Sainte-Bazeille est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Sainte-Bazeille | |
![]() La mairie (août 2011). | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Lot-et-Garonne |
Arrondissement | Marmande |
Intercommunalité | Val de Garonne Agglomération |
Maire Mandat |
Gilles Lagauzère 2020-2026 |
Code postal | 47180 |
Code commune | 47233 |
Démographie | |
Gentilé | Bazeillais |
Population municipale |
3 160 hab. (2019 ![]() |
Densité | 153 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 31′ 52″ nord, 0° 05′ 42″ est |
Altitude | Min. 12 m Max. 87 m |
Superficie | 20,67 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Marmande (banlieue) |
Aire d'attraction | Marmande (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Marmande-1 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.mairie-saintebazeille.fr |
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Commune de l'aire d'attraction de Marmande située au confluent de la Garonne et de la Gupie.
Sainte-Bazeille est limitrophe de huit autres communes.
Saint-Martin-Petit | Lagupie | Castelnau-sur-Gupie |
Jusix | ![]() |
Beaupuy |
Couthures-sur-Garonne | Gaujac | Marmande |
La principale voie de communication routière est la route départementale D 813, anciennement RN 113, reliant Bordeaux à Marseille.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no 5, dit de Marmande, distant de 13 km par la route vers le sud - sud-est.
La commune abrite une gare SNCF, la gare de Sainte-Bazeille, entre La Réole et Marmande, sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Duras », sur la commune de Duras, mise en service en 1962[8] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 803,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941 et à 56 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[14].
Sainte-Bazeille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marmande, une agglomération inter-départementale regroupant 10 communes[18] et 28 471 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marmande dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,9 %), zones agricoles hétérogènes (18,3 %), zones urbanisées (16,1 %), cultures permanentes (6,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,4 %), eaux continentales[Note 7] (4,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %), forêts (1,5 %), prairies (0,3 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Sainte-Bazeille est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Tonneins et Marmande, regroupant 19 communes concernées par un risque de débordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[26]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de 1770, 1875, 1930 et 1952. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[27]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1994, 1999, 2007, 2009, 2018 et 2021[28],[24].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[30]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[31].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval dans le Cantal et de Sarrans en Aveyron, des ouvrages de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[33].
La commune doit son nom à sainte Basilla, chrétienne de Galice qui fut, d’après la légende, martyrisée sur son sol au IVe siècle[34].
Le nom de la commune est Senta Baselha en gascon.
Les habitants en sont les Bazeillais[35].
Anissant de Caumont est seigneur de Sainte-Bazeille, de Landerron, de Puch, de Monheurt et autres lieux avant 1247. Il appartenait à la famille de Caumont et vivait au temps de Guillaume II de Caumont. Il était le second fils de Nompar Ier de Caumont, seigneur de Lauzun, et de Guillelmine de Boville. Il a épousé Rembours de Périgord, fille d'Archambaud, comte de Périgord, vicomte de Lomagne et d'Auvillars. Il était mort en . Son fils Anissant II de Caumont lui a succédé. Bernard de Boville était coseigneur de Sainte-Bazeille en 1251. Anissant II de Caumont est mort avant 1299 car dans un acte sa veuve, Isabelle de Péberac, est coseigneur de Sainte-Bazeille avec Jourdain de L'Isle. Anissant II a eu de son mariage deux fils, l'aîné Alexandre de Caumont est seigneur de Sainte-Bazeille et eut des démêlés avec Jourdain de L'Isle, coseigneur de Sainte-Bazeille. Ce dernier a pris et brûlé le château d'Alexandre de Caumont. Ayant été accusé de 18 chefs devant le roi Charles IV, condamné par le parlement et pendu en 1323. La guerre en la France et l'Angleterre ayant repris en 1336, Sainte-Bazeille est occupée par les Français en 1338[36]. Le roi d'Angleterre reprend le contrôle de Sainte-Bazeille en 1340. Le frère aîné et héritier de Jourdain de L'Isle, Bernard de L'Isle, coseigneur de Sainte-Bazeille, combat du côté français. Édouard III a donné la moitié de Sainte-Bazeille appartenant à Bernard de L'Isle à Bérard d'Albret qui ne l'a pas conservé très longtemps. Les Français ont repris Sainte-Bazeille en octobre 1342 après un siège qui avait commencé avant le . Alexandre de Caumont a dû négocier la reddition du château de Sainte-Bazeille avec le comte d'Armagnac et Bérard d'Albret est fait prisonnier. Henri de Lancastre, comte de Derby, remporte la bataille d'Auberoche, le . Sainte-Bazeille a alors choisi de reconnaître le roi d'Angleterre comme suzerain qui a remis la ville à Alexandre de Caumont. Ce dernier est fait prisonnier au cours d'une attaque du pont d'Aiguillon par un écuyer de Jean de France, duc de Normandie, en 1346. Alexandre de Caumont s'était marié avec Blanche de La Mothe, fille d'Amanieu de La Mothe, seigneur de Roquetaillade et de Langon. Il a eu de ce mariage trois filles. L'aînée, Hélène de Caumont, s'est mariée le avec Bérard d'Albret, fils de Mathe, sœur de Jean Ier d'Armagnac, et lui a apporté les seigneuries de Sainte-Bazeille, de Landerron et de Puch avec le consentement de ses autres sœurs. Alexandre de Caumont est mort en [37].
Les Albret sont alors seigneurs de Sainte-Bazeille. François d'Albret est le seul fils né du mariage d'Hélène de Caumont et Bérard d'Albret et leur héritier universel. Il a épousé en 1403, du consentement de Charles Ier d'Albret, son cousin, connétable de France, Jeanne de Roucy, nièce de Jean de Roucy, évêque de Laon, fille de Hugues, comte de Roucy, et de Blanche de Coucy. François d'Albret fait son testament le et fait de son cousin, Charles d'Albret, un des fils de Charles II d'Albret, son héritier.
En 1435 Charles d'Albret donne à Jeanne de Roucy, veuve de François d'Albret, la seigneurie de Buzet. Les troupes françaises envahissent l'Agenais en 1442? Sainte-Bazeille est prise. En les Anglais reprennent Sainte-Bazeille et pillent la ville mais ne la gardent pas. En 1456, Charles II d'Albret passa un acte rétablissait une coutume interdisant le démembrement ou l'aliénation du domaine d'Albret et devait être transmis de mâle en mâle par ordre de primogéniture. Ses fils s'engagèrent par serment de le respecter. En 1471, Charles d'Albret se lie à la cause de Charles de France en opposition à son frère, le roi Louis XI avec la Ligue du Bien public, mais il meurt à Bordeaux en 1472. Louis XI ayant fait assiéger la ville de Lectoure, Jean V d'Armagnac doit capituler et accepter de céder ses terres au roi en . Avec l'aide de Charles d'Albret, seigneur de Sainte-Bazeille, Jean V d'Armagnac reprend Lectoure par surprise et y fait prisonnier Pierre de Beaujeu, gouverneur de Guyenne. La ville, une nouvelle fois assiégée est prise par les troupes du roi de France. Jean V d'Armagnac est assassiné le ? Charles d'Albret est fait prisonnier. Il est condamné à mort par le parlement de Bordeaux et décapité à Poitiers le .
La seigneurie de Sainte-Bazeille est passée à Alain d'Albret en 1473, neveu de Charles d'Albret[38].
La seigneurie de Sainte-Bazeille possession de la maison d'Albret va alors suivre les péripéties de l'histoire de l'Albret. Le duché d'Albret est cédé le par Louis XIV au duc de Bouillon contre les principautés de Sedan et Raucourt[39]. Il est resté dans cette famille jusqu'à la Révolution.
Au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), la commune porte le nom révolutionnaire de Chalier[40].
Le on fait prendre la cocarde à tout le monde et le une grande épouvante saisit les habitants au bruit annonçant des troubles dans certaines paroisses[41].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1965 | juin 1995 | Fernand Lagaüzère | DVD | Viticulteur |
juin 1995 | mars 2001 | Pierre Lapoire | PCF | Boulanger retraité |
mars 2001 | mars 2014 | Michel Vigneau | DVD | Pharmacien |
mars 2014 (réélu en mai 2020[42]) |
En cours | Gilles Lagaüzère | DVD | Viticulteur 3e vice-président de Val de Garonne Agglomération[43] |
Ragogna, région Frioul-Vénétie julienne (Italie) depuis 2010.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[45].
En 2019, la commune comptait 3 160 habitants[Note 10], en augmentation de 0,54 % par rapport à 2013 (Lot-et-Garonne : −0,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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2 332 | 2 340 | 2 418 | 2 656 | 2 798 | 2 748 | 2 800 | 2 780 | 2 790 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 814 | 3 001 | 2 537 | 2 552 | 2 519 | 2 565 | 2 526 | 2 508 | 2 079 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 998 | 1 948 | 1 875 | 1 633 | 1 799 | 1 846 | 1 831 | 1 702 | 1 789 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 824 | 1 948 | 2 368 | 2 626 | 2 629 | 2 656 | 2 769 | 2 817 | 3 044 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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3 143 | 3 160 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | Écartelé : au premier tiercé en bande d’or, de gueules et d’azur, au deuxième de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d’or, au troisième de gueules plain au quatrième de gueules à la fasce d’argent ; à la fasce ondée d’argent brochant sur la partition ; sur le tout d’azur à la hache d’armes d’argent, à la bordure d’or chargée de neuf tourteaux du champ ; le tout sommé d’un comble de gueules chargé d’un léopard d’or, flanqué en pal d’azur à dextre et à senestre et à senestre, chaque pal chargé d’une fleur de lys aussi d’or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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