La commune de Moras-en-Valloire est localisée au nord du département, en Drôme des collines, dans la vallée de la Valloire. Le village est situé à environ 50 km au sud de Lyon, 60 km à l'ouest de Grenoble et 40 km au nord de Valence[1].
Par la route, la commune est située à environ 10 km à l'ouest de Le Grand-Serre (chef-lieu de canton) et à 9 km au sud-ouest de Beaurepaire en Isère. Les villages voisins sont situés entre 2 km pour le plus proche (Manthes) et 7 km pour le plus éloigné (Hauterives).
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[2]:
la Veuze;
le Bancel;
Ruisseau de la Vauverière;
Ruisseau de Riançon;
Torrent de Combet.
Climat
Pour un article plus général, voir Climat de la Drôme.
Urbanisme
Typologie
Moras-en-Valloire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: forêts (44,6%), zones agricoles hétérogènes (25,6%), terres arables (12,9%), cultures permanentes (11,3%), zones urbanisées (5,1%), prairies (0,6%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Projets d'aménagement
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Voies de communication et transports
La commune est traversée d'est en ouest par la route départementale 1.
L'accès d'autoroute le plus proche est celui de Chanas sur l'autoroute A7, à environ 17 km.
La gare ferroviaire la plus proche est à une quinzaine de kilomètres à Saint-Rambert-d'Albon.
La commune possède une borne de recharge pour véhicules électriques (rue des Terreaux)[réf.nécessaire].
Risques naturels et technologiques
Risques sismiques
Article connexe: Risque sismique dans la Drôme.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Autres risques
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9]:
1009: castrum et villa de Moras (cartulaire de Saint-André-le-Bas, 249).
1068: Moratium (archives des Bouches-du-Rhône, B 276).
1079: mention de la paroisse: capella de Muracio (La Mure, Hist. du Forez, pièces sup. 127).
1268: burgum de Moras (cartulaire de Léoncel, 231).
1295: mention du mandement: mandamentum de Morasio (d'Hozier, V, 328).
1328: Morasium (choix de documents, 18).
1343: castrum Morasii (choix de documents, 81).
1343: Mouras (Valbonnais, II, 454).
1357: mention de la châtellenie: castellania Morasii (choix de documents, 147).
XIVesiècle: mention de la paroisse: capella de Morasio (pouillé de Vienne).
1521: mention de la paroisse: ecclesia Morasii (pouillé de Vienne).
1891: Moras, commune du canton du Grand-Serre.
En 1936, la commune devient Moras-en-Valloire[10].
Étymologie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Histoire
Signes préhistoriques.
Pour un article plus général, voir Histoire de la Drôme.
Préhistoire et protohistoire
Des poteries de l'époque néolithique découvertes sur la colline attestent de l'occupation très ancienne de ce site[11].
D'autres poteries, datant de l'âge du bronze, portent des inscriptions de type hiéroglyphiques, qui pourraient être la plus ancienne forme d'écriture connue en Europe occidentale[11].
Habitat avec un riche matériel protohistorique[12].
Antiquité: les Gallo-romains
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Du Moyen Âge à la Révolution
Moras est un village médiéval dont la colline est l'ancienne motte féodale.
: un texte de Rodolphe III, roi de Bourgogne, mentionne pour la première fois le nom de Moras dans un acte de donation du château et des terres de Moras à la maison d'Albon, futur comtes d'Albon, puis dauphins de Viennois[13].
Au point de vue féodal, Moras était une terre du patrimoine des dauphins, comprenant quatre paroisses: Épinouze, Manthes, Moras et Saint-Sorlin.
1349: la terre devient domaniale.
1364: elle est aliénée au profit des Roussillon.
1466: possession de Louis de Bourbon-Roussillon, bâtard de Bourbon.
1522: donnée en viager aux Visconti.
1571: donnée en viager aux Beaumont des Adrets.
1572: donnée en viager aux Boyvin de Villars.
1574: vendue aux Murat de Lestang.
La terre passe un moment aux Davity.
Elle est recouvrée par les Murat de Lestang, derniers seigneurs.
En , Guigues VI de Viennois accorde une charte de libertés à Moras. Elle est confirmée en , puis une nouvelle fois en .
À cette occasion, le dauphin confie la construction et l'entretien de la muraille protégeant le village à la communauté villageoise[14].
La communauté payait en outre un vingtain pour l'entretien du château, même après sa destruction[15].
En tant que place forte, Moras accueille un gouverneur responsable de la défense du lieu[14].
Après , le fief de Moras devient une terre du domaine royal et le restera jusqu'à la Révolution; les rois de France, seigneurs du fief, seront représentés par un châtelain[14]. Ils concèderont cependant la seigneurie à des seigneurs engagistes[15].
À la Renaissance, les seigneurs engagistes de Moras sont successivement Diane de Poitiers et le baron des Adrets. La famille des Murat de Lestang est ensuite seigneur engagiste de à la Révolution française[15].
En , Richelieu fait démanteler le château royal (armé à cette époque de 33 pièces d'artillerie)[14] sur ordre du roi Louis XIII[12].
En , le village de Lens-Lestang est détaché de la communauté de Moras pour former une communauté autonome[16].
Au XVIIIesiècle, les habitants de Moras adoptent des cultures nouvelles, dont la pomme de terre qui est cultivée en différentes variétés rouges et blanches[16].
Au XVIIIesiècle, Moras est le chef-lieu d'un archiprêtré du diocèse de Vienne, comprenant les paroisses suivantes[9]:
Dans la Drôme: Andancette, Anneyron, Châteauneuf-de-Galaure, Épinouze, Hauterives, Manthes, Saint-Bonnet-de-Galaure, Saint-Martin-d'Albon, Saint-Romain-d'Albon, Saint-Sorlin et Treigneux.
Dans l'Isère: Agnieu, Anjou, Chambalud, Sarcieu, Poussieux et Sonnay.
Démographie:
1776: 781 familles (la communauté de Moras comprenait alors la commune de ce nom, une partie de celle de Lapeyrouse-Mornay, les communes d'Épinouze, de Manthes et de Saint-Sorlin)[9].
1789: la population est estimée à 2 600 habitants[16].
Avant 1790, Moras était une communauté de l'élection et subdélégation de Romans et du bailliage de Saint-Marcellin formant quatre paroisses du diocèse de Vienne: Épinouze, Manthes, Moras et Saint-Sorlin.
La paroisse de Moras, en particulier, dont l'église était sous le vocable de Notre-Dame, dépendait du prieur de Manthes qui y prenait la dîme et présentait à la cure[9].
Le mandement de Moras, dont l'étendue était la même que celle de la châtellenie du même nom, comprenait les communes actuelles de Moras, Épinouze, Lens-Lestang, Saint-Sorlin et Manthes, plus une partie de celle de Lapeyrouse-Mornay[9].
De la Révolution à nos jours
Porte médiévale reconstituée lors des fêtes du millénaire de Moras.
En 1790, Moras devient le chef-lieu d'un canton du district de Romans, comprenant les municipalités de Lens-Lestang et de Moras. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton du Grand-Serre[9]. Une gendarmerie et une perception y sont installées. Le bourg les a conservées même lorsque le canton a été supprimé[16].
À la suite de la révolution française de 1848, un arbre de la liberté, un marronnier est planté. La légende dit qu'il aurait été arrosé par des vins des coteaux de Moras[réf.nécessaire].
Les remparts sont démolis au milieu du XIXesiècle[16].
1855: quelques quartiers sont distraits de la commune pour former la commune de Lapeyrouse-Mornay.
1878, 1880 et 1884: les communes d'Épinouze, de Saint-Sorlin et de Manthes sont distraites de celle de Moras[9],[10].
2009 (juin): Moras a fêté son millénaire[11],[17].
Politique et administration
Tendance politique et résultats
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Administration municipale
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Liste des maires
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources(juillet 2021).
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
Article connexe: Élections municipales en France.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.: de la Révolution au Second Empire
1790
1871
?
Les données manquantes sont à compléter.: depuis la fin du Second Empire
maire sortant président des maires ruraux de la Drôme
Rattachements administratifs et électoraux
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Politique environnementale
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Finances locales
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Jumelages
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2019, la commune comptait 681 habitants[Note 2], en augmentation de 7,08% par rapport à 2013 (Drôme: +4,46%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 932
2 822
3 023
3 392
4 053
4 206
4 229
4 355
4 450
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
3 947
4 018
3 970
3 803
3 733
1 188
839
814
663
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
663
677
635
506
533
518
520
451
477
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
458
475
387
468
582
602
604
604
636
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
678
681
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique
Services et équipements
Agence Postale[réf.nécessaire].
Bibliothèque communale[réf.nécessaire].
Centre de secours[réf.nécessaire].
Gendarmerie[réf.nécessaire].
Salle des fêtes[réf.nécessaire].
Enseignement
Groupe scolaire.
École primaire publique[réf.nécessaire].
Santé
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Elle a été construite en contre le rempart. Le maréchal d'Ornano y séjourna. C'est probablement dans cette maison que fut signé, en , un traité entre le maréchal d'Ornano et le comte de la Roche destiné à ouvrir la voie à la réconciliation entre catholiques et protestants. Le bâtiment est composé de deux parties: la première, datant du XVIesiècle, est appuyée sur les remparts; l'autre date du XVIIIesiècle[réf.nécessaire].
La «Maison Quarrée» date de la fin du XVIesiècle ou du début du XVIIesiècle; la mairie s'y est installée. Au fond de la petite cour, on y trouve des escaliers de style Renaissance[réf.nécessaire].
Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Moras-en-Valloire, composite: hallebarde du XVIesiècle, tableau sur cuivre (objet classé), toile du XVIIesiècle (objet classé)[12].
Statue monumentale de la Vierge[12]: ex-voto érigé sur le coteau par les habitants en pour les avoir protégés de la peste[réf.nécessaire].
Moras-en-Valloire.
Porte l'inférieure.
Maison du gouverneur.
Maison Quarrée.
Escalier de style Renaissance.
Escaliers.
L'église.
Le lavoir.
Patrimoine culturel
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Patrimoine naturel
L'arbre de la liberté près de la fontaine est un marronnier planté lors de la révolution française de 1848[réf.nécessaire].
Pierre Davity (1573 - 1635): châtelain de Moras, poète et géographe réputé du XVIIesiècle, militaire au service d'Henri IV, anobli en 1610.
Maurice Savin (né en 1894 à Moras, mort en 1973): artiste peintre, graveur et céramiste (entre autres). Fait chevalier de la Légion d'honneur en . Né à Moras le dans une maison de village toujours existante, face à la salle des mariages de la mairie.
Lucien Rebatet (né en 1903 à Moras, mort en 1972 à Moras): écrivain, journaliste et critique musical et cinématographique français.
Héraldique, logotype et devise
Moras-en-Valloire possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
Alain Nicolas, Jean Combier, Une écriture préhistorique? le dossier archéologique de Moras-en-Valloire, Paris, La Mirandole, 2009, (ISBN978-2-91641009-8).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Nicolas Payraud, Châteaux, espace et société en Dauphiné et en Savoie du milieu du XIIIesiècle à la fin du XVesiècle (thèse de doctorat d'Histoire), , 461p. (présentation en ligne, lire en ligne), «Moras et la Valloire: une terre delphinale», p.143-144.
Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN2-7399-5026-8), Moras-en-Valloire.
Laurent Ripart, «Du royaume aux principautés: Savoie-Dauphiné, XeetXIesiècles», dans Christian Guilleré, Jean-Michel Poisson, Laurent Ripart, Cyrille Ducourthial, Le royaume de Bourgogne autour de l'an mil (lire en ligne), p.247-276.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии