Saint-Martin-Petit est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint-Martin-Petit | |
![]() La mairie (juin 2013). | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Lot-et-Garonne |
Arrondissement | Marmande |
Intercommunalité | Val de Garonne Agglomération |
Maire Mandat |
Marie-France Bonneau 2020-2026 |
Code postal | 47180 |
Code commune | 47257 |
Démographie | |
Gentilé | Petit-Martinois |
Population municipale |
613 hab. (2019 ![]() |
Densité | 96 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 33′ 46″ nord, 0° 05′ 08″ est |
Altitude | Min. 15 m Max. 114 m |
Superficie | 6,39 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Marmande (banlieue) |
Aire d'attraction | Marmande (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Coteaux de Guyenne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.saintmartinpetit.fr |
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La commune qui fait partie de l'aire d'attraction de Marmande, est située sur la rivière de la Gupie, en limite avec le département de la Gironde.
Elle se trouve à 71 km au nord-ouest d'Agen, chef-lieu du département et à 11 km au nord-ouest de Marmande, chef-lieu d'arrondissement et de canton[1].
Saint-Michel-de-Lapujade (Gironde) |
||
Lamothe-Landerron (Gironde) |
![]() |
Lagupie |
Jusix | Sainte-Bazeille |
La principale voie de communication routière est la route départementale D 813, anciennement RN 113 (Bordeaux-Marseille), qui traverse le territoire communal à 1,7 km au sud du village et qui mène vers le nord-ouest, dans le département voisin de Gironde en devenant la D 1113, à Lamothe-Landerron et au-delà à La Réole et vers le sud-est à Sainte-Bazeille et au-delà à Marmande ; le village est traversé par la route départementale D 259 qui conduit vers l'ouest - nord-ouest, en Gironde en devenant la D 129, vers Mongauzy et Saint-Michel-de-Lapujade et vers l'est-sud-est à Lagupie.
Les accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) les plus proches sont le no 4, dit de La Réole, distant de 12 km par la route vers le sud-ouest et le no 5, dit de Marmande, également distant de 12 km par la route vers le sud - sud-est.
Les gares SNCF les plus proches sont celle de Lamothe-Landerron distante de 3,5 km vers l'ouest et celle de Sainte-Bazeille distante de 4,5 km vers le sud, toutes deux sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine. Sur la même ligne, les gares de La Réole et de Marmande offrant plus de trafic se trouvent respectivement à 10 km vers l'ouest et 11 km vers le sud-est.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Duras », sur la commune de Duras, mise en service en 1962[9] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 803,8 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941 et à 59 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,4 °C pour 1981-2010[14], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[15].
Saint-Martin-Petit est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marmande, une agglomération inter-départementale regroupant 10 communes[19] et 28 471 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marmande dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,7 %), forêts (24,9 %), zones urbanisées (11,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,4 %), mines, décharges et chantiers (4,8 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Martin-Petit est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le Ruisseau du Loup. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1994, 1999, 2009 et 2018[27],[25].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[28].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[29]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[30].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[25].
La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval dans le Cantal et de Sarrans en Aveyron, des ouvrages de classe A[Note 8]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[32].
Le lieu est primitivement connu sous le nom de Petit-Saint-Martin[33], pendant de Grand-Saint-Martin, aujourd'hui hameau de la commune de Lamothe-Landerron[34], dont l'église Saint-Martin, ancienne paroisse Saint-Martin-de-Serres dédiée à saint Martin, évêque de Tours, est située à 1,8 km vers l'ouest.
Au début des ans II (1793-1794) et III (1794-1795) de la République, le président du district de Marmande paraphe les registres d'état civil pour la commune du Petit Martin mais l'officier municipal et son adjoint, peut-être peu enclins à utiliser ce nom révolutionnaire, persistent à nommer la commune Petit Saint Martin[35].
C'est à partir de 1858 qu'il est fait usage, dans les registres d'état civil, du nom de Saint-Martin-Petit[36].
En 1829, le plan cadastral napoléonien, établi pour la commune fait état du nom de Saint-Martin-les-Casteaux[37] tandis que Ehess-Cassini signale le nom de Saint-Martin-les-Castons sur le Bulletin des lois de 1801[33] ; aucune de ces appellations ne transparaît dans les registres d'état civil. Cependant, une certaine analogie de toponymie peut être trouvée avec le nom du hameau où se trouve aujourd'hui la mairie, Les Constans[38].
Le nom de la commune est Sent Martin Petit en gascon.
Les habitants en sont les Petit-Martinois[34].
Malgré une délibération en mai 1845 du conseil municipal,[réf. nécessaire] la création d'un cimetière sur la commune n'a commencé qu'en ; entre-temps, les morts de la commune ont été enterrés soit à Lagupie, soit à Lamothe-Landerron[39].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1981 | ? | Jean Sère | ||
mars 1989 | mars 2014 | Alain Richard | Retraité agricole | |
mars 2014 | En cours | Marie-France Bonneau |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].
En 2019, la commune comptait 613 habitants[Note 9], en augmentation de 22,11 % par rapport à 2013 (Lot-et-Garonne : −0,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
Une église a existé, détruite au cours de la guerre de Cent Ans, qui n'a jamais été reconstruite et dont on ignore l'emplacement[34].
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