Le Fayel est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
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Le territoire communal est traversé par l'autoroute A1, dont l'accès vers Lille se trouve à 5 km et la LGV Nord. Le sentier de grande randonnée GR124A —rejoint par une voie verte utilisant la plateforme d'une ancienne voie ferrée et qui permet de se rendre à Estrées-Saint-Denis et Longueil-Sainte-Marie ou Rivecourt[1]— passe dans ke village.
En 1832, Louis Graves indique que «Le petit territoire de Fayel est formé d'une plaine légèrement inclinée du Midi vers le Nord; il est entièrement dépourvu .d'eau courante: le village est au centre[2]».
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 11,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,2 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Margny-les-Compiègne», sur la commune de Margny-lès-Compiègne, mise en service en 1994[9] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,1°C et la hauteur de précipitations de 662,2 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Beauvais-Tillé», sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 44 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[13] à 10,6°C pour 1981-2010[14], puis à 11,1°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Le Fayel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,8% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (60,8%), espaces verts artificialisés, non agricoles (17,4%), forêts (10,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,1%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,9%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 100, alors qu'il était de 97 en 2014 et de 90 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 86,9% étaient des résidences principales, 4% des résidences secondaires et 9,1% des logements vacants. Ces logements étaient pour 96% d'entre eux des maisons individuelles et pour 3% des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Fayel en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4%) supérieure à celle du département (2,4%) et à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 70,5% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (80,5% en 2014), contre 61,4% pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
4
2,4
9,7
Logements vacants (en%)
9,1
7,1
8,2
Toponymie
La localité a été dénommée le Fayel, Fayel, le Fay (Fayellum)[2]
Histoire
Moyen Âge
Au VIIesiècle, le Fayel n'est une simple dépendance du palais de Verberie, dont il est séparé à l'époque de la fondation du prieuré de Rivecourt par le roi Childebert IV. «Les ravages des Normands obligèrent bientôt, les. moines de Saint-Vandrille, propriétaires de Rivecourt, à placer, leur maison et les lieux .voisins sous la sauvegarde des seigneurs de Pierrefonds; ceux-ci envoyèrent dans. le pays un chevalier pour lequel les religieux constituèrent un fief spécial. Les successeurs de oe chevalier agrandirent leur possession de quelques acquisitions faites aux clercs de Saint-Corneille; telle fut l'origine de la terre de Fayel, et l'on voit encore [en 1832] dans le parc les restes du premier manoir qui fut élevé[2]».
«La chapelle de Fayel est comprise dans l'énumération des biens que le roi Childebert donna, en 693 , aux moines de St.-Vandrille pour former le prieuré de Rivecourt, et depuis lors cette chapelle dépendit de la cure de Rivecourt[2]».
Temps modernes
Lors des guerres de Religion, la chapelle de Fayel est détruite par les huguenots. Elle est réédifiée en 1642 par le maréchal de la Mothe-Houdancourt, seigneur du lieu, «au moyen d'une fondation de cinq cents livres que l’évêque de Mende avait laissée dans ce but et pour établir une paroisse; mais cette seconde partie du testament ne reçut pas d'exécution[2]».
Le , la reine Christine de Suède venant en France pour Compiègne où se trouvait la Cour, est accueillie au Fayel par Louis XIV[2].
Époque contemporaine
La gare de Canly - Grandfresnoy, sur la ligne d'Ormoy-Villers à Boves dessert la commune de 1882 à 1939.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1802 du canton d’Estrées-Saint-Denis[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton d'Estrées-Saint-Denis
Articles détaillés: Liste des cantons de l'Oise, Conseil départemental de l'Oise et Liste des conseillers départementaux de l'Oise.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de l'Oise.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives de l'Oise et Liste des députés de l'Oise.
Intercommunalité
Le Fayel est membre de la communauté de communes de la Plaine d'Estrées, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1997 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].
En 2019, la commune comptait 227 habitants[Note 8], en diminution de 0,44% par rapport à 2013 (Oise: +1,72%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
227
256
255
228
217
206
202
179
186
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
162
145
151
171
146
151
132
131
131
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
106
135
119
132
131
126
127
104
139
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
121
124
120
126
200
213
225
227
228
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
219
227
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,6%, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,3% la même année, alors qu'il est de 22,8% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 118 hommes pour 105 femmes, soit un taux de 52,91% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
1,9
1,6
75-89 ans
1,9
24,6
60-74 ans
17,6
18,9
45-59 ans
23,1
15,6
30-44 ans
21,3
23,0
15-29 ans
10,2
15,6
0-14 ans
24,1
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[32]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,3
5,3
75-89 ans
7,5
15,1
60-74 ans
15,8
20,9
45-59 ans
20,1
19,5
30-44 ans
19,4
17,9
15-29 ans
16,5
20,8
0-14 ans
19,4
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Notre-Dame.
Château du Fayel construit au XVIIesiècle pour le maréchal Philippe de La Mothe-Houdancourt, aussitôt après l'érection du duché-pairie, son parc, ses communs et sa chapelle[33],[34]. Louis Graves indiquait en 1832 «c'est un édifice en brique et en pierre, formé d'un corps-de-logis principal et de deux ailes en retour d'équerre: son dessin , simple , noble et commode, est attribué à Mansard; de vastes dépendances, des jardins dessinés par Lenôtre, un parc de cent hectares au moins, de longues avenues garnies d'arbres fruitiers embellissent ce château et en font un séjour agréable[2]».
Monument aux morts.
Le château.
Chapelle du château.
Portail du château.
Mare-abreuvoir, rue des Lombards.
Portail de ferme, rue de Vaudherland
Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
Philippe de La Mothe-Houdancourt (1605 - 1657), maréchal de France et vice-roi de Catalogne, constructeur du château
André Le Nôtre (1613 - 1700), paysagiste français, a dessiné les jardins du château.
La reine Christine de Suède (1626 - 1689) a résidé au château.
Georges Cuvier (1769 - 1832) anatomiste français, a résidé au château.
Le nom de certains seigneurs de Fayel nous est parvenu[2]:
Reynaud, qui prend au XIIesiècle le titre de chevalier.
En 1450, Guillaume le bègue, vicomte de Breteuil et chambellan du roi, possède aussi les terres du Meux et d'Armancourt
James de Fayel, son petit-fils, est chevalier, conseiller et également chambellan du roi, Il n'a qu'une fille qui épouse Guillaume de Ferrières , baron de Thury et de Dangu.
Pierre de Ferrières , fils de celui-ci, vend le les terres de Fayel, Rucourt , Armancourt... , à Michel Gaillart seigneur de Longjumeau , dont les descendants les ont possédées jusqu'en 1627.
Daniel de La Mothe Duplessis Houdancourt, évêque de Mende, grand-aumônier et chancelier de Henriette-Marie de France, reine d'Angleterre, les achète alors lors d'une adjudication.
Le propriétaire suivant est son frère, le maréchal Philippe de La Mothe-Houdancourt, vice-roi de Catalogne, en faveur duquel elle est érigée en duché-pairie par Louis XIV.
Le duc d'Amont en devient propriétaire par sa femme, Angélique de la Mothe
En 1682 , le duché de Fayel est cédé à Henri de La Mothe-Houdancourt, archevêque d'Auch, grand-aumônier de la reine Anne d'Autriche, moyennant deux cent mille livres.
Jérôme de La Mothe-Houdancourt, son frère, en hérite en 1684 et le donne en 1686 à son neveu le comte de la Mothe, tué le 2 novembre 1710 à la défense d'Aire. Les descendants de cette maison continuèrent à posséder le domaine de Fayel, mais le titre de duché s'éteint faute d'enfants mâles.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Fanny Dolle, «À vélo, les élus traquent les défauts de la coulée verte entre Estrées-Saint-Denis et Rivecourt: Quel avenir pour la coulée verte? La création de cette piste cyclable de 18 kilomètres, reliant Estrées-Saint-Denis à Rivecourt, remonte à 2005. Une réflexion est menée pour rendre cet axe encore plus accessible», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Louis Graves, Précis statistique sur le canton d'Estrées-Saint-Denis, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 106p. (Achille Desjardins), p.37-40, sur Google Livres.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jean Marot, Recueil des plans, profils et élévations des [sic] plusieurs palais, chasteaux, églises, sépultures, grotes et hostels bâtis dans Paris et aux environs par les meilleurs architectes du royaume desseignez, mesurés et gravez par Jean Marot, vues 62 et 63 (voir)
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