Hussigny-Godbrange est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
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Hussigny-Godbrange | |
La mairie. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Briey |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Longwy |
Maire Mandat |
Laurent Righi 2020-2026 |
Code postal | 54590 |
Code commune | 54270 |
Démographie | |
Gentilé | Hussingeois [1] |
Population municipale |
3 693 hab. (2019 ![]() |
Densité | 240 hab./km2 |
Population agglomération |
6 346 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 29′ 37″ nord, 5° 52′ 30″ est |
Altitude | Min. 275 m Max. 445 m |
Superficie | 15,37 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Hussigny-Godbrange (ville isolée) |
Aire d'attraction | Luxembourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Villerupt |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | site officiel |
modifier ![]() |
La commune de Hussigny-Godbrange est une commune urbaine d’environ 3 400 habitants située à l’extrémité Nord du département de Meurthe-et-Moselle, à la frontière avec le Grand-Duché du Luxembourg, sur le plateau du Pays-Haut et est également à environ 20 km de la frontière belge. La commune fait partie du canton de Villerupt et de l'arrondissement de Briey. Hussigny-Godbrange est intégrée dans la communauté d'agglomération de Longwy, qui regroupe 21 communes. Celle-ci fait partie de l’Association transfrontalière du pôle européen de développement, qui regroupe outre les communes françaises, quatre communes belges et trois communes luxembourgeoises. Entre 1871 et 1918, Hussigny était aussi un village frontière avec l'Empire allemand au niveau de Rédange.
Le territoire communal a une superficie de 1 574 hectares, dont 67 % de forêts et de végétations arbustives et 22 % de surfaces agricoles. Les espaces urbanisés ne représentent que 6 % du territoire. Les espaces en friches et décharges représentent 1 % du territoire. Le village se trouve à 400 mètres d'altitude au bord de la vallée étroite de la Côte rouge qui marque la frontière avec le Luxembourg.
Hussigny-Godbrange est située à l’écart des grands axes de circulation desservant Longwy. Elle est traversée par deux routes départementales : le RD 26 qui la relie à l’est à Thil et Villerupt et à l’ouest à Herserange et Longwy : l’axe RD 26a et RD 26b qui dessert au nord, le Grand-Duché de Luxembourg et au sud la zone industrielle de Villers-la-Montagne.
La qualité de son cadre de vie, la proximité frontalière du Luxembourg et des pôles d’emplois environnants (agglomération longovicienne, zone industrielle de Villers-la-Montagne et Grand-Duché de Luxembourg) sont des facteurs déterminants du développement de la commune.
La Crosnière, rivière qui marque une partie de la frontière franco-luxembourgeoise, prend sa source à Hussigny-Godbrange.
Saulnes | Differdange ( ![]() | |
Haucourt-Moulaine | ![]() |
Rédange Moselle |
Villers-la-Montagne | Tiercelet | Thil |
Hussigny-Godbrange est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Hussigny-Godbrange, une unité urbaine monocommunale[5] de 3 571 habitants en 2017, constituant une ville isolée[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,4 %), terres arables (21,5 %), zones urbanisées (8,5 %), mines, décharges et chantiers (3 %), prairies (2,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Ancien village luxembourgeois, cédé à la Lorraine en 1602[15].
Commune indépendante jusqu'en 1810, Godbrange est aujourd'hui rattachée à la commune de Hussigny. En 1817, Hussigny, village de l'ancienne province du Barrois avait pour annexes le village de Godbrange et l'ancien ermitage de Saint-Nicolas. À cette époque il y avait environ 330 habitants répartis dans 64 maisons. Et a Godbrange, à cette époque il y avait 148 habitants répartis dans 36 maisons. Hussigny était un des centres des mines de fer en Lorraine (bassin du minerai de fer lorrain, la minette lorraine). Une mine y fut exploitée pendant un siècle, de 1878 à 1978[18]
L'extraction du minerai demandant de la main-d'œuvre, la ville comme le reste de la Lorraine allait faire appel à une forte immigration polonaise, ukrainienne et italienne. Hussigny était ainsi devenu un des centres de l'immigration italienne de la Lorraine. Autrefois on parlait ainsi de la « Basse-Italie » de Hussigny. Dans l’anglais italo-américain, Hussigny est connu comme « Little Italy » française. Jusqu'à la fin des années 1950, le dialecte romagnol y était encore pratiqué car une grande partie des habitants était originaire de Romagne, région du centre-nord de l'Italie.
Basse-Italie, un des quartiers d'Hussigny-Godbrange, doit son nom à sa situation dans le village ainsi qu'à la population qui y habitait. La Basse-Italie est un quartier situé en contrebas du village et à 500 m de la frontière luxembourgeoise. Après la Seconde Guerre mondiale, l'activité sidérurgique et minière du Nord-Est de la France connait une croissance spectaculaire et la main-d'œuvre étrangère s'installe en masse pour assurer en partie cette activité grandissante. Hussigny-Godbrange accueillit une forte population immigrée polonaise et surtout italienne afin d'exploiter la mine de fer du village. Cette population occupa tout un quartier près de la mine. De là apparurent dans ce quartier cafés, hôtels, maisons de mine et autres baraquements guère attirants mais c'était la seule solution pour bien des familles fraîchement arrivées et sans grandes économies. Aujourd'hui le quartier de la Basse-Italie a bien changé, certes une forte population italienne y demeure encore et cohabite avec de nouveaux immigrés Nord-Africains, Français, et bien d'autres, à l'image d'une "France ambassadrice d'un monde multiculturel".
La communauté nord-africaine était composée en grande majorité de personnes issues de la communauté chaoui d'Algérie. Ces berbèrephones viennent principalement des villes de Oranem, Ouarka et Amontan de la région des Aurès.
La crise sidérurgique avec la concurrence de minerai étranger conduira à la fermeture de la mine en 1978. Dans les années 2000, l'important réseau de galeries était devenu un lieu de distraction pour les amateurs d'exploration souterraine clandestine[18]. Cela poussa la municipalité à ouvrir la mine à des visites organisées en 2005. Une équipe de bénévoles du village a sécurisé un parcours et remis en état des engins d'extraction dont beaucoup avaient été laissés sur place à la fermeture de la mine[18].
Depuis 2018, la ville a commencé une politique de rénovation des rues, notamment avec le goudron qui a récemment été refait dans la rue Gambetta de la sortie de la ville jusqu'à la mairie; mais aussi la création d'un parking dans la rue Gambetta de la rue Voltaire à la mairie.
La création d'un rond-point est aussi à l'étude.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1953 | 1969 (décès) |
René Ronconi | ||
1969 | mars 1989 | Mathias Piermantier | ||
mars 1989 | En cours (au 28 mai 2020) |
Laurent Righi[19],[20] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
PCF | Conseiller général du Canton d'Herserange (1996-2015) |
À la suite de la crise sidérurgique (qui a également affecté l’ensemble du bassin de Longwy) et une diminution constante de sa population entre 1975 et 1990 (-381 habitants soit – 11,9 %) la commune renoue avec une croissance démographique (3076 habitants en 1999, soit + 8,8 % par rapport à 1990). Ce gain de population résulte essentiellement d’une solde migratoire positif et d’une politique de lotissement attractive associée à la proximité du Luxembourg pour l’emploi frontalier (hausse du nombre de frontaliers résidant dans la commune de 115 % entre 1990 et 2002). Depuis 1999, l’accroissement démographique se poursuit.
En termes de logements, la commune a connu un accroissement de son parc de 110 unités entre 1990 et 1999 (+9 %) et dispose de 1330 logements. Les résidences principales, qui représentent 93 % du parc total ont connu une hausse de 13,5 %.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2019, la commune comptait 3 693 habitants[Note 3], en augmentation de 5,85 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1836 | 1841 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 |
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272 | 270 | 315 | 630 | 662 | 721 | 694 | 685 | 934 |
1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 310 | 1 499 | 1 864 | 2 370 | 3 072 | 3 211 | 3 569 | 2 636 | 3 676 |
1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 043 | 3 147 | 2 671 | 3 575 | 4 056 | 3 499 | 3 208 | 2 871 | 2 827 |
1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 | 2019 | - | - | - |
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3 076 | 3 142 | 3 186 | 3 366 | 3 532 | 3 693 | - | - | - |
1793 | 1800 | 1806 |
---|---|---|
264 | 153 | 156 |
Deux écoles primaires :
Hussigny-Godbrange est une ville très active et possède plus de 23 associations dont 11 sportives.
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Blason | Parti au premier d'argent à une tierce ondée de gueules, accompagnée de deux pics de sable en pal, un en chef et l'autre en pointe : au deuxième de gueules aux lettres capitales H&G accolées d'or. |
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Détails |
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