Lapeyrouse-Mornay est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Lapeyrouse-Mornay | |
Château de Joyeuse. | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Drôme |
Arrondissement | Valence |
Intercommunalité | Communauté de communes Porte de Dromardèche |
Maire Mandat |
Nicole Durand 2020-2026 |
Code postal | 26210 |
Code commune | 26155 |
Démographie | |
Gentilé | Lapeyrousiens |
Population municipale |
1 221 hab. (2019 ![]() |
Densité | 107 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 19′ 26″ nord, 4° 59′ 45″ est |
Altitude | Min. 220 m Max. 272 m |
Superficie | 11,45 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Roussillon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Drôme des collines |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-lapeyrousemornay.fr |
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Ses habitants sont dénommés les Lapeyrousiens et les Lapeyrousiennes.
Lapeyrouse-Mornay est situé à environ 45 km au nord de Valence, 45 km au sud de Lyon, 60 km à l'ouest de Grenoble et 45 km (distances Orthodromiques)[1].
Lapeyrouse-Mornay est la commune la plus septentrionale du département de la Drôme[2]. Le village le plus proche est Manthes, à 2,5 km[2].
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Jarcieu (Isère) | Pact (Isère) | Pact (Isère) Beaurepaire (Isère) (Isère) |
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Jarcieu (Isère) Épinouze |
N | Beaurepaire (Isère) (Isère) | ||
O Lapeyrouse-Mornay E | ||||
S | ||||
Épinouze | Manthes | Beaurepaire (Isère) (Isère) Manthes |
La superficie de la commune est de 1 145 hectares ; son altitude varie de 220 à 272 mètres[3].
Le territoire est implanté dans la plaine de la Valloire, à l'extrême ouest de la plaine de Bièvre, entre le plateau de Bonnevaux et les collines viennoises au nord et la vallée de la Galaure et le plateau de Chambaran au sud. Le paysage est plat, composé principalement de cultures agricoles mais aussi de boisés au nord de la départementale 519[3].
Sites particuliers :
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :
Pour un article plus général, voir Climat de la Drôme.
La départementale 519 traverse la commune et rejoint l'axe isérois entre Beaucroissant et Chanas.
L'Autoroute A7 (France) est à une quinzaine de kilomètre à l'ouest. Le péage d'autoroute le plus proche est situé sur la commune de Chanas.
Deux lignes d'autocar desservent le village : la ligne 02 de Saint-Vallier à Moras-en-Valloire et la ligne 12 de Beaurepaire en Isère à Romans-sur-Isère dans la Drôme[7].
La gare de Saint-Rambert-d'Albon est située à une vingtaine de kilomètres vers l'ouest[2] et permet l'accès à la ligne ferroviaire Paris - Lyon - Marseille.
Lapeyrouse-Mornay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Roussillon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,4 %), zones agricoles hétérogènes (22,2 %), forêts (10,7 %), zones urbanisées (7,6 %), cultures permanentes (0,1 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune est composée du village et de trois hameaux (les Morelles, Montanay, Bois Vieux). Elle est traversée dans le sens nord-sud par la ligne ferroviaire à grande vitesse, la LGV Rhône-Alpes (PRCI 47 de Lapeyrouse-Mornay), un peu à l'ouest du bourg[3].
Deux tiers de sa surface est occupée par l'agriculture et près de 20 % par la forêt et les milieux semi-naturels :
Type d’occupation | Proportion (Drôme) | Superficie (hectares) | ||
---|---|---|---|---|
Territoire artificialisé | 9,31 % (5,60) | 107 | ||
Espace agricole | 66,49 % (25,80) | 764 | ||
Forêts et milieux semi-naturels | 19,32 % (66,40) | 222 | ||
Eaux | 0.17 % (1) | 2 | ||
Indéterminés | 4,80 % (1,30) | 55 | ||
Source : Base statistique de l'Observatoire des surfaces à l’échelle communale (OSCOM) et Diaporama de présentation OSCOM[14] |
Site Géoportail (carte IGN)[15] :
En comme en , la plupart des logements de la commune sont des maisons (environ 90 %) et un peu plus de 3,5 % sont des appartements[Insee 1].
Types de logements | 2014 | Proportion | 2009 | Proportion |
---|---|---|---|---|
Total | 528 | 100 % | 461 | 100 % |
Résidences principales | 472 | 89,5 % | 423 | 91,7 % |
Résidences secondaires | 16 | 3 % | 15 | 3,2 % |
Logements vacants | 40 | 7,5 % | 24 | 5,2 % |
Source : Catégories et types de logements[Insee 1]. |
La commune n'est pas soumise à un plan de prévention des risques naturels prévisibles, ni à un plan de prévention des risques technologiques mais elle est située en zone 3 de sismicité modérée[16].
Elle est traversée par plusieurs canalisations de matières dangereuses[3] :
Lapeyrouse :
Mornay :
Lapeyrouse-Mornay :
Pour un article plus général, voir Histoire de la Drôme.
Lors du chantier du TGV en , des fouilles ont permis de trouver des silex taillés[20].
Lors du chantier du TGV en , des fouilles ont permis de trouver divers fragments gallo-romains[20].
Au XIXe siècle, les 700 habitants des hameaux isolés de Lapeyrouse, de Mornay, de Bois Vieux et des Morelles, alors éloignés sur la partie la plus septentrionale des communes de Lens-Lestang et de Moras-en-Valloire, réclament la construction d'une église et d'une école. Cette demande est exaucée au décès de Jean Jacques Henri de Barrin (1784-1851), chef d'escadron d'artillerie qui, dans son testament, lègue une somme d'argent et une parcelle de terre afin d'y construire une église, une cure, une mairie, un cimetière et la maison de l'instituteur, à la condition que les hameaux soient réunis en une commune distincte[20].
La commune actuelle est créée par la loi du . Elle comprend les quartiers de Lapeyrouse et de Mornay, distraits de la commune de Lens-Lestang, et ceux de Bois Vieux et des Morelles, distraits de la commune de Moras[19].
La section A de la commune de Lens-Lestang et partie des sections C et D de Moras-en-Valloire ont servi à constituer la commune de Lapeyrouse-Mornay, érigée par la loi du [21],[22],[23],[24],[25].
Le , une colonne allemande venant de Jarcieu détruit le café Gallay et l'école[20] à l'aide de grenades incendiaires. Il s'agissait vraisemblablement d'un élément de couverture (flanc-garde chargé de la sécurité sur l'axe Chanas-Beaurepaire) de la 19e Armée se repliant vers le nord).
En 2020, le conseil municipal compte quinze membres[26][source insuffisante].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. : depuis 1855 | ||||
1855 | 1871 | ? | ||
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire | ||||
1871 | 1874 | ? | ||
1874 | 1878 | ? | ||
1878 | 1884 | ? | ||
1884 | 1888 | ? | ||
1888 | 1892 | ? | ||
1892 | 1896 | ? | ||
1896 | 1900 | ? | ||
1900 | 1904 | ? | ||
1904 | 1908 | ? | ||
1908 | 1912 | ? | ||
1912 | 1919 | ? | ||
1919 | 1925 | ? | ||
1925 | 1929 | ? | ||
1929 | 1935 | ? | ||
1935 | 1945 | ? | ||
1945 | 1947 | ? | ||
1947 | 1953 | ? | ||
1953 | 1959 | ? | ||
1959 | 1965 | ? | ||
1965 | 1971 | ? | ||
1971 | 1977 | ? | ||
1977 | 1983 | Martial Langlais | PCF | |
1983 | 1989 | Martial Langlais | maire sortant | |
1989 | 1995 | Martial Langlais | maire sortant | |
1995 | 2001 | Martial Langlais | maire sortant | |
2001 | 2008 | Marcel Cros | apparenté PCF | |
2008 | 2013 (mai) | Marcel Cros | maire sortant | |
2013 (juill.) (élection ?) |
2014 | Nicole Durand | apparenté PCF | employée |
2014 | 2020 | Nicole Durand | maire sortante | |
2020 | En cours (au 14 août 2021) |
Nicole Durand[26][source insuffisante] | maire sortante |
Lapeyrouse-Mornay appartient à la communauté de communes Porte de DrômArdèche depuis le . Elle faisait auparavant partie de la communauté de communes Rhône-Valloire. Une fusion entre les communautés de communes du nord Drôme Ardèche a en effet conduit au regroupement des anciennes communautés de communes des Quatre Collines, La Galaure, Les Deux Rives de la région de Saint-Vallier et Rhône-Valloire pour ne former plus qu’une seule communauté regroupant 35 communes et 43 500 habitants.
Le village a un réseau d'assainissement collectif qui relie moins de 200 abonnés à la station d'épuration construite en 2008. En revanche, les 350 logements des hameaux autour du bourg, n'étant pas reliés à la station, sont en assainissement individuel[3].
Le tri sélectif des déchets est réalisé grâce à plusieurs « points d'apport volontaire » répartis sur la commune et dont la collecte est réalisée un niveau intercommunal par le Syndicat intercommunal rhodanien de collecte et de traitement des ordures ménagères (SIRTCOM)[3]. La déchetterie la plus proche est située à Saint-Sorlin-en-Valloire.
En 2012, la consommation d'énergie de la commune est de 1 à 2 tep par habitant, un niveau comparable à la plupart des communes alentour[3].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1856. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].
En 2019, la commune comptait 1 221 habitants[Note 3], en augmentation de 1,16 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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769 | 800 | 787 | 773 | 799 | 824 | 826 | 812 | 737 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
720 | 697 | 670 | 630 | 629 | 614 | 624 | 570 | 576 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
590 | 597 | 599 | 615 | 723 | 805 | 1 015 | 1 160 | 1 217 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 221 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Le village fait partie de l'académie de Grenoble et dispose d'une école élémentaire et maternelle dont l'effectif est de 139 élèves pour l'année scolaire -[31].
Le jeudi de l'Ascension, le SCC Jarcieurois organise depuis plusieurs années un stock-car dans une ancienne carrière[réf. nécessaire].
En 1992 : céréales, vignes, vergers, tabac, bovins, caprins[32].
En la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 719 personnes (667 en ) parmi lesquelles on compte 77,6 % d'actifs dont 8,4 % sont des chômeurs (respectivement 72,4 % et 9,3 % en )[Insee 2].
Le nombre d'emplois dans la zone reste relativement stable entre et (respectivement 233 et 228) alors que le nombre d'actifs qui ont en même temps un emploi et qui réside dans la zone est passé de 425 en à 503 en ; l'indicateur de concentration d'emploi perdant environ dix points entre ces deux dates, passant de 54,9 % à 45,2 % ; ce qui signifie qu'il y a dans la zone environ 45 emplois pour cent actifs ayant un emploi en [Insee 3].
Au , la majorité des emplois concernent les secteurs du commerce, des transports et des services (58,5 %), le reste des emplois étant équitablement réparti entre les secteurs de l'agriculture, de l'industrie et de la construction (environ 11 à 12 % chacun)[Insee 4].
Plus de 82 % des établissements de la commune n'ont aucun salarié, 16 % en ont entre un et neuf et moins de 2 % ont plus de dix salariés[Insee 5].
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Lapeyrouse-Mornay possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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