La Sauvetat-du-Dropt [la sovta dy dʁo] est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).
Cet article est une ébauche concernant une commune de Lot-et-Garonne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Pour les articles homonymes, voir La Sauvetat.
La Sauvetat-du-Dropt | |
![]() Vue aérienne du bourg. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Lot-et-Garonne |
Arrondissement | Marmande |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Lauzun |
Maire Mandat |
Jean-Luc Gardeau 2020-2026 |
Code postal | 47800 |
Code commune | 47290 |
Démographie | |
Population municipale |
549 hab. (2019 ![]() |
Densité | 53 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 38′ 53″ nord, 0° 20′ 23″ est |
Altitude | Min. 36 m Max. 123 m |
Superficie | 10,37 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton des Coteaux de Guyenne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | la-sauvetat-du-dropt.fr |
modifier ![]() |
Commune située en Guyenne sur le Dropt à sa confluence avec l'Escourou, dans le vignoble des côtes-de-duras. Elle est limitrophe du département de la Dordogne.
La Sauvetat-du-Dropt est limitrophe de sept autres communes dont une dans le département de la Dordogne.
Saint-Jean-de-Duras | Soumensac | Eymet (Dordogne) |
Pardaillan | ![]() |
Agnac |
Moustier | Roumagne |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Duras », sur la commune de Duras, mise en service en 1962[8] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 803,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941 et à 57 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[14].
La Sauvetat-du-Dropt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,6 %), terres arables (37,7 %), forêts (10 %), cultures permanentes (3,8 %), prairies (3,1 %), zones urbanisées (2,8 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de La Sauvetat-du-Dropt est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le Dropt, l'Escourou et la Dourdenne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1994, 1999 et 2009[23],[21].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[24]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[26]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[27].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Une sauveté est un habitat créé au XIe ou XIIe siècle par l'Église. Comparables aux bastides décidées par le roi, ces nouveaux villages sont peuplés de colons qui, en s'y installant, obtiennent la liberté. Plusieurs villages portent le nom de « Sauvetat » en Gascogne ou en Auvergne ou ses dérivés occitans « Salvetat » ou francisés « Sauveterre ».
C'est à partir du VIIIe siècle, sous l'impulsion de Charlemagne, que les moines entreprirent de largement conquérir la région, ceux de Sarlat s'appropriant, entre autres, les terres de Duras et de la vallée du Dropt.
L'histoire de la région est liée à celle du duché de Guyenne. Ce nom apparaît pour la première fois dans le traité de Paris, conclu le entre Saint Louis et Raymond VII comte de Toulouse, qui cédait la plus grande partie du Languedoc à la France et mettait fin au conflit albigeois.
La Guyenne est possession des rois d’Angleterre de 1188 à 1453. Une commanderie Templière y est bâtie, à cheval sur la commune d'Agnac limitrophe.
En 1374, Bertrand Du Guesclin et le duc d'Anjou lancent une offensive en Guyenne et reprennent aux Anglais Penne-d'Agenais, Saint-Sever, Moissac, Sainte-Foy-la-Grande, Castillon, Langon, Saint-Macaire, Sainte-Bazeille, La Réole. La Guyenne est réunie au domaine du roi de France après la bataille de Castillon en 1453, mais le duché revint définitivement à la couronne française à la mort de Charles de Valois en 1472.
En 1561, la province est érigée en gouvernement de Guyenne avec pour siège Bordeaux.
En 1635, une jacquerie des Croquants a lieu dans le contexte de la guerre contre l'Espagne : la pression fiscale est lourde et des émeutes éclatent en Guyenne.
En 1636, des soulèvements dans les campagnes apparaissent contre les tailles en Angoumois et au Périgord. C’est le début de l’une des plus grandes guerres civiles déclenchées par des paysans.
Le duc de La Valette, envoyé par le roi, arrive du Pays basque avec trois mille hommes du régiment de Guyenne (1636-1660) et met fin à la révolte le à la bataille de La Sauvetat-du-Dropt. Un millier de croquants insurgés meurent, mais une amnistie sera accordée.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1983 | mars 2008 | Gilbert Grannereau | ||
mars 2008 (réélu en mai 2020) |
En cours | Jean-Luc Gardeau |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].
En 2019, la commune comptait 549 habitants[Note 7], en diminution de 1,96 % par rapport à 2013 (Lot-et-Garonne : −0,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 433 | 569 | 679 | 721 | 690 | 696 | 730 | 713 | 717 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
741 | 727 | 683 | 676 | 676 | 721 | 745 | 655 | 785 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
611 | 579 | 524 | 449 | 499 | 536 | 512 | 543 | 550 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
544 | 541 | 496 | 474 | 463 | 465 | 550 | 555 | 566 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
539 | 549 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | Tranché au 1) d’azur à la tour carrée d’or maçonnée, ouverte et ajourée de sable, au 2) d’argent au pont droit de huit arches de sable ; au franc-quartier de gueules chargé de trois léopards l’un sur l’autre |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :