Lagrasse Écouter (en occitan La Grassa Écouter) est une commune française située dans le centre du département de l'Aude, en région Occitanie.
Lagrasse | |
![]() Vue générale du village de Lagrasse. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aude |
Arrondissement | Narbonne |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Région Lézignanaise, Corbières et Minervois |
Maire Mandat |
René Ortega 2020-2026 |
Code postal | 11220 |
Code commune | 11185 |
Démographie | |
Gentilé | Lagrassiens, Lagrassiennes |
Population municipale |
540 hab. (2019 ![]() |
Densité | 17 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 05′ 30″ nord, 2° 37′ 17″ est |
Altitude | Min. 82 m Max. 586 m |
Superficie | 32,2 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton des Corbières |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | lagrasse.fr |
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Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du massif des Corbières, un chaos calcaire formant la transition entre le Massif central et les Pyrénées. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Orbieu, le Sou, le ruisseau de Madourneille, le ruisseau des Mattes, le ruisseau de Domneuve, le ruisseau de Rouanel, le ruisseau de Tournissan et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « Corbières occidentales » et la « vallée de l'Orbieu ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Lagrasse est une commune rurale qui compte 540 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 444 habitants en 1881. Ses habitants sont appelés les Lagrassiens ou Lagrassiennes.
Le village est admis dans l'association Les Plus Beaux Villages de France, depuis plus de dix ans.
Le patrimoine architectural de la commune comprend dix immeubles protégés au titre des monuments historiques : la maison presbytérale, classée en 1954 et inscrite en 1954, l'abbaye Sainte-Marie d'Orbieu, classée en 1923, l'église Saint-Michel, classée en 1925, la Maison Sibra, classée en 1930, la Halle, classée en 1937, la tour de Plaisance, inscrite en 1930, la maison Maynard, inscrite en 1931, la maison Castel, inscrite en 1948, la maison des sœurs de Nevers, inscrite en 1948, la maison Lautier, inscrite en 1948, la porte de l'Eau, inscrite en 1948, le Pont de l'Abbaye, classé en 1907, le Pont du Sou, inscrit en 1948, le prieuré de Mirailles, inscrit en 1948, et le prieuré Saint-Michel de Nahuze, inscrit en 1948.
Le village de Lagrasse est situé dans le Massif des Corbières, au fond d'une vallée traversée par la rivière d'Orbieu. Cette région appelée Basses-Corbières est caractérisée par des collines couvertes de pins et de végétation méditerranéenne. Sur certains coteaux prospèrent des vignes produisant un vin régional.
Comigne (par un quadripoint), Val-de-Dagne |
Douzens | Moux (par un quadripoint), Camplong-d'Aude |
Serviès-en-Val, Rieux-en-Val |
![]() |
Ribaute, Tournissan |
Caunettes-en-Val | Saint-Pierre-des-Champs | Talairan |
La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[2], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[3]. Elle est drainée par l'Orbieu, le Sou, le ruisseau de Madourneille, le ruisseau des Mattes, le ruisseau de Domneuve, le ruisseau de Rouanel, le ruisseau de Tournissan, le ruisseau d'Ardenne, le ruisseau de Combe Escure, le ruisseau de la Combe, le ruisseau de la Pièce, le ruisseau de la Ville, le ruisseau de Peyrous, le ruisseau de Roquecave,, qui constituent un réseau hydrographique de 43 km de longueur totale[4],[Carte 1].
L'Orbieu, d'une longueur totale de 84,1 km, prend sa source dans la commune de Fourtou et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à Saint-Nazaire-d'Aude, après avoir traversé 22 communes[5].
Le Sou, d'une longueur totale de 21 km, prend sa source dans la commune de Villar-en-Val et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans l'Orbieu sur le territoire communal, après avoir traversé 7 communes[6].
Le ruisseau de Madourneille, d'une longueur totale de 10,1 km, prend sa source dans la commune de Mayronnes et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans l'Orbieu à Saint-Pierre-des-Champs, après avoir traversé 4 communes[7].
Le ruisseau des Mattes, d'une longueur totale de 15,8 km, prend sa source dans la commune de Val-de-Dagne et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans l'Orbieu à Camplong-d'Aude, après avoir traversé 4 communes[8].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[9].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1970 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3,2 | 3,6 | 6,1 | 7,8 | 11,3 | 14,6 | 17,3 | 17,2 | 14,1 | 10,9 | 6,6 | 4,2 | 9,8 |
Température moyenne (°C) | 6,6 | 7,4 | 10,4 | 12,3 | 16,1 | 19,8 | 22,8 | 22,7 | 19,1 | 15 | 10,2 | 7,6 | 14,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,1 | 11,3 | 14,6 | 16,8 | 21 | 25 | 28,4 | 28,2 | 24,2 | 19,1 | 13,8 | 11 | 18,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−11 17.01.1985 |
−8 10.02.1986 |
−7,9 08.03.1971 |
−0,5 14.04.1986 |
1,6 09.05.1974 |
6 04.06.01 |
8 21.07.01 |
7 30.08.1998 |
3,5 29.09.02 |
−1 26.10.03 |
−7,5 22.11.1998 |
−8 07.12.1990 |
−11 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21 25.01.1995 |
27 15.02.1998 |
29 21.03.1990 |
29,5 17.04.1970 |
34,5 30.05.01 |
38 21.06.03 |
42 06.07.1982 |
40 13.08.03 |
36,5 06.09.1988 |
31,5 01.10.1997 |
26,8 02.11.1970 |
24,5 18.12.1989 |
42 1982 |
Précipitations (mm) | 79 | 64,1 | 53,1 | 71,6 | 55,8 | 33,6 | 21,8 | 37,8 | 45,6 | 86 | 79,8 | 70,3 | 698,5 |
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[15] :
et un au titre de la directive oiseaux[15] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[18] : la « montagne d'Alaric » (2 953 ha), couvrant 8 communes du département[19], et la « moyenne vallée du Sou et de l'Orbieu » (233 ha), couvrant 7 communes du département[20] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[18] :
Lagrasse est une commune rurale[Note 6],[23]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[24].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (45,4 %), forêts (23,4 %), cultures permanentes (22,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), zones urbanisées (0,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,6 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Lagrasse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible)[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau des Mattes, l'Orbieu, le ruisseau de Madourneille et le Sou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 1996, 1999, 2005, 2009 et 2018[28],[26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 93,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 387 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 387 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 3].
L'histoire du village se confond avec celle de l'abbaye Sainte-Marie de Lagrasse qui débute par l'installation, dans la vallée, de Nimfridius avec quelques compagnons. Ils construisent alors un monastère. Charlemagne, par une charte datée de 778, reconnaît la nouvelle fondation et Nimfridius prend la direction de la communauté. L'abbaye de Lagrasse deviendra plus tard l'une des plus importantes de France.
À la Révolution, l'abbaye est séparée en deux lots vendus comme Bien national, dont Barthélemy Darnis achète alors une bonne partie. Victor Hannuic, agent général, fait détruire à cette époque-là toutes les statues de l'abbaye. Aujourd'hui, une partie de l'établissement est publique (Conseil général de l'Aude) et l'autre privée avec la présence de chanoines. Le village héberge de nombreux artistes et artisans d'art qui le font vivre et attirent de nombreux visiteurs.
Lagrasse fut, de 1790 à 1800, chef-lieu de district.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1910 | 1914 | Paul Calvet | Conseiller Général du Canton de Lagrasse | |
1945 | 1977 | Charles Alquier | PS | Viticulteur, conseiller général (1945-1979) |
mars 2001 | 2008 | Jean-Paul Olive | ||
mars 2008 | En cours | René Ortega[30] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].
En 2019, la commune comptait 540 habitants[Note 7], en diminution de 3,23 % par rapport à 2013 (Aude : +2,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 147 | 1 123 | 1 243 | 1 244 | 1 327 | 1 320 | 1 316 | 1 299 | 1 275 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 278 | 1 220 | 1 280 | 1 303 | 1 355 | 1 444 | 1 337 | 1 125 | 998 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
994 | 940 | 902 | 821 | 912 | 945 | 1 006 | 751 | 738 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
708 | 665 | 623 | 696 | 704 | 615 | 603 | 599 | 558 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
544 | 540 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 221 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 430 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 000 €[I 4] (19 240 € dans le département[I 5]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 8,3 % | 9,6 % | 6,3 % |
Département[I 7] | 10,2 % | 12,8 % | 12,6 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 335 personnes, parmi lesquelles on compte 72,8 % d'actifs (66,6 % ayant un emploi et 6,3 % de chômeurs) et 27,2 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 284 emplois en 2018, contre 306 en 2013 et 225 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 232, soit un indicateur de concentration d'emploi de 122,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,8 %[I 10].
Sur ces 232 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 149 travaillent dans la commune, soit 64 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 47,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,9 % les transports en commun, 19,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 29,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
La commune est le siège des éditions Verdier, fondées dans le village en 1979[36].
87 établissements[Note 10] sont implantés à Lagrasse au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 87 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 14 | 16,1 % | (8,8 %) |
Construction | 6 | 6,9 % | (14 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 30 | 34,5 % | (32,3 %) |
Activités immobilières | 9 | 10,3 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 8 | 9,2 % | (13,3 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 12 | 13,8 % | (13,2 %) |
Autres activités de services | 8 | 9,2 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 34,5 % du nombre total d'établissements de la commune (30 sur les 87 entreprises implantées à Lagrasse), contre 32,3 % au niveau départemental[I 14].
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[37] :
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région viticole »[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 43 | 20 | 22 | 20 |
SAU[Note 13] (ha) | 502 | 535 | 525 | 501 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 43 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 20 en 2000 puis à 22 en 2010[40] et enfin à 20 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 53 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[41],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 502 ha en 1988 à 501 ha en 2020. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 12 à 25 ha[40].
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Son blasonnement est : D'azur, au pont d'une arche, chargé de trois tours, celle du milieu plus haute, en pointe une rivière, le tout d'argent. |
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