Villers-la-Montagne est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
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Située au sud de Longwy et de ses trois frontières, Villers-la-Montagne est la "porte" d'entrée vers les villages alentour car elle longe la voie rapide (N 52).
Villers-la-Montagne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villers-la-Montagne, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,9% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (59,3%), forêts (23,4%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,9%), prairies (5,6%), zones urbanisées (4,8%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Du latin médiéval carolingien Villare qui signifie «domaine rural/ferme».
Villers-la -montagne se trouvait jadis du côté germanique de la frontière linguisitique mosellane
Berg a été traduit par erreur par "montagne" alors que la bonne traduction est "colline" (ce n'est pas une zone de montagne, c'est le haut-plateau Lorrain avec ses collines)
La toponymie de Villers-la-Montagne et la même que celle de Bergweiler (près de Trêves): Villaris (1056), Villari (1171), Villare (1184), Vilare (1190), Wilare (1219), Wilre (1243) , Wiler (1417), Wilre (1428), Wyler (1487), Bergwiler (1569)
Histoire
Elle doit son nom à une villa gallo-romaine détruite au IIIesiècle.
Elle était siège d'une châtellenie dépendant du château de Longwy. Elle était également le siège d'une prévôté en 1718, puis d'un bailliage en 1751 qui appartenait au diocèse de Trèves.
En 1817, Villers-la-Montagne, village de l'ancienne province du Barrois, avait pour annexes la ferme de Hussigny et le moulin de Signy. À cette époque il y avait 826 habitants répartis dans 150 maisons. Dans la forêt de Selomont, ruines d'un ancien village.
L'histoire de la commune de Villers-la-Montagne a été étudiée et écrite par l'historien local Felix Jacob en 1995[9] et développée en 2001 dans un très beau livre par l'historien Olivier Cortesi[10].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2019, la commune comptait 1 525 habitants[Note 3], en augmentation de 5,39% par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle: +0,38%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1836
1841
1861
1866
1872
812
717
794
930
1 171
1 130
1 266
1 225
1 131
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
1921
1 147
1 111
1 069
1 035
1 052
1 016
980
972
819
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
1982
874
884
912
776
929
1 079
1 060
1 013
1 273
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1990
1999
2006
2011
2016
2019
-
-
-
1 226
1 323
1 442
1 433
1 499
1 525
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Tilleul qui aurait été planté au moment de l'édit de Nantes (1598), début 1981, il a été décapité.
Deux anciens moulins à huile, dont l'un a été rasé.
Ouvrage du Mauvais-Bois.
Ouvrage du Bois-du-Four.
Église paroissiale Saint-Sylvestre, fin du XVesiècle ou du début XVIesiècle dont il subsiste la tour clocher (à l'exception du dernier niveau) et la chapelle ou l'ossuaire accolé à la façade sud. Nef, chœur et sacristie reconstruits au début du XVIIIesiècle, peut-être en 1704, à l'époque où la tour clocher est restaurée (date 1704 donnée par des ancres sur la façade est de la tour) . Réfection de la flèche et du niveau du beffroi en 1865. Édifice détruit en et restauré entre 1946 et 1950. L'église comporte un maître-autel en bois sculpté dont le tabernacle est orné d'un agneau pascal, surmonté d'une "monstrante tournante" décorée d'une descente de croix. Les vitraux sont des ateliers GROSS de Nancy (1952). Le beffroi accueille trois cloches: Eugénie-Marie, Françoise-Léonie (1923, renouvelée en 1982), et Henriette-Marie. L'église est totalement[réf.nécessaire] décimée par la tempête de . Les murs et voûtes de l'ancien chœur et de l'ossuaire sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [17]. Au cours des travaux, des peintures murales sont découvertes dans la crypte et sont l'objet d'une inscription à l'inventaire des monuments historiques en 1991[18],[19]. Après travaux, l'inauguration a lieu le .
Personnalités liées à la commune
Jacques Jean Louis Pierron né en 1762 à Villers-la-Montagne et décédé à Paris en 1794, homme politique.
Jordan Tresson, pilote automobile Nissan ayant participé au Championnat du monde d'endurance FIA 2012 ainsi qu'aux 24 Heures du Mans 2012.
Héraldique
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Voir aussi
Bibliographie
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«Villers la Montagne», Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Félix Jacob - Villers la Montagne sa prévôté son bailliage - AGM Imp Idéalys Tiercelet - Édition à compte d'auteur - Juin 1995
Olivier CORTESI - Villers la Montagne le refuge des saisons - Cœur d'Occident éditions - 2001
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