Andernos-les-Bains[ɑ̃dɛʁnɔs le bɛ̃]Écouter est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Gironde.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
à l'est, le Massurat, qui sert de frontière communale avec Lanton et son écart de Taussat-les-Bains[6].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]
Moyenne annuelle de température: 13,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Le Temple», sur la commune du Temple, mise en service en 1984[13] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[14],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,5°C et la hauteur de précipitations de 979,5 mm pour la période 1981-2010[15].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Le Temple», sur la commune du Temple, mise en service en 1984 et à 18 km[14], la température moyenne annuelle évolue de pour 1981-2010[16] à pour 1991-2020[17].
Urbanisme
Typologie
Andernos-les-Bains est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[18],[19],[20].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Andernos-les-Bains, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[21] et 19 527 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[22],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[24],[25].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[26]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[27],[28].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (50,5% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (44,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (43,1%), forêts (34,9%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13%), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,1%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3%), zones humides côtières (1,6%)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La ville était auparavant desservie par la ligne de Lesparre à Saint-Symphorien qui reliait Lesparre-Médoc à Saint-Symphorien en passant par Hourtin, Arès, Biganos, Mios, Belin-Béliet et quelques autres gares de moindre importance. La ligne a été déferrée et transformée en piste cyclable et l'ancienne gare d'Andernos est devenue l'office de tourisme de la ville.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Andernos-les-Bains est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d’Arcachon, regroupant les 10 communes du bassin d'Arcachon concernées par un risque de submersion marine, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[32]. Aux XXeetXXIesiècles, les événements significatifs sont ceux de 1882, 1896, 1897 puis 1924, 1951, 1984 et 1999. Au XXesiècle, les tempêtes Klaus, entre le et le et Xynthia des 27 et ont marqué les esprits. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios: fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[33]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1993, 1999, 2009, 2013 et 2020 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2014[34],[30].
Andernos-les-Bains est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[35]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[36]. Sur le plan de l'aménagement du territoire la commune dispose d'un plan de prévention des risques incendies feux de forêts (PPRIF)[37].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[38].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[30].
Toponymie
Le toponyme est documenté sous les formes Endernos en 1339, Andarnos en 1634, Andernes en 1630 (carte de Gudocus), Andernos[Quand?][39]… La prononciation traditionnelle [endarˈnɔs] inversait les 2 premières voyelles.
Andernos est un toponyme aquitanique en -otz / -os[39], suffixe aquitain que l'on rencontre aussi en Espagne sous la forme diphtonguée -uès. Le radical Andern- correspond probablement à un nom de personne aquitanique selon le cas général et dans ce cas précis Anderen-, attesté comme nom de femme Andere, Anderenis. Andere (nominatif singulier) est attestée à Martres-Tolosane et la forme Andereni (datif singulier) à Larcan; Joaquin Gorrochategui postule une déclinaison -e, -enis. On connait aussi les noms de femme apparentés Anderexo (nominatif), Anderese(n), Andereseni au datif singulier. Anderitia, Andere signifie «dame» en basque[40].
Après s'être appelée simplement Andernos, la commune a obtenu en 1897 d'ajouter le déterminant complémentaire -les-Bains[41].
En gascon, le nom de la commune est Andernòs / Endarnòs.
Histoire
Andernos est habité dès la Préhistoire récente soit depuis 10 000 ans environ. Cette occupation est attestée par la découverte de milliers d’objets sur les rives et l’embouchure du ruisseau «Le Bétey». Il s’agit d’un site préhistorique majeur sur la façade atlantique.
À l'époque gallo-romaine, Andernos est une cité importante[42]. La bourgade gallo-romaine a été détruite par les invasions barbares. On en trouve néanmoins des vestiges, à côté de l'église Saint-Éloi, non loin du port ostréicole. Ils ont d'abord été interprétés comme ceux d'une basilique; mais les dernières recherches penchent plutôt pour ceux d’une immense villa gallo-romaine construite près du littoral.
Pour plus d'information sur la commune au XVIIIesiècle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein[43].
À la Révolution, la paroisse de Saint-Éloi d'Andernos forme la commune d'Andernos[44].
Le château d’Andernos, devenu bien national, était situé à environ 2 km de l’église et du bassin. Il a complètement disparu, détruit en 1845.
En 1851, une importante portion au nord et nord-est du territoire communal acquiert son autonomie pour former la commune d'Arès[41].
La ville d'Andernos prend officiellement le nom d'Andernos-les-Bains par un décret du 13 décembre 1897[45].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 en Gironde.
Découpage territorial
Article connexe: Arrondissements de la Gironde.
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arcachon du département de la Gironde.
Commune et intercommunalités
Article connexe: Liste des intercommunalités de la Gironde.
La commune est membre de la communauté d'agglomération du Bassin d'Arcachon Nord et en est le siège.
Circonscriptions administratives
Articles connexes: Redécoupage cantonal de 2014 en France, Liste des cantons de la Gironde, Conseil départemental de la Gironde et Liste des conseillers départementaux de la Gironde.
Articles connexes: Liste des circonscriptions législatives de la Gironde et Liste des députés de la Gironde.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la huitième circonscription de la Gironde.
Élections municipales et communautaires
Articles connexes: Élections municipales de 2020 en Gironde, Histoire des maires de France et Nomination des maires sous la Troisième République française.
Liste des maires (depuis 1851, année de la partition avec la nouvelle commune d'Arès)
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
avril 1851
juillet 1852 (révocation)
Jacques Hazera
Maçon
juillet 1852
juin 1855 (démission)
Luc Baché
juin 1855
septembre 1865
Jacques Hazera
Maçon
septembre 1865
mai 1871
Martin Lacaze, dit Broustic
Commerçant
14 mai 1871
27 mai 1871
Antonin Lalande, dit Antonin
mai 1871
octobre 1876
Martin Lacaze, dit Broustic
Commerçant
octobre 1876
mai 1884
Pierre Goubet
Forgeron
mai 1884
mai 1888
Sébastien Gérard Castaing
ex-Instituteur
mai 1888
septembre 1894 (décès)
Pierre Baché
septembre 1894
mai 1900
Francois Goubet, dit Francillon
Entrepreneur en bâtiment
mai 1900
mai 1929
Louis Théodore David
Alliance Démocratique
Avocat
mai 1929
juillet 1934 (démission)
Jacques de Chorivit
Courtier en vins
juillet 1934
mai 1935
Hector Saubesty, dit Totor
Artisan peintre
mai 1935
novembre 1936 (décès)
Gaston Bordes
Avocat
novembre 1936
mars 1941
Hector Saubesty, dit Totor
Artisan peintre
mars 1941
octobre 1944
Jean Dusseaux (nommé par décret)
octobre 1944
octobre 1947
Hector Saubesty, dit Totor
Artisan peintre
octobre 1947
février 1964 (décès)
Jean-Marcel Despagne
avril 1964
mars 1971
André Lahaye, dit Titianel
Pêcheur, Ostréiculteur
mars 1971
septembre 1972
Lucien Ribe
septembre 1972
novembre 1972
Rémy Counilh (intérim)
Directeur d'école
novembre 1972
août 1974 (décès)
Franck Cazenave
RI
Ingénieur, ancien maire de Belin-Béliet Député (1962-1974)
aout 1974
octobre 1974
Elisabeth Verdier (intérim)
Médecin
1974
avril 2014
Philippe Pérusat
RPR puis UMP
Promoteur immobilier
avril 2014
En cours
Jean-Yves Rosazza[46] Réélu pour le mandat 2020-2026[47]
SE
ex-Agent immobilier
Les données manquantes sont à compléter.
Politique environnementale
En 2018, pour faire face à la transition énergétique pour la «croissance verte», la commune adopte la solution «zéro pesticide» qui est un programme écologique amenant à la non-utilisation de produits phytosanitaires de synthèse sur une grande partie des espaces publics.
Jumelages
Andernos-les-Bains est jumelée avec:
Nussloch(Allemagne)depuis 1977, située à une centaine de kilomètres au nord-est de Strasbourg
quatre écoles maternelles (trois écoles publiques: Capsus, le Betey, le Coulin et une école privée: Bonaccueil);
quatre écoles élémentaires (trois écoles publiques: Capsus, le Betey, Jules-Ferry et une école privée: Bonaccueil);
un collège public (collège André-Lahaye accueillant plus de 900 élèves);
un lycée public d'enseignement général (lycée Nord-Bassin de plus de 800 élèves).
Un centre de mer et d’éducation au développement durable (CE2D) implanté dans un parc forestier (au 130 avenue de Bordeaux) organise des animations et des séjours (classes de mer), principalement pour l'école primaire[48].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[50],[Note 7]
En 2019, la commune comptait 12 242 habitants[Note 8], en augmentation de 5,76% par rapport à 2013 (Gironde: +7,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
720
743
823
1 016
1 169
1 072
1 221
1 277
503
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
510
519
574
638
743
949
1 075
1 085
1 118
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 247
1 349
1 354
1 330
1 456
1 782
2 300
2 768
3 174
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
3 472
4 676
5 119
5 971
7 176
9 254
10 278
11 209
11 873
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
12 242
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique
Sports et loisirs
Sports
La ville d'Andernos-les-Bains est riche de plus de 200 associations et dispose de plusieurs centres sportifs:
un complexe de tennis disposant de dix courts (dont deux couverts) et d'un terrain de squash;
un complexe sportif (Jacques Rosazza) disposant de cinq terrains de football (dont deux avec vestiaires), d'une piste d'athlétisme et d'une tribune de 500 places;
deux salles des sports (Jacques Rosazza et salle du collège): pour les clubs de handball, de volley-ball, de futsal, de badminton et de gymnastique;
un centre de voile (Sport Nautique Andernosien);
une piscine municipale;
et aussi un aérodrome, une piste d'aéromodélisme, un centre équestre, des clubs de billard, de danse, de judo, de boxe et autres arts martiaux, deux clubs de pétanque, un club de baseball, un skate-park, un club de tir et de tir à l'arc, un club de triathlon.
En tout, la ville compte 53 clubs sportifs.
Loisirs
La ville d'Andernos-les-Bains dispose de plusieurs lieux de loisirs:
un casino;
deux discothèques;
un cinéma comportant une salle pouvant accueillir 200 personnes qui est le cinéma historique d'Andernos; cependant, en raison de son nombre modeste de places, un deuxième cinéma, type multiplex, doit ouvrir dans un quartier un peu excentré, à l'emplacement de l'ancien stade de football.
Site préhistorique du Betey[53]. Les objets découverts montrent une occupation humaine continue de ces rivages, en partie recouverts par les eaux. L’occupation préhistorique débute par la présence de chasseurs-pêcheurs-cueilleurs nomades (premier Mésolithique; à partir de – 8 500 ans av. J.-C.; pointes de flèches[54]) et se termine par de traces d’agriculteur-éleveurs (Néolithique final; à partir de ; haches polies, céramiques). Cette sédentarisation lors de la «révolution néolithique» a probablement donné lieu à l’implantation de plusieurs villages préhistoriques sur les rivages du Betey, désormais sous les eaux[55].
L'église Saint-Éloi était un relais du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Bâtie sur les ruines d'une villa gallo-romaine du IVesiècle (dont les vestiges sont en partie visibles à côté de l'église), elle date du XIesiècle. Des photos des peintures murales des XVeetXVIIesiècles de l'église sont disponibles sur la base Mémoire du ministère de la Culture[56].
Les vestiges gallo-romains situés dans l'ancien cimetière, à proximité de l'église Saint-Éloi, ont été classés à l'inventaire des monuments historiques en 1933[57].
La Maison Louis-David. Près du centre-ville, la villa Ignota, construite en plusieurs étapes de 1908 à 1914[58], présente les caractéristiques de l'architecture balnéaire de la fin du XIXe et du début du XXesiècle. Propriété de Louis Théodore David, maire d'Andernos de 1905 à 1929, laissée à l'abandon à son décès, elle a été acquise par la municipalité et restaurée en 1978. Aujourd'hui centre culturel appelé «Maison municipale Louis-David», elle abrite le musée de la ville où se trouve conservée une partie des vestiges retrouvés sur le site des ruines gallo-romaines ainsi qu'une collection de monnaies anciennes, des archives municipales et des manuscrits. Elle accueille aussi tout au long de l'année de nombreuses expositions de peinture et d'arts plastiques. Cette villa est entourée par le parc «Louis-David», ou l'on peut voir la tombe de Louis Théodore David réalisée par le célèbre sculpteur parisien des années 1930 Raymond Delamarre[59].
Maison Louis-David
Première étape de la construction de la villa Ignota (après 1908).
Panonceau décrivant la villa Ignota.
La villa Ignota, maison municipale (mars2009).
La villa Ignota.
Site naturel des Quinconces: Les Quinconces furent un lieu de promenade fréquenté, entre autres, par Sarah Bernhardt lors de ses séjours à Andernos-les-Bains. Ce site reste l'un des derniers espaces naturels à avoir résisté à l'urbanisation intensive des 50 dernières années.
La jetée d'Andernos-les-Bains est la plus longue du bassin avec ses 232 mètres. Cet ouvrage imaginé bien avant la Première Guerre mondiale par Louis David, n'a été construite qu'en 1926. À l'origine, elle devait mesurer le double de la longueur actuelle. Elle a été restaurée et élargie en 1995 par l'architecte Pierre Raffy, et prolongée par une halte nautique afin d'atteindre le chenal toujours en eau[60]. De là, on peut voir les cabanes tchanquées ainsi que l'entrée du bassin d'Arcachon[42].
Site naturel protégé des Quinconces, bassins à poissons.
Port ostréicole.
L'entrée du port.
halte nautique en bout de la jetée.
Jetée d'Andernos.
La plage centrale.
Le bassin à marée basse.
Patrimoine culturel
La ville dispose d'une école de musique municipale, une médiathèque et compte plusieurs associations culturelles:
un club de théâtre;
un club d'œnologie;
un club d'échecs, de bridge, de tarot;
des clubs de danse, d'histoire, de peinture.
Depuis 2012, l'office de tourisme s'est doté d'un site internet permettant de découvrir toutes les beautés de la ville[61].
Personnalités liées à la commune
David Allègre (1786-1846), châtelain d'Arès, inventeur du premier chalutier à vapeur au monde, a été conseiller municipal, conseiller général, juge de paix.
Sarah Bernhardt (1844-1923) a séjourné à Andernos au début de la Première Guerre mondiale (de septembre 1914 à octobre 1915) avant et après son amputation à Bordeaux le 22 février 1914.
Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901) a résidé chez la famille Wurtz (aujourd'hui camping de Fontainevieille) à partir de 1885 avant d'aller résider à Taussat chez son ami Fabre à partir de 1891[62].
Pierre Anglade (1921-1946), officier du BIMP, Compagnon de la Libération[63].
Donald O'Brien (1930-2003), acteur franco-irlandais, mort dans la commune.
Louis Cardaillac (1933-2015), historien, auteur et professeur-chercheur, mort dans la commune.
André Bach (1943-2017), général et historien, mort dans la commune.
François Lamoureux (1946-2006), haut fonctionnaire communautaire, mort dans la commune.
Héraldique et logotype
Héraldique
Les armes d'Andernos-les-Bains se blasonnent ainsi:
«D'azur au voilier d'or voguant sur une mer de sinople chargée d'un dauphin nageant cousu du champ, la queue contournée, au soleil aussi d'or mouvant de l'angle senestre du chef, au chef cousu de gueules chargé d'un léopard d'or.»
Ces armes sont considérées comme fautives: la superposition d'azur sur sinople est interdite en héraldique.
Logotype
Sur la base de l'initiale A du nom de la commune, le logotype rappelle la forme du bassin d'Arcachon et un point orange précise l'emplacement de la ville sur le bassin.
Texte sous le nom de la commune:
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[10].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Parmi ces pointes de flèches, apparaissent en grand nombre, les «triangles et segments du Betey»; ce sont des pointes de flèches à la forme singulière à fonction polyvalente; elles permettent d’avoir simultanément des pointes perçantes, des pointes tranchantes, des éléments de barbelure, de scie et de faucilles. D’origine probablement espagnole, cette technologie s’est progressivement diffusée en France, particulièrement en Aquitaine. Ces armatures apparaissent sur nos côtes au Néolithique ancien (vers – 5400 ans avant J.-C.). Elles ont été baptisées dans les années 1970 du nom du site où elles ont été découvertes.
Julia Roussot-Larroque, «La "station sous-marine" du Bétey à Andernos (Gironde) d'après la collection Ferrier», D'Arcachon à Andernos, regards sur le bassin. Actes du XLVIIIe congrès d'études régionales tenu à Arcachon et Andernos les 20-21 avril 1996, Fédération Historique du Sud-Ouest, , p.53-71 (lire en ligne).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2024 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии