Saint-Martin-de-Sescas est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint-Martin-de-Sescas
La mairie (juin2009).
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Gironde
Arrondissement
Langon
Intercommunalité
Communauté de communes du Réolais en Sud Gironde
Maire Mandat
Matthias Robine 2020-2026
Code postal
33490
Code commune
33444
Démographie
Gentilé
Sescassiens
Population municipale
576 hab. (2019 )
Densité
70 hab./km2
Géographie
Coordonnées
44° 34′ 33″ nord, 0° 09′ 41″ ouest
Altitude
Min. 5 m Max. 114 m
Superficie
8,19 km2
Type
Commune rurale
Unité urbaine
Saint-Macaire (banlieue)
Aire d'attraction
Bordeaux (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de l'Entre-Deux-Mers
Législatives
Douzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Martin-de-Sescas
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Saint-Martin-de-Sescas
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Saint-Martin-de-Sescas
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Saint-Martin-de-Sescas
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Géographie
La commune de Saint-Martin-de-Sescas se situe au nord (rive droite) de la Garonne, à 51 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 8 km à l'est-nord-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 5,5 km de Saint-Macaire, ancien chef-lieu de canton[1].
Les communes limitrophes en sont Saint-Pierre-d'Aurillac à l'ouest, Saint-André-du-Bois au nord-ouest, Sainte-Foy-la-Longue au nord et Caudrot à l'est. Sur la rive gauche de la Garonne, au sud, se trouve la commune de Castets et Castillon (anciennement Castets-en-Dorthe).
La principale voie de communication qui traverse la commune est la route départementale 1113, ancienne route nationale 113 (Bordeaux-Marseille) qui mène à Langon vers l'ouest et à La Réole vers l'est.
Perpendiculairement à cette D1113, la route départementale D226 permet de rejoindre la route départementale D15 qui franchit la Garonne grâce au pont dit de Castets et conduit vers le sud en direction de Castets-en-Dorthe et d'Auros.
L'autoroute la plus proche est l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) dont l'accès no3, dit de Langon, est distant de 9,5 km par la route vers l'ouest-sud-ouest. L'accès no4, dit de La Réole, se trouve à 11 km vers l'est.
L'accès no1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 21 km vers le sud-sud-ouest.
Le territoire communal est traversé par la ligne SNCF Bordeaux-Sète du TER Aquitaine; les gares les plus proches sont celle de Caudrot à 1,7 km vers l'est et celle de Saint-Pierre-d'Aurillac à 2,5 km vers l'ouest.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 13°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Sauveterre-de-Guyenne», sur la commune de Sauveterre-de-Guyenne, mise en service en 1978[9] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,3°C et la hauteur de précipitations de 809,1 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bordeaux-Mérignac», sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 48 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,3°C pour la période 1971-2000[13], à 13,8°C pour 1981-2010[14], puis à 14,2°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Saint-Martin-de-Sescas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Macaire, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[19] et 9 389 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[22],[23].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,9% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
cultures permanentes (64,1%), forêts (17,3%), terres arables (9,4%), zones urbanisées (5,5%), zones agricoles hétérogènes (2,4%), eaux continentales[Note 7] (1,3%)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Martin-de-Sescas est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Garonne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1991, 1999, 2001, 2002 et 2009[27],[25].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[28].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Martin-de-Sescas.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 266 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 266 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 84% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[25].
Toponymie
Le toponyme est documenté sous les formes médiévales Fescals (1197), Sescas (1285), Sescars (1289), Fescas (1307-1317)… Ces formes anciennes montrent une hésitation entre deux thèmes: Fesca(l)s et Sesca(r)s.
Sescas se comprend comme le pluriel du mot désignant un lieu où poussent les massettes, iris des marais, carex, etc., que l'on appelle les sesques / sescas en gascon. Le nom de lieu Sescà / Sescar en est un dérivé en -ar (avec un r est muet).
Mais la forme primitive du nom est Fescals, dérivée du latin fiscalis, qui désigne un péage. Sescas ne serait qu'un interprétation de l'ancien toponyme par un mot bien compris en gascon, liée à une confusion classique entre les écritures médiévales du F et du S[30]. Cette origine explique le -s final de Sescas (car on attend en toponymie soit Sesques soit Sescà).
En gascon, le nom de la commune est Sent Martin de Sescàs.
Histoire
Au sud de l'église Saint-Martin, des vases contenant des cendres ont été découverts en 1957; il s'agit peut-être de sépultures à incinérations gallo-romaines[31].
À la Révolution, la paroisse Saint-Martin-de-Sescas forme la commune de Saint-Martin-de-Sescas[32].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].
En 2019, la commune comptait 576 habitants[Note 8], en diminution de 2,54% par rapport à 2013 (Gironde: +7,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
658
633
669
587
615
612
611
622
628
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
634
645
571
589
593
583
604
610
555
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
582
563
575
532
515
530
485
477
470
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
449
427
374
401
426
471
494
500
591
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
575
576
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin, de style roman, date du XIIesiècle et son portail à cinq voussures, considéré comme l'un des plus beaux de Gironde, est classé à l'inventaire des monuments historiques et protégé à ce titre depuis 1908 et l'église inscrite depuis 1925[38]. Le clocher carré et surmonté d'une flèche date du XIXesiècle et abrite une cloche datant de 1555.
L'église Saint-Martin et son portail latéral (juin2009)
Le portail de l'église Saint-Martin (juin2009)
Le chevet de l'église (juin2009)
Le monument aux morts près de l'église (juin2009)
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Blason
D'azur à la divise ondée d'argent accompagnée en chef d'une épée posée en barre sa pointe vers le haut à laquelle est suspendu le manteau de saint Martin, le tout d'or, et en pointe du portail stylisé de l'église du lieu de même ouvert et ajouré du champ[39].
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 44,3 km pour Bordeaux, 7,6 km pour Langon et 5,5 km pour Saint-Macaire. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 22 juin 2011.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Bénédicte Boyrie-Fénié, Institut occitan, Dictionnaire toponymique des communes de Gironde, Pau, Éditions Cairn, , 402p. (ISBN978-2-35068-012-5), p.312..
Hubert Sion, Académie des inscriptions et belles-lettres, Carte archéologique de la Gaule 33-1: La Gironde, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, , 1reéd., 360p. (ISBN978-2-87754-028-5), p.289..
Historique des communes, p.55, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 1er avril 2013.
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