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Longwy (/lɔ̃wi/ le g est muet[2]) est une ville lorraine du Nord-Est de la France, du département de Meurthe-et-Moselle et de la région Grand Est, chef-lieu du canton du même nom. Elle est arrosée par la Chiers, un affluent de la Meuse.

Longwy
De haut en bas, de gauche à droite : Citadelle de Longwy ; Église Saint-Dagobert de Longwy ; Monument aux morts ; Faïenceries et émaux de Longwy

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Briey
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Longwy
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Marc Fournel
2020-2026
Code postal 54400
Code commune 54323
Démographie
Gentilé Longovicien(ne)s [1]
Population
municipale
14 774 hab. (2019 )
Densité 2 767 hab./km2
Population
agglomération
49 626 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 49° 31′ 12″ nord, 5° 45′ 38″ est
Altitude 323 m
Min. 250 m
Max. 396 m
Superficie 5,34 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Longwy (partie française)
(ville-centre)
Aire d'attraction Longwy
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Longwy
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Longwy
Géolocalisation sur la carte : France
Longwy
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Longwy
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Longwy
Liens
Site web mairie-longwy.fr

    C'est l'une des principales villes de Meurthe-et-Moselle. Ses habitants, appelés Longoviciens, sont au nombre de 15 076 en 2016. L'aire urbaine de Longwy regroupe 56 communes de Meurthe-et-Moselle, avec 74 614 habitants en cette même année. Située non loin des trois frontières entre la Belgique, la France et le Grand-Duché de Luxembourg, la ville fait également partie de l'Agglomération transfrontalière du pôle européen de développement qui regroupe une population de 148 301 habitants et dont elle est la principale cité.

    Elle est principalement connue pour être une ville fortifiée par Vauban dont elle est membre du réseau de sites majeurs et classée au Patrimoine mondial de l'UNESCO pour la « ville neuve », quartier fortifié sur les hauteurs de la ville.

    La ville est également une importante cité-dortoir pour les travailleurs frontaliers du Luxembourg (80 % de la population active hors fonction publique), la deuxième en importance après Thionville. Cette particularité vaut au Pays-Haut de connaître une forte expansion démographique ces dernières années avec l'arrivée d'une population attirée par les salaires élevés offerts au Grand Duché.

    La ville est célèbre pour ses productions de faïences d'art (les émaux de Longwy) et de terres de pipe glaçurées telle la soupière de la Légion d'honneur (c. 1810).


    Géographie



    Situation géographique


    La ville est située dans le Nord du département de Meurthe-et-Moselle, dans le Pays-Haut et jouxte le tripoint des frontières avec la Belgique et le Grand-Duché de Luxembourg. Elle est installée sur une des nombreuses cuestas qui forment la Lorraine et est bordée par la Chiers.

    La commune a une superficie de 534 hectares.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes


    Communes limitrophes de Longwy
    Cosnes-et-Romain Mont-Saint-Martin Longlaville
    Réhon Herserange
    Réhon Mexy Mexy

    Climat


    Un climat tempéré chaud est présent à Longwy. Les précipitations à Longwy sont importantes. Même lors des mois les plus secs, les averses persistent encore. D'après Köppen et Geiger, le climat y est classé Cfb. En moyenne la température à Longwy est de 9,3 °C. La moyenne des précipitations annuelles atteint 862 mm[3].


    Géologie et relief


    Longwy a une altitude minimale de 250 m et une maximale de 396 m, son altitude moyenne est de 323 m tandis que celle de sa mairie est de 300 m[4].

    La formation géologique des marnes de Longwy tire son nom de la ville.

    La cuesta de la Chiers orientée ouest-est : partant de l'Othain aux alentours de Marville vers Longwy, qui est bordée par la Chiers.

    Longwy est en zone de sismicité 1 (très faible) selon l’article D. 563-8-1 du Code de l’Environnement[5].

    Vue d'une partie de Longwy depuis le Belvédère qui surplombe la vallée.
    Vue d'une partie de Longwy depuis le Belvédère qui surplombe la vallée.

    Cours d'eau


    Située à 365 mètres d'altitude, la rivière la Chiers, le ruisseau la Moulaine[6] sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Longwy.


    Voies de communication et transports



    Voies routières

    Longwy est relié à Longlaville et à Pétange au Luxembourg par la RN 52a. L'autoroute A30 relie Longwy à la frontière franco-belge. L'autoroute A31 dessert les villes de Thionville, Metz, Nancy et Dijon. La route nationale 52 permet quant à elle de desservir Longwy à Metz par une route nationale.


    Voies ferrées

    Articles détaillés : Gare de Longwy et Lignes ferroviaires de Meurthe-et-Moselle.

    Transports en commun

    Article détaillé : Transport du Grand Longwy.

    La commune de Longwy dispose d'un réseau desservant les communes membres du S.M.I.T.R.A.L (Syndicat Mixte Intercommunal des Transports de l’Agglomération de Longwy)[7]. Il existe 6 lignes urbaines (A à E et la super navette), ainsi que du transport à la demande, des lignes scolaires et deux lignes transfrontalières (vers le Luxembourg)[8].


    Transports aériens


    Urbanisme



    Typologie


    Longwy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Longwy (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 11 communes[12] et 49 626 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[13],[14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Longwy, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (85,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (75 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (61,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,3 %), forêts (14,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,7 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].


    Morphologie urbaine


    Pour des raisons de statistiques et de recensement de la population, la commune de Longwy est découpée par l'INSEE en 7 quartiers[19] qui sont :


    Logement


    Le nombre de logements sur la commune a été estimé à 7 403 en 2007. Ces logements se composent de 6 779 résidences principales, 36 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 588 logements vacants.

    Avec une superficie de 5,34 km², soit une densité de population de 2 686,52 habitants/km² pour une densité de logements de 1 386,33 logements/km²[20].


    Projets d’aménagements


    Les différents projets d’aménagements à Longwy sont :


    Toponymie



    Histoire



    Formation de la ville


    D'après l'Histoire de Verdun de M. Clouet, on attribue la fondation de Longwy au duc Martin, seigneur austrasien qui fut assassiné par Ébroïn en 680[26].

    Les premières traces de population sont l'existence d’un camp romain sur la hauteur du Titelberg, puis d’un château fort, Loncastre, centre d’un comté au VIIe siècle.

    Au IXe siècle, un bourg fortifié se développa, puis au XIIe siècle apparut la ville basse, dite Neuveville.


    Des rattachements successifs


    Selon M. Mussey, Longwy était au Moyen Âge le siège d’un comté indépendant, que Mathilde porta dans la maison de Luxembourg vers 1060 et qu’un autre mariage fit entrer dans la maison de Lorraine sous Ferry II[26]. En 1276, le comté de Longwy fut mis sous la loi de Beaumont ; Ferry III le vendit en 1296 au comte de Bar et il rentra, avec ce duché, sous l'autorité des ducs de Lorraine[26].

    Longwy fera ensuite partie du Barrois non mouvant jusqu’en 1368 où elle fut cédée, en paiement d’une dette, au duc de Luxembourg, avant d’être restituée au duc de Bar en 1378.

    En 1480, à la mort de René Ier d'Anjou duc de Bar et veuf d’Isabelle de Lorraine, Longwy comme l’ensemble du duché de Bar partage son souverain avec le duché de Lorraine sous le sceptre du petit-fils du défunt, René II de Lorraine.

    Attaquée en 1648 par les Français, Longwy est occupée jusqu’en 1660 avant d’être rendue au duc de Lorraine Charles IV.

    Attaquée une nouvelle fois en 1670, la ville de Longwy devient française. Cette annexion au royaume de France est rendue définitive par le traité de Nimègue conclu le .

    Siège d’un présidial (XVIIe siècle), puis d’un bailliage (XVIIe et XVIIIe siècles) et d’un évêché (fin XVIIIe siècle).

    Estampe du siège de Longwy en 1792, Bibliothèque nationale de France.
    Estampe du siège de Longwy en 1792, Bibliothèque nationale de France.

    À la suite de cette annexion, la ville fut fortifiée sur ordre de Louis XIV par Vauban qui y construit une ville neuve. Ses habitants se retrouvent chaque année dans les remparts pour se battre, une tradition issue du milieu agricole qui a toujours lieu au début du XXIe siècle.

    Sous la Révolution, la ville devint un chef-lieu de district du département de la Moselle de 1790 à 1795.

    Elle est prise par le duc de Brunswick le , ou plutôt se rend sous la pression de la population qui craint un bombardement[31]. Après la bataille de Valmy, la ville est reprise par les Français après son évacuation par l’armée prussienne en bon ordre le [32].

    Elle est à nouveau assiégée en par les troupes du prince de Hesse-Hombourg.


    Sidérurgie : XIXe et XXe siècles


    À partir des dernières années du XIXe siècle, Longwy est fortement marquée par l’implantation des usines sidérurgiques, qui emploieront la très grande majorité de la population active pendant près d’un siècle.

    Un haut-fourneau est érigé en 1848 à Longwy-Bas par monsieur Limbourg, d’où son nom de Fourneau-Limbourg. Il sera reconstruit, puis exploité, ainsi que deux autres appareils, par la Maison de Saintignon jusqu’à la Première Guerre mondiale, après laquelle l’usine n’est pas reconstruite. La Société des Hauts-Fourneaux de Longwy et de la Sauvage, dirigée par M. de Saintignon possède également des hauts-fourneaux à Gouraincourt, dont un sera repris par la Société des Hauts-Fourneaux de la Chiers en 1921.

    En 1881, la société Ougrée-Marihey fonde la Société des Hauts-Fourneaux de la Chiers, qui exploite, dès 1883, deux hauts-fourneaux à Longwy-Bas et Gouraincourt. Ils sont remplacés en 1911 par des installations plus modernes, et complétés par trois nouveaux hauts-fourneaux entre 1920 et 1930 (les 3-4-5).

    La ville se dote d'un réseau de tramway en 1901. Le service, interrompu par les destructions de la Première Guerre mondiale, fut repris jusqu'en 1936, date où les tramways furent remplacés par des autobus.

    En 1905, une importante grève marque ce milieu ; cette grève est réprimée par l'armée.

    Défendue par un seul bataillon, la ville capitule le après une défense de 24 jours[33]. Après la Première Guerre mondiale, la ville fut décorée de la Croix de guerre avec palme et de la Légion d’honneur le  :

    « Sentinelle avancée à quelques kilomètres de la frontière, a eu l’honneur de jouer un rôle important aux grandes heures de l’histoire. A fait preuve, en résistant à l’envahisseur de 1914, du même héroïsme que pendant les trois sièges de 1792, 1815 et 1870. N’a succombé que sous l’effet d’un lourd bombardement, dont elle a vivement souffert, après avoir retenu devant elle d’importantes forces ennemies. A subi fièrement, pendant plus de quatre ans le joug de l’ennemi, exaspéré par sa belle résistance. »

    La commune est le théâtre de combats du 10 au entre alliés franco-britanniques et Allemands pendant la bataille de France.

    Longwy-Bas, photo prise entre 1948 et 1955. National Archives and Records Administration (États-Unis).
    Longwy-Bas, photo prise entre 1948 et 1955. National Archives and Records Administration (États-Unis).

    En 1955, l’usine dispose donc de cinq hauts-fourneaux. Dans la seconde moitié des années 1960, ces cinq hauts-fourneaux sont répartis en deux secteurs : les hauts-fourneaux 1, 2 et 3 à Longwy-Bas et les hauts-fourneaux 4 et 5 à Gouraincourt ; quatre de ces hauts-fourneaux sont en service, le no 3 est en cours de réfection ; le chargement se fait à l’aide de bennes Staehler transportées par des ponts à commande automatique et la production mensuelle avoisine les 60 000 à 65 000 tonnes de fonte.

    Gérard Noiriel consacre un large partie de ses travaux à l’histoire du bassin de Longwy, où il enseigna au collège, au moment des conflits sociaux de la fin des années 1970. En 1982, il rédige, sous la direction de Madeleine Rebérioux, une thèse de doctorat sur Les ouvriers sidérurgistes et les mineurs de fer du bassin de Longwy-Villerupt (1919-1939)[34]. Il publie par la suite plusieurs ouvrages consacrés à ce sujet, dont le dernier est Immigrés et prolétaires. Longwy 1880-1980, publié en 2019 aux éditions Agone. Retraçant un siècle de l’histoire du bassin sidérurgique Lorrain, Noiriel y développe sa thèse selon laquelle l’identification à la classe ouvrière par les étrangers fut un vecteur de leur intégration à la nation[35].


    La fin de la sidérurgie


    Le démantèlement de la sidérurgie longovicienne, jugée non-compétitive, est amorcé par les gouvernements Barre à la fin des années 1970, et finalisé par les gouvernements socialistes du début des années 1980, l’annonce des plans de fermeture donnant alors lieu à de très violentes émeutes dans la ville (1979 et 1984 notamment)[36].

    Le , les hauts-fourneaux 4 et 5 de Gouraincourt sont arrêtés.

    Aujourd'hui, l'ancien château de direction abrite la manufacture d'émaux de Longwy Saint-Jean l'Aigle et ses ateliers d'art, son musée technologique, une bibliothèque de sept cents volumes techniques, un centre de formation aux métiers de la céramique.

    Article détaillé : Crise de la sidérurgie dans le bassin lorrain.

    Longwy au XXIe siècle : dans l'orbite du Luxembourg.


    Le déclin de la sidérurgie à la fin du XXe siècle coïncide avec la montée en puissance de l'économie de service au Grand-Duché voisin. Avec un taux de croissance moyen du PIB du Luxembourg quatre fois supérieur à celui de la France, la demande de main d’œuvre transfrontalière explose.

    Sur tout le secteur, on observe un phénomène inattendu : une croissance de la population, du nombre d’actifs, mais une baisse de l’emploi. L'essentiel des actifs de Longwy (80 % hors fonction publique) travaille en effet au Grand-Duché et de nombreuses entreprises locales déménagent de l'autre coté de la frontière pour bénéficier d'une fiscalité plus attractive. De nombreux salariés français sont embauchés sous contrat luxembourgeois (notamment par les agences d'intérim de Rodange) tout en effectuant la majeure partie de leur travail en France (voir : Travailleur détaché).

    Paradoxalement, de plus en plus de frontaliers sont Luxembourgeois, préférant s'installer en France et travailler dans leur pays du fait de la cherté des logements et de la vie au Grand-Duché.

    Une dualité s'est installée au sein de la population entre ceux qui bénéficient de la manne luxembourgeoise (salaires, allocations, retraites) et les autres (retraités du système de pension français, fonctionnaires, chômeurs), avec son lot de ressentiment, de crispations voire de tensions sociales.

    La ville se transforme peu à peu en désert médical. Les jeunes médecins préférant s’installer dans le pays voisin (la consultation y est payée au double du tarif français), le nombre de praticiens ne cesse de baisser au fil des départs en retraite, pénalisant par là même les non-frontaliers qui ne sont pas affiliés au régime d'assurance maladie du Luxembourg.

    Longwy est passé du statut de capitale de l'acier à celui de banlieue-dortoir de Pétange et de Differdange.


    Agglomération longovicienne


    L'agglomération longovicienne est située au carrefour de trois pays, la France, la Belgique et le Luxembourg. L’agglomération de Longwy s’est organisée en une Communauté d'agglomération de Longwy, qui a succédé à un ancien district puis une ancienne communauté de communes, associant 21 communes : Chenières, Cons-la-Grandville, Cosnes-et-Romain, Cutry, Gorcy, Haucourt-Moulaine, Herserange, Hussigny-Godbrange, Laix, Lexy, Longlaville, Longwy, Mexy, Mont-Saint-Martin, Morfontaine, Réhon, Saulnes, Ugny, Villers-la-Montagne, Tiercelet et Fillières.

    Le canton de Longwy est composé de la seule commune de Longwy.

    Longwy fait partie de l'Agglomération transfrontalière du pôle européen de développement.


    Tendances politiques


    Article connexe : Élections municipales de 2014 en Meurthe-et-Moselle.

    Depuis plusieurs décennies, la population de Longwy vote à gauche, tant aux élections municipales qu'aux élections nationales.
    Cependant, c'est une liste UMP qui remporte la mairie lors des élections de 2008, à la faveur d’une triangulaire : deux listes se réclamant du Parti socialiste réunissent près de 60 % des voix, mais ne s'entendent pas pour fusionner entre les deux tours.
    En 2014, l'ancien maire PS reconquiert la mairie.

    Au second tour de l'élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron (La République en marche) recueille 69,3 % des voix à Longwy, contre 30,7 % à Marine Le Pen (Front national). On décompte par ailleurs 4,45 % de votes blancs et 1,4 % de votes nuls parmi les votants[37].


    Liste des maires


    L'Hôtel de Ville de Longwy.
    L'Hôtel de Ville de Longwy.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1910 1919? François Petitier   Brasseur
    1919 mai 1924 Louis Petitier FR Brasseur
    Député de Meurthe-et-Moselle (1924)
    juillet 1924 mai 1929 Pierre Amidieu du Clos FR Maître des forges
    Député (1928-1936)
    Conseiller général du canton de Longwy (1928-1940)
    1935 1939 Pierre Amidieu du Clos FR Député (1928-1936)
    Conseiller général du canton de Longwy (1928-1940)
    1940 1943 Pierre Albert Labro[38]    
    octobre 1947 septembre 1954 Édouard Legras    
    octobre 1954 mars 1971 Léon Bassompierre    
    mars 1971 mars 1977 André Wille UDR  
    mars 1977 mars 1989 Jules Jean PCF Conseiller général du canton de Longwy (1973-1994)
    mars 1989 mars 2006 Jean-Paul Durieux PS Député (1981-2002)
    Conseiller général du canton de Longwy (1994-2001)
    mars 2006 mars 2008[39] Jean-Marc Fournel PS  
    mars 2008[39] avril 2014 Édouard Jacque UDI (PR) Président de la CC de l'agglomération de Longwy (2008-2011)
    Conseiller régional (depuis 2010)
    avril 2014[39] En cours
    (au 18 novembre 2022)
    Jean-Marc Fournel
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    PS Député (2014-2017)

    Sécurité


    Principaux crimes et délits à Longwy en 2014
    Violences aux personnes 572 13,98 ‰
    Vols et dégradations 1 237 30,23 ‰
    Délinquance économique et financière 158 0,02 ‰
    Autres crimes et délits 608 14,86 ‰

    La zone de police de Longwy couvre 8 communes : Longwy, Herserange, Réhon, Mexy, Mont-Saint-Martin, Longlaville, Haucourt-Moulaine et Saulnes.

    L'ensemble de ces communes représente une population de 40 920 habitants[40].


    Jumelages



    Économie


    Article détaillé : Économie de la Lorraine.

    Population et société


    Ville industrielle, Longwy se développa rapidement en même temps que les industries de Lorraine. La Société des aciéries de Longwy fut fondée en 1880 par MM. Jean-Joseph Labbé, baron Oscar d’Adelswärd, comte Fernand de Saintignon (maître de forges de la Société des Hauts-Fourneaux de Longwy et La Sauvage), Gustave Raty, d’Huart Frères, Robert de Wendel[44].


    Sociologie urbaine


    Porte de France.
    Porte de France.

    La ville est divisée en trois sections :

    Longwy-Haut : ancienne ville fortifiée, qui a été retenue en par le « réseau des sites majeurs de Vauban » pour faire partie de sa candidature à l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO, classement définitivement acquis en 2008[45]. Les hauts remparts qui depuis le XVIIe siècle protégeaient le quartier historique selon un plan en forme d’étoile ne ceinturent plus aujourd’hui entièrement le centre de la ville haute, plusieurs portions ayant été détruites par les bombardements de la Première Guerre mondiale. La cité militaire fut déclassée en 1923. L’une des deux principales portes fortifiées existe toujours, au sud (porte de France), et fait figure aujourd’hui de symbole de la ville et de promenade piétonnière, pont-levis et pont à arcades permettant de franchir les fossés de Vauban. Il ne subsiste rien en revanche de la porte de Bourgogne, au nord, sinon le nom d’un quartier[46].

    Longwy-Bas : centre administratif, lieu avorté d’un projet de ville thermale au début du XXe siècle, les eaux du sous-sol étant riches en fer[47]. Ce projet est encore aujourd’hui parfois évoqué. Véritable centre de la ville jusqu’aux années 1980, Longwy-Bas, sise au fond de la vallée comme les usines sidérurgiques, a totalement périclité avec la disparition de celles-ci. Les gigantesques installations industrielles ayant été détruites vers 1990, il n’en reste plus actuellement que quelques bâtiments administratifs ainsi que le cœur d’un haut-fourneau, couché au milieu d'un golf.

    Longwy-Gouraincourt : cité dite de Gouraincourt, construite pour loger le personnel des usines sidérurgiques en développement, constituée d’une cité ouvrière construite de 1882 à 1893 et agrandie à plusieurs reprises (1900, 1905, 1907, 1910, 1913, 1929, 1930, 1932), de logements de contremaîtres édifiés entre 1863 et 1880, puis en 1914 et 1923, et d’un logement patronal datant de 1896 situé dans un parc avec écurie et colombier ; hôpital édifié en 1896, école primaire en 1892, garderie d’enfants en 1928, école technique en 1930 ; salle des fêtes construite entre 1900 et 1908. Propriété intégrale de la société Usinor jusqu’en 1976, la cité se privatise progressivement par rachat des logements par leurs occupants actuels. Après la fin de la sidérurgie, plusieurs rues situées à proximité immédiate des sites industriels ont été totalement rasées, de même que les usines. En 1909, il y avait huit maisons d’ingénieurs et deux cents logements ouvriers, en 1973 neuf cents logements au total ; deux mille habitants en 1909, trois mille cent en 1911[48],[49].

    L’agglomération de Longwy s’est étendue progressivement et rejoint aujourd’hui les agglomérations à la fois de la Belgique (Aubange) et du Luxembourg (Pétange, Differdange), dont les frontières sont très proches. Mais, depuis les années 1970, la restructuration industrielle du bassin lorrain a fortement touché Longwy. En une trentaine d’années, la ville est passée de plus de vingt-trois mille habitants à moins de quinze mille. L’agglomération transfrontalière qui regroupe vingt-trois communes de Lorraine, de Belgique et du Grand-Duché rassemble quant à elle environ cent vingt mille habitants. On estime généralement que près de la moitié de la population active de la région de Longwy travaille au Luxembourg[50],[51],[52]. La partie française de l’agglomération tendrait à devenir la banlieue-dortoir des communes luxembourgeoises, la première proposant des logements moins chers, les secondes des emplois plus nombreux et mieux payés.


    Démographie



    Évolution de la population

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[53],[Note 3]

    En 2019, la commune comptait 14 774 habitants[Note 4], en augmentation de 4,84 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1872
    2 3282 2122 1182 5482 3582 4302 5303 3533 213
    1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
    4 2255 0646 8116 9787 7889 2359 91111 1449 033
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    12 10114 81114 13112 15016 57821 92921 07620 13117 338
    1990 1999 2006 2011 2016 2019 - - -
    15 43914 52114 31714 36414 72214 774---
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,8 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,3 % la même année, alors qu'il est de 25,4 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 7 020 hommes pour 7 710 femmes, soit un taux de 52,34 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,43 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[55]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8 
    90 ou +
    2,0 
    6,9 
    75-89 ans
    10,7 
    13,5 
    60-74 ans
    16,3 
    20,0 
    45-59 ans
    19,7 
    20,3 
    30-44 ans
    17,6 
    21,6 
    15-29 ans
    17,5 
    16,8 
    0-14 ans
    16,3 
    Pyramide des âges du département de Meurthe-et-Moselle en 2018 en pourcentage[56]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    1,6 
    6,4 
    75-89 ans
    9,4 
    15,7 
    60-74 ans
    16,7 
    19,6 
    45-59 ans
    19,2 
    19 
    30-44 ans
    18 
    20,7 
    15-29 ans
    18,9 
    17,9 
    0-14 ans
    16,1 

    Enseignement


    La commune de Longwy dépend de l'académie de Nancy-Metz (rectorat) et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique de Meurthe-et-Moselle.

    Pour le calendrier des vacances scolaires, Longwy est en zone B.

    Sur la commune de Longwy, 19 établissements scolaires sont ouverts : 12 écoles, 3 collèges et 4 lycées[19].


    Santé


    La population du bassin de vie longovicen bénéficie de la présence dans la ville de Mont-Saint-Martin du centre hospitalier Hôtel Dieu. D'une capacité de 350 lits[57], celui-ci dispose d'un service d'urgences et de spécialités médicales attendues d’un établissement de cette dimension (cardiologie, médecine générale, maternité, endocrinologie, médecine gériatrique, pneumologie, chirurgie...)[58].


    Sports



    Culture et patrimoine



    Héraldique


    Blason
    D'azur, à deux barbeaux adossés d'or, accompagnés de quatre croix pommetées au pied fiché d'argent[62].
    Détails
    Alias
    Blason à dessiner
    Blason à dessiner
    D’azur à deux barbeaux adossés d’or, accompagnés de deux croix trefflées au pied fiché, l’une en chef, l’autre en pointe, et costoyées de deux autres croix de même, le tout d’argent[26].

    Patrimoine artisanal et industriel


    Article détaillé : Faïenceries et émaux de Longwy.

    Depuis les premières faïences en 1798[63], le savoir-faire longovicien crée encore de nos jours des collections traditionnelles ou contemporaines qui font appel à la créativité d’artistes et de designers de renommée nationale ou internationale. Les faïenciers sont au nombre de six à Longwy-Bas qui perpétuent la tradition artistique dont deux qui sont dirigées par un Meilleur Ouvrier de France.


    Patrimoine architectural



    Fortifications de Longwy

    La Citadelle de Longwy et ses remparts.
    La Citadelle de Longwy et ses remparts.
    Article détaillé : Citadelle de Longwy.

    Construites de 1679 à 1690, la première pierre étant posée en 1680, sous l’angle du bastion 1, dit du Faubourg.

    Porte de France construite en 1683, date portée (date apocryphe). Ouvrages isolés (lunettes de Bourgogne, de France et du Précipice) ajoutés entre 1730 et 1751, d’après observations des plans. Pont dormant de la porte de France reconstruit en 1760 (date portée)[64].

    Perfectionnement du système défensif à partir de 1789, inachevé au moment du siège de 1792, avec construction d’un cavalier dans l’ouvrage à corne. Redoute construite sur le site de l’ancien château entre 1789 et 1792 pour commander la vallée de la Moulaine et les plateaux de Mexy et de Pulventeux. Prolongement du passage de la porte de France en 1822 (date portée par l’intrados de la voûte). Travaux de renforcement, en arrière de la demi-lune 7 et de la première porte de France, effectués en 1827 (datation par source et date portée par la tablette de la contrescarpe de la demi-lune).

    Restauration de la porte de France en 1859 (date portée). Escalier installé dans la gorge de la demi-lune 7 après 1870-1871. Casemate de la porte de France construite en 1883. Redoute du vieux château améliorée en 1884. Une autre redoute, dite de Romain ou du bel arbre, étant construite la même année sur le vieux chemin de Romain.

    Destruction en 1827 de la lunette 32, dite de Bourgogne et en 1914 de la porte de Bourgogne avec éboulement des courtines l’entourant. Percement d’une route dans le bastion 1, dit du bourg, entre 1920 et 1926, prolongée vers le nord en 1930. Destruction et comblement de toutes les parties non classées entre 1921 et 1926 puis en 1953-1954 pour permettre l’accroissement de la ville (enceinte entre bastion 3 conservé partiellement et bastion 6 conservé en totalité). Destruction de l’ouvrage à corne et de la lunette 35, dite du fort de Bitche, en 1958.

    Hôtel du gouverneur presque totalement détruit en 1871, pendant la guerre de 1870, puis converti en magasin à fourrage ; hôpital de siège construit entre les bastions 4 et 7 après 1870, 1871 ; casernes et pavillons militaires détruits pendant la guerre 1914, 1918, à l’exception de la caserne Ordener[65] et de la partie est du pavillon, actuellement occupé par la poste, qui abritait alors l’armurerie, l'intendance et le casernement des B.O.A. ; marques de tâcheron ; à l’intérieur de la place forte, il y avait neuf casernes et sept pavillons abritant cinq mille hommes et huit cents chevaux, sept corps de garde, deux magasins à fourrage, un magasin à palissade, un arsenal, l’hôtel du gouverneur et cinq puits dont le puits de la place d’armes.

    La Porte de France, par arrêté du , et de nombreux bastions et ouvrages, par arrêté du , sont classés au titre des monuments historiques[66].

    La maison de l'Intendance, à droite de la porte de France en entrant dans la ville est classée par arrêté du [67].


    Autres bâtiments

    Puits de Siège, place Darche.
    Puits de Siège, place Darche.
    Tour de la Chapelle.
    Tour de la Chapelle.
    Ancienne mairie de Longwy.
    Ancienne mairie de Longwy.

    Monuments commémoratifs


    Monument commémoratif août 1914.
    Monument commémoratif août 1914.

    Patrimoine religieux



    Patrimoine muséographique



    Médias locaux



    Radios pirates (1978-1981)


    Radios actuelles


    Vie culturelle


    Chaque année, la foire de Pâques est le plus grand rassemblement de forains du bassin de Longwy. Elle s'étale sur deux semaines et l'ouverture a toujours lieu la veille de Pâques.

    Depuis 2008, un carnaval vénitien a lieu entre la place Darche et les fortifications de Vauban / Porte de France. Étalé sur deux jours, il est accompagné d'un feu d'artifice, d'ateliers pour créer ses costumes et de marchands italiens.

    Un festival a lieu tous les ans sur Longwy avec des concerts gratuits pendant une semaine, l'endroit du concert changeant chaque soir (place Darche, remparts de Vauban, porte de France, etc.), quelques grands chanteurs sont venus comme Mickey 3D ou Lussi (Nouvelle Star 2010) en . Le festival acquiert une notoriété de plus en plus importante.


    Filmographie



    Personnalités de la commune



    Personnalités nées à Longwy



    Personnalités liées à Longwy



    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


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    3. « Climat Longwy: Diagramme climatique, Courbe de température, Table climatique pour Longwy - Climate-Data.org », sur fr.climate-data.org (consulté le ).
    4. « PLAN LONGWY - Plan, carte et relief de Longwy 54400 », sur www.cartesfrance.fr (consulté le ).
    5. BRGM, « Didacticiel de la règlementation parasismique > Département : 54 > Commune : LONGWY > Bâtiment neuf de classe III - Le Plan Séisme », sur www.planseisme.fr (consulté le ).
    6. « le Ruisseau la Moulaine », sur Annuaire-Mairie (consulté le ).
    7. « TGL - Transport du Grand Longwy », sur www.tgl-longwy.fr (consulté le ).
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    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Henri Leyder, Lëtzebuerger Marienkalender 1997, iwwerschaft 3/2011.
    29. Luxemburger Wörterbuch, Luxemburg, P. Linden, 1950-1977
    30. J. Perthes, Geographischer Anzeiger, 1915
    31. Jean Delmas (historien) (directeur), De 1715 à 1870, Presses universitaires de France, Paris, 1992, in André Corvisier (directeur), Histoire militaire de la France, (ISBN 2-13-043872-5), p. 263-264.
    32. Jean Delmas, op. cit., p. 264.
    33. L'Illustration du samedi 5 septembre 1914; La guerre, résumé de la situation au 2 septembre
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    80. Record d’audience pour Les Ondes du souvenir, Le Républicain lorrain, 13 décembre 2020
    81. Tourné dans le bassin de Longwy, le téléfilm Les Ondes du souvenir diffusé ce samedi soir sur France 3, Le Républicain lorrain, 12 décembre 2020
    82. Un film policier en rapport avec les manifestations de 1979, par Stéphane Malnory, Le Républicain lorrain, 27 novembre 2019

    Annexes


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    Articles connexes



    Bibliographie



    Liens externes



    На других языках


    [de] Longwy

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    [en] Longwy

    Longwy (French pronunciation: ​[lɔ̃wi]; older German: Langich, [ˈlaŋɪç]; Luxemburgish: Lonkech) is a commune in the French department of Meurthe-et-Moselle, Lorraine, administrative region of Grand Est, northeastern France.
    - [fr] Longwy

    [ru] Лонгви

    Лонгви́ или Лонви[1] (фр. Longwy, произносится [lɔ̃wi]) — коммуна во французском департаменте Мёрт и Мозель региона Лотарингия. Является центральным и единственным городом одноимённого кантона. Известен своей керамикой и металлургией. В XIX—XX веках был важнейшим металлургическим центром Франции, производившем основную часть чугуна и стали страны.



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