Luc-la-Primaube (Luc-La Primalba en occitan) est une commune française de l'Aveyron, en région Occitanie. Elle est située à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Rodez, préfecture de l'Aveyron.
Pour les articles homonymes, voir Luc.
Luc-la-Primaube | |
![]() Hôtel de ville de Luc-la-Primaube. | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Rodez |
Intercommunalité | Rodez Agglomération |
Maire Mandat |
Jean-Philippe Sadoul 2020-2026 |
Code postal | 12450 |
Code commune | 12133 |
Démographie | |
Gentilé | Luco-Primaubois Luco-Primauboises |
Population municipale |
6 005 hab. (2019 ![]() |
Densité | 224 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 18′ 53″ nord, 2° 32′ 09″ est |
Altitude | Min. 514 m Max. 740 m |
Superficie | 26,85 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton du Nord-Lévezou (bureau centralisateur) |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.luc-la-primaube.fr |
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Ses habitants sont appelés les Lucois ou les Primaubois. En effet, la commune administrative regroupe deux bourgs : Luc et La Primaube, séparés de 3 km ; d'où l'appellation de la commune : Luc-la-Primaube.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Planèzes, inscrit en 1991.
Luc-la-Primaube est limitrophe de cinq autres communes.
Commune de l'aire urbaine de Rodez située dans son unité urbaine à quelques kilomètres au sud de Rodez.
Les coordonnées des villes de la commune sont les suivantes :
Luc est un village qui accueille la mairie de la commune. Il possède une église datant du XVe siècle (plus de détails à Lieux et monuments). La plupart des maisons sont assez récentes tandis que le nombre de bâtisses plus anciennes tend à diminuer. On y trouve très peu de commerces. En outre, beaucoup d'habitants travaillent à Rodez. La RN88 n'est pas directement reliée au village, bien que passant à côté. De ce fait, Luc est moins gagné par l'urbanisation que La Primaube[1].
La Primaube est une petite ville commerçante. On y trouve une église moderne du XXe siècle, une place commerçante : la place de l'Étoile. La plupart des maisons sont récentes et regroupées en lotissements. Il reste cependant quelques rares maisons centenaires (une des mieux entretenues donne sur le rond-point principal de la ville). À côté des lotissements, on tombe directement sur les champs verts, bosquets ou étangs. Beaucoup de personnes habitant dans ces lotissements récents travaillent à Rodez, situé à 10 minutes en voiture. La route menant de Rodez à la Primaube (Avenue de Rodez) est jouxtée par une grande surface, des concessionnaires, et des bourgs rattrapés par l'urbanisation (La Boissonnade, Espessergues...).
Les villages et lieux-dits de la commune sont répertoriés ci-dessous, par ordre alphabétique :
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Luc-la-Primaube portait précédemment, jusqu'au , le nom de Luc[2]. La nouvelle dénomination a été officialisée par le décret no 2005-1155 du portant changement de noms de communes (NOR : INTA0500236D) publié au Journal officiel no 215 du page 14945.
Du latin lucus, « bois sacré ».
Le nom de la ville de La Primaube à une origine bien particulière. Jadis, des charrois en provenance de l'abbaye de Bonnecombe, qui se rendaient à Rodez ou à Millau, devaient obligatoirement passer par ce qui correspond aujourd'hui au carrefour central de la Primaube (anciennement nommé l'Étoile). Ces attelages partaient très tôt le matin, alors que la nuit était encore profonde. Lorsqu'ils atteignaient le carrefour, le jour commençait à peine à se lever. C'est ainsi que ces personnes désignèrent l'endroit comme étant la prime aube, traduit mot à mot par la première aube. Puis, au fil du temps, prime aube est devenue primaube et enfin La Primaube, nom officialisé par le maire Anatole de Séguret[3]. Le terme Étoile n'a plus été utilisé pour désigner le croisement. Il n'a, toutefois, pas été perdu, en effet une place et un giratoire de la Primaube portent ce nom.
Autrefois, Luc représentait la ville dominante de la commune, ce qui explique le fait que la mairie de Luc-la-Primaube se situe à Luc. L'ordonnance du agrandit le territoire communal, ainsi Luc, la Capelle Saint-Martin, Calzins, la Boissonnade et Ruols ne forment plus qu'une seule unité administrative. Le prieuré Saint-Maurice fut donné au chapitre de Rodez en 1408 par l'anti-pape Benoît XIII.
En 1744, l'intendant de Montauban, Charles Lescalopier, fait construire une grande route reliant Toulouse à Millau ; elle passe par une zone de croisement déserte qui, sur les cadastres, était nommé l'Étoile. Le Chemin Royal, comme il était nommé lors de sa construction en 1750, qui reliait Rodez à l'Étoile, vient compléter le croisement en formant un carrefour à trois directions. En 1749, au niveau de l'Étoile, avait été bâti un hôtel, la Baraque de l'Aurore, dans le but de permettre aux voyageurs qui se déplaçaient à cheval, de faire une halte.
La Primaube est une ville récente, dont on dit souvent, qu'elle est "née de la route" au XIXe siècle. En effet, trois axes de communications, l'avenue de Toulouse, l'avenue de Rodez et la route des Lacs (faisant la liaison avec Flavin, Pont-de-Salars, Millau...), convergent tous sur le centre historique de la Primaube : le Giratoire de l'Étoile. La ville s'est ensuite développée en devenant banlieue de Rodez.
L'histoire de la Primaube est également liée à l'ancienne paroisse de la Capelle Saint-Martin, qui fut jadis sous la domination de l'abbaye de Bonnecombe. Autrefois la relique de Saint Martin faisait venir bon nombre de personnes afin de guérir la maladie dite des vers. Aujourd'hui, la relique est située dans la maison de retraite Sainte-Anne, à la Primaube.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt neuf[4],[5].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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2008 | en cours | Jean-Philippe Sadoul | SE puis UDI | Deuxième vice-président de Rodez Agglomération |
1989 | 2008 | Jean-Paul Espinasse | UDF-MoDem | Conseiller général de Rodez-Ouest |
1971 | 1989 | André Laur | DVD-UDF | Conseiller général de Rodez-Ouest |
1944 | 1971 | Joseph Cabrolier | ||
1939 | 1944 | Victor Thomas | ? | ? |
1925 | 1939 | Paul Bousquié | ? | ? |
1910 | 1925 | Eugène de Séguret | ? | ? |
1890 | 1910 | Edmond Lunet de la Malène | ? | Président de la Société centrale d'agriculture de l'Aveyron |
1884 | 1890 | Célestin Bousquet | ? | ? |
1869 | 1884 | Pierre Savy | ? | ? |
1859 | 1869 | Anatole de Séguret | ? | Propriétaire à Veyrac |
1857 | 1859 | Pierre Savy | ? | Propriétaire à Ruols |
1852 | 1857 | François Vayssettes | ? | ? |
1830 | 1852 | Auguste Vayssettes | ? | ? |
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune marque l'entrée sud de Rodez Agglomération. C'est aujourd'hui l'un de ses principaux pôles d'ancrage économique. Elle compte sur le site de Naujac l'une des 4 grandes zones d'activités intercommunales de l'agglomération.
La commune a droit à 5 délégués communautaires au conseil de communauté de Rodez Agglomération.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[7].
En 2019, la commune comptait 6 005 habitants[Note 1], en augmentation de 2,95 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 | 1861 |
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611 | 631 | 1 023 | 1 025 | 1 056 | 1 093 | 1 114 | 1 160 | 1 176 |
1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
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1 171 | 1 154 | 1 170 | 1 166 | 1 241 | 1 294 | 1 315 | 1 369 | 1 398 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
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1 399 | 1 319 | 1 305 | 1 330 | 1 410 | 1 241 | 1 238 | 1 428 | 1 864 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 | 2019 |
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2 613 | 3 674 | 4 036 | 4 717 | 5 173 | 5 258 | 5 672 | 5 898 | 6 005 |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (28,8 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,9 % la même année, alors qu'il est de 34,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 935 hommes pour 3 052 femmes, soit un taux de 50,98 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,67 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 90 ou + | 1,8 |
9,7 | 75-89 ans | 11,3 |
17,9 | 60-74 ans | 20,0 |
21,9 | 45-59 ans | 21,7 |
16,7 | 30-44 ans | 18,0 |
14,4 | 15-29 ans | 13,0 |
18,5 | 0-14 ans | 14,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,2 | 90 ou + | 2,8 |
10,1 | 75-89 ans | 13,6 |
20,5 | 60-74 ans | 20,5 |
21,1 | 45-59 ans | 20,4 |
16,4 | 30-44 ans | 15,8 |
14,9 | 15-29 ans | 12,3 |
15,9 | 0-14 ans | 14,6 |
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La commune ne possède ni collège ni lycée. La plupart des enfants, habitant la commune, doivent emprunter les transports scolaires pour se rendre dans leurs établissements respectifs dès l'entrée au collège.
Pour les jeunes qui désirent poursuivre leurs études, il est possible d'intégrer des formations d'enseignement supérieur à Rodez (suivre le lien ci-dessous). Toutefois, beaucoup de formations ne sont pas disponibles à Rodez, obligeant les étudiants à se diriger vers de plus grandes villes. Les plus proches sont Albi, Toulouse, Montpellier ou encore Clermont-Ferrand (suivre les liens ci-dessous).
Dans le domaine de la santé, Luc dispose d'un médecin et de deux kinésithérapeutes.
La ville est mieux équipée que Luc en ce qui concerne la santé, en effet, elle compte cinq médecins, réunis dans un même cabinet médical, deux pharmacies, deux cabinets d'infirmières regroupant, à eux deux, dix infirmières, trois dentistes, deux podologues, six kinésithérapeutes, un orthophoniste, un laboratoire d'analyses, trois orthopédistes et enfin pour nos amis les animaux, un cabinet vétérinaires rassemblant trois vétérinaires.
Luc possède quelques équipements et services destinés au public tels que la mairie ou une agence postale. Pour les enfants, la ville est munie d'une cantine ainsi que d'une garderie pour les plus petits.
Concernant les activités sportives, on trouve à Luc, trois stades de football (dont un terrain synthétique), une piste d'athlétisme, une salle de gym, plusieurs terrains de pétanque répartis dans différents hameaux, un court de tennis et son grand quillodrome.
La Primaube possède nombreux équipements sociaux, sportifs et de loisirs, en effet la ville est dotée d'une annexe de mairie, une Poste, une halte-garderie, un restaurant scolaire, un stade de football et un stade annexe (avec stade de rugby), un terrain de pétanque, un petit terrain de quilles, des courts de tennis, une déchèterie, un centre social polyvalent avec salle omnisports, un centre de tri, une aire des gens du voyage, une ADMR, une CAF, un relais d'assistantes maternelles, un accueil des services sociaux du conseil général, une médiathèque et une salle des jeunes.
Arrêts de bus de Luc et La Primaube desservis par la ligne J
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En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 2 651 ménages fiscaux[Note 2], regroupant 5 835 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 900 €[I 2] (20 640 € dans le département[I 3]). 56 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 3] ( % dans le département).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 4] | 3,5 % | 4,7 % | 4,8 % |
Département[I 5] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 566 personnes, parmi lesquelles on compte 80,4 % d'actifs (75,6 % ayant un emploi et 4,8 % de chômeurs) et 19,6 % d'inactifs[Note 4],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 7]. Elle compte 2 088 emplois en 2018, contre 2 032 en 2013 et 1 992 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 723, soit un indicateur de concentration d'emploi de 76,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,8 %[I 8].
Sur ces 2 723 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 635 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 91,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 4,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
529 établissements[Note 5] sont implantés à Luc-la-Primaube au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 6],[I 11].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 529 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 58 | 11 % | (17,7 %) |
Construction | 87 | 16,4 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 140 | 26,5 % | (27,5 %) |
Information et communication | 5 | 0,9 % | (1,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 25 | 4,7 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 31 | 5,9 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 67 | 12,7 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 71 | 13,4 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 45 | 8,5 % | (7,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,5 % du nombre total d'établissements de la commune (140 sur les 529 entreprises implantées à Luc-la-Primaube), contre 27,5 % au niveau départemental[I 12].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[11] :
Agriculture | Industrie | Tertiaire | Construction | |
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Luc-la-Primaube | 4,1 % | 18,7 % | 66,1 % | 11,0 % |
Moyenne nationale | 4,1 % | 18,3 % | 71,5 % | 6,1 % |
La commune est dans le Segala, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aveyron[12]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 7] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 124 | 66 | 70 | 60 |
SAU[Note 8] (ha) | 2 284 | 2 056 | 2 063 | 2 075 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 124 lors du recensement agricole de 1988[Note 9] à 66 en 2000 puis à 70 en 2010[14] et enfin à 60 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 52 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[15],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 284 ha en 1988 à 2 075 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 18 à 35 ha[14].
La Primaube compte plusieurs monuments.
La station de radio Totem siège au 8 rue du Cros, à la Primaube. Elle couvre 11 départements, et serait la 1re radio des départements de l'Aveyron et de la Lozère en termes d'audiences.
Chaque année, le deuxième ou troisième week-end du mois de juin, le comité des fêtes de la commune organise une grande fête à la Primaube. De nombreuses activités sont organisées telles qu'une retraite aux flambeaux le vendredi soir, moment très convivial où les Primaubois et leurs enfants se dotent de lampions et déambulent à travers la Primaube en suivant une fanfare, ce jusqu'au terrain de pétanque de la ville d'où est lancé un feu d'artifice. Le samedi, un concert a lieu sur la Place de l'Étoile, lorsqu'il fait beau (dans le cas contraire, le concert se fait dans le gymnase du centre social). Le dimanche, un grand pique-nique est organisé sur les pelouses du centre social. D'autres activités telles qu'un concours de pêche, un concours de pétanque, une randonnée ou encore un vide-grenier géant, attendent les habitants de la commune. Enfin, une fête foraine est également présente chaque année, sur la Place du Marché, tout au long de ce week-end festif.
La commune accueille, depuis 2008, une troupe de théâtre amateur Bruits de Couloirs. Cette association créé par des Luco-Primaubois réunit une dizaine de comédiens préparant chaque année des spectacles de sketchs humoristiques. Depuis 2008, l'association dispose, également, d'une école de théâtre afin de transmettre sa passion à la jeune génération. La trentaine de jeunes comédiens travaillent chaque semaine pour monter une pièce de théâtre qui est joué en fin d'année scolaire.
Fait exceptionnel pour une association de cette envergure, Bruits de Couloirs est parrainé par Michel Galabru. Il est, d'ailleurs, venu jouer Les Rustres de Goldoni le [16] à la demande de ses jeunes filleuls.
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