispose d'équipements sportifs[71]: stades, centre nautique, piscine Alex Jany, gymnases, stades, tennis...
Randonnées pédestres
Vue sur le sommet du Grand Mont depuis Colla Bassa sur le GR 52
Cité des jardins, Cité du citron mais aussi Ville d’Art et d’Histoire, Menton est riche d’un patrimoine architectural, mobilier et naturel exceptionnel[79].
Une partie de la vieille ville de Menton vue de l'avenue «Porte de France».Le clocher de la basilique Saint-Michel vu du cimetière de la Montée du Souvenir.
Menton est classée ville d'art et d'histoire.
Monuments civils
Le palais de l’Europe.
Le Bastion situé sur le port de Menton est construit en mer, par les princes de Monaco, alors comme défense avancée du port en 1636. Aujourd’hui, il accueille l'un des deux musées de Menton consacrés à Jean Cocteau. Un buste le représentant y est installé, acquis par la municipalité, et œuvre du sculpteur Cyril de La Patellière (1989). À rapprocher de celui existant, du même auteur, à Villefranche-sur-Mer. À l'extérieur, on trouve aussi un médaillon de Bronze, œuvre d'Arlette Somazzi, représentant le visage du poète, scellé dans une pierre au pied du musée du Bastion[83].
Mairie: la salle des mariages a été décorée dans les années 1950 par Jean Cocteau, ce qui la transforma en une gigantesque œuvre d’art. Barbara Hendricks, citoyenne d'honneur de la ville, s'y est mariée.
Le palais de l’Europe, construit en 1909 par l’architecte Hans-Georg Tersling, est l’ancien casino kursal de la ville. Avec son imposante façade, il est un des principaux édifices du centre-ville.
Le marché couvert édifié, en 1898, par Adrien Rey est caractéristique avec une polychromie de briques et de céramiques commandées au fabricant mentonnais Saïssi[84].
Le Riviera est un ancien hôtel de 300 chambres érigé en 1898 par Abel Glena et Alfred Auguste Marsang[85]. Le bâtiment de style éclectique et sa conception monumentale représentent l’architecture type d’un palace de la Belle Époque.
La villa Tempe à Pailla, conçue par l'architecte irlandaise Eileen Gray et réalisée à partir de 1932. Toujours visible au 187 route de Castellar, elle est classée Monument historique depuis 1990
L'hôtel Prince de Gallesconstruit en 1865 pour la garde du Prince de Galles Albert Édouard de Saxe-Cobourg-Gotha afin d'assurer sa protection lors de ses séjours d'hiver à Menton
L'Immeuble Glena, un exemple des maisons construites au début du XXesiècle sur la Riviéra avec sa frise peinte.
La maison de la rue Loredan-Larchey[88], un exemple des maisons construites au début du XXesiècle sur la Riviéra avec sa frise en sgraffite sous l'avant-toit.
La maison construite pour Antoine Anfossi et sa femme Thérèse Gibelli[89].
Le site de la basilique Saint-Michel-Archange, place de la Conception, est un joyau de l'art baroque du pays mentonnais. Construite en 1619[98], elle est l'œuvre du génois Lorenzo Lavagna. La façade du parvis ainsi que les 2 clochers ont été repeints en 1975 avec des peintures se rapprochant de celles "d'époque". Elle dispose d'un orgue de 1666 doté d'un très beau buffet italien[99]
Monastère de l'Annonciade, corniche André Tardieu XVIesiècle, agrandi XIXesiècle avec chapelle XVIIIesiècle
Église du Sacré-Cœur, avenue Edouard VII, construite en 1910 de style roman.
Chapelle de la Miséricorde des Pénitents Noirs[100],[101],[102],[99], promenade du Val de Menton, ancien couvent des capucins XVIIesiècle.
Chapelle de l'Immaculée-Conception ou chapelle des Pénitents blancs, place de la Conception, construite entre 1680 et 1687, de style baroque.
Chapelle de la Madone de Carnolès, 5 rue Paul Morillot, reconstruite XIVesiècleXVesiècle
Chapelle Saint-Christophe, avenue Pigautier, construite en 1874 de style néo-gothique.
Chapelle Saint-Roch XVesiècle, 23 place Saint-Roch. La première procession dite du vœu de Saint-Roch a eu lieu en 1731 pendant une épidémie de variole[103].
Chapelle Sainte-Jeanne d'Arc, 114 promenade du Val de Carei.
Chapelle Notre-Dame de Fatima, avenue des Acacias.
Chapelle du Musée des Beaux-Arts du Palais Carnolès, angle avenue Madone, avenue Florette.
Chapelle maison de la Vierge, 24 rue des sœurs Munet.
Garavan
Chapelle Saint-Vincent, avenue Laurenti.
Chapelle Sainte-Anne, avenue Laurenti XVIIesiècle
Chapelle Saint-Jacques[104], Avenue porte de France construite en 1687 de style baroque.
Chapelle Saint-Laurent, 2 rue Saint-Laurent construite en 1882
Monti
Église Saint-Honoré, route de Sospel construite en 1822 de style néo-gothique.
Chapelle Saint-Roman, allée du Stade d'origine médiévale, reconstruite au XVIIesiècle de style classique.
Autres cultes
L'église russe-orthodoxe de Menton, 14 rue Paul Morillot, construite en 1892 par l'architecte danois Hans-Georg Tersling, dans un style russe du XVIIesiècle, nous rappelle que la colonie aristocratique russe était nombreuse au XIXesiècle dans la région. Elle desservait aussi la base marine russe de Villefranche.
Chapelle Sainte-Alexandrine, au cimetière marin XIXesiècle de style byzantin.
Église anglicane Saint-John's, angle avenue Carnot, avenue Verdun construite en 1868. Elle rappelle que la colonie aristocratique anglaise était la plus nombreuse au XIXesiècle dans la région et avait lancé la mode de séjourner sur la Côte d’Azur.
Temple écossais, 8 rue de la République ancien temple construit vers 1880
Temple Église réformée, 26 rue de la République, inauguré en 1868.
Temple protestant baptiste, rue Albert-1er
Synagogue, cours du Centenaire
Salle du Royaume des Témoins de Jéhovah, 8 Avenue Rivièra.
À gauche, la façade baroque de la basilique Saint-Michel-Archange[105].
Église du Sacré-Cœur.
Église anglicane Saint-John's.
La synagogue.
Patrimoine culturel
Le Musée Jean-Cocteau - Collection Séverin Wunderman.
Musées et galeries d'art
La ville dont la devise placée à l'entrée de l'hôtel de ville est Artium Civitas - Cité des Arts - possède plusieurs musées et galeries[106]:
Musée Jean-Cocteau - Collection Séverin Wunderman[107]; actuellement fermé en raison d'une inondation due à une tempête.
Musée du Bastion, aménagé à la demande de Jean Cocteau pour recevoir ses œuvres;
Salle des mariages de l'hôtel de ville décorée par Jean Cocteau en 1957;
Musée des Beaux-Arts, installé au Palais Carnolès[108] depuis 1961, ancienne résidence d'été des princes de Monaco. Depuis 1994, des statues et sculptures d'art contemporain sont exposées dans les jardins.
Musée de la préhistoire régionale constitué à partir des résultats de recherches entreprises autour de Menton, en particulier avec un moulage de l'Homme de Menton. Le musée comprend une section arts, traditions populaires et histoire locale;
Galerie d'art contemporain au palais de l'Europe.
Langue régionale
Les langues des Alpes-Maritimes avec la zone du mentonasque
vivaro-alpin (mentonasque)
vivaro-alpin ou gavot intermédiaire
vivaro-alpin (alpin)
provençal maritime
niçard
Brigasque (Royasque)
Tendasque (Brigasque-Royasque)
Figoun (ligure colonial)
Les associations locales considèrent généralement le mentounasc (nom du parler local) comme un parler de l’occitan, appelé vivaro-alpin ou, plus communément, gavot. Décrit pour la première fois de façon scientifique par James Bruyn Andrews à la fin du XIXesiècle[109], il fait l'objet d'études plus récentes. Werner Forner[110],[111] bien qu'insistant sur le caractère intermédiaire du mentonnasque, le classifie comme ligurien intémélien alpin. Jean-Philippe Dalbera[112] et Michèle Olivieri[113] soulignent la présence de traits structurels vivaro-alpins.
Il est enseigné comme une variété de l’occitan-langue d’oc, selon les règles en vigueur dans l’Éducation nationale française, c'est-à-dire en respectant ses traits spécifiques et ses usages graphiques locaux.
Gastronomie
Le célèbre citron de Menton, célébré chaque année avec la fête du Citron[114].
Les barbajuans (également connus comme spécialité monégasque).
La socca et les farcis (également revendiquées comme spécialités monégasques et niçoises).
Le poste de douane du Pont Saint Louis, l'un des sites de tournage du film Le Corniaud de Gérard Oury.
Cinéma
Plusieurs scènes de La Comtesse aux pieds nus (1954) de Joseph L. Mankiewicz ont été tournées à Menton. On reconnait notamment le poste frontière du Pont Saint-Louis. Une vue évoquant la côte d'Azur est en fait un panorama de la ville depuis Garavan.
Le film Le Corniaud (1965) comporte une longue scène tournée à l'ancienne douane du Pont Saint-Louis (Esplanade Jojo-Arnaldi). C'est celle où les douaniers fouillent les voitures à la recherche de drogue ou d'objets volés. On a une vue rapide sur Menton avant la construction du port de Garavan. Le film Le Chacal (1973) comprend aussi une scène avec le passage de cette douane.
Dans La Chambre du fils, de Nanni Moretti, le film se termine au niveau du poste-frontière Saint-Ludovic puis sur la plage des Sablettes.
Lucky Luciano, film tourné en 1974 montre la douane supérieure encore en activité.
L’Échafaudage, film tourné en 1975 dans la vieille ville.
Un sac de billes (1975) réalisé par Jacques Doillon.
Les Spécialistes, avec Bernard Giraudeau et Gérard Lanvin, contient des scènes au Palais de l'Europe transformé en Casino.
Jamais plus jamais, James Bond 1983, contient quelques séquences tournées dans la vieille ville, rue des Logettes, montée du Souvenir et dans le tunnel passant sous le vieux Menton.
En 2009, Hélène Cattet et Bruno Forzani ont tourné à Menton Amer, hommage postmoderne au giallo qui s'est distingué au niveau international.
Le transporteur 4, scène de film ou l'ont voit le Musée Jean Cocteau ainsi que le Casino Barrière.
Un sac de billes, la nouvelle version, a aussi été tournée dans quelques endroits de la ville.
Télévision
Le feuilleton télévisé de l'été 2001, Méditerranée.
Dans l’épisode «Une nouvelle ère» de la série Hero Corp (2008 - 2009) créé par Simon Astier une séquence se déroule dans le jardin du bastion. Ainsi qu'une courte scène dans le restaurant L’embuscade se situant sur la Route des Ciappes de Castellar.
En 2014, l'épisode 10 de la saison 1 de la série Gomorra de Stefano Sollima comporte une courte scène où Salvatore Conte et son chauffeur déjeunent au Sablettes Beach de Menton avec vue sur la vieille ville et on les voit circulant sur l'autoroute A8 avec une vue dominant Menton.
En 2020, plusieurs scènes de la série française Crimes Parfaits diffusée sur France 3 y sont tournées. On y voit notamment la vieille ville, la Villa Serena, etc.
Poésie
Le poème Tu infancia en Menton (en français: Ton enfance à Menton), dans le chef-d'œuvre Poeta en Nueva York de Federico García Lorca, dédié à son ex-compagnon le sculpteur Emilio Aladrén, qui a vécu dans la commune[116].
Personnalités liées à la commune
Emile Appay: Vue de Menton
Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Menton:
Louis de Partouneaux (1770-1835), général des armées de la République et de l'Empire, y est décédé.
Charles Trenca (1801-1853), né à Menton, chef du gouvernement des Villes Libres de Menton et Roquebrune en 1848.
Brita Sofía Hesselius (1801-1866), photographe, décédée à Menton
William Webb Ellis (1806-1872), l'inventeur du rugby moderne, y a terminé sa vie et est enterré dans le vieux cimetière de la ville.
Louis de Loménie (1815-1878), homme de lettres et essayiste français.
James Henry Bennett (1816-1891), médecin anglais souffrant de maladie pulmonaire. Ayant constaté que le climat de Menton améliorait grandement sa santé, il publia des livres et des articles en faveur du climat local et s'impliqua dans les améliorations de la ville. Il est considéré comme l'"inventeur de la station climatique de Menton".
Charles Spurgeon (1834-1892), pasteur et prédicateur protestant baptiste, y est décédé.
Valerien Ostroga (1840-1889), anarchiste polonais, y exerce la profession de photographe de 1871 à 1889.
Robert de Montesquiou (1855-1921), homme de lettres et critique d'art, modèle du baron de Charlus dans A la recherche du temps perdu, est mort à Menton.
Adrienne Avril de Sainte-Croix (1855-1939), philanthrope suisse, y est décédée. Une rue de Paris lui rend hommage.
Jules Villette (1856-1920), historien, y mourut.
Hans-Georg Tersling (1857-1920), né au Danemark, mort à Menton. Il est enterré au vieux cimetière de Menton. Architecte spécialisé dans les édifices de la villégiature, il dessina et édifia de nombreux hôtels, casinos et villas entre Nice et Menton, dont l'Hôtel Bristol de Beaulieu-sur-Mer, l'Impérial de Menton, le Casino Kursaal de Menton (actuel Palais de l'Europe), ou encore le Palais Carnolès.
Ferdinand Bac (1859-1952), dessinateur, lithographe et écrivain français, entreprend d'aménager les jardins du domaine des Colombières[117]. Il transforme cette ancienne bâtisse en somptueuse résidence méditerranéenne au milieu d'un jardin où chaque parterre est inspiré d'un pays de la Méditerranée[118].
Pilar Cuevas y Bringas épouse du marquis de Alta Villa et longtemps dame d'honneur de la reine Isabelle II y a séjourné longuement.
Blasco Ibáñez (1867-1928), écrivain espagnol, y séjourna longtemps dans sa propriété de Fontana Rosa[119],[120].
Émile Appay (1876-1935), peintre paysagiste français, a réalisé des tableaux avec des vues de Menton lors de ses séjours dans la ville.
Louis Moufflet, né à Menton, capitaine ayant créé les Sections d'Équipages de Chiens d'Alaska sur le front des Vosges en 1915.
Eileen Gray (1878-1976), architecte et designer irlandaise, y a notamment réalisé la villa Tempe à Pailla[121].
Grégoire Nicolas Finez (1884-1975), artiste-peintre né à Saint-Saulve (59) et décédé à Menton. Il obtint la Grande médaille d'or au Salon des Artistes Français en 1948.
Katherine Mansfield (1888-1923), nouvelliste moderniste néo-zélandaise. La ville a nommé son avenue Katherine Mansfield en son honneur[122]. Sa villa Isola Bella peut être visitée et des autrices et auteurs néo-zélandais y sont accueillis en résidence de création en partenariat avec la Katherine Mansfield Menton Fellowship[123].
Jean Cocteau (1889-1963) a longtemps fréquenté Menton, il y a d'ailleurs laissé son mémorial et décoré la salle des mariages de l'Hôtel de ville. Un restaurant de la rue piétonne porte le nom d'un de ses romans: Les Enfants terribles
Irène Lagut (1893-1994), peintre très liée au précédent.
André Boyer-Mas (1904-1972), né à Carcassonne, il a été conseiller du Pape Pie XII, il a fait ses classes au 25e BCA de Menton.
Lesley Blanch (1904-2007), écrivaine, éditrice, historienne, aventurière, épouse de Romain Gary y termina sa vie.
Flore Wend (1909-1989), chanteuse suisse, y mourut.
Robert Bineau (1914-2011), compagnon de la Libération, qui a vécu et est mort à Menton
Louis Caperan-Moreno (1948-) est un historien mentonnais. Il a publié une Histoire de la population mentonnaise (1981), et une Histoire de Menton (SAHM 1986). Il écrit également en mentonnais (A Madarena, publié dans l'Armana prouvençau 1999), et il est auteur d'un manuel de cette langue: Ou Mentounasc a scora: parlema mentounasc: manuel de langue mentonnaise (Société d'art et d'histoire du Mentonnais: Scora felibrenca mentounasca, 1987).
Joseph Joffo (1931-2018) y a vécu caché avec ses frères durant l'Occupation avant de se rendre à Nice rejoindre ses parents.
Martine Baujoud (1949-1990), chanteuse populaire des années fin 1960-1970 avec les succès "Dalila"-"He Hman (de Jacques Brel)"-"La cour des miracles".
Richard Anconina (1953-), avant d'effectuer la carrière cinématographique qu'on lui connaît, a été pendant une année animateur d'un centre de vacances pour personnes âgées à Menton.
Olivier Echouafni, milieu de terrain de football de 1redivision française, est né à Menton le . Formé à l'AS Monaco qu'il quitte pour rejoindre les rangs amateurs de l'AS Roquebrune-Cap-Martin, il est ensuite recruté par l'Olympique de Marseille, puis évolue au RC Strasbourg, au Stade rennais et à l'OGC Nice.
Jérôme Alonzo (1972-), gardien de but de football de 1redivision française, est né à Menton le . Formé à l'OGC Nice, il a successivement gardé les buts de l'Olympique de Marseille, de l'AS Saint-Étienne, du PSG puis du FC Nantes.
Ludovic Stefano (1976-), footballeur français, est né le à Menton.
Cédric Varrault (1980-), arrière latéral et capitaine de l'OGC Nice, a fait ses débuts en juniors au Rapid de Menton. Après avoir joué à l'AS Saint-Etienne, il évolue au Panionios depuis 2010.
Héraldique
Menton
Blason
Parti: au 1er d'azur à saint Michel archange le bras dextre levé tenant un glaive, la pointe en bas, la senestre tenant une balance, terrassant le démon armé de sa fourche, le tout d'or; au 2e d'argent au citronnier au naturel fruité d'or posé entre deux monts de sinople, le tout soutenu d'une mer d'azur mouvant de la pointe et au comble du même chargé de trois étoiles d'argent et au franc-canton senestre de gueules chargé de la lettre capitale F d'or[124].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Article connexe: Armorial des communes des Alpes-Maritimes.
Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol.I I: Cantons de Menton à Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll.«Le Patrimoine des Communes de France», , 574p. (ISBN2-84234-071-X), p.528-561
La France à la belle époque: La Côte-d'Azur, Var - Alpes-Maritimes, vol.III, Caen, Éditions de Neustrie, coll.«Sites et Monuments», , 100p. (ISBN2-905835-07-9), p.65-67.
Philippe de Beauchamp et Loïc-Jahan (photographies), L'art religieux dans les Alpes-Maritimes, Aix-en-Provence, Édisud, 1990-1993, 143p. (ISBN978-2-85744-485-5 et 2-85744-485-0), p.49-50{
Suivez le guide: Monuments historiques Provence-Alpes Côte d'Azur, Conseil régional Provence Alpes Cote d'Azur - Ministere de la culture, , 198p. (ISBN9782906035003), p.69-70.
Thierry Martin, Menton pendant la Grande guerre, Alandis éd., , 151p. (ISBN978-2-913637-12-2).
Menton 1914-1918: chronique locale d'une guerre mondiale, Archives municipales de Menton, , 135p. (présentation en ligne).
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3), p.745
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: étymologie de 35 000 noms de lieux, vol.1: Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll.«Publications romanes et françaises» (no193), , 1869p. (ISBN978-2-600-02884-4, lire en ligne)., § 11 118, p.664
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN2-85023-076-6), p.450, sous Menthon.
Ernest Nègre, Op. cité.
Comme dans la revue mensuelle, Ou païs mentounasc.
«Menton», sur le site habitants.fr de David Malescourt (consulté le ).
AM, Henri Migout & ALH, «Élections municipales à Menton: Jean-Claude Guibal investi par Les Républicains: A 4 mois des élections municipales, le comité départemental des Républicains des Alpes-Maritimes a investi, ce lundi 2 décembre, le maire sortant Jean-Claude Guibal», France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, 28/11/2019 mis à jour le 11/6/2020.
Yann Delanoe, «Yves Juhel élu maire de Menton, son adversaire démissionne aussitôt», Nice-Matin, (lire en ligne, consulté le )«Ce dernier est donc le nouveau maire de Menton, mais peut-être pas pour longtemps: dans la foulée de son élection, Sandra Paire a annoncé sa démission et a été imitée par les seize conseillers municipaux qui avaient voté pour elle et qui ont immédiatement quitté la séance. Les démissionnaires représentant plus d'un tiers de l'assemblée, on pourrait s'orienter vers de nouvelles élections».
Yann Delanoë et Alice Rousselot, «C’est confirmé, les Mentonnais se rendront aux urnes avant le 9 février pour une nouvelle élection municipale: La préfecture des Alpes-Maritimes a annoncé ce vendredi soir, qu’elle validait bien les 22 démissions de conseillers municipaux, et que les Mentonnais devront retourner voter pour élire leur maire. Et ce avant le 9 février 2022», Nice-Matin, 19/11/2021 mis à jour le 20/11/2021 (lire en ligne, consulté le ).
Nathalie Layani ., «Election municipale à Menton: guerre de succession et crise sanitaire au programme: Le 30 janvier prochain, les électeurs mentonnais devront élire leur nouveau maire, trois mois après le décès brutal de Jean-Claude Guibal, qui a régné en maître sur la ville pendant 32 ans sans vraiment préparer la suite. Une élection qui s’annonce tendue, sur fond de guerre de succession et de crise sanitaire, car la campagne se déroulera en plein coeur de la 5e vague.», France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, 4/1/2022 mis à jour le 14/1/2022 (lire en ligne, consulté le ).
Gregory Bustori ., «Élection municipale à Menton: Yves Juhel élu maire: Ce dimanche 6 février, Yves Juhel a été élu maire de Menton à l'issue d'une triangulaire avec 43,11% des voix. Il succède à Jean-Claude Guibal, décédé le 25 octobre dernier.», France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, (lire en ligne, consulté le ).
Alain Faujas, «Carnet: Emmanuel Aubert», Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
Jacqueline Pozzi, «Jean-Claude Guibal, le maire de Menton, est mort: Il était maire de Menton depuis 1989. Jean-Claude Guibal est décédé ce lundi matin», France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, 25/10/2021 mis à jour le 26/10/2021 (lire en ligne, consulté le ).
r Gregory Bustori et Loic Blache, «A Menton, le conseil municipal élit Yves Juhel, le nouveau maire de la ville: En mairie de Menton, le conseil municipal a élu Yves Juhel au poste de maire ce samedi 12 février. Il obtient 28 voix en sa faveur», France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, (lire en ligne, consulté le ).
Notice noPM06002855, base Palissy, ministère français de la Culture chapelle de la Miséricorde ou des Pénitents Noirs: buffet d'orgue et garde-corps de tribune
Notice noPM06002740, base Palissy, ministère français de la Culture église des Pénitents Noirs: orgue de tribune
Notice noPM06000405, base Palissy, ministère français de la Culture église des Pénitents Noirs: orgue de tribune: partie instrumentale de l'orgue
Histoire de Menton, Louis Caperan-Moreno, Annales de la société d'art et d'histoire du Mentonnais, 5eédition, 1980 p.58.
(it)«Il dialetto di Mentone, in quanto egli tramezzi ideologicamente tra il provenzale e il ligure» (le dialecte de Menton, en ce qu'il est intermédiaire idéologique entre le provençal et le ligurien) in Archivio Glottologico Italiano XII, 1890/92, p.97-106.
(it)«L'Intemelia linguistica», in Intemelion 1, Sanremo, 1995, p.67-82.
Ses recherches sont bien résumées dans «Le mentonnais entre toutes les chaises?», in Lexique Français-Mentonnais (Caserio & al. 2001)
Jean-Philippe Dalbera, Les parlers des Alpes Maritimes: étude comparative, essai de reconstruction [thèse], Toulouse: Université de Toulouse 2, 1984 [éd. 1994, Londres: Association Internationale d’Études Occitanes]
«Les parlers de Menton et de Sospel représentent donc le stade 0 des dialectes occitans, où il n'y a pas de clitique sujet.» Michèle Olivieri, Frontières linguistiques
Guide du Tourisme industriel et technique en Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse, Monuments, Etapes et Curiosités, Paris, Éditions Solar, , 152p. (ISBN2-263-01872-7)
Collection EDF – La France contemporaine. p. 37 Maison Herbin, Confitures
(es) Miguel Mora, «Nigel Dennis enseña el "primer borrador" de un poema mayor de 'Poeta en Nueva York'», El País, (ISSN1134-6582, lire en ligne, consulté le )
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