Dreuilhe[dʁœj] (Drulha en occitanlanguedocien) est une commune française, située dans l'est du département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Touyre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Dreuilhe est une commune rurale qui compte 358 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Lavelanet et fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet. Ses habitants sont appelés les Dreuilhois ou Dreuilhoises.
Géographie
Localisation
Cartographies de la commune
La commune dans le département
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Carte topographique
Avec les communes environnantes
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3Carte topographique
4Carte avec les communes environnantes
La commune de Dreuilhe se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 21 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 28 km de Pamiers[2], sous-préfecture, et à 2 km de Lavelanet[3], bureau centralisateur du canton du Pays d'Olmes dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lavelanet[I 1].
Sur le plan historique et culturel, Dreuilhe fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité[5].
Dreuilhe est une commune des Pyrénées, située à 2km au nord de Lavelanet, en Pays d'Olmes.
Géologie et relief
La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et pour d'autres du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille «n°1076 - Lavelanet» de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[7],[8] et sa notice associée[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 6,93 km2[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 7,03 km2[8]. Son relief est relativement accidenté puisque la dénivelée maximale atteint 301 mètres. L'altitude du territoire varie entre 464 m et 765 m[13].
La commune est établie au cœur de l'anticlinal du massif oriental du Plantaurel, entre deux cluses du Touyre, et tout près d'une combe creusée dans la roche.
Hydrographie
Réseaux hydrographique et routier de Dreuilhe.
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Touyre, le ruisseau de Gaillasse, le ruisseau de Pépoulant, le ruisseau de piteil, le ruisseau de Réviroles, le ruisseau des Ecrevisses et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[15],[16].
Le Touyre, d'une longueur totale de 39,2 km, prend sa source dans la commune de Montferrier et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Vif à Lagarde, après avoir traversé 10 communes[17].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune est du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[19].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[18].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 12,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,2 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[21] complétée par des études régionales[22],[23] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Montferrier», sur la commune de Montferrier, mise en service en 1992[24] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[25],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,9°C et la hauteur de précipitations de 1 385,8 mm pour la période 1981-2010[26].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Carcassonne», sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 50 km[27], la température moyenne annuelle évolue de 13,7°C pour la période 1971-2000[28], à 14,1°C pour 1981-2010[29], puis à 14,5°C pour 1991-2020[30].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Trois ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[31]:
«le Plantaurel entre Foix et Lavelanet» (11 312ha), couvrant 26 communes du département[32];
«le Plantaurel oriental» (3 272ha), couvrant 11 communes dont 9 dans l'Ariège et 2 dans l'Aude[33],
le «réseau hydrographique du Touyre entre Montferrier et Léran» (64ha), couvrant 10 communes du département[34];
et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[31]:
«le Plantaurel» (42 116ha), couvrant 72 communes dont 68 dans l'Ariège, 2 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[35].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Dreuilhe.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Dreuilhe est une commune rurale[Note 8],[36]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[37].
Elle appartient à l'unité urbaine de Lavelanet, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[I 3] et 6 970 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6],[I 7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (66,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (60,9%), prairies (12,1%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,1%), zones agricoles hétérogènes (9,1%), zones urbanisées (7,8%)[38].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Hameaux
Bigarrat, Canterrugue, Jordy, L’Entounadou…
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 185, alors qu'il était de 181 en 2013 et de 176 en 2008[I 8].
Parmi ces logements, 85,8% étaient des résidences principales, 5,5% des résidences secondaires et 8,7% des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,1% d'entre eux des maisons individuelles et pour 5,9% des appartements[I 8].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Dreuilhe en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,5%) inférieure à celle du département (24,6%) mais supérieure à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,6% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (86,4% en 2013), contre 66,3% pour l'Ariège et 57,5% pour la France entière[I 9].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
5,5
24,6
9,7
Logements vacants (en%)
8,7
9,7
8,2
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Dreuilhe est vulnérable à différents aléas naturels: inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[39],[40].
Risques naturels
Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Dreuilhe.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, le Touyre, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant le Touyre figurent les crues de 1992[41].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50% de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Dreuilhe[42]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[43].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 14 février 2000[44].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[45].
Toponymie
L'étymon indo-européen *deru- (avec le sens polysémique de solide, ferme comme un arbre) se retrouve dans le sens de chêne, l'arbre par excellence, dans le gaulois dervos et l'ancien français dreuilh[46].
Histoire
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Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Dreuilhe est membre de la communauté de communes du Pays d'Olmes[I 12], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Lavelanet. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[47].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Pamiers, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 12].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Pays d'Olmes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 12], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[48].
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
avant 1981
?
Paul Richou
mars 1983
1995
Christian Jalbert
mars 2001
2014
Félix Picon
mars 2014
En cours
Jacques Carol
SE
Retraité
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[50].
En 2019, la commune comptait 358 habitants[Note 10], en stagnation par rapport à 2013 (Ariège: +0,39%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
166
162
162
183
174
178
177
191
217
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
223
235
254
257
262
222
225
235
213
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
246
253
252
240
249
199
180
183
166
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
224
310
308
330
389
326
381
386
369
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
353
358
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 154 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 364 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 700 €[I 13] (19 820 € dans le département[I 14]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 220 personnes, parmi lesquelles on compte 71,5% d'actifs (59,3% ayant un emploi et 12,2% de chômeurs) et 28,5% d'inactifs[Note 12],[I 15]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lavelanet, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 18]. Elle compte 197 emplois en 2018, contre 228 en 2013 et 197 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 133, soit un indicateur de concentration d'emploi de 148,7% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,5%[I 19].
Sur ces 133 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 16 travaillent dans la commune, soit 12% des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 95,5% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,5% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].
Activités hors agriculture
41 établissements[Note 13] sont implantés à Dreuilhe au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 22].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
41
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
4
9,8%
(12,9%)
Construction
5
12,2%
(14,2%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
17
41,5%
(27,5%)
Activités financières et d'assurance
1
2,4%
(2,8%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
5
12,2%
(13,2%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
5
12,2%
(14,4%)
Autres activités de services
4
9,8%
(8,8%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 41,5 % du nombre total d'établissements de la commune (17 sur les 41 entreprises implantées à Dreuilhe), contre 27,5% au niveau départemental[I 23].
La Filature de Dreuilhe a subi des vicissitudes mais a pu retrouver une dynamique grâce à un financement participatif Ulule et l'arrivée d'un repreneur belge en 2015[53].
Agriculture
1988
2000
2010
Exploitations
9
2
1
Superficie agricole utilisée (ha)
73
40
0
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée «Région sous-pyrénéenne»[54]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et le polyélevage[55]. une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole[Note 16] de 2010 (neuf en 1988). La superficie agricole utilisée est de 0ha[55].
Culture et festivités
Lieux et monuments
Église de la Nativité-de-Notre-Dame-de-Peyre-Pertuse de Dreuilhe[57].
Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[20].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[56].
Source: Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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