Roquebrune-Cap-Martin (italien: Roccabruna-Capo Martino; mentonasque: Rocabrüna; monégasque: Rocabrüna-Cavu Marti̍n) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Roquebrune-Cap-Martin est également connue sous les nom et abréviation de Roquebrune ou RCM.
Pour les articles homonymes, voir Roquebrune et Martin.
Roquebrune s'étage sur les trois corniches et l'autoroute A8. Il est couronné par son donjon, situé à 225 m d'altitude, dans un cirque montagneux que domine le mont Agel, et qui est remarquable.
Hydrographie et les eaux souterraines
La commune dispose de six forages, quatre sources et un puits[2].
Roquebrune-Cap-Martin dispose de la station d'épuration d'une capacité de 32 000 équivalent-habitants[3],[4].
Climat
Climat classé Csa dans la classification de Köppen et Geiger[5].
Article détaillé: Climat des Alpes-Maritimes.
Urbanisme
Typologie
Roquebrune-Cap-Martin et le cap Martin.Vieux village perché de Roquebrune-Cap-Martin vu du mont Gros.
Roquebrune-Cap-Martin est une commune urbaine[Note 1],[6]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7],[8].
Elle appartient à l'unité urbaine de Menton-Monaco (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 9 communes[9] et 70 439 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Monaco - Menton (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[14]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[15],[16].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (57,9% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (33,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (57,9%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,5%), forêts (18,9%), eaux maritimes (0,7%)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].
Planification de l'aménagement
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[19].
Entre le village perché et la ville s'étendent les nombreuses résidences au long des départementales 6007 et 6098 (ex RN7 et RN98). Roquebrune s'étage sur les trois corniches et l'autoroute A8.
De plus, l'ensemble de Roquebrune constitue le seul spécimen, existant en France, des châteaux dits carolingiens, embryons de ceux élevés deux siècles plus tard et qui marquèrent l'apogée de la féodalité. Il y a l'ancien et le nouveau village, tous deux séparés par la rue principale. On y voit la différence d'architecture des maisons due au décalage de temps entre leur construction;
la ville, au sein de laquelle on peut encore distinguer:
le Cap Martin, où se situent la Mairie et le bureau de Poste principal, le Parc des Oliviers, très grand parc qui a été offert par un ancien maire de la ville, et enfin de nombreux hôtels et résidences privées. On peut la considérer comme la partie touristique;
Carnolès (à l'est), où se situent écoles, collège, lycée religieux et une grande partie de la population; à sa limite avec Menton, avenue Florette, le torrent de Gorbio a aussi son embouchure, avec la nouvelle station d'épuration et la piscine municipale.
Saint-Roman (à l'ouest), limitrophe de Monaco, où se trouvent les terrains de tennis du Monte Carlo Country Club, l'Old Beach Hotel et de nombreux commerces.
Voies de communications et transports
Voies routières
Roquebrune s'étage sur les trois corniches et l'autoroute A8. Le village est desservi par les départementales 6007 et 6098 (ex RN7 et RN98).
Transports en commun
Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
Des navettes par autocars assurent la liaison entre l’aéroport de Nice et Roquebrune Cap Martin tous les jours de l’année.
Lignes SNCF
Gare de Nice-Ville, et gare de Menton desservies par les grandes lignes.
Gare de Cap-Martin-Roquebrune, et gare de Carnolès desservies par TER.
Le nom d'origine du village est en mentonasque: Ròcabruna[ˌrɔ.ka.ˈbry.na] ou [ˌru.ka.ˈbry.na], ce qui signifie «Roche Brune», en référence à la couleur brune des roches que l'on peut observer dans le vieux village. Ce nom est successivement italianisé puis francisé en Roccabruna et Roquebrune respectivement. En 1921, le nom de la commune est complété par la mention Caup Martin (en français: Cap Martin). Le changement de nom de Roquebrune en Roquebrune-Cap-Martin est dû à la nécessité de distinguer la Roquebrune azuréenne de sa presque voisine varoise (Roquebrune-sur-Argens).
Histoire
La fondation de Roquebrune remonte à 970 par le comte de Vintimille, Conrad Ier, notamment pour renforcer la protection de sa frontière occidentale, sur la seule route (d'origine romaine, la via Julia Augusta) alors existante.
Moyen Âge
La forteresse comprend alors tout le village. En 1355, les Vento vendent Roquebrune et Menton qui deviennent possession de la famille des Grimaldi[22],[23] pour cinq siècles, durant lesquels la puissance militaire du donjon est augmentée. Roquebrune n’a jamais fait partie du comté de Nice historique.
Période contemporaine
En 1793, Roquebrune devient française, puis redevient monégasque en 1814 avant de s’ériger en ville libre en 1848 avec Menton sous la protection du roi de Sardaigne. Pour le remercier de son aide à l'unification italienne, le roi Victor-Emmanuel II cède à la France le comté de Nice. C'est donc en 1860, que les habitants consultés par plébiscite sont rattachés à la France. En 1861, Roquebrune et Menton deviennent véritablement françaises, le gouvernement de Napoléon III payant à la principauté de Monaco quatre millions de francs-or en échange de la cession à la France des villes de Menton et Roquebrune sur lesquelles elle détenait des droits.
La construction d'une route plus proche du littoral traversant son territoire est un projet de Napoléon Bonaparte, réalisé en 1804, qui a contribué à son rattachement économique au reste de la Côte d'Azur (l'actuelle Moyenne Corniche). Le Cap-Martin où se trouve une église, faiblement habité mais cité dès le XIesiècle (loco dicitur u Capo de Sanct Martin vers 1303), fait partie de la seigneurie.
A partir du milieu du XIXe siècle, avec la construction de la ligne de chemin de fer Marseille-Vintimille, cette partie de la côte devient également un pôle d'attraction pour les personnalités connues en tant que résidence secondaire. Élisabeth de Wittelsbach a passé plusieurs mois des dernières années de sa vie de 1894 à 1897 à l'Hôtel du Cap Martin. Eugénie, veuve de Napoléon III, y possédait une villa. Au XXe siècle, Le Corbusier construit un cabanon, une conception architecturale minimaliste. Il s'est noyé dans la mer là-bas le 27 août 1965 et a été enterré dans le cimetière local. Coco Chanel a acheté la Villa La Pausa, dans laquelle u. a. Winston Churchill était un invité régulier. Aujourd'hui, entre autres, la famille royale belge est propriétaire d'une villa au Cap Martin.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans les Alpes-Maritimes.
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Intercommunalité
Commune membre de la Communauté d'agglomération de la Riviera Française.
Président de la Communauté d'Agglomération de la Riviera Française Conseiller départemental
Une élection municipale partielle eut lieu en 1969, à la suite du décès de Louis Lottier, amenant à l'élection de Jean Gioan.
Lors du vote du , Patrick Cesari, maire sortant de la commune, remporta les élections municipales avec un peu moins de 64% des bulletins de vote et cela dès le premier tour.
Finances communales
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[25]:
total des produits de fonctionnement: 26 865 000 €, soit 2 095 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 23 870 000 €, soit 1 861 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 4 190 000 €, soit 327 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 10 544 000 €, soit 822 € par habitant;
endettement: 15 521 000 €, soit 1 210 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 15,34%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 13,15%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 13,98%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00%;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018: médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation: 24 200 €[26].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[29],[Note 3]
En 2019, la commune comptait 12 839 habitants[Note 4], en augmentation de 1,53% par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes: +1,25%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1858
1861
1866
1872
1876
1881
637
884
644
836
844
887
828
847
1 068
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1886
1891
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1 135
2 157
2 588
2 744
3 304
5 337
5 318
6 462
6 888
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1936
1946
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
6 133
4 610
5 279
6 529
8 345
10 996
12 450
12 376
11 692
Évolution de la population [modifier], suite (3)
2006
2011
2016
2019
-
-
-
-
-
13 067
12 450
12 903
12 839
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,8%, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (31,3%). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (29,8%) est inférieur au taux départemental (30,6%).
En 2018, la commune comptait 5 880 hommes pour 6 944 femmes, soit un taux de 54,15% de femmes, supérieur au taux départemental (52,72%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit:
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 1]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,2
90 ou +
1,8
9,2
75-89 ans
14,2
16,3
60-74 ans
16,4
23,2
45-59 ans
21,3
20,3
30-44 ans
20,2
13,8
15-29 ans
12,2
15,9
0-14 ans
14,0
Pyramide des âges du département des Alpes-Maritimes en 2018 en pourcentage[32]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1
90 ou +
2,5
9,2
75-89 ans
12
17,4
60-74 ans
18,7
20,4
45-59 ans
19,9
18,5
30-44 ans
17,6
16,6
15-29 ans
14,7
17
0-14 ans
14,6
Manifestations culturelles et festivités
Depuis près de 500 ans a lieu, dans l'après-midi du 5 août, une procession représentant en six tableaux les principales scènes de la Passion (à la suite d'un vœu prononcé en 1467 durant une épidémie de peste), elle se déroule entre l'église et la chapelle de la Pausa (Paix). Cette journée est d'ailleurs le plus souvent fériée, dans les services de la commune (administrations et mairie) notamment. Dans la nuit du Vendredi saint a lieu la Procession du Christ-Mort, représentant la mise au tombeau, instituée autrefois par la Confrérie des Pénitents Blancs, aujourd'hui disparue. Un cortège composé d'une soixantaine de personnages - centurions et légionnaires romains, disciples transportant la statue du Christ, saintes femmes - parcours les rues de l'agglomération ornées de motifs lumineux rappelant les symboles de la Passion et éclairées par une multitude de lumignons formés de coquillages et de coquilles d'escargot.
Le Masters de Monte-Carlo, qui se joue chaque année au mois d'avril au Monte-Carlo Country Club depuis 1897.
Cultes
Culte catholique, Paroisse: Notre-Dame des Rencontres[33], Diocèse de Nice.
Économie
Entreprises et commerces
Agriculture
Le programme prévu au plan local d'urbanisme a mis l'accent[34]:
sur la nécessité de «révéler le patrimoine témoin du passé agricole» en protégeant et réhabilitant les restanques;
Le Domaine D'Agerbol[36], ferme agricole: Les jardins biologiques, plantes ornementales, aromatiques et officinales[37],[38].
Tourisme
La commune, station balnéaire climatique[39], bénéficie d'espaces naturels de qualité[40] et de la proximité de Menton, Monaco, etc. On y trouve, pour se loger:
Des hôtels, comme le Vista Palace ou l'Hôtel de Roquebrune[41],
Stéphane Montalto «Meilleur ouvrier de France Potier – 2011»[43].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le mausolée de Lumone.La place des Deux-Frères et le donjon.Rue du village.Intérieur de l'église Sainte-Marguerite.
Édifices civils
Le Mausolée de Lumone[44] est un monument funéraire romain dit de la villa Lumone situé sur l’antique via Julia Augusta, aujourd’hui départementale 52. Il est probablement construit au Iersiècle de notre ère. (41 avenue Paul-Doumer).
La Villa E-1027 d'Eileen Gray construite en 1924 sur le bord de mer de la commune.
La villa Torre Clementina est érigée en 1904 le long du sentier du littoral. Ses jardins remarquables sont créés par l'artiste italien Raffaele Mainella(it)[45].
La Villa Cyrnos, construite pour l'ex-impératrice Eugénie.
La Villa Aréthuse-Trianon,
La Villa Cypris, construite pour Madame Douine, née Cyprienne Dubernet.
Le Site corbuséen est un ensemble d’essai architectural situé en aval de la Villa d'Eileen Gray. Il est aménagé en trois temps: Le bal musette dit l'Étoile de mer construit par T. Rebutato en 1949, sur lequel s’accole, en 1952, le cabanon de Le Corbusier qui sert de modèle à cinq unités de camping entre 1954 et 1957.
La villa Casa del Mare, construite en 1904 par Hans-Georg Tersling entre la gare et la plage du Buse. Elle est de style Louis XVI proche de celui du palais Carnolès[47]. Le commanditaire, Osborne O'Hagan y a régulièrement organisé des concerts réunissant plus de deux cents invités, pour écouter notamment le pianiste Walter Morse Rummel. Y a vécu l'actrice italienne Silvana Mangano dans les années 1950[48]. En 1986, Mobutu Sese Seko, le président de la République démocratique du Congo, rebaptisée Zaïre, en devient le propriétaire et y séjourne régulièrement lors de ses vacances. La propriété a ensuite été acquise par un milliardaire russe[49].
Le Grand Hôtel du Cap-Martin, construit en 1890 par Hans-Georg Tersling sur un terrain acheté par un anglais Calvin White. Cet hôtel hébergea des hôtes de marque, tels que l'empereur François-Joseph et son épouse Élisabeth d'Autriche. L'ex-impératrice Eugénie de Montijo y hébergea aussi ses invités pendant la construction de la villa Cyrnos[50].
Monument aux morts[52],[53], par Simon Bussy et L.P. Sezille[54].
Monument de l'Impératrice d'Autriche Elisabeth.
Édifices militaires
Le château médiéval est une fortification édifiée à la fin du Xesiècle. Son donjon est le plus ancien de France.
Les ouvrages de Cap-Martin, de-la-Croupe-du-Réservoir et de Roquebrune sont des fortifications construites durant l'entre-deux-guerres, formant l'extrémité méridionale de la ligne Maginot.
Édifices religieux
Église Sainte-Marguerite[55], construite au XIIesiècle et restaurée à plusieurs reprises, notamment au XIXesiècle. Depuis l'église, chaque année, se déroule la traditionnelle fête de la Passion[56].
Église Saint-Joseph, avenue Foch à Carnolès.
Église Saint-Martin-du-Cap, avenue Doumer (moderne) au Cap Martin.
Chapelle de la Pausa, chemin de Menton, construite au XVesiècle à la suite d'un vœu des habitants au moment de l'épidémie de peste en 1467. Fresques intérieures. Le nom vient probablement de pause, car elle est située au pied du raidillon qui conduit au village et au château de Roquebrune. À l'origine, elle était dédiée à Notre-Dame-des-Neiges[47].
L'Olivier millénaire est considéré comme l'un des plus vieux du monde[59],[Note 5].
Le Parc des oliviers est une ancienne oliveraie dont les anciens propriétaires ont fait don à la commune. De nombreux arbres sont plus que centenaires[60].
Les langues des Alpes-Maritimes avec Roquebrune en zone mentonasque.
vivaro-alpin (mentonasque)
vivaro-alpin ou gavot intermédiaire
vivaro-alpin (alpin)
provençal maritime
niçard
Brigasque (Royasque)
Tendasque (Brigasque-Royasque)
Figoun (ligure colonial)
Affiche publicitaire.
L'olivier millénaire au village.
L'église Sainte-Marguerite au village.
Le vieux village, vue de la nationale 7.
Le vieux village, le Cap Martin et la Baie de Roquebrune.
Élisabeth de Wittelsbach (1837-1898), impératrice d'Autriche[62], universellement connue sous le surnom de Sissi, séjourna à Cap Martin en 1896-1897.
Alexandre Mikhaïlovitch de Russie (1866-1933) est enterré à Roquebrune. Son épouse Xenia Alexandrovna de Russie (sœur du dernier tsar de Russie Nicolas II, décédée à Londres en 1960) repose auprès de lui.
Louis d'Illiers, écrivain et historien, y résida et y est mort[63].
Simon Bussy (1870-1954), peintre et pastelliste français, et son épouse Dorothy Bussy (1865-1960), romancière, acquièrent la villa La Souco en 1903 et y réside jusqu'en 1937. Il y reçoit régulièrement des personnalités aussi diverses qu'André Gide, Roger Martin du Gard, Jean Vanden Eeckhoudt, Zoum Walter, Lytton Strachey, Gabriel Hanotaux ou Paul Valéry. L'alpiniste George Leigh Mallory y séjourne aussi au cours de l'hiver 1909-1910. Le monument aux morts néo-classique de Roquebrune-Cap-Martin est une œuvre de Simon Bussy, la mosaïque y représentant Zoum Walter en Mater Dolorosa.
Le Corbusier (1887-1965), architecte suisse puis français, est mort et enterré à Roquebrune-Cap-Martin.
André Malraux (1901-1976) et Josette Clotis (1910-1944), s'installent à la Villa La Souco de janvier 1941 à l'automne 1942, avec un passage à la Villa Les Camélias à Cap d'Ail à la mi 1941.
Suzanne Leppien (1907-1982), photographe, tisserande et traductrice franco-hongroise, a vécu à Roquebrune-Cap-Martin de 1945 à son décès.
Jean Leppien (1910-1991), peintre d'origine allemande, époux de Suzanne Leppien, a vécu à Roquebrune-Cap-Martin
Jacques Brel (1929-1978) y possédait un cabanon sur la plage du Golfe bleu à Cabbé (de 1960 à 1970). Il y a composé durant ses multiples séjours, entre autres La Fanette, Le Plat Pays et Amsterdam. La ville, afin de rendre hommage à cette présence, a fait installer un buste en bronze commandé au sculpteur Cyril de La Patellière.
Romain Gary (1914-1980), écrivain 2 fois prix Goncourt et sa femme Lesley Blanch, journaliste, possédaient une maison, Impasse Scarouget dans le vieux village.
Mobutu Sese Seko (1930-1997), Président du Zaïre. Il posséda la villa Del Mare[64] de Roquebrune-Cap-Martin, qui avait été transformée en annexe de son palais zaïrois.
Gilles Panizzi (né en 1965), pilote de rallye français.
Charlotte Pirroni (née en 1993), Miss Côte d'Azur 2014 et deuxième dauphine au concours Miss France 2015.
Héraldique
Blason
De gueules à la tour posée sur un mont issant d’une mer mouvant de la pointe, le tout d’or au chef du même, au franc quartier fuselé d’argent et de gueules[65].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Notes et références
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Il ne se présente pas comme un individu, mais comme un ensemble de rejets de grande taille dont les racines absorbent peu à peu les cailloux du mur sur lequel il pousse. Il atteint une circonférence de 16 m et une hauteur de 13 m. Selon le professeur Robert Bourdu, spécialiste français des arbres remarquables, il a plus de 2 000 ans. Selon d'autres sources, il aurait de 2 500 à 2 800 ans. Par contre, il est exclu qu'il ait 4 000 ans car à cette époque, l'olivier n'avait pas encore atteint la Méditerranée occidentale.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Sylvain Gagnière, Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes), Gallia Préhistoire, IV, 1961, p.384.
Sylvain Gagnière, Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes), Gallia Préhistoire, VI, 1963, p.364-366.
collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol.II: Cantons de Menton à Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll.«Le Patrimoine des Communes de France», , 574p. (ISBN2-84234-071-X)
Canton de Menton: pp. 562-567: Roquebrune-Cap-Martin
Roquebrune Cap Martin: * abris sous roches; * chapelle de Saint Quentin; * enceinte de la coupiere; * meurtrieres à redans; * mur romain; * via julia pont du Ramingao; * via julia la Turbie Vintimille; * grand chemin de Monaco à Roquebrune Cap Martin
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Roquebrune, p. 988
Coordination générale: René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices: CRMH: Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP): Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH): Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée - IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide: Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198p. (ISBN978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Roquebrune-Cap-Martin, p. 73
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
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