Castets-en-Dorthe est une ancienne commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Castets-en-Dorthe marque la fin du canal de Garonne qui commence à Toulouse et permet le lien avec le canal du Midi.
La Garonne et l'extrémité du canal de Garonne à Castets-en-Dorthe.
Géographie
La commune de Castets-en-Dorthe se situe au sud (rive gauche) de la Garonne, à 53 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 8,5 km à l'est de Langon, chef-lieu d'arrondissement et de canton[1].
Les principales routes départementales traversant le village sont la D15 qui relie Caudrot au nord à Auros au sud et la D224 qui mène à Castillon-de-Castets puis Pondaurat vers l'est et à Langon vers l'ouest.
L'autoroute la plus proche est l'autoroute A62 dont l'accès no3, dit de Langon, est distant de 9,5 km par la route vers l'ouest-sud-ouest.
L'accès no1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 19 km vers le sud-sud-ouest.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 3 km par la route vers le nord, de Caudrot sur la ligne Bordeaux - Sète du TER Nouvelle-Aquitaine. La gare de Langon proposant plus de trafic se trouve à 9 km vers l'ouest.
Hydrographie
Le nord-ouest du territoire communal est bordé par la Garonne. Ses deux affluents locaux sont la Bassanne qui fait office, au nord-est, de limite communale avec Barie puis se jette dans la Garonne à proximité de la fin du canal de Garonne, et le Beuve, qui fait office, à l'ouest, de limite communale avec Saint-Loubert puis qui pénètre sur le territoire de cette dernière.
Le territoire communal est traversé d'est en ouest par le canal de Garonne et abrite trois écluses, la no51 dite de Mazérac, la no52 dite des Gares et la no53—et dernière— dite de Castets.
Toponymie
Le toponyme est documenté sous les formes médiévales Castrum Andorta (1274), Castrum en Dorte / Castet en Dorta (1307-1317), Redorta (1307-1317)…
Ces formes montrent que:
le premier terme, l'actuel Castets, est le gascon castèth 'château' (du latin castellum 'château fort', diminutif de castrum 'place forte'); la palatale [t͡ɕ], notée -th en gascon, est souvent transcrite en -ts par les cartographes;
le second terme est un ancien toponyme, Andorta victime d'une mécoupure: sa première syllabe a été analysée comme une préposition, d'où l'interprétation du toponyme sous la forme «en Dorta»[Note 1]; le nom Andorta correspond au gascon endorte ou andòrta[2] (du latin intorta) qui désignait le lien souple servant à attacher les fagots de bois ou les sarments de vigne, fait à partir d'une branche souple comme celle du saule ou de l'osier (appelé aujourd'hui vime)[Note 2]; ce nom réfère vraisemblablement à la palissade du château originel[3].
Noter que le terme Redorta signifie 'redoute, fortification'[4].
En gascon, le nom de la commune est Castèth Andòrta.
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À la Révolution, une partie de la paroisse Saint-Loubert-et-Saint-Louis de Castets et la paroisse Saint-Romain de Mazerac forment la commune de Castets. Le 13 juillet 1957, la commune de Castets devient Castets-en-Dorthe[6].
Le 1er janvier 2014, la communauté de communes du Pays de Langon ayant été supprimée, la commune de Castets-en-Dorthe s'est retrouvée intégrée à la communauté de communes du Sud Gironde siégeant à Mazères.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[8],[Note 3].
En 2014, la commune comptait 1 169habitants, en diminution de −5,95% par rapport à 2009 (Gironde: 5,99%, France hors Mayotte: 2,49%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 002
974
1 088
1 002
1 082
1 180
1 207
1 309
1 343
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 355
1 320
1 441
1 355
1 274
1 237
1 202
1 163
1 120
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 099
1 111
1 124
950
934
815
853
876
980
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2007
2012
2014
953
920
889
829
996
1 124
1 233
1 184
1 169
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[10].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Le château du Hamel a été édifié au XIVesiècle à la demande de Raymond Guilhem de Goth, neveu du pape Clément V et réaménagé au XVIesiècle par Jean de Fabas puis à nouveau au XVIIesiècle[11]. Il a été classé aux monuments historiques en 1963[12] mais ne se visite pas. Il est habité par sa propriétaire.
L'église Saint-Romain de Mazérac, au lieu-dit Mazérac, date du XIIesiècle et son chevet a été classé monument historique en 1925[13].
L'église Saint-Louis, sur la place du village, construite vers la milieu du XIXesiècle.
Canal latéral à la Garonne avec trois écluses sur le territoire communal.
Pont en fer sur la Garonne, construit en 1905.
Le château du Hamel
L'église Saint-Romain de Mazérac
L'écluse no53 de Castets - «amont», fin du canal
Échelle des crues de la Garonne sur la façade de la maison éclusière no53
Le pont Eiffel
L'église Saint-Louis, façade sud et portail
L'église Saint-Louis, côté nord et chevet
Le monument aux morts, dans la rue descendant vers le pont Eiffel
Personnalités liées à la commune
Myr et Myroska (artistes de variétés) ont habité la commune.
Robert Philippot député d'Agen (1936-1940) est né à Castets.
La famille paternelle de François Mauriac a vécu à Castets où son grand-père était tonnelier[14].
Il n’est donc pas nécessaire, pour expliquer Dorthe, d'invoquer le latin hortus qui signifie «jardin» ou le pays de «l'Orthe» et qui comprenait Castets, Castillon, Bieujac , Saint-Loubert et une partie de Brannens et de Savignac.
Aujourd'hui encore, un certain nombre d'oseraies existent dans la plaine alluviale que constitue la portion de territoire communal entre canal de Garonne et Garonne ainsi que dans les communes voisines de Barie et Bassanne.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016,etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 45,9 km pour Bordeaux et 7,7 km pour Langon. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 20 juin 2011.
andòrta sur Gasconha.com, consulté le 11 mars 2015.
Bénédicte Boyrie-Fénié, Institut occitan, Dictionnaire toponymique des communes de Gironde, Pau, Éditions Cairn, , 402p. (ISBN978-2-35068-012-5), p.107.
Simin Palay, Escole Gastoû Febus, Dictionnaire du gascon et du béarnais modernes, Paris, CNRS, , 3eéd. (1reéd. 1932-1934), 1053p. (ISBN2-222-01608-8).
Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 20 juin 2011.
Historique des communes, p.4, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 7 avril 2013.
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