Épinouze est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Épinouze | |
![]() Mairie | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Drôme |
Arrondissement | Valence |
Intercommunalité | Communauté de communes Porte de DrômArdèche |
Maire Mandat |
Yves Lafaury 2020-2026 |
Code postal | 26210 |
Code commune | 26118 |
Démographie | |
Gentilé | Epinouziens, Epinouziennes |
Population municipale |
1 510 hab. (2019 ![]() |
Densité | 135 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 18′ 36″ nord, 4° 55′ 42″ est |
Altitude | Min. 191 m Max. 248 m |
Superficie | 11,21 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Roussillon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Drôme des collines |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.epinouze.fr |
modifier ![]() |
Épinouze est situé au nord du département, à 10 km de Chanas et de Saint-Rambert-d'Albon.
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Bougé-Chambalud (Isère) | Jarcieu (Isère) | Lapeyrouse-Mornay | ![]() |
Bougé-Chambalud (Isère) Anneyron |
N | Manthes | ||
O Épinouze E | ||||
S | ||||
Anneyron | Saint-Sorlin-en-Valloire | Saint-Sorlin-en-Valloire |
Sites particuliers :
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
Épinouze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Roussillon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (36,6 %), terres arables (27,6 %), zones agricoles hétérogènes (25 %), zones urbanisées (8,5 %), forêts (2,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Site Géoportail (carte IGN)[1] :
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[8] :
De l’occitan espinòs « buisson épineux », du francoprovençal epena et du suffixe féminin -ouse (du latin -osa). Le toponyme signifierait « ( terre ) couverte de buissons »[9].
Épinouze serait l'ancienne Epaone où s'est tenu, au VIe siècle, le Concile sur la discipline ecclésiastique[10].
Au point de vue féodal, Épinouze faisait partie de la terre et seigneurie de Moras[8].
Avant 1790, Épinouze était une paroisse du diocèse de Vienne et de la communauté et mandement de Moras.
Son église était dédié à saint Bonnet. Les dîmes appartenaient à l'abbé de Saint-Pierre de Vienne qui présentait à la cure. L'ager d'Épinouze avait la même étendue que la paroisse de ce nom[8].
Château de Lachal, ancienne commanderie[11].
Cette commanderie a été premièrement attribuée aux Templiers[10],[12]. Aujourd'hui, cette interprétation est remise en question : une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem est attestée à partir de 1263 (alors que l'ordre du Temple a été dissout en 1312) : « L'implantation des Hospitaliers à Lachal a dû se faire au cours du XIIIe siècle, voire avant, une commanderie hospitalière étant mentionnée dans le probus en 1263. »[13]. En 1317, nous avons : Frater Artaudus Helye, preceptor domus Hospitalis de Calma, de Chalma. Par ailleurs, durant la période hospitalière, le moulin du Temple, dépendant de la commanderie de Lachal, était celui de l'ancienne commanderie templière d'Albon, ce qui a amené certains auteurs à penser que cette commanderie fut d'abord de l'ordre du Temple.
On constate deux états de construction : un état roman et un du XIIIe siècle au XIVe siècle. À l'origine, le corps du logis était une chapelle romane entourée d'un cimetière qui a probablement été donnée aux hospitaliers par le dauphin du Viennois au XIIIe siècle. Les hospitaliers modifièrent la chapelle en la fortifiant par une tour-porche.
En 1480, la commanderie de Lachal est réunie à la commanderie de Bellecombe près de Heyrieux.
Au XVIe siècle, le commandeur Humbert de Beauvoir entreprend de nouveaux travaux en construisant la chapelle Saint-Jean et en restructurant le corps de logis existant (on peut encore voir les plafonds à la française, de belles cheminées dont une aux armes d'Humbert dans la salle du commandeur, ainsi qu'un sol carrelé en arêtes de poisson[14].
Après la dissolution de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem en 1793, la commanderie est vendue comme bien national[14].
En 1790, Épinouze fait partie de la commune de Moras[8].
La révolution de février 1848 est favorablement accueillie au village d'Épinouze, qui faisait alors partie de Moras-en-Valloire. Plusieurs peupliers sont plantés comme arbres de la liberté en célébration de la Deuxième République.
Quatre ans plus tard, le régime étant devenu autoritaire, le préfet Ferlay demande leur arrachage (décret du ). La municipalité ne s'exécute pas. Ils ne disparaîtront que dans les années 1970[15].
le , la paroisse d'Épinouze est distraite de la commune de Moras pour former une commune distincte du canton du Grand-Serre[16],[8].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. : depuis 1878 | ||||
1878 | 1881 | Pierre Tantillon | ||
1881 (élection ?) |
1884 | Alphonse Cleu | ||
1884 | 1888 | Hippolyte Monod | ||
1888 | 1891 | Alphonse Cleu | ||
1891 (élection ?) |
1892 | Joseph Graillat | ||
1892 | 1896 | Joseph Graillat | maire sortant | |
1896 | 1900 | Hippolyte Monod | ||
1900 | 1904 | Hippolyte Monod | maire sortant | |
1904 | 1908 | Hippolyte Monod | maire sortant | |
1908 | 1912 | Hippolyte Monod | maire sortant | |
1912 | 1919 | Émile Montluet | ||
1919 | 1925 | Émile Montluet | maire sortant | |
1925 | 1929 | Émile Montluet | maire sortant | |
1929 | 1935 | Édouard Martin-Rosset | ||
1935 | 1945 | Édouard Martin-Rosset | maire sortant | |
1945 | 1947 | Henri Sibert | ||
1947 | 1953 | Henri Sibert | maire sortant | |
1953 | 1959 | Henri Sibert | maire sortant | |
1959 | 1965 | Henri Sibert | maire sortant | |
1965 | 1971 | Louis Achard | ||
1971 | 1977 | Louis Achard | maire sortant | |
1977 | 1983 | Louis Achard | maire sortant | |
1983 | 1989 | Louis Achard | maire sortant | |
1989 | 1992 | Louis Achard | maire sortant | |
1992 (élection ?) |
1995 | Freddy Martin-Rosset | PS | journaliste |
1995 | 2001 | Freddy Martin-Rosset | PS | maire sortant |
2001 | 2008 | Freddy Martin-Rosset | PS | maire sortant |
2008 | 2014 | Freddy Martin-Rosset | PS | maire sortant |
2014 | 2020 | Yves Lafaury | (sans étiquette) | retraité (commerçant) |
2020 | En cours (au 4 mars 2021) |
Yves Lafaury[17][source insuffisante] | maire sortant |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1881. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2019, la commune comptait 1 510 habitants[Note 3], en diminution de 4,31 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 |
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861 | 904 | 882 | 857 | 879 | 871 | 879 | 873 | 881 |
1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 |
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875 | 850 | 816 | 840 | 935 | 981 | 968 | 956 | 968 |
1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 | 2019 | - | - | - |
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1 096 | 1 250 | 1 272 | 1 537 | 1 521 | 1 510 | - | - | - |
En 1992 : céréales, fruit et légumes (coopérative), miellerie[10].
À travers l'association Valloire loisirs, Épinouze et d'autres villages des alentours soutiennent des projets socio-culturels[21].
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Épinouze possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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