Laure-Minervois Écouter est une commune française située dans le nord du département de l'Aude, en région Occitanie.
Laure-Minervois | |
![]() Vue générale. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aude |
Arrondissement | Carcassonne |
Intercommunalité | Carcassonne Agglo |
Maire Mandat |
Emile Raggini 2020-2026 |
Code postal | 11800 |
Code commune | 11198 |
Démographie | |
Gentilé | Lauranais |
Population municipale |
1 022 hab. (2019 ![]() |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 16′ 20″ nord, 2° 31′ 16″ est |
Altitude | 90 m Min. 80 m Max. 243 m |
Superficie | 39,23 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Carcassonne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Haut-Minervois |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Minervois, un pays de basses collines qui s'étend du Cabardès, à l'ouest, au Biterrois à l'est, et de la Montagne Noire, au nord, jusqu'au fleuve Aude au sud. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Rascas, le ruisseau de Naval, le ruisseau de la Prade, le ruisseau Neuf, le ruisseau Ruchol et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Laure-Minervois est une commune rurale qui compte 1 022 habitants en 2019. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne. Ses habitants sont appelés les Lauranais ou Lauranaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend cinq immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'allée couverte de Saint-Eugène, classé en 1931, l'église Saint-Jean-Baptiste, inscrite en 2006, la tour de Mézolieux, classée en 1932, la tour du Portail-Neuf, inscrite en 1926, et la tour du Bas, inscrite en 1926.
Laure-Minervois (3 923 ha dont 348 de bois, 1 395 de vignes), 6 km au sud-ouest de Peyriac-Minervois, au plan circulaire et riche en vieilles pierres, en capitelles, se signale par une allée couverte au nord du village, l'allée couverte de Saint-Eugène ; cave coopérative. Au sud-ouest, Aigues-Vives, 10 km sud-sud-ouest de Peyriac-Minervois, est une grosse commune viticole (932 ha de vignes) qui a un site archéologique au Pech de Saint-Vincent, et possède une partie de l'ancien étang de Marseillette.
Villeneuve-Minervois | Caunes-Minervois | Peyriac-Minervois |
Villarzel-Cabardès, Bagnoles |
![]() |
Rieux-Minervois |
Malves-en-Minervois, Bouilhonnac, Trèbes, Rustiques |
Badens, Aigues-Vives | Saint-Frichoux |
La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[2], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[3]. Elle est drainée par le Rascas, le ruisseau de Naval, le ruisseau de la Prade, le ruisseau Neuf, le ruisseau Ruchol, le ruisseau de Combe Gascou, le ruisseau de Fabas, le ruisseau de Fontanilles, le ruisseau de la Peyrière, le ruisseau de la Vache, le ruisseau de Mayral, le ruisseau de Mirausse, le ruisseau de Palats, le ruisseau de Renel,, qui constituent un réseau hydrographique de 58 km de longueur totale[4],[Carte 1].
Le Rascas, d'une longueur totale de 12,9 km, prend sa source dans la commune de Villeneuve-Minervois et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans à Puichéric, après avoir traversé 7 communes[5].
Le ruisseau de Naval, d'une longueur totale de 18,8 km, prend sa source dans la commune de Caunes-Minervois et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à La Redorte, après avoir traversé 6 communes[6].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1951 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3,7 | 4,1 | 6,1 | 8,1 | 11,7 | 15,2 | 17,7 | 17,5 | 14,5 | 11,7 | 7,1 | 4,4 | 10,2 |
Température moyenne (°C) | 7,2 | 8,1 | 10,7 | 13 | 16,8 | 20,7 | 23,5 | 23,2 | 19,8 | 15,9 | 10,8 | 7,8 | 14,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,8 | 12 | 15,3 | 17,8 | 21,9 | 26,3 | 29,4 | 29 | 25,1 | 20,1 | 14,5 | 11,3 | 19,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−12,7 16.01.1985 |
−12,1 10.02.1956 |
−7,5 08.03.1971 |
−1,6 13.04.1958 |
0,6 09.05.1974 |
6,6 12.06.1955 |
9 17.07.00 |
7,5 24.08.1972 |
4 29.09.1972 |
−1,4 19.10.09 |
−7,5 22.11.1998 |
−7,6 12.12.12 |
−12,7 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21,8 16.01.1955 |
24,6 15.02.1998 |
28,5 21.03.02 |
32,5 09.04.11 |
36 30.05.01 |
40 21.06.03 |
40,7 06.07.1982 |
41 13.08.03 |
36,5 04.09.06 |
33,2 03.10.11 |
27 06.11.15 |
21,4 18.12.1989 |
41 2003 |
Précipitations (mm) | 69 | 55,6 | 44,7 | 64,6 | 53,6 | 41,5 | 21,1 | 50,8 | 49,9 | 64,5 | 68,2 | 60,2 | 643,7 |
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[12] :
Laure-Minervois est une commune rurale[Note 4],[16]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (59,5 %), zones agricoles hétérogènes (21,3 %), forêts (8,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,2 %), terres arables (3,7 %), zones urbanisées (1,2 %), prairies (0,1 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Laure-Minervois est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Naval et le Rascas. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1989, 1992, 1999, 2005, 2009 et 2018[21],[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 647 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 647 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 3].
Laure, d'abord connu sous le nom de Lauran, appartenait, sous les Carolingiens, à l'abbaye de Caunes-Minervois.
Sous les comtes de Carcassonne, Lauran était un domaine des principaux seigneurs. En 1224, Pierre et Arnaud de Lauran se cautionnent et sont cautionnés dans un acte de soumission des nobles du comté de Carcassonne pour la paix et trêve conclue avec le vicomte de Carcassonne, Bernard Aton. En 1124, Arnaud de Lauran et ses neveux donnent en alleu le château de Lauran à Bernard Aton. En 1126, Guillaume de Minerve fait don au vicomte Bernard Aton du château de Lauran, lequel le lui rétrocède en fief par le même acte qui précise qu'il a été acquis de Pierre et Arnaud de Lauran. La même année, Guillaume de Minerve fait donation à Bernard Aton et à sa famille des seigneuries de Minerve et d'Azille en échange de Lauran et d'Olargues.
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Blason | De sinople, à un pal fuselé d'argent et de gueules. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | décembre 2017 (décès) |
Jean Loubat[23] | PS | |
février 2018 | 2020 | Émile Raggini | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2019, la commune comptait 1 022 habitants[Note 6], en diminution de 5,63 % par rapport à 2013 (Aude : +2,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 433 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 902 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 040 €[I 4] (19 240 € dans le département[I 5]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 9,8 % | 14,7 % | 12 % |
Département[I 7] | 10,2 % | 12,8 % | 12,6 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 626 personnes, parmi lesquelles on compte 71,4 % d'actifs (59,4 % ayant un emploi et 12 % de chômeurs) et 28,6 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Carcassonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 169 emplois en 2018, contre 193 en 2013 et 234 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 388, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,8 %[I 10].
Sur ces 388 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 129 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 86,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1 % les transports en commun, 7,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
69 établissements[Note 9] sont implantés à Laure-Minervois au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 69 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 1 | 1,4 % | (8,8 %) |
Construction | 11 | 15,9 % | (14 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 21 | 30,4 % | (32,3 %) |
Information et communication | 1 | 1,4 % | (1,6 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,4 % | (2,7 %) |
Activités immobilières | 5 | 7,2 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 18 | 26,1 % | (13,3 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 8 | 11,6 % | (13,2 %) |
Autres activités de services | 3 | 4,3 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,4 % du nombre total d'établissements de la commune (21 sur les 69 entreprises implantées à Laure-Minervois), contre 32,3 % au niveau départemental[I 14].
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[28] :
La commune est dans la « Région viticole » de l'Aude, une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département[29], également dénommée localement « Corbeilles Minervois et Carcasses-Limouxin »[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la viticulture[Carte 6].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 128 | 97 | 78 | 74 |
SAU[Note 12] (ha) | 1 923 | 2033 | 1638 | 1549 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 128 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 97 en 2000 puis à 78 en 2010[31] et enfin à 74 en 2020[Carte 7], soit une baisse de 42 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[32],[Carte 8]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 923 ha en 1988 à 1 549 ha en 2020. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 15 à 21 ha[31].
Un « sentier des capitelles » permet de découvrir une trentaine d'abris de pierres sèches construits dans les parcelles issues de la vente des anciens communaux à des particuliers à partir de 1813 et cultivées en vigne et en céréales. Aujourd'hui, ces cabanes se trouvent dans la garrigue ou sous les bois de pins, de chênes et de cyprès plantés aux XIXe-XXe siècles après l'abandon des cultures[33]. Le nombre total de capitelles est entre 150 et 200[34].
La commune possède un plan d'eau doté d'un barrage, qui sert de bassin de rétention contre les inondations.
L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste de Laure-Minervois est classée au patrimoine régional ; et en cours de rénovation.
Monument | Adresse | Coordonnées | Notice | Protection | Date | Illustration |
---|---|---|---|---|---|---|
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste | 43° 16′ 21″ nord, 2° 31′ 12″ est | « PA11000033 » | Inscription | ![]() | ||
Tour du Portail-Neuf | 43° 16′ 14″ nord, 2° 31′ 08″ est | « PA00102736 » | Inscription | ![]() | ||
Tour de Mézolieux | à géolocaliser | « PA00102735 » | Classement |
Image manquante | ||
Tour du Bas (ensemble) | à géolocaliser | « PA00102734 » | Inscription |
Image manquante | ||
Monument mégalithique, dit Allée couverte de Saint-Eugène, sur le domaine de Russol | 43° 17′ 51″ nord, 2° 31′ 31″ est | « PA00102733 » | Classement | ![]() |
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