Saint-Pardon-de-Conques est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint-Pardon-de-Conques | |
La mairie (jan. 2010). | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Langon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Sud Gironde |
Maire Mandat |
Gilbert Blangero 2020-2026 |
Code postal | 33210 |
Code commune | 33457 |
Démographie | |
Gentilé | Perdonnais |
Population municipale |
600 hab. (2019 ![]() |
Densité | 90 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 33′ 18″ nord, 0° 10′ 48″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 54 m |
Superficie | 6,68 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Langon (banlieue) |
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Sud-Gironde |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | st-pardon-de-conques.fr/ |
modifier ![]() |
Commune de l'unité urbaine de Langon située dans le vignoble des Graves sur le Beuve et sur la rive gauche (sud) de la Garonne, à 52 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département et à 6 km à l'ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement et anciennement de canton[1].
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Les communes limitrophes en sont Castets et Castillon au nord-est (anciennement Castets-en-Dorthe), Saint-Loubert à l'est, Bieujac au sud-est, Auros au sud et Saint-Pierre-de-Mons à l'ouest ; sur la rive droite de la Garonne la commune de Saint-Pierre-d'Aurillac s'en trouve au nord.
Saint−Pierre−d'Aurillac rive droite de la Garonne |
Castets et Castillon | |
Saint-Pierre-de-Mons | ![]() |
Saint-Loubert |
Auros | Bieujac |
La principale voie de communication routière qui traverse la commune est la route départementale D224 qui mène vers l'ouest à Saint-Pierre-de-Mons puis à Langon et vers l'est à Saint-Loubert et Castets et Castillon et, au-delà, vers La Réole.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no 3, dit de Langon, distant de 7 km vers l'ouest.
L'accès no 1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 18 km vers le sud.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 6,5 km, de Langon sur la Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine.
La commune est arrosée par la rivière du Beuve qui se sépare en deux bras au tripoint entre Saint-Pardon, Saint-Loubert et Castets et Castillon, un premier bras qui va vers le nord faisant office de limite territoriale est avec Castets avant de se jeter dans la Garonne et un plus petit, nommé Petit Beuve, partant vers l'ouest, d'abord limite communale avec Saint-Loubert puis traversant la commune d'est en ouest, recevant, près du château des Jaubertes, les eaux du ruisseau de Mondic venant du sud et né sur le territoire communal près du lieu-dit Landirouette, pour finir par faire limite territoriale avec Saint-Pierre-de-Mons et se jeter dans la Garonne.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sauternes », sur la commune de Sauternes, mise en service en 1896[9] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 825,2 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 49 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[15].
Saint-Pardon-de-Conques est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Langon, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[19] et 13 823 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[22],[23].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (55,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (28 %), forêts (24,6 %), zones agricoles hétérogènes (20,8 %), cultures permanentes (11,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,8 %), eaux continentales[Note 7] (2,8 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Pardon-de-Conques est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Beuve. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1991, 1997, 1999 et 2009[27],[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 251 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 251 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[25].
Le nom de la commune fait référence au pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, le pardon étant la rémission des péchés recherchée par l'acte du pèlerinage même et le mot « conque » désignant une coquille, signe de reconnaissance du pèlerin.
Une autre hypothèse évoque la légende d’une matrone ayant assisté en Orient à la décollation de saint Jean-Baptiste et trempé un linge dans le sang du saint. Elle dépose le linge dans une conque en argent et le ramène à Bazas. La conque est perdue à l’époque des invasions barbares puis retrouvée dans l’église de Saint-Pardon-de-Conques[29].
Le nom de la commune est Sent Perdon de Concas en gascon.
À la Révolution, la paroisse Saint-Pardon-de-Conques (ou des Jauberthes) forme la commune de Saint-Pardon-de-Conques. La commune de Saint-Pardon-de-Conques a été agrandie d'une partie (de la section D) de la commune de Saint-Pierre-d'Aurillac[30].
La susdite section D de la commune de Saint-Pierre-d'Aurillac, nommée Isle-de-Barreau, a été distraite de cette commune et attribuée à Saint-Pardon au début du XIXe siècle, apparaissant pétrusienne-aurillacoise sur le plan cadastral de 1812[31] et perdonnaise sur le plan cadastral de 1851[32].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | mars 2014 | Walter Gruber | ancien professeur de mathématiques | |
mars 2014 | novembre 2014 | Nathalie Charbonnier (démission[33]) |
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novembre 2014 | janvier 2015 | Jean-Claude Labbé | Premier adjoint, maire intérimaire | |
janvier 2015 | En cours | Gilbert Blangero[34] | Cadre | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Le , la communauté de communes du Pays de Langon ayant été supprimée, la commune de Saint-Pardon-de-Conques s'est retrouvée intégrée à la communauté de communes du Sud Gironde siégeant à Mazères.
Les habitants sont appelés les Perdonnais[35].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].
En 2019, la commune comptait 600 habitants[Note 8], en augmentation de 6,76 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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400 | 414 | 433 | 368 | 351 | 363 | 379 | 423 | 414 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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413 | 368 | 359 | 374 | 349 | 374 | 345 | 321 | 336 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
342 | 312 | 315 | 257 | 261 | 278 | 263 | 241 | 241 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
247 | 197 | 189 | 235 | 361 | 393 | 472 | 497 | 540 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
573 | 600 | - | - | - | - | - | - | - |
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