Laroque-d'Olmes (La Ròca d'Òlmes en occitanlanguedocien) est une commune française, située dans l'est du département de l'Ariège, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Touyre, le ruisseau du Sautel et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Laroque-d'Olmes est une commune rurale qui compte 2 405 habitants en 2019. Elle appartient à l'unité urbaine de Laroque-d'Olmes et fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet. Ses habitants sont appelés les Laroquais ou Laroquaises.
Commune de tradition textile, elle appartient au Pays des Pyrénées cathares, labellisé Pays d'art et d'histoire. Il s'agit de la deuxième commune la plus peuplée du Pays d'Olmes, après Lavelanet.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église du Saint-Sacrement, inscrite en 2001.
Géographie
Localisation
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La commune dans le département
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Carte topographique
Avec les communes environnantes
Carte dynamique
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Carte topographique
Carte avec les communes environnantes
La commune de Laroque-d'Olmes se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 22 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 27 km de Pamiers[2], sous-préfecture, et à 13 km de Mirepoix[3], bureau centralisateur du canton de Mirepoix dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lavelanet[I 1].
Sur le plan historique et culturel, Laroque-d'Olmes fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité[5].
Laroque-d'Olmes est limitrophe de neuf autres communes.
La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille «n°1076 - Lavelanet» de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[7],[8] et sa notice associée[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 14,36 km2[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 14,32 km2[8]. Son relief est relativement accidenté puisque la dénivelée maximale atteint 327 mètres. L'altitude du territoire varie entre 408 m et 735 m[13].
Hydrographie
Le Touyre.
Le Touyre (ou rivière le Touyre)[14] est le principal cours d'eau communal. Il conflue avec le Grand Hers[15], affluent de l'Ariège. Il traverse le territoire communal dans une orientation sud-nord. Au cours de cette traversée, le Touyre reçoit les apports d'eaux des ruisseaux de Coucu Ruch[16] et des Esclauzades (rd), d'Esclagne[17] et de Feyche Longue (rg).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune est du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[19].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[18].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 12,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,2 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[21] complétée par des études régionales[22],[23] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Les Cascades», sur la commune de Roquefort-les-Cascades, mise en service en 1996[24] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[25],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 12,5°C et la hauteur de précipitations de 1 053,2 mm pour la période 1981-2010[26].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Carcassonne», sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 47 km[27], la température moyenne annuelle évolue de 13,7°C pour la période 1971-2000[28], à 14,1°C pour 1981-2010[29], puis à 14,5°C pour 1991-2020[30].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Cinq ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[31]:
les «coteaux secs, vallons et collines de l'ouest du bas pays d'Olmes» (6 664ha), couvrant 19 communes du département[32];
le «lac de Montbel et partie orientale du bas pays d'Olmes» (7 200ha), couvrant 38 communes dont 30 dans l'Ariège et 8 dans l'Aude[33];
«le Plantaurel entre Foix et Lavelanet» (11 312ha), couvrant 26 communes du département[34];
«le Plantaurel oriental» (3 272ha), couvrant 11 communes dont 9 dans l'Ariège et 2 dans l'Aude[35];
le «réseau hydrographique du Touyre entre Montferrier et Léran» (64ha), couvrant 10 communes du département[36];
les «coteaux du Palassou» (26 749ha), couvrant 48 communes dont 43 dans l'Ariège et 5 dans l'Aude[37];
«le Plantaurel» (42 116ha), couvrant 72 communes dont 68 dans l'Ariège, 2 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[38].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Laroque-d'Olmes.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Laroque-d'Olmes est une commune rurale[Note 8],[39]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[40].
Elle appartient à l'unité urbaine de Laroque-d'Olmes, une unité urbaine monocommunale[I 3] de 2 405 habitants en 2019, constituant une ville isolée[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6],[I 7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,8% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (31,2%), prairies (27,3%), zones agricoles hétérogènes (20,3%), zones urbanisées (13,6%), terres arables (7,2%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5%)[41].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 452, alors qu'il était de 1 454 en 2013 et de 1 393 en 2008[I 8].
Parmi ces logements, 81,4% étaient des résidences principales, 3,4% des résidences secondaires et 15,2% des logements vacants. Ces logements étaient pour 82,9% d'entre eux des maisons individuelles et pour 16,7% des appartements[I 8].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Laroque-d'Olmes en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,4%) inférieure à celle du département (24,6%) mais supérieure à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 67,5% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67,1% en 2013), contre 66,3% pour l'Ariège et 57,5% pour la France entière[I 9].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
3,4
24,6
9,7
Logements vacants (en%)
15,2
9,7
8,2
Voies de communication et transports
Accès routiers
Laroque-d'Olmes se trouve à la jonction des routes[42]:
D 625, route départementale qui traverse la commune dans un axe nord-sud, et relie Mirepoix (14 km) à Lavelanet (5 km).
D 1 qui relie Laroque-d'Olmes à Foix, la métropole située à l'ouest, distant de 28 km.
D 620 qui la relie à l'est à Limoux, distant de 40 km, via Chalabre.
D 928 reliant Laroque-d'Olmes à Léran, commune au nord-est, distante de 4,5 km.
D 528, jonction à gauche à la sortie nord du bourg, mène au village voisin d'Esclagne, distant de 3,5 km.
Transports
Ancienne voie ferrée transformée en voie verte.
La commune est située sur la ligne de bus régionale Lavelanet-Pamiers via Mirepoix qui assure plusieurs aller-retours quotidiens.
La commune n'est plus desservie par la SNCF; la L'ancienne voie ferrée qui passait par la commune est devenue, de Lavelanet à Mirepoix, la «Voie Verte en Pyrénées Cathares, le chemin des Filatiers»[43]. La gare la plus proche est celle de Foix à 34 km (TER, Intercités). Celle de Laroque est fermée.
L'aéroport le plus proche est celui de Carcassone distant de 58 km.
Piste cyclable
Vers Lavelanet ou Mirepoix par la voie verte aménagée sur l'ancienne voie ferrée de Moulin-Neuf à Lavelanet.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Laroque-d'Olmes est vulnérable à différents aléas naturels: inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[44],[45].
Risques naturels
Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Laroque-d'Olmes.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, le Touyre, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant le Touyre figurent les crues de 1992[46].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50% de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Laroque-d'Olmes[47]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[48].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 7 juillet 2008[49].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[50].
Toponymie
Laroque-d'Olmes devient La Ròca d’Òlmes en occitan. La ròca signifie la roche, le gros rocher. Laroque-d’Olmes veut dire «la Roche du Pays des Ormes (ou Olmensé)»[51].
Histoire
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Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Laroque-d'Olmes est membre de la communauté de communes du Pays d'Olmes[I 12], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Lavelanet. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[52].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Pamiers, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 12].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Mirepoix pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 12], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[53].
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 2 500 habitants et 3 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt trois[54],[55].
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans l'Ariège.
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[57].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[59].
En 2019, la commune comptait 2 405 habitants[Note 10], en diminution de 4,71% par rapport à 2013 (Ariège: +0,39%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
700
779
845
801
984
1 151
1 293
1 343
1 375
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 373
1 451
1 416
1 393
1 359
1 272
1 226
1 121
1 213
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 178
1 217
1 373
1 545
2 018
2 129
2 105
2 173
2 504
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
2 640
2 894
3 114
3 124
3 106
2 657
2 698
2 712
2 524
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 412
2 405
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee à partir de 2006[61].)
En 2018, la commune compte 1 172 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 2 399 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 240 €[I 13] (19 820 € dans le département[I 14]). 31% des ménages fiscaux sont imposés[Note 12] (40,7% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 318 personnes, parmi lesquelles on compte 68,3% d'actifs (55,4% ayant un emploi et 12,9% de chômeurs) et 31,7% d'inactifs[Note 13],[I 15]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lavelanet, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 18]. Elle compte 813 emplois en 2018, contre 1 013 en 2013 et 1 315 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 744, soit un indicateur de concentration d'emploi de 109,2% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,7%[I 19].
Sur ces 744 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 249 travaillent dans la commune, soit 34% des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 88,2% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2% les transports en commun, 6,1% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,6% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].
Activités hors agriculture
220 établissements[Note 14] sont implantés à Laroque-d'Olmes au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 22].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
220
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
43
19,5%
(12,9%)
Construction
30
13,6%
(14,2%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
62
28,2%
(27,5%)
Information et communication
4
1,8%
(1,8%)
Activités financières et d'assurance
11
5%
(2,8%)
Activités immobilières
9
4,1%
(4,2%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
21
9,5%
(13,2%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
24
10,9%
(14,4%)
Autres activités de services
16
7,3%
(8,8%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,2 % du nombre total d'établissements de la commune (62 sur les 220 entreprises implantées à Laroque-d'Olmes), contre 27,5% au niveau départemental[I 23]. Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[66]:
Sage Automotive Interiors (ex Adient, ex Michel Thierry), France - Mtsa, tissage (31 221 k€)
Societe Armengol, sciage et rabotage du bois, hors imprégnation (15 189 k€)
Nico, supermarchés (14 630 k€)
Ram, commerce de détail de quincaillerie, peintures et verres en grandes surfaces (400 m² et plus) (3 449 k€)
Quatiris France, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements industriels divers (420 k€)
Industrie: Ancienne cité textile.
Usine textile spécialisée dans les tissus pour les sièges automobiles. Créée en 1955 et connue pendant plus de 50 ans sous le nom de Michel Thierry, l'entreprise a ensuite appartenu aux groupes industriels américains Johnson Controls, Adient et désormais Sage Automotive Interiors, et emploie plus de 200 personnes à Laroque. L'entreprise a innové dans la production temporaire de masques lavables et de surblouses pour répondre à la demande de la crise liée au Covid-19[67], elle innove par ailleurs dans le domaine des géotextiles.
Les deux zones industrielles (Moulin d'Enfour au nord, Entounadou au sud) situées sur la commune accueillent de nombreuses entreprises (Ariège Composites, Icre, Armengol ...).
Commerce: Laroque possède des commerces de toutes sortes situés au centre-ville, au Centre commercial de Castillanes/RD625 ainsi que trois grandes surfaces sur la zone industrielle nord (Intermarché, Bricomarché, DistriClub Médical).
Depuis les années 2000, un projet de création d'une zone commerciale en face l'usine Michel Thierry divise la population. Celui-ci concerne l'installation d'un magasin Leader Price, d'une grande surface de bricolage, d'une enseigne de restauration et de deux autres enseignes non dévoilées. Remis sur la table courant 2009, le conseil municipal s'y est opposé, rassurant les petits commerçants de la ville et l'ensemble des grandes surfaces de Laroque et Lavelanet. En 2012, le projet est relancé avec la perspective avancée de voir la grande surface Intermarché de la ville déménager et s'implanter sur ce terrain, avec une enseigne de restauration. Ce projet aboutit et permet l'installation d'Intermarché, McDonalds puis Lidl.
Agriculture: Très peu d'agriculteurs sont présents sur la commune.
Agriculture
1988
2000
2010
Exploitations
14
8
7
Superficie agricole utilisée (ha)
495
307
353
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée «Coteaux de l'Ariège»[68]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est l'élevage de bovins pour la viande[69]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 17] de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 353ha[69].
Vie locale
Enseignement
Écoles: maternelle Joliot-Curie, élémentaire Mixte 1 Joliot-Curie (CP au CE2). collèges et lycées dans les villes voisines de Lavelanet et Mirepoix.
Services Publics
La commune fait partie de la communauté de communes du Pays d'Olmes (à qui elle a délégué les compétences économie et tourisme) et adhère à quelques syndicats intercommunaux: SAEPPO (Syndicat d'alimentation en eau potable du Pays d'Olmes) pour la gestion de l'eau et qui a son siège à Laroque, SDCEA (Syndicat des collectivités électrifiées de l'Ariège), SMECTOM du Plantaurel (Syndicat mixte de collecte traitement des ordures ménagères). Elle gère en régie municipale l'assainissement.
Services communaux: administratifs (comptabilité, urbanisme, secrétariat, état civil, cadastre) à l'hôtel de ville, police municipale à l'hôtel de ville, services techniques (espaces verts, assainissement, voirie, bâtiments, travaux) à l'impasse Victor-Hugo, culturel (musique au Château municipal, bibliothèque en mairie), enfance jeunesse (au Château municipal et à la MJC).
Police municipale. La gendarmerie a fermé en 2011, Laroque dépend maintenant de la BTA de Lavelanet.
Trésorerie: la trésorerie de Laroque-d'Olmes a fermé en 2009. La commune dépend maintenant du centre des impôts de Lavelanet.
La Poste: bureau de poste ouvert tous les jours et le samedi matin, rue Georges-Clemenceau. centre de tri à Dreuilhe.
Les autres services de l'État (Pôle emploi, Caisse d'allocations familiales, Sécurité sociale) se trouvent à Lavelanet.
Santé
Sécurité et secours: caserne de pompiers de la ville,
Centre hospitalier du Pays d'Olmes (hôpital à Lavelanet et 2 maisons de retraite dont une à Laroque).
Une permanence des services sociaux départements est assurée à Laroque d'Olmes, sur rendez-vous.
Sports
Rugby à XV
L'Étoile Sportive Laroque Bélesta est un club issu de la fusion entre l'Étoile Sportive Laroquaise (créée en 1925) et l'AS Bélesta en 2009. L'ESLB est en entente avec le Stade Lavelanétien et l'Union Sportive Chalabre-Kercorb-La Bastide-Le Peyrat (USKCBP) pour l'École de Rugby, les cadets et les juniors (Rugby Pays d'Olmes). Le club évolue pour la saison 2012-2013 en Honneur Midi-Pyrénées (élite régionale). Alors minime, Fabien Barthez, y a touché ses premiers ballons[71].
Palmarès de l'Équipe 1:
Champion de France, 3esérie, 1964
Champion des Pyrénées, Honneur, 1977, 1986, 2009, 2016
Champion de France, Honneur, 1993
Champion des Pyrénées, Promotion Honneur, 2006
Vainqueur de la coupe Voivenel 2009 (trophée des clubs de fédérale Ariégeois)
Football
Laroque-d'Olmes est le siège du Football Club Laroquais, en entente avec Léran-Aigues-Vives et Villeneuve d'Olmes au niveau de l'école de football (Football Pays d'Olmes).
Autres sports
Tennis: Tennis Club Laroquais,
Tennis de Table: Tennis de Table Cathare,
Pétanque: Joyeuse Pétanque Laroquaise,
Judo: Judo Club Pays d'Olmes,
Self-défense; École de Self Défense Tonfa,
Volley-ball/badminton: Loisirs MJC,
Boxe loisirs MJC,
Gymnastique baby, seniors, danse ..: MJC,
Majorettes: Majorettes Laroquaises Sang et Or et leurs Majors (club unique en France de par la présence de majors)
Tourisme et Loisirs
Sentier de grande randonnée GR 7
Vue panoramique depuis le plateau du Castella.
Voie verte de Lavelanet à Mirepoix, a été aménagée (ancienne sur la ligne de Moulin-Neuf à Lavelanet) pour les piétons, cavaliers et cyclistes sur une longueur de 38km.
Parc municipal avec aire de jeux
Aire de l'Espéranto
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
Église du Saint-Sacrement
Église du Saint-Sacrement.
L'église du Saint-Sacrement, au loin le pic de Soularac et le château de Montségur
L'église et le château de Montségur
Vue générale.
L'église est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 2001[72].
Article détaillé: Église du Saint-Sacrement de Laroque-d'Olmes.
Chapelle Notre-Dame-du-Pont
Chapelle Notre-Dame.
La chapelle Notre-Dame[73] se trouve au nord-est du bourg, en face et à l'est du cimetière, par delà la rivière le Touyre qu'une passerelle permet de traverser à cet endroit.
Le bâtiment est de plan simple, à nef unique. Une abside semi-pentagonale prolonge la nef. Six vitraux ornent les façades latérales, et quatre autres l'abside. Une statue de la Vierge et l'Enfant est flanquée sur le côté droit. Est présent un petit clocher à deux niveaux, avec trois cloches.
La façade principale, semi-hexagonale, chapeautée d'un triangle isocèle, possède au-dessus du portail, une niche avec une statue de la Vierge et l'Enfant, blanche. Autour du portail sont flanquées deux fenêtres avec barreaux.
L'édifice a été restauré deux fois, comme on le lit gravé sur la façade principale: "Restorato Anno DNI 1778", et au-dessus, "Restaurée en 1956".
Façade principale de la chapelle Notre-Dame.
Chœur de la chapelle Notre-Dame.
Vitrail sainte Anne de la chapelle Notre-Dame.
Vitrail Jésus de la chapelle Notre-Dame.
Orgue de la chapelle Notre-Dame.
Autres
Chapelle Saint-Roch[74] qui a été construite à la suite de la grande peste de 1549. L'édifice religieux se situe à environ 1 km «à vol d'oiseau», au sud-est de église du Saint-Sacrement. Elle a été construite isolément, sur une ligne de crête, à près de 550 m d'altitude, faisant face au sud à la Serre de Galinat.
Patrimoine civil
Jardin d'agrément dit parc des Ricalens
Le jardin d'agrément dit «parc des Ricalens» situé rue Georges-Clemenceau, propriété de la commune, figure au pré-inventaire des jardins remarquables. Il est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel (documentation préalable)[75].
Autres
Monument aux morts.
Monument aux morts, situé au sud du cimetière, à l'entrée du bourg par la route D 928.
Présence des traces d'un sarcophage dans les murs d'enceinte du cimetière (origine romaine?).
Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[20].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[70].
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
A. C., «Reconversion de l’entreprise Sage à Laroque d’Olmes: “la relocalisation, ce n’est pas encore concret”», La Gazette ariégeoise, (lire en ligne)
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