Rieux-Minervois Écouter (en occitan Rius de Menerbés Écouter) est une commune française, située dans le nord du département de l'Aude en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Rieux.
Rieux-Minervois | |
![]() L'hôtel de ville. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aude |
Arrondissement | Carcassonne |
Intercommunalité | Carcassonne Agglo |
Maire Mandat |
Bernard Yagues 2020-2026 |
Code postal | 11160 |
Code commune | 11315 |
Démographie | |
Gentilé | Mérinvillois |
Population municipale |
1 949 hab. (2019 ![]() |
Densité | 92 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 16′ 58″ nord, 2° 35′ 18″ est |
Altitude | Min. 55 m Max. 180 m |
Superficie | 21,19 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Haut-Minervois (bureau centralisateur) |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://rieuxminervois.pagesperso-orange.fr/ |
modifier ![]() |
Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Minervois, un pays de basses collines qui s'étend du Cabardès, à l'ouest, au Biterrois à l'est, et de la Montagne Noire, au nord, jusqu'au fleuve Aude au sud. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Argent-Double, le Rascas, le ruisseau de Canet, le ruisseau de Naval, le ruisseau de Saint-Julien et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Rieux-Minervois est une commune rurale qui compte 1 949 habitants en 2019. Elle appartient à l'unité urbaine de Rieux-Minervois. Ses habitants sont appelés les Mérinvillois ou Mérinvilloises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église de l'Assomption, classée en 1840, le Silo, inscrit en 1963, et le château, inscrit en 1997.
Commune du Minervois, traversée par l'Argent-Double. Elle est limitrophe du département de l'Hérault.
Trausse (sur 100 m), Peyriac-Minervois |
Peyriac-Minervois (enclave) |
La Livinière (Hérault) |
Laure-Minervois | ![]() |
Azille |
Saint-Frichoux | Puichéric | La Redorte |
La commune possède au sud-ouest un hexapoint avec Saint-Frichoux, Aigues-Vives, Marseillette, Blomac et Puichéric, marqué par la borne 53 dans l'ancien étang de Marseillette.
La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[2], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[3]. Elle est drainée par l'Argent-Double, le Rascas, le ruisseau de Canet, le ruisseau de Naval, le ruisseau de Saint-Julien, le ruisseau des Agals, le ruisseau des Soulades et le ruisseau de Touzéry, qui constituent un réseau hydrographique de 20 km de longueur totale[4],[Carte 1].
L'Argent-Double, d'une longueur totale de 37,4 km, prend sa source dans la commune de Lespinassière et s'écoule vers le sud. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à La Redorte, après avoir traversé 8 communes[5].
Le Rascas, d'une longueur totale de 12,9 km, prend sa source dans la commune de Villeneuve-Minervois et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans à Puichéric, après avoir traversé 7 communes[6].
Le ruisseau de Canet, d'une longueur totale de 10,9 km, prend sa source dans la commune de Félines-Termenès et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Argent-Double à Azille, après avoir traversé 6 communes[7].
Le ruisseau de Naval, d'une longueur totale de 18,8 km, prend sa source dans la commune de Caunes-Minervois et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à La Redorte, après avoir traversé 6 communes[8].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[9].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Livinière », sur la commune de La Livinière, mise en service en 1992[14] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[15],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,8 °C et la hauteur de précipitations de 650,6 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 21 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[18], à 14,1 °C pour 1981-2010[19], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[20].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[21] : les « coteaux marneux du plateau de Fabas » (160 ha), couvrant 3 communes du département[22], et l'« étang de l'Estagnol à La Redorte » (42 ha), couvrant 2 communes du département[23] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[21] : l'« ancien étang de Marseillette » (2 070 ha), couvrant 6 communes du département[24].
Rieux-Minervois est une commune rurale[Note 6],[25]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rieux-Minervois, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 3 126 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (77,5 %), terres arables (7,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,8 %), zones urbanisées (4,2 %), forêts (1 %)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Rieux-Minervois est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible)[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Glandes. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 1999, 2005, 2009, 2017 et 2018[30],[28].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 083 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1083 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 3].
Attestée sous les formes Pago Minerbensis en 855[32], Rivo en 1129.[réf. nécessaire]
Mentions anciennes : Sancte Marie de Rivo (1129) Vila de Rivo (1156) Rivo Minerbesii (1406) Rieu (XIVe s.) Ryus (1536) Rieux en Minervois (XVIIe s.) Mérinville (XVIIe s.) Rieux-Minervois (1838, bull. des lois, série 8 n° 7342)[33]
Le toponyme riu signifiant rivière ruisseau en occitan, serait à l'origine du nom actuel de la commune. Pour le distinguer des autres Rieux, il est suivi de la dénomination « Minervois » se référant à l'antique Pago Minerbensis[34].
Il semble que la rivière l’Argent-Double ait accueilli sur ses berges une cité dès l’époque gallo-romaine. De nombreuses villae entouraient son lit, comme en témoignent les archives. « Près de la rivière », Al Riùs pourrait être à l’origine du nom ; pour le distinguer des autres « Rieux », il est suivi du qualificatif de « Minervois » en référence à l’antique pagus Minerbensis, connu depuis l’époque gallo-romaine : on en trouve une référence dans une charte de Charles le Chauve de l'an 855, pagus Minarbensi, appliquée à la région. Le village aurait vu le jour autour d’un castrum vers l’an mil.
La seigneurie de Rieux, possédée au XIIe siècle par les vicomtes de Minerve, est confisquée après la croisade contre les Albigeois et le roi Saint Louis inféode cette seigneurie à Raymond de Saverdun en 1230. Les héritiers de Saverdun vendent la terre de Rieux à Nicolas de La Jugie, une famille du Limousin, dont l'un des membres, Pierre de La Jugie, est archevêque de Narbonne. Cette famille est par ailleurs apparentée aux papes Clément VI et Grégoire IX ainsi qu'aux évêques de Saint-Pons.
À partir de 1372, la terre de Rieux est transmise par alliances matrimoniales, aux maisons de Puydeval (1375), de Morèze (1458) et de Moustiers de Mérinville (1642). C’est cette lignée qui fit ériger le château à proximité de l’Argent-Double vers 1175 et dont il reste quelques ouvrages remarquables : tours, cour du puits, fenêtre et linteaux.
François de La Jugie, baron de Rieux (1556-1592) est un homme de guerre, premier maréchal des camps et armées du Roi, gouverneur de Narbonne, il participe aux combats qui ravagent le Languedoc et particulièrement le Minervois : d'abord contre les protestants, puis contre les ligueurs. C'est un proche d'Henri Ier de Montmorency, gouverneur du Languedoc. En récompense, la baronnie de Rieux est érigée en comté par le roi Henri IV en 1604.
François de La Jugie, comte de Rieux, fils cadet du précédent, est un fidèle de la maison Montmorency et s'associera en 1630 à Henri II, dernier duc de Montmorency entré en rébellion contre le pouvoir royal (Louis XIII et Richelieu). Il sera tué lors du combat de Castelnaudary en 1632. En punition, le comté de Rieux perd son titre de baronnie des États de Languedoc et les tours du château sont rasées « à hauteur des cheminées ».
Le comté de Rieux retrouve en 1642 ses droits d'accès aux États de Languedoc après le mariage de Marguerite de La Jugie, fille de François, avec François de Moustiers-Mérinville : c'est cette famille qui donnera leur gentilé aux habitants de Rieux (les Mérinvillois et les Mérinvilloises), le village prenant lui-même le nom de Mérinville en 1775. Ce nom fut aboli à la Révolution française, rétabli sous la Restauration et définitivement aboli par un décret royal de 1838.
Ajoutons aussi que Rieux se situe sur un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, ce qui expliquerait la présence d'une statue de Saint-Jacques en pèlerin avec son bâton, sa coquille, et sa représentation sur le tableau situé dans la chapelle Saint-Roch de Saissac.
![]() |
Blason | Écartelé, au premier d'argent aux trois fasces de gueules, au second d'azur à deux lions affrontés d'or, au troisième de gueules à deux lions léopardés aussi d'or, au quatrième parti au 1) d'azur à la fasce d'or et au 2) d'argent à la bande d'azur accompagnée de six roses de gueules en orle, trois en chef et trois en pointe; sur le tout, d'or à un lys de jardin de gueules. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
|
Alias | ![]() |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1959 | mars 1977 | René Gleizes | ||
mars 1977 | mars 1989 | Joseph Yché | PCF | |
mars 1989 | juin 2020 | Pierre Destrem | UMP-LR | Industriel retraité, conseiller général (1992-1998), député suppléant de Gérard Larrat (1993-1997) |
juin 2020 | En cours | Bernard Yagues | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].
En 2019, la commune comptait 1 949 habitants[Note 7], en diminution de 3,94 % par rapport à 2013 (Aude : +2,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 801 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 633 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 860 €[I 7] (19 240 € dans le département[I 8]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 8,8 % | 11,5 % | 12,2 % |
Département[I 10] | 10,2 % | 12,8 % | 12,6 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 095 personnes, parmi lesquelles on compte 62,8 % d'actifs (50,6 % ayant un emploi et 12,2 % de chômeurs) et 37,2 % d'inactifs[Note 9],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 12]. Elle compte 710 emplois en 2018, contre 724 en 2013 et 637 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 563, soit un indicateur de concentration d'emploi de 126,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 40,7 %[I 13].
Sur ces 563 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 276 travaillent dans la commune, soit 49 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 82,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 10,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
173 établissements[Note 10] sont implantés à Rieux-Minervois au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 173 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 12 | 6,9 % | (8,8 %) |
Construction | 29 | 16,8 % | (14 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 49 | 28,3 % | (32,3 %) |
Information et communication | 2 | 1,2 % | (1,6 %) |
Activités financières et d'assurance | 6 | 3,5 % | (2,7 %) |
Activités immobilières | 11 | 6,4 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 20 | 11,6 % | (13,3 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 28 | 16,2 % | (13,2 %) |
Autres activités de services | 16 | 9,2 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,3 % du nombre total d'établissements de la commune (49 sur les 173 entreprises implantées à Rieux-Minervois), contre 32,3 % au niveau départemental[I 17].
Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :
Bien que le secteur tertiaire soit en plein essor, l'économie locale repose essentiellement sur la viticulture : production de vins d'appellation AOC Minervois (Vin de pays des Coteaux-de-Peyriac), de vins de cépages (cabernet, syrah, grenache..) et de vins de pays, dont les typicités et les arômes sont particulièrement recherchés.
La commune est dans la « Région viticole » de l'Aude, une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département[40], également dénommée localement « Corbeilles Minervois et Carcasses-Limouxin »[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 6].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 168 | 129 | 97 | 82 |
SAU[Note 13] (ha) | 1 974 | 1691 | 1256 | 1251 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 168 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 129 en 2000 puis à 97 en 2010[42] et enfin à 82 en 2020[Carte 7], soit une baisse de 51 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[43],[Carte 8]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 974 ha en 1988 à 1 251 ha en 2020[Carte 9]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 12 à 15 ha[42].
Sur les autres projets Wikimedia :