Lavalette est une commune française située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
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Lavalette | |
![]() Lavalette. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Toulouse |
Intercommunalité | Communauté de communes des Coteaux du Girou |
Maire Mandat |
Andre Fontes 2020-2026 |
Code postal | 31590 |
Code commune | 31285 |
Démographie | |
Gentilé | Lavalettois |
Population municipale |
759 hab. (2019 ![]() |
Densité | 55 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 38′ 19″ nord, 1° 35′ 48″ est |
Altitude | Min. 155 m Max. 233 m |
Superficie | 13,75 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pechbonnieu |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.lavalette-31.fr/ |
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Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leus vins et leurs fruits. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Sausse, le ruisseau de Gazel et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Lavalette est une commune rurale qui compte 759 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Lavalettois ou Lavalettoises.
La commune de Lavalette se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 13 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 13 km de Pechbonnieu[2], bureau centralisateur du canton de Pechbonnieu dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Saint-Marcel-Paulel (2,8 km), Mondouzil (3,2 km), Mons (3,4 km), Beaupuy (3,5 km), Gauré (3,9 km), Saint-Pierre (4,4 km), Drémil-Lafage (4,5 km), Bonrepos-Riquet (4,9 km).
Sur le plan historique et culturel, Lavalette fait partie du Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leurs vins et leurs fruits[4].
Lavalette est limitrophe de huit autres communes.
Beaupuy | Gragnague | Saint-Marcel-Paulel |
Mondouzil | ![]() |
Saint-Pierre |
Mons | Drémil-Lafage | Gauré |
La superficie de la commune est de 1 375 hectares ; son altitude varie de 155 à 233 mètres[6].
Lavalette est une commune du nord-est toulousain. Son territoire est parsemé d'un ensemble de hameaux unis autour d'un village typique de la région. Son centre constitué de quelques maisons et d'une église, domine les Pyrénées dans un paysage vallonné.
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Sausse, le ruisseau de Gazel, le ruisseau d'Albarel, le ruisseau de Belaval, le ruisseau de Février, le ruisseau de la Tuilerie, le ruisseau d'en Maux, le ruisseau de Rambert, le ruisseau de Restes, le ruisseau des Margues, le ruisseau des Pradets, le ruisseau Gascon, le ruisseau le courounat et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 18 km de longueur totale[8],[Carte 1].
La Sausse, d'une longueur totale de 22,1 km, prend sa source dans la commune de Lanta et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Toulouse, après avoir traversé 11 communes[9].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947[15] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[17], à 13,8 °C pour 1981-2010[18], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[19].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[20] : le « marais de Beaupuy et prairies humides de la Sausse » (45 ha), couvrant 3 communes du département[21].
Lavalette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[22],[I 2],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), forêts (5,8 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Située sur l'ancienne VFDM.
La ligne 376 du Réseau liO Arc-en-Ciel relie la commune à la station Balma - Gramont du métro de Toulouse depuis Verfeil, et la ligne 381 relie la commune à la station Balma - Gramont également depuis Le Faget.
Le territoire de la commune de Lavalette est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Sausse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1991, 1993, 1999 et 2009[27],[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 305 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 304 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1994, 2002, 2003 et 2011, par des mouvements de terrain en 1999 et par des glissements de terrain en 1994[25].
Au Moyen Âge, Lavalette était la terre d'origine de la famille de Nogaret de La Valette. En 1372, Jacques Nogaret, seigneur de La Valette, a été anobli par le roi Charles V, de par sa charge de capitoul qu'il avait à Toulouse, et qu'il a reprise par deux fois en 1377 et 1385[Note 8]. En 1530, son descendant, Pierre de Nogaret, seigneur de La Valette, a fait construire le château de Caumont, à l'ouest de Toulouse près de Lombez, et sa famille y a emménagé.
Lors des guerres de religion en 1570, les armées protestantes marchant sur Toulouse auraient épargné la terre de La Valette « soit par considération pour le seigneur de La Valette (le capitaine Jean de La Valette), soit pour le rendre suspect aux catholiques »[30]. Lavalette a donné son nom, par l'intermédiaire du duc d'Épernon, à Villebois-Lavalette (Charente), érigé en duché en 1622.
La seigneurie de Lavalette a été érigée en marquisat en . Son seigneur et marquis était le duc d'Épernon, Jean-Louis de Nogaret de La Valette[31]. Toutefois, il semble qu'il ait remis de son vivant ce titre à son second fils Bernard, l'héritier de ses titres, avant 1618[30].
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Son blasonnement est : De sinople à la bande d'or. |
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Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[32],[33].
Commune faisant partie de la troisième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes des Coteaux du Girou et du canton de Pechbonnieu (avant le redécoupage départemental de 2014, Lavalette faisait partie de l'ex-canton de Verfeil).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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2008 | Marie-Ange de Lamy | |||
En cours | André Fontes | DVG | Retraité | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].
En 2019, la commune comptait 759 habitants[Note 9], en augmentation de 10,64 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
505 | 506 | 551 | 522 | 553 | 545 | 535 | 521 | 554 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
555 | 518 | 522 | 504 | 498 | 473 | 511 | 479 | 490 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
480 | 480 | 460 | 434 | 413 | 410 | 403 | 410 | 408 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
368 | 355 | 406 | 503 | 531 | 602 | 618 | 624 | 686 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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743 | 759 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[38] | 1975[38] | 1982[38] | 1990[38] | 1999[38] | 2006[39] | 2009[40] | 2013[41] |
Rang de la commune dans le département | 188 | 202 | 180 | 188 | 193 | 204 | 208 | 204 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Lavalette fait partie de l'académie de Toulouse.
Lavalette compte plusieurs clubs de sports : tennis, pétanque, randonnée, équitation et le club de judo « les ours de la vallée Girou ».
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 293 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 750 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 28 400 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 2,9 % | 4,7 % | 4,3 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 465 personnes, parmi lesquelles on compte 82,2 % d'actifs (77,8 % ayant un emploi et 4,3 % de chômeurs) et 17,8 % d'inactifs[Note 11],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 73 emplois en 2018, contre 94 en 2013 et 86 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 369, soit un indicateur de concentration d'emploi de 19,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,6 %[I 11].
Sur ces 369 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 37 travaillent dans la commune, soit 10 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 90 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,3 % les transports en commun, 1,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
77 établissements[Note 12] sont implantés à Lavalette au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 77 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 3 | 3,9 % | (5,7 %) |
Construction | 12 | 15,6 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 17 | 22,1 % | (25,9 %) |
Information et communication | 4 | 5,2 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 2,6 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 6 | 7,8 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 22 | 28,6 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 8 | 10,4 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 3 | 3,9 % | (7,9 %) |
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,6 % du nombre total d'établissements de la commune (22 sur les 77 entreprises implantées à Lavalette), contre 19,8 % au niveau départemental[I 15].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[42] :
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 21 | 11 | 13 | 12 |
SAU[Note 15] (ha) | 1 408 | 1 080 | 1 442 | 922 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 21 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 11 en 2000 puis à 13 en 2010[45] et enfin à 12 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 43 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[46],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 408 ha en 1988 à 922 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 67 à 77 ha[45].
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