Le Bouscat (lə buska) (Lo Boscat en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, partie intégrante de Bordeaux Métropole, dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Bouscatais[1].
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Commune située dans une zone de sismicité faible[4].
Hydrographie et les eaux souterraines
La commune du Bouscat dépend du service de l'eau de la Communauté Urbaine de Bordeaux[5].
L'aqueduc du Taillan traverse les 7 communes suivantes du département: Bordeaux, Le Bouscat, Bruges, Eysines, le Haillan, Le Taillan, Saint-Médard-en-Jalles[6].
Le ruisseau le Limancet[8] est actuellement canalisé sur sa quasi-totalité. Son bassin versant s’étend sur les communes de Bruges, le Bouscat, Bordeaux et Eysines.
Géologie et quartiers
La Gironde présente 2 unités géologiques distinctes aux reliefs et paysages contrastés[9].
Des reliefs peu marqués, organisés par l’axe Garonne-Gironde / cartographie[10]. Le Bouscat est à 41,6km du siège du Parc naturel régional du Médoc[11].
Le réseau Transports Bordeaux Métropole (TBM) dessert la commune à travers la ligne C du tramway de Bordeaux, qui passe par l'extrême est, mais aussi à travers les lignes de bus 5 Nord, 6, 15, 29, 33 et 46.
La ligne D du tramway de Bordeaux, qui relie Bordeaux à Eysines en passant par la commune, traverse la ville depuis . Les travaux furent fortement contestés par une partie des commerçants située à la limite entre le Bouscat et Bordeaux craignant pour leur activité.
Dans la précédente version du tramway, jusque dans les années 50, il est à remarquer que la ligne de tram conduisant au Bouscat avait été financée en partie par une souscription des commerçants de cette zone qui considéraient ce tramway comme un facteur important de leur développement. De nombreuses discussions, parfois vives, se déroulent entre les pro et anti-tramway.
Le , la communauté urbaine de Bordeaux a mis en service des voitures électriques en autopartage du groupe Bolloré. Le système porte sur une centaine de véhicules, 36 stations dans la ville de Bordeaux et une station dans les six communes voisines dont Le Bouscat.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[14].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[13]
Moyenne annuelle de température: 14,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 0,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[17] complétée par des études régionales[18] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Bordeaux-Paulin», sur la commune de Bordeaux, mise en service en 1952[19] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[20],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 14,3°C et la hauteur de précipitations de 854,6 mm pour la période 1981-2010[21].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bordeaux-Mérignac», sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 4 km[22], la température moyenne annuelle évolue de 13,3°C pour la période 1971-2000[23], à 13,8°C pour 1981-2010[24], puis à 14,2°C pour 1991-2020[25].
Commune membre de Bordeau Métropole (anciennement, Communauté urbaine de Bordeaux ou CUB).
Le Bouscat au sein de Bordeaux Métropole.
La commune appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes[26] et 986 879 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[27],[28].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[29],[30].
Urbanisme
Typologie
Le Bouscat est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[31],[32],[33].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (100% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (87%), espaces verts artificialisés, non agricoles (13%)[34].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[35],[36].
Risques majeurs
Le territoire de la commune du Bouscat est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[37]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[38].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bordeaux, regroupant les 28 communes concernées par un risque de submersion marine ou de débordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[39]. Les crues significatives qui se sont produites au XXesiècle, avec plus de 6,70 m mesurés au marégraphe de Bordeaux sont celles du (7,05 m, débit de la Garonne de 700 m3/s), du (6,85 m, 1500 à 2 000 m3/s), du (6,84 m, 4 000 m3/s), du (6,77 m, 1 000 m3/s) et du (6,73 m, 2 700 m3/s). Au XXIesiècle, ce sont celles liées à la tempête Xynthia du (6,92 m, 816 m3/s) et du (6,9 m, 2500 à 3 000 m3/s). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios: fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[40]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1992, 1993, 1999 et 2013[41],[37].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[42].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux du Bouscat.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 5 805 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 5 805 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 84% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[43],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[44].
Histoire
Jusqu'au 11e siècle, le site est un hameau cerné de vignes et de cultures maraichères et entouré de forêt, mentionné dans le petit Sancius, partie préservée du Cartulaire de la Basilique Saint-Seurin de Bordeaux, tenu du IXe (814) au XVe siècle (1400)[45],[46].
La première transaction portant sur le Bouscat y est inscrite dans le registre de la Comptablerie de Guienne: en 1180 Arnaud d'Illac Seigneur de Castel Endorthe donna une parcelle de forêt au chapitre Saint Seurin de Bordeaux.[47],[48]
Le site passe peu après dans les possessions de la famille de Guillaume de Bordeaux (1182)[49] Sa situation sur la route des pèlerinages de Compostelle sera la clé de son essor.
La commune est répertoriée sous le nom de Le Bousquat en 1793[50].
Au 19e siècle, la bourgade grandit et voit émerger de belles demeures de villégiature construites par la bourgeoisie bordelaise à côté des maisonnettes des ouvriers agricoles.
Lors de la seconde guerre mondiale, la commune sera libérée de l'occupant, avant la commune voisine de Bordeaux, le 25 août 1945 par Paul HOCHARD et son corps franc de résistants locaux (affilié à Libé-Nord) qui investiront les bâtiments officiels et administratifs. La foule présente se dispersa rapidement à l'arrivée d'un blindé Allemand. Les FFI ne disposaient que d'une mitrailleuse. Les occupants du blindé ne firent pas de difficultés.
Héraldique
Blasonnement:
De gueules à la champagne d'azur semée de croisettes d'argent, aux deux rameaux de sinople passés en sautoir mouvant du trait de la champagne, cantonnés en chef d'une fleur de lys d'or, le tout surmonté d'un léopard du même[51].
Population et société
Limitrophe de Bordeaux, la commune du Bouscat est une banlieue résidentielle aisée.
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[52],[Note 7].
En 2019, la commune comptait 23 890 habitants[Note 8], en augmentation de 2,94% par rapport à 2013 (Gironde: +7,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 650
1 404
1 577
1 629
1 729
1 758
1 988
2 314
2 338
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 803
3 565
2 907
3 455
4 182
4 534
6 463
8 223
9 315
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
10 446
11 092
11 347
13 085
14 572
16 128
17 653
18 901
19 558
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
21 404
22 550
21 126
20 906
21 538
22 455
23 411
23 075
23 869
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
23 890
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[53].)
Histogramme de l'évolution démographique
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 en Gironde.
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Lors des élections municipales de 2008 la liste dirigée par Patrick Bobet (UMP) a obtenu 29 sièges avec 65% des voix, tandis qu'une liste PS-PC a obtenu 34% des voix et 6 sièges. Cette liste d'opposition était conduite par Michel Vincent.
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[57].
L'assainissement collectif est assuré par Bordeaux Métropole (anciennement, Communauté urbaine de Bordeaux ou CUB)[58].
L’ «Hôpital Suburbain du Bouscat» est un établissement de santé privé au statut d’association sans but lucratif. Fondé par le Docteur Delaye en 1903, et destiné aux enfants indigents, l’hôpital est reconnu d’utilité publique en 1923, et participe depuis 1983 à la mission de service public hospitalier.
Édouard Delaye (1855-1913), né en 1855 à Libourne est venu s’installer au Bouscat en 1884 et exerce comme médecin à l’Assistance publique.
Le docteur Delaye conçoit en 1898 de fonder un hôpital pour les enfants que celui de Bordeaux (cours de l’Argonne actuel) ne peut recevoir. Il prévoit de soigner gratuitement les enfants pauvres des communes du Bouscat, Bruges et Caudéran, hors du centre urbain de Bordeaux pour l’hygiène et la salubrité. Il obtient des subventions des trois communes et du Conseil général de la Gironde ainsi que des dons privés. Deux pavillons, l’un de chirurgie pour 24 enfants et l’autre administratif sont inaugurés en .
Les religieuses de la Sainte-Famille, branche de l’Immaculée conception, gèrent l’établissement de 1904 à août 1975.
Une chapelle fut aménagée en 1928 puis agrandie et ultérieurement transformée en centre culturel.
Au décès du Dr Édouard Delaye, son fils Paul Delaye (1890-1978), également médecin, prit la suite.
Les de Luze et Cruse furent administrateurs durant de longues années[65]. L’œuvre fut reconnue d’utilité publique en 1923. Avec la proximité avec l’hippodrome, un service annexe s’occupait des blessés à l’occasion des courses de chevaux.
En juillet 1974, l’Hôpital des Enfants devint simplement l’Hôpital Suburbain du Bouscat. À partir de 1977 fut construite un nouveau bâtiment (aile Sud actuelle), et l’établissement devint un centre médico-chirurgical généraliste.
En 2011, un programme de restructuration de l’hôpital est achevé, selon les plans du cabinet d’architecture Exaedre[66] avec l’aide financière de sa tutelle, l’Agence régionale de santé.
Cultes
Culte catholique, Paroisse Le Bouscat-Bruges[67], Diocèse de Bordeaux.
La Sculpture La Tauromachie de Shelomo Selinger sur l'emplacement des anciennes arènes (ouvertes en 1921). De 10 500 places, l'arène accueille principalement des corridas, mais aussi des spectacles musicaux, catchs. Elle a été fermée en 1961 à la suite du mauvais entretien et de la chute d'un escalier qui a causé la mort[88]. Bien que des rachats et tentatives de sauvegarde aient été tentés, l'arène fut démolie en 1970 pour construire une résidence (nommée Les Arènes).
Le Castel d'Andorte construit en 1785 dans l'actuel parc de la Chêneraie situé entre les rues Raymond-Lavigne et du Président-Kennedy. Inscrit monument historique en 2009[89].
Historique[90]: En 1764, Etienne Duval, chevaler, seigneur de Castets-en-Dorthe, habitant Bordeaux en la paroisse Sainte-Eulalie, possède un château entourée de terre, dénommé par déformation le «Castel d’Andorte». En 1785, il vend 5 ha de son domaine au chanoine Jean de Laborde, doyen du chapitre collégial de Saint-Seurin. Celui-ci décide d’y édifier l’actuel château au sein d’un domaine à vocation viticole et agricole. Pour ces constructions, il fait appel à l’architecte François Lhote élève de Victor Louis, de grande renommée après l’inauguration en 1780 du Grand-Théâtre. Lors de la Révolution de 1789, Laborde s'enfuit outre-mer et le manoir devint la propriété de l'État. La propriété est vendue comme bien national le 3 prairial an III (). Le château et ses dépendances, fut au fil du temps, maison de plaisance, pensionnat protestant, résidence d'un négociant anglais. En 1844, la propriété est rachetée par le Docteur Joseph-Guillaume Desmaisons-Dupallans (1813-1900). Desmaison était le neveu du Docteur Guillotin. Après une tentative de carrière artistique ratée, il devint docteur en 1838, formé à Paris par le Docteur Esquirol,fondateur de la psychiatrie. Précédemment en 1840, cet aliéniste avait fait un voyage en Italie pour enquêter sur le meilleur modèle pour son projet d’asile[91]. Il installe en 1845 dans la propriété «l’asile privé du Castel d’Andorte» destiné à des «malades de l’esprit» fortunés. Son gendre, le docteur Gaston Lalanne (1862-1924), prit la suite de la direction de l’hôpital; passionné d’archéologie, mais aussi botaniste et grand amateur d’orchidées, il fit construire des serres. La bonne réputation de l’établissement était telle que des malades venaient aussi de l’étranger. Ainsi le Docteur Lalanne eut pour patient en 1901, le jeune poète espagnol Juan Ramon Jiménez, perturbé par la mort de son père, mais qui fut renvoyé pour avoir séduit Jeanne-Marie, l’épouse du médecin. Le docteur Pierre Charon sera le dernier directeur de cet établissement qui ferma en . Cette même année, la ville du Bouscat achète la partie Est du domaine. Elle ouvrit le jardin de 11 ha au public qui devint le Parc de la Chêneraie, et construisit des courts de tennis. Une école de musique municipale est ouverte en 1979 et une crèche en 1980. En 1989, la ville achète le château et met à disposition des «salles du Carré». À la suite d'une concertation avec les Bouscatais pour la réhabilitation du château, un projet de pôle de création artistique et culturel est retenu. Un appel à mécénat pour la réalisation du projet est lancé en 2018[92].
En mars 2022, un appel aux dons a été lancé via la Fondation du Patrimoine avec la volonté des habitants de transformer le site en un établissement culturel.[93]
L'église Sainte-Clotilde occupe l’emplacement d’une ancienne chapelle datant de 1820. Elle fut construite entre 1852 et 1854 par l'architecte Durassié dans un style néo-roman. Elle fut agrandie par une immense construction latérale moderne en 1964 due à l'architecte Prévot. L'orgue a été livré le 29 novembre 1899 par Auguste Commaille[94] et restauré en 1985 par Alain Faye[95].
Le Parc de l'Ermitage, situé près de la mairie.
La villa Maria-Luisa, belle demeure bourgeoise dans un jardin verdoyant s’ouvrant par un portail en fer forgé, située au 39 avenue de la Libération. Elle abrite aujourd'hui un restaurant, "Le Murano".
La villa Jeanne, voisine de la précédente, maison réalisée en 1898 par l'architecte Bertrand Alfred-Duprat, inscrite monument historique en 2001[96].
Le château des Tours, 246 avenue de la Libération, construite dans les années 1870 pour Léon Segol père, propriétaire des Grands Chais du Médoc, dirigés ensuite par Léon Segol fils[98].
Le monument aux morts[99]: Conflits commémorés: Guerre franco-allemande de 1914-1918 - 1939-1945 - AFN-Algérie (1954-1962).
Galerie Lieux et monuments
Église Sainte-Clotilde.
Château des Tours.
Villa Maria-Luisa.
Villa Jeanne.
Castel d'Andorte.
Médiathèque.
Parc de la Chêneraie (entrée rue du Président Kennedy).
Ancien pavillon administratif de l’hôpital suburbain[100].
Personnalités liées à la commune
Nés au Bouscat
Armand Calmel (1871-1959), sénateur sous la Troisième République.
Joseph-Honoré Ricard (1880-1948), ingénieur agronome et homme politique.
Raymond Ritter (1894-1974), écrivain et pyrénéiste.
André Lichtwitz (1899-1962), médecin-militaire, Compagnon de la Libération, médecin personnel du général de Gaulle
Antoine Gautier (1798-1882) commence sa carrière politique en 1826, comme maire du Bouscat. Il est révoqué de ses fonctions le , puis réintégré en août. Il démissionne peu de temps après et devient conseiller municipal de Bordeaux le [101].
Marie d'Agon de la Contrie (1848-1908), femme de lettres et auteure de livres pour la jeunesse, a vécu au Bouscat de 1886 à 1891.
Jean-Gaston Lalanne (1862-1924), né à Talais[102], docteur en sciences et en médecine, directeur de la maison de santé de Castel d'Andorte au Bouscat (fondée en 1845), mandate les fouilles de l'abri du Cap Blanc et de l'abri de Laussel[103] et est crédité pour la découverte de la vénus de Laussel et autres gravures et sculptures sur plaques de ces sites paléolithiques.
Alain Afflelou (1948-), opticien, entrepreneur crée son premier magasin dans la ville.
Philippe Fargeon (1964-), ex-footballeur et international français, adjoint aux sports depuis 2001.
Laurent Blanc (1965-), ex-footballeur et entraineur, a vécu au Bouscat lorsqu'il entrainait les Girondins de 2007 à 2010.
Maxime Machenaud (1988-), rugbyman, a grandi au Bouscat.
Vie locale
Sports
Les équipements sportifs sont le stade Sainte-Germaine, l'hippodrome du Bouscat (hippodrome de Bordeaux), la plaine des sports des Ecus, la piscine municipale.
L'Union Sportive du Bouscat (U.S.B.), est très reconnue dans l'agglomération bordelaise, notamment ses sections rugby et tir à l'arc, dont les équipes jeunes (en particulier les équipes junior et reichel) ont un rayonnement national.
Les sports de l'esprit ne sont pas en reste: le club bouscatais de Scrabble a été champion de France en 2011, 2012, 2014, 2017 et 2018.
Manifestations
La ville compte de très nombreuses animations:
Le Salon du Livre, qui a lieu en mars depuis 2001
La Fête du Cheval, en septembre à l'hippodrome, avec plus de 20 000 visiteurs, depuis 2015
La Fête des Jardins, dans le Parc de l'Ermitage, au Printemps
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Le Bouscat», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[15].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[16].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Cartulaire étudié par G. Gounouilhou, travail publié en 1897 par Jean-Auguste Brutails (1859-1926), Éditeur scientifique et digitalisé par le fonds patrimonial de l'Université Bordeaux Montaigne http://1886.u-bordeaux-montaigne.fr/items/show/1355
Vente par Arnaud d'Illac, pour 320 s., de " lucum suum qui lingua romana lo Boscat nuncupatur " (" sub ulmo ante hostium ecclesie XVIto kalendas marcii, post primam, anno ab incarnatione Domini MCLXXX ( = 1180), Willelmo Burdegalensi archiepiscopo, Bertrando decano, Philippo, in Frantia " etc.; fol. 43). consulter https://archives.gironde.fr/ark:/25651/vta395637a3299cbc57
consulter - Contestation au sujet de la directe seigneurie du bois du Bouscat avec Guillaume Raymond de Bordeaux, comme gendre d'Arnaud de Sénag: " canonici vero laudaverunt auctorem Arn. De Ilag, a quo nemus prenominatum emerant "; accord avec le doyen Rufat " post adjudicatum duellum " (1182; fol. 44). https://archives.gironde.fr/ark:/25651/vta395637a3299cbc57
En 1904 à la suite du décès de leur enfant Jacques, seulement âgé de 8 ans, Alfred de Luze (1862-1945) et son épouse Sophie, née Cruse (1869-1964), s’investirent dans cette œuvre. Alfred en sera membre puis deviendra Président du conseil d’administration jusqu’à sa mort. Son fils, Francis de Luze (1894-1975) prendra sa suite et son cousin Herman IV Cruse (1903-1975), en sera secrétaire général
(it) Pier Luigi Cabres et al., Joseph-Guillaume Desmaisons-Dupallas: La Francia alla ricerca del modello e l’Italia dei manicomi nel 1840, Florence University Press, , 198p. (lire en ligne).
[Desforges et al. 2008] André Desforges (coord.), Philippe de Bercegol, Monique Canellas, Bernard Dané et al., Histoire des maires de Bordeaux - Le grand journal de la commune, d'Aliénor à aujourd'hui, Bordeaux, Les dossiers d'Aquitaine, coll.«Beaux livres», , 523p., sur books.google.fr (ISBN2846221715 et 978-2-84622-171-9, lire en ligne), «Un maire écœuré par ses électeurs».
[Delluc & Delluc 1992] Brigitte Delluc et Gilles Delluc, «L'art pariétal archaïque en Aquitaine» (monographie, 374 p.), Gallia Préhistoire, no28 «Suppl.», , p.176 (lire en ligne[sur persee]).
Jumelage du Bouscat sur l'atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures du ministère des Affaires étrangères, consulté le 12 janvier 2013.
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