La commune est traversée par deux cours d'eau, le Moros et le Stival.
L'Aven marque la frontière entre la commune de Melgven et le bourg de Kernével, aujourd'hui intégré à la commune de Rosporden.
Cadol est le plus important des hameaux de Melgven. Situé le long de l'axe routier reliant Concarneau à Rosporden et proche de l'échangeur donnant accès à la voie express RN 165, le village est excentré au sein du finage communal. Sa chapelle est à l'écart, au fond d'une impasse.
Longtemps Cadol a été connu pour son dancing-restaurant "La Clé des Champs", très fréquenté dans les décennies 1960 et 1970, mais qui a fermé en 2003; l'autre restaurant du hameau, le "Relais de la Côte", a fermé en 2020. L'ancien dancing est devenu un garage automobile et une école de hameau subsiste (en 2022 elle a 69 élèves répartis en 3 classes, de la maternelle au CM2)[1].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 11,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 0,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 15,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1982 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records MELGVEN (29) - alt: 83 m 47° 53′ 48″ N, 3° 48′ 42″ O Statistiques établies sur la période 1982-2010 - Records établis sur la période du 01-04-1982 au 31-12-2017
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
3,6
3,2
4,5
5,5
8,6
11
12,8
12,6
10,8
8,9
5,7
4
7,6
Température moyenne (°C)
6,5
6,6
8,5
10,1
13,4
16,2
18,1
18,1
16
12,9
9,2
7
11,9
Température maximale moyenne (°C)
9,4
10
12,5
14,7
18,2
21,4
23,4
23,5
21,2
16,9
12,7
10
16,2
Record de froid (°C) date du record
−11 17.01.1985
−10 10.02.1991
−8 01.03.05
−4,2 12.04.1986
−1,4 07.05.1982
2,2 01.06.11
4 02.07.1997
4 29.08.1986
3 19.09.12
−2,5 30.10.1997
−4,8 29.11.10
−7,2 29.12.1996
−11 1985
Record de chaleur (°C) date du record
15,5 26.01.1983
19 14.02.1998
24 19.03.05
26,8 23.04.1984
30,5 06.05.1995
34,6 19.06.17
36,5 18.07.06
39,2 09.08.03
31,6 04.09.13
29,5 01.10.1997
19,8 01.11.15
17 19.12.15
39,2 2003
Précipitations (mm)
129,9
100,9
89,9
78,2
83,4
55,3
63
64
80,2
121,4
128,4
137,4
1 132
Source: «Fiche 29146001» [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le: 06/01/2022 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Melgven est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[9],[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Occupation des sols en 2018
Type d’occupation
Pourcentage
Superficie (en hectares)
Tissu urbain discontinu
2,5%
128
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques
0,6%
29
Terres arables hors périmètres d'irrigation
56,0%
2 850
Prairies et autres surfaces toujours en herbe
0,8%
42
Systèmes culturaux et parcellaires complexes
29,8%
1 518
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants
Le nom de Melgven provient des mots bretons mell (colline arrondie) et gwenn (blanc): «la colline blanche»[17].
Histoire
Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
Préhistoire et Antiquité
Une stèle tronconique complète datant de l'Âge du fer, ornée de sculptures et de bas-reliefs, en gneiss d'origine locale, haute de 1,75 m et de 0,13 m de diamètre à son sommet, à base quadrangulaire, a été trouvée lors d'un labour en 1991 à Kerviguérou; les fouilles consécutives à cette découverte fortuite entreprises en 1992 et 1993 par Anne Villard-Le Tiec ont permis de mettre au jour une nécropole à incinération datant aussi de l'Âge du fer, formée de deux enclos carrés auxquels on accédait par des porches en bois, dans laquelle ont été trouvées dans l'un des enclos 8 vases funéraires contenant des ossements incinérés et dans l'autre 3 urnes disposées dans un petit tumulus bordé de stèles de pierre ou de bois. L'une d'entre elles, gravée de frises, de grecques et d'esses, a été retrouvée dans le fossé délimitant l'enclos. Leur étude a permis de dater l'utilisation de ce cimetière de la fin du VIesiècle à la moitié du Vesiècleav. J.-C.[18]. La stèle est la réplique exacte de la colonne aspire (D) du temple de Métaponte (Italie du sud). Cette stèle témoigne de relations entre ces deux régions à cette époque[19].
Melgven est un carrefour entre Concarneau et Rosporden depuis l'Antiquité. On y retrouve les restes d'une ancienne voie romaine qui reliait Vannes à Quimper: elle empruntait le tracé de l'actuelle D 22 passant par la chapelle du Moustoir en Kernével et celles de la Trinité et Coat-an-Poudou en Melgven[20].
Moyen Âge
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Époque moderne
Au XVIIIesiècle, Melgven, avec deux moulins au lieu-dit de Kergoat développe une industrie de production de papier à écrire et à imprimer. Ce papier est ensuite exporté vers Nantes, le Portugal et la Hollande[21].
Melgven possédait plusieurs manoirs, les plus connus étant le manoir de Coëtcanton (situé à 4km au nord du bourg et à 1km au sud de Rosporden), qui date du XVIesiècle et appartint successivement à Jean de Keranrais, Geoffroy du Perrier, Gilette d'Acigné, etc., avant d'appartenir au surintendant Nicolas Fouquet. Au XVIIIesiècle, ses derniers propriétaires sont René-François de Grimaudet qui en 1756 le vend à la famille de Plœuc; le manoir de Coataven ("Le bois de l'Aven" en breton), dont le dernier propriétaire sous l'Ancien Régime fut B. de Jacquelot du Boisrouvray; le manoir de Minuello, qui appartint au XVIIIesiècle à la famille du Couëdic[22]; le manoir de Coëtforn, situé à l'ouest de la chapelle de la Trinité, possédé en 1771 par Toussaint de Penandreff, sieur de Keranstrat, capitaine de frégate; le manoir de Kergoët [Kergoat], qui appartint au XVIIIesiècle à la famille de Kerguélen[23]; le manoir du Méroz (XV et XVIe), possédé au XVIIIesiècle par la famille de Boisguéhenneuc de Kerminguy [24]; le manoir du Fresq, situé à 3km au sud du bourg; le manoir de Keranével (situé au sud du bourg de Melgven, mais désormais disparu), qui appartint au XVIIIesiècle à la famille des Hayeux[25].
En 1759 la paroisse de Melgven [le nom est écrit Melven] devait chaque année fournir 36 hommes pour servir de garde-côtes[26].
Isabelle Le Deuff[27], âgée de 4 ans environ, qui habitait le moulin Coat Aven, fut dévorée par une louve privée[28] le vers les 6 heures du soir[29]. Des battues organisées pour retrouver cette vieille louve qui avait dû s'échapper permit de tuer 4 louvarts (jeunes loups), puis quelque temps plus tard en octobre deux vieilles louves et un vieux loup[30].
Révolte des Bonnets Rouges (1675)
Les habitants de la paroisse de Melgven prirent part à la Révolte des Bonnets Rouges. Le manoir de Coat-Canton, situé à l'époque en la paroisse de Melgven, est saccagé par les paysans révoltés. Il appartenait alors à Christophe Fouquet, comte de Chalain et gouverneur de Concarneau. Celui-ci dut en refaire la façade Nord et construisit le pavillon qui termine à l'Est, le corps de logis. Sa porte à tympan triangulaire, ses baies cintrées sont bien de la dernière moitié du XVIIesiècle[31].
Le XIXesiècle
La pêche des mulettes perlières dans l'Aven
Lionel Bonnemaire[32] dans son livre Les mollusques des eaux douces de France et leurs perles, décrit la pêche que pratiquaient des jeunes filles de Rosporden dans l'Aven au lieu-dit Kerenmeriet [Keranmeriet] en Melgven à la fin du XIXesiècle (l'Aven était alors comme «pavée» de mulettes perlières): «Jadis, la recherche de perles occasionnait de joyeuses parties. Les jeunes filles de Rosporden se rendaient au lieu-dit Kerenmeriet, en français Le village des filles. Il est situé au bord de l'Aven. À demi dévêtues, ces pêcheuses improvisées ne craignaient pas d'entrer dans l'eau et prenaient un grand nombre de kregen dour dous [mulettes perlières en breton], qu'elles ouvraient sur le champ pour les visiter. Elles rejetaient ensuite leurs valves dans la rivière»[33].
L'école de hameau de Cadol
Fin XIXe, la construction de 67 écoles de hameaux a été autorisée dans le Finistère par deux décrets:
le décret du qui a délégué une subvention pour 18 écoles de hameaux sur l'arrondissement de Quimperlé; toutes ont été bâties dont 1 à Melgven (Cadol);
le décret du qui a délégué une subvention pour 50 écoles de hameaux sur les quatre autres arrondissements du département (Brest, Châteaulin, Morlaix, Quimper) à choisir dans les communes «dont le territoire est le plus étendu et les ressources les plus restreintes»; 49 ont été bâties[34].
Le XXesiècle
La Belle Époque
Trois membres d'une même famille de Trégunc, Nicolas Colin, son épouse Marie-Anne Bellec et leur fille Marie, âgée de 14 ans, se noyèrent à bord de leur charrette lors d'un retour de noces dans l'étang de Kérennével en Melgven, appartenant à M. de Saint-Georges. Leur cheval aurait fait une embardée à un endroit où la route longe l'étang[35].
En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par Mgr Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Melgven, l'abbé Morvan, écrit à propos des enfants: «L'année scolaire, pour le plus grand nombre, ne commence qu'en novembre pour finir en juin, sans parler du peu d'assiduité qu'ils y mettent»[36].
Le , Morvan, curé de Melgven, fait partie des 31 prêtres du diocèse de Quimper dont les traitements[37] sont retenus par décision du gouvernement Combes «tant qu'ils ne feront pas emploi de la langue française dans leurs instructions et l'enseignement du catéchisme» car ils utilisaient le breton[38].
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Melgven porte les noms de 154 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[39].
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Melgven porte les noms de 28 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[39].
Alfred Le Ray et Georges Beaujean, deux Concarnois âgés tous les deux de 20 ans, furent fusillés le à Kerguérizit (en Melgven)[40]. Jean Le Guiban, né le à Rosporden, résistant FFI, fut tué à l'ennemi le à Kérandérat en Melgven[41]. Pierre Salomon[42], et Roger Kerjose[43], résistants, furent tués à Kernabat (en Scaër) le .
Yves Daoudal, né le à Melgven, cultivateur à Toulgoat, blessé durant la Première Guerre mondiale, cité deux fois à l'ordre de son régiment, le 71e régiment d'infanterie, fut résistant FTPF dès 1942, cachant dans sa ferme de nombreuses armes. Arrêté le par les Allemands, il est condamné à mort le et fusillé le au Mont Valérien[44].
Le , un avion North American P-51 Mustang de l'United States Army Air Forces piloté par le lieutenant Lilly Joseph s'écrasa à Melgven[45]. C'est au retour d'une mission d'escorte sur Brunswick en Allemagne que le P-51 fut touché par un obus de la flak de Lorient. Le pilote put sauter en parachute et atterrit à côté d'un bois. Blessé à la cheville, il fut recueilli et caché avec autre aviateur originaire de Floride dans une ferme de Melgven. Début août, les deux pilotes purent rejoindre, camouflés en civils, les lignes américaines[46].Le manoir du Meros (Meroz) abrita dans ses greniers des résistants . Un guetteur était posté en haut d'un vieux chêne.
Lorsqu'il entendait les camions allemands monter de Concarneau il tirait sur une corde reliée à une cloche dans le grenier et les résistants fuyaient dans les bois par un tunnel aujourd'hui muré.
L'après-Seconde Guerre mondiale
Deux soldats (Prospoer Guernalec[47] et Claude Le Naour) originaires de Melgven sont morts pendant la guerre d'Indochine.
La banque de données sur les séismes du BRGM indique que le , Melgven fut l'épicentre de séismes dont l’intensité maximale a atteint le degré V MSK, soit une magnitude de 7[48]. Ils furent ressentis jusque dans le Morbihan. Un autre séisme de magnitude 4 centré lui aussi sur Melgven, s'est produit le .
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul du bourg de Melgven a perdu son clocher dans la nuit du 15 au lors de la tempête de 1987. Il fut reconstruit à l'identique et officiellement inauguré le [49].
Le refus de la fusion avec Rosporden et la scission du quartier de la Butte
Un projet de création d'un «Grand Rosporden», incluant les communes de Kernével et Melgven, existait depuis 1954; sa concrétisation aurait permis à Rosporden de devenir l'une des plus vastes communes du département (elle serait passée de 1 075ha à 10 855ha et sa population aurait atteint 9 300 habitants en 1973 en absorbant Kernével et Melgven). Des référendums sont organisés le : si les électeurs de Kernével votent en faveur de la fusion (811 «oui», 691 «non») car pour eux ce rattachement semblait logique, car ils fréquentaient majoritairement Rosporden pour leur travail, les commerces et les écoles, ceux de Melgven votent contre (1 298 «non» et 633 «oui») à la suite d'une campagne référendaire acharnée et houleuse animée par un «Comité de défense» hostile à la fusion (une grande pancarte «Non à la fusion» fut accrochée dans le bourg, des manifestations furent organisées) avec à sa tête Alphonse Carnot et le soutien du maire René Balaven, la majorité des habitants étant davantage attirés par Concarneau que par Rosporden; seuls les électeurs du bureau de Cadol (où étaient inscrits entre autres les habitants du quartier de la Butte), plus proches de Rosporden, votant en faveur de la fusion par 576 «oui» contre 285 «non».
Le , un décret préfectoral porte «rattachement à la commune de Rosporden de la portion du territoire de la commune de Melgven dite «Quartier de la Butte», d'une superficie de 398 ha et comprenant 1 148 habitants», ce qui prive aussi Melgven de 42% de ses recettes fiscales car la partie annexée par Rosporden accueillait de nombreuses entreprises, des salaisons et des conserveries notamment[50].
Économie
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Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Finistère.
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Cultivateur Conseiller général du canton de Bannalec (1955-1961)
mars 1971
janvier 1982 (décès)
René Balaven
PS
Agriculteur
février 1982
juin 1995
Jean-Yves Cochennec
PCF
Professeur
juin 1995
mars 2001
Henry Bertrand
DVD
mars 2001
septembre 2019
Michelle Le Breton-Helwig
DVG
Gérante de société, maire honoraire Démissionnaire[52]
septembre 2019
25 mai 2020
Christian Guichard
DVG
Retraité
25 mai 2020
En cours
Catherine Esvant
DVG
Enseignante
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[54].
En 2019, la commune comptait 3 408 habitants[Note 20], en stagnation par rapport à 2013 (Finistère: +1,24%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 133
2 239
1 759
2 009
2 029
2 190
2 195
2 274
2 296
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 241
2 327
2 378
2 448
2 632
2 803
2 874
2 950
2 928
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 933
2 949
2 858
2 834
2 879
3 023
2 986
3 018
2 886
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2 849
3 072
2 403
2 809
2 987
2 947
3 181
3 215
3 404
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 356
3 408
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La commune de Melgven accueille deux écoles primaires sur son territoire:
École publique du Bourg: l'école accueille 126 élèves;
École publique de Cadol: l'école accueille 124 élèves.
Culture locale et patrimoine
Monuments et sites
L'Allée couverte de Coat Menez Guen, appelée aussi Ty Corriganet est classée au titre des monuments historiques par arrêté du 30 janvier 1964[57].
L'église paroissiale de Melgven a été restaurée après la tempête de 1987, durant lequel son clocher s'est écroulé.
L'église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul
Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul: clocher et façade ouest.
Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul: le maître-autel et les vitraux du chœur.
Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle: statue de Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle et ex-votos de remerciement (carte postale, vers 1925).
On compte aussi 5 chapelles sur le territoire de la commune[58]:
la chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, construite entre 1769 et 1829[59];
la chapelle Notre-Dame de Coat-an-Poudou, datant du XVIesiècle, dédiée à saint Cado;
la chapelle Saint-Antoine, construite entre la fin du XVIe et la fin du XVIIesiècle;
la chapelle Saint-Grégoire, construite entre le XVIIe et le XVIIesiècle à Cadol;
la chapelle de la Trinité, construite à partir du XVIesiècle, et appelée alors «chapelle du Boutier». Le tympan du portail occidental représente le corps du Christ reposant sur les genoux de Dieu le Père, une disposition très rare[60].
Une chapelle Saint-Laurent a existé jusqu'au début du XIXesiècle.
Les chapelles de Melgven
Façade occidentale de la chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle.
Chapelle Saint-Grégoire de Cadol et son enclos.
Soleil couchant, Cadol de Maxime Maufra, musée des beaux-arts de Reims.
Chapelle Notre-Dame de Coat-an-Poudou.
La chapelle Saint-Antoine.
La chapelle de la Trinité.
Le tympan du portail occidental de la chapelle de la Trinité.
Des fontaines de dévotion considérées par le passé comme miraculeuses:
la fontaine de Saint-Laurent du Boutier-La Trinité;
la fontaine de Penfeunteun.
17 croix et calvaires sont recensés dans la commune de Melgven[61].
Le calvaire (datant du XVesiècle) situé près de la chapelle de Cadol.
Le calvaire de Croas Keranpeoc'h (date du XVIesiècle).
La croix de Croas Kerfrancès (date du XIIIesiècle).
Le jardin du Kergoat, en Melgven, est un jardin de rhododendrons et de plantes de terre de bruyère, possédé par Alain de Kerguélen, un descendant de la famille de Kerguélen qui possédait l'ancien manoir de Kergoët[62].
Le château de Keranével: Guillaume de Goarlot, seigneur originaire de Kernével, érige en 1426 la seigneurie de Keranével à Melgven. Entre 1885 et 1892, Alfred Legendre, architecte diocésain de la Ville de Nantes, fait construire l'actuel château. Le château est la propriété de la famille Harscouët de Saint-George jusqu'en 1994; la dernière héritière, Ghislaine Harscouët de Saint-George épouse en 1976 le comte Robert de Monti de Rezé. Depuis 1951, le domaine du château accueille grâcieusement chaque été des troupes scoutes. Depuis 2020 son parc est loué pour l'organisation d'événements festifs[63].
Les deux moulins à papier de Kergoat ("moulin d'en haut" et "moulin d'en bas") , situé sur la rive droite de l'Aven, à proximité du manoir de Kergoat et du hameau de La Trinité; ils ont cessé leur activité vers le milieu du XIXesiècle; il n'en subsiste que des ruines difficilement accessibles[64].
Le manoir de Kergoat, construit en 1871 en remplacement de l'ancien château qui se trouvait sur la motte féodale située à proximité.
Événements
La mairie de Melgven organise chaque année un festival mi-juin avec musique et animation. La programmation est éclectique: pop-rock, electro, rap, raggae, musique traditionnelle et danse.
Une association à but social et culturel, Talenka, dont le siège social se situe dans le bourg de Melgven, a été créée le .
Personnalités liées à Melgven
Charles Marie Bonaventure du Breil de Rays (né le à Lorient, décédé le au manoir de Coataven en Melgven, qui vécut au château de Quimerc'h en Bannalec), aventurier mégalomane à l'origine de la tragédie de Port-Breton (Nouvelle-Guinée): Colonie libre de Port-Breton, terres à 5 francs l’hectare, fortune rapide et assurée. Pour tous renseignements s’adresser à Monsieur Du Breil de Rays, consul de Bolivie, château de Quimerc’h en Bannalec, Finistère. Quelque six cents candidats-colons, français, belges, italiens, allemands, répondirent à cette annonce de 1877 et beaucoup d'entre eux eurent un destin tragique dans ce projet de colonie libre dans une île inhospitalière de la Nouvelle-Guinée[65].
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Joseph Nerzic, né le au Val en Beuzec-Conq, décédé le à Barbary en Kernével.
René de Kerguélen Kerbiquet, né le à Quimperlé, décédé le à Melgven.
Julien Squiriou, né le à Melgven, décédé le Modèle:Date-2 mai 1853 à Melgven.
François Philibert Dagorn, né le à Parcambroch en Melgven, décédé le à Parcambroch en Melgven.
Ernest Harscouet de Saint-Georges, né le à Tréveneuc (Côtes-du-Nord), décédé le au château de Keranével en Melgven.
Jean Cotten, né le à Melgven, décédé le Modèle:14 mars 1864 à Melgven.
Mathurin Le Floch, né le au Rest en Melgven, décédé le à Penhoat-Cadol en Melgven.
Alexandre Guégan, né le à Concarneau, décédé en 1905 à Melgven.
André Rouat, né le à Melgven, décédé le à Melgven.
Guillaume Cariou, né le à Kerven en Melgven.
Jean Marie Le Bihan, né le à Melgven, décédé le à Melgven.
Jérôme François Cotten, né le à Saint-Yvi, décédé le à Melgven.
Hervé de Kerguélen, né le à Kergoat en Melgven, décédé le à Nantes
Jérôme Jeannès, né le à Coat an Poudou en Melgven, décédé le à Quimperlé.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Ronan Larvor, «Au cœur des villages de Cornouaille: Cadol à la croisée des chemins», Journal Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ).
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Anne Villard et Marie-Yvane Daire, "Les stèles de l'Âge du Fer à décors géométriques et curvilignes. État de la question dans l'Ouest armoricain", Revue archéologique de l'Ouest, no13, 1996, consultable http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rao_0767-709x_1996_num_13_1_1044 et Yves Ménez et Stéphane Hinguant, "Fouilles et découvertes en Bretagne", éditions Ouest-France, 2010, (ISBN978-2-7373-5074-0).
Anne Villard, Marie-Yvane Daire, Les stèles de l'Âge du Fer à décors géométriques et curvilignes. État de la question dans l'Ouest armoricain , Revue archéologique de l'ouest, 1996, Volume 13, no13, p.123-156.
Marie-Paule et Bernard Kernéis, Les écoles de hameaux: deux programmes d' envergure à la fin du XIXe siècle dans le Finistère, revue "Le Lien", Centre généalogique du Finistère, n° 151, septembre 2019. Site des auteurs http://www.roch-gad.eu
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