Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée de pays de Valençay.
Réseau électrique
La commune possède un poste source[7] sur son territoire.
Urbanisme
Logement
Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[8] de la commune:
Date du relevé
2013
Nombre total de logements
1 609
Résidences principales
80,8%
Résidences secondaires
5,1%
Logements vacants
14,1%
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale
68,2%
Toponymie
Pour suivre un décret de la Convention (An II), la commune avait changé de nom pour La Fontaine[9]. Au cours de la Révolution française, elle porta le nom de Richelaine.
Deux sites témoignent de l'occupation humaine aux époques celtique et gallo-romaine: la colline des Tours, oppidum celtique circulaire du Iersiècleav. J.-C., situé au nord de la ville, et le quartier des Arènes[11], au sud, où l'on a retrouvé les traces d'ateliers métallurgiques du IIesiècleav. J.-C. et d' un théâtre gallo-romain[12].
Moyen Âge
Levroux succède à une agglomération gallo-romaine. Deux châteaux y sont construits: le premier au Xesiècle au milieu du bourg; le second est mieux placé sur une colline; avec les étangs et des fossés, il complète le dispositif défensif qui protège collégiale, granges, fours, pressoirs[13]. Le mur d’enceinte du bourg, symbole de ses privilèges communaux, ne faisait cependant que 60 cm d’épaisseur et 2 m de haut[14].
Comme Brion et Bouges, Levroux relève au départ des princes de Déols, fondateurs et seigneurs de Châteauroux, connus depuis le Xesiècle puis fondus dans les Chauvigny. André (II) de Chauvigny, fils cadet d'André Ier et Denise de Déols, reçoit Levroux de son frère aîné Guillaume Ier de Châteauroux en 1218. Sa descendante Blanche de Chauvigny, fille de Philippe Ier de Chauvigny-Levroux, apporte Levroux à son mari Guy II Le Bouteiller de Senlis seigneur d'Ermenonville[16] (branche cadette issue de Raoul Ier sire de Luzarches et d'Ermenonville, frère cadet des sires de Chantilly Guy V et Guillaume II Le Bouteiller de Senlis dans la première moitié du XIIIesiècle), et à leur fils Guy III de Senlis d'Ermenonville. La fille de Guy III, Blanche de Senlis, dame de Levroux, épouse en deuxièmes noces Imbaud du Peschin (famille bourbonnaise). Leur fils Louis du Peschin, sire de Levroux, épouse Iseult de Sully-Beaujeu, aussi descendante des Chauvigny-Châteauroux puisqu'elle était l'arrière-petite-fille de Guillaume III, seigneur de Châteauroux.
Jacquette du Peschin, dame de Levroux, fille de Louis et d'Iseult de Sully, épouse Bertrand V de La Tour- Bertrand Ier comme comte d'Auvergne et de Boulogne[17],[Note 1], et leur arrière-petite-fille, la comtesse d'Auvergne Madeleine, épouse Laurent II de Médicis duc d'Urbino: ils sont les parents de la reine Catherine de Médicis, comtesse d'Auvergne et dame de Levroux. Catherine cède en 1581 sa baronnie de Levroux à Alphonsine Strozzi dame de Bressuire, petite-fille de son cousin germain le maréchal Piero Strozzi et femme de Scipione Fieschi (Scipion de Fiesque). Leur fils François de Fiesque (1586-1621) se marie avec Anne Le Veneur de Tillières[18], dame de Brion (lointaine descendante des Déols-Châteauroux, dont elle tenait Brion); leur fils Charles-Léon de Fiesque n'a lui-même qu'un fils, Jean-Louis-Marie de Fiesque, † sans postérité en 1708. Levroux passe alors à son cousin germain Alexandre-Charles de Bréauté (fils de Pierre de Bréauté et Marie de Fiesque, sœur de Charles-Léon), déjà seigneur de Brion, lui-même sans postérité.
Levroux et Brion échoient alors à un petit-cousin d'Alexandre-Charles de Bréauté, Antoine-François marquis de Longaunay, né en 1664, gouverneur de Carentan, sans parenté avec les Déols-Châteauroux (il était le petit-fils de Suzanne de Bréauté, la sœur de Pierre de Bréauté et la belle-sœur de Marie de Fiesque). Les Longaunay de Dampierre gardent Brion et Levroux au long du XVIIIe siècle.
De la fin du Moyen Âge à la Révolution
La ville de Levroux est touchée par la crise démographique de l’élection d’Issoudun au début du XVIIIesiècle, puisqu’elle passe de 421 feux en 1709 à 397 en 1726[19]. L’hiver de 1709-1710 notamment cause de nombreuses pertes, ainsi que la grande canicule de 1719 (qui tua beaucoup par dysenterie)[20].
XIXe et XXe siècles
Levroux a été longtemps, avec Graulhet, l'un des centres français de la pelleterie, particulièrement du parchemin; depuis le début du XXesiècle la production n'a cependant jamais cessé de décroître et le dernier artisan parcheminier a cessé son activité en 2004. La production est désormais exclusivement industrielle.
En 1861, la commune de Saint-Phallier lui est rattachée.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans l'Indre.
un centre d'entretien et d'exploitation des routes du conseil départemental de l'Indre[29].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2016, la commune comptait 2 752 habitants[Note 2], en diminution de 2,89% par rapport à 2010 (Indre: −3,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 800
2 620
2 719
2 975
3 058
3 161
3 166
3 385
3 576
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
3 529
3 867
4 014
4 138
4 277
4 086
4 137
4 203
4 077
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
4 093
4 196
4 032
3 465
3 410
3 337
3 254
3 268
3 312
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
3 229
3 136
3 133
3 124
3 045
2 914
2 839
2 835
2 752
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La commune possède comme lieux d'enseignements[34]: une école maternelle publique (Joseph Pêcherat), une école primaire privée (Clairefontaine), une école élémentaire publique (Joseph Pêcherat) et un collège public (Condorcet). Les lycées publics de secteur[35] se trouvent à Châteauroux (lycée général Jean Giraudoux et lycée polyvalent Blaise Pascal).
Manifestations culturelles et festivités
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Équipement culturel
Musée du cuir et du parchemin: il retrace les différentes étapes de la production (sélection des peaux de chèvre, chevreau, agneau, qui sont ensuite plongées dans un bain de chaux et séchées à l'intérieur d'un cercle de bois) et expose des maquettes mettant en scène le parcheminier.
La commune est couverte par les médias suivants: La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.
Cultes
Culte catholique
La commune de Levroux dépend de l'archidiocèse de Bourges, du doyenné du Boischaut Nord[37] et de la paroisse de Levroux. Le lieu de culte est la collégiale Saint-Sylvain.
Économie
Le premier employeur de la commune est l'hôpital public[38].
La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[39].
La culture de la lentille verte du Berry[40] est présente dans la commune.
L'activité de traitement des cuirs (mégisserie) d'implantation ancienne à Levroux a encore une certaine importance. Deux PME, Bodin-Joyeux (fondée en 1860, et rachetée en par Chanel) et Rousseau, emploient une centaine de personnes (deuxième secteur économique de la commune par le nombre d'emplois)[38]. Les cuirs sont destinés à la maroquinerie, l'industrie de l'habillement, la ganterie et les chaussures[38] et sont exportés à 60 %[38].
Levroux, qui a donné son nom à des fromages réputés, garde du Moyen Âge une industrie originale, la fabrication du parchemin.
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Collégiale Saint-Sylvain (XIIIesiècle): on peut admirer le (probablement) plus ancien buffet d'orgue de France, abritant un instrument moderne mais d'esthétique et de composition XVIIesiècle de Jean-Loup Boisseau, Classée MH(1840, classement par liste de 1840)[41],[42].
Monument aux morts[43] (1922): il représente un «poilu» désarmé, la tête en appui sur sa paume et le regard tourné vers le sol, dans une attitude qui exprime toute une gamme de sentiments empreints de gravité. Le sculpteur Ernest Nivet, originaire de Levroux, s'est inspiré très visiblement pour cette œuvre du «Penseur» de Rodin.
Porte de Champagne: datant de 1435-1506, elle est proche de la collégiale Saint-Sylvain et les superbes ruines des tours de Levroux qui se dressent au-dessus de la ville depuis le Moyen Âge rappellent avec majesté l'empreinte féodale de la ville, Classée MH(1944, Porte de Champagne)[44].
Berger couché: datant de 1930, le sculpteur Ernest Nivet (1871-1948) élève de Rodin, version monumentale en pierre de son berger couché sur le ventre de 1906, offert à la ville de Levroux par maître Bouillon et transféré sur la place de l'Hôtel-de-Ville en 1994, Inscrite MH(2017, La statue «Le berger allongé» dite aussi «Le berger couché sur le ventre», avec son socle)[45].
Tours: vestige de l'ancien château, Inscrite MH(1927, Château (vestiges))[46].
Maison de bois: maison en colombage datant du XVesiècle, Inscrite MH(1922, Maison de bois à l'angle de la place et de la rue)[47].
Les pèlerins avaient autrefois l'habitude d'y faire une halte.
Fontaine Sainte-Rodène.
La collégiale Saint-Sylvain en 2012.
Les tours de l'ancien château de Levroux en 2014.
La porte de Champagne en 2014.
Labels et distinctions
Levroux a obtenu au concours des villes et villages fleuris une fleur en 2013, 2014, 2015 et 2016[48].
Personnalités liées à la commune
Sylvain Guérineau(1756-1818), homme politique français, né à Levroux.
Bias Parent (1754-1802), révolutionnaire, chanoine à Levroux dans les années 1770.
Émile Ferré (1861-1944), journaliste, rédacteur et directeur de journaux, né à Levroux.
Ernest Nivet (1871-1948), sculpteur, né à Levroux.
Fernand Michaud (1929-2012), photographe, né à Levroux.
Christine Boutin (1944-), femme politique française, née à Levroux.
De gueules à la tour, flanquée de deux échauguettes, avec ses avant-murs mouvant des flancs, le tout d'argent ajouré hormis les avant-murs et maçonné de sable, les avant-murs ouverts du champ; au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
Bertrand V-Ier était le fils de Bertrand IV de La Tour et de la comtesse Marie, fille de Godefroy de Montgascon et petite-fille du comte Robert VII. Godefroy et Blanche Le Bouteiller de Senlis avaient été mariés, en troisièmes noces pour les deux, sans postérité.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2018, date de référence statistique: 1erjanvier2016.
Olivier Buchsenschutz, Anne Colin, Gérard Firmin, Brigitte Fischer, Jean-Paul Guillaumet, Sophie Krausz, Marc Levéry, Philippe Marinval, Laure Orellana, Alain Pierret, Le Village celtique des Arènes à Levroux. Synthèses, Levroux, FERAC - ADEL, 2000 = Revue archéologique du Centre de la France, supplément 19, 333 p. (ISBN2-913272-04-5)
Olivier Buchsenschutz, «L'Âge du fer à Levroux» (Indre), Dossiers d'archéologie, no326, mars-avril 2008, p.44-49.
Archives départementales de l’Indre, Berry médiéval: à la découverte de l’Indre au Moyen Âge, catalogue d’exposition, Châteauroux, Archives départementales de l’Indre, 2009, p. 52.
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